Jean-Paul,
Vous n’êtes certainement pas objectif sur un sujet de société et de mondialisation en vous présentant comme fondateur d’« Alternative libérale ».
Pour compléter votre réfelxion sur la poltiique et l’économie, je vous recommande ce livre de David Millet :
« Eclaircissements sur la politique et l’économie politique » dont est tiré cet extrait assez à propos :
« Sans doute est-ce un dessein fort ardu que de vouloir cerner en toute chose la vérité, mais à cet égard, il me semble que parmi tous les domaines de la connaissance où le discernement doit être le moins suspect, l’ignorance et le faux-savoir sont particulièrement préjudiciables en ce qui concerne la nature et l’organisation du pouvoir politique. Car les conséquences d’une connaissance erronée et d’une fausse vérité sont beaucoup plus nuisibles et pernicieuses dès lors qu’elles concernent les affaires publiques plutôt que nos étroits problèmes personnels, parce qu’alors, outre le préjudice que l’on se fait subir à soi-même, on inflige les conséquences de nos propres erreurs à la société tout entière, et l’ignorance ne nous met pas seulement en péril, mais elle met alors aussi en danger les affaires publiques et l’avenir de la communauté. »
Dans un monde interdépendant au niveau financier, dont la diversité culturelle est mise à mal et où les guerres idéologiques se développent aussi par l’économie de marché, dans un monde où la démocratie dans les pays occidentaux est de plus en plus questionnée...les raisonnements réducteurs doivent être le plus possible être écartés.
La suite de cet extrait :
« Or, pour que dans une société, tout aille dans la bonne convenance, il faut que chaque homme n’ait aliéné sa liberté pour se conformer aux lois communes qu’à la condition qu’il existe entre lui et la société un pacte social, comme le disait Rousseau, qui écarte la loi du plus fort, dirige la société selon la volonté commune en rassemblant ses forces, et garantisse à chaque citoyen le droit d’établir avec les autres les buts poursuivis et la volonté générale, afin que cet échange soit avantageux à tous et que chacun n’ait renoncé à son indépendance que pour un droit meilleur et plus sûr. »