Bonjour.
Je trouve toujours amusant de voir des chercheurs découvrir les résultats de la sélection par la compétition. De ce que l’on a appelle l’Etat providence où celui-ci s’engageait dans la régulation des inégalités nous avons opté pour une concurrence supposé débridé à l’exemple des USA et du modèle Anglo-Saxon.
Et depuis nous faisons le même mensonge que lors du nuage radio actif de Tchernobyl.
Connaissant les conséquences néfastes de cette option aux USA et chez les Anglo-Saxon, pourquoi voudriez-vous que ses méfaits, (désocialisation, violence collective, ghettoïsation, sectorisation, « endogamie et homogamie sociale ») restent à notre frontière.
Peut-on ignorer que dans une compétition il y a des derniers, et ce n’est pas parce qu’ils seront derniers qu’ils en désireront moins les biens semblables à ceux qui peuvent se les offrir.
bien moins encore avec les actions publicitaires qui accroissent la désidérabilité.
Vouloir laisser le marcher fixer les règles c’est comme organiser n’importe qu’elle rencontre sportive sans arbitre.
Mais de fait la sélection sociale par les revenus et le savoir s’impose et engendre les « zonifiquations » lié au dicton populaire séculier qui se ressemble s’assemble.
A moins d’une volonté politique d’infléchir les conséquences néfastes de la loi du marché sur les derniers de la course, il ne peut en être autrement.
Sauf que la société n’est pas une olympiade, le dernier continue d’existe et n’en reste pas moins un humain. Si bien que le rappel de la morale souvent mise en avant pour réclamer à ces derniers moins de troubles, n’est pas faite pour leur demander de mourir en silence.
Alors chacun se retrouve et recherche le peloton de ses moyens pour lui et les siens avec le secret espoir de rejoindre la tête de la course.
Ainsi la mobilité sociale en tant qu’ascenseur social dépend étroitement de la famille constitutive de l’individu. Et l’école tremplin social par excellence dans les années d’après guerre c’est spécialisé par réforme successive dans l’homogénéisation sociale.
Aussi si l’urbanisation industrielle et technologique à favorisé l’autonomie de l’individu et a permis la « libération » de la personne, faut-il encore que cette libération ne soit pas une illusion et pour se faire, il faut qu’elle soit capable de constituer une communauté socio-économique et non une communauté économico/sociale, pour que l’autonomie individuelle soit créatrice de fraternité et de cohésion, et non productrice de peurs et d’indifférence.
Pour ce faire, l’évolution que voudront donner les Hommes à la famille et son complément l’école aura toute son importance.
Cordialement.