Une petite nouvelle inspirée du monde de Harry Potter pour illustrer le monde que nous prépare Nicolas Sharozy, et ses séïdes NPM et lerma.
La dame d’opale sanglant
La lune pleine se lève sur la lande solitaire. Immobilité de l’instant et des vies, souffle silencieux du vent effrayé. Car c’est maintenant le soir du drame, la nuit du meurtre sanglant. Une vie sera bouleversée pour l’éternité. Au sommet de la colline une forme mouvante, presque humaine sans toutefois l’être, observe l’astre sélénite, son amante d’opale. Incapable d’éprouver le moindre amour, il conçoit cependant une certaine forme d’affection pour la belle dame d’argent, un attachement stomacale rongeait par la haine et le désir de sang. Il l’attend tout le mois durant, impatient de déchiqueter les chairs et les âmes, de laisser sortir sa folie animale pour en oublier ses reliques de raisons humaine. En a-t-il seulement jamais eu ? La compassion n’a toujours été qu’une notion abstraite, un mot dont son esprit cruel ne parviendrait à saisir le sens. Lorsqu’il était encore enfant et homme, il prenait déjà un malin plaisir à la souffrance d’autrui. Aujourd’hui, elle est sa vocation, son obsession, sa finalité. Le Seigneur des Ténèbres, homme-serpent dont la cruauté n’a d’égale que son avidité, exige de lui la destruction. Le lycanthrope l’exécute avec joie car c’est là la seul chose qu’il sait construire. Il a bâti son existence sur la mort.
Fenrir Greyback hume l’air à la recherche de sa proie. Il est l’ombre noir, vecteur de la souffrance et de la peine. Aujourd’hui Lord Voldemort lui a ordonné de tuer, mais c’est aux pulsions lunaires qu’il obéit. La déité sélénite réclame son dût, elle exacerbe la violence intrinsèque du loup afin que le sacrifice sanglant soit effectué. Le mage noir n’indique que la cible, il n’est que le guide du chaos mortel. Le loup déploie sa grandeur et les éclats sanguins de la lune joue sur son pelage obscure. Il fixe la lande, perçant l’encre nocturne de son regard ambré. Le temps est venu de tuer. À pas de velours, il descend de son promontoire et descend vers une habitation isolée en contrebas. Ce n’est qu’une petite mansarde, une piteuse bicoque de bois, branlante, miteuse et incroyablement fragile. Il n’est plus qu’à une dizaine de mètres. Des éclats de voix joyeux lui parviennent, le rire d’un enfant, le bonheur d’une mère qui voit son fils s’épanouir. Un instant éternel de plénitude qui prendra fin dans les larmes sanglantes. N’y tenant plus, le lycanthrope s’élance, bondit toujours plus vite vers son festin macabre. Enfin il arrive devant la porte. Il se ramasse sur lui même, puis tel un ressort infernal son corps puissant se détend et percute les planches branlantes qui ne peuvent lui résister. Les effluves paisibles des lieux ne font qu’exciter sa rage.
la porte n’était même pas vérouillée. Il failli percuter le mur d’en face mais se reprit à temps. Mais pas de vie, pas de chairs à déchiqueter. Seul un poste de télévision resté allumé retransmettait une série familiale. Les meubles renversés, les affaires fouillées et dispersées, l’ordinateur ouvert, ses disques durs retirés pour analyse, montraient à l’évidence ce qui s’était passé quelques heures plus tôt. Les brigades de la sécurité de la pensé du Président N. S. étaient déjà passées. Elle n’avaient pas besoin d’attendre la pleine lune. On ne reverait probablement jamais ceux qu’elles avaient emmené.
Fenrir Greyback hurla de frustration.
Il hurla jusqu’à ce que la patrouille le surpris. Des mouchard électroniques avaient étés laissés au cas ou des amis des « réveurs » seraient passés. La créature ne pouvait même pas concevoir que de telles systèmes existaient, ni les systèmes de visions à amplification lumineuse, ni les gilets et les casques de kevlar. Il voulu combattre de tout ses réflèxes monstrueux mais fut fauché par la première rafale bien avant d’avoir atteint sa premiere victime qu’ils pu néanmoins blesser aux jambes dans un dernier spasme.
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Normalement les loup garous peuvent cicatriser les blessures par balles normales, sauf si elles sont en argent ou en or. Les balles de dotation de la brigade de la pensée correcte étaient normales, en acier, à noyaux de plomb chemisées de cuivre. Mais un pistolet mitrailleur HK5 peut en tirer beaucoup, 11 par seconde, et plusieurs de ces armes avaient été dirigées sur lui. Déciré par plus de 20 impact il fut immobilisé sous le choc quand le soldat sur lequel il avait bondi lui arracha la moitié du crane d’un coup de fusil à pompe.
Ce qui fut difficile en suite, fut de rédiger le rapport de la patrouille...
12/07 11:20 - Leonard
NPM a en grande parti raison avec sa possession comme un droit de l’homme premier. (...)
12/07 10:57 - Cyrrus Smith
Une petite nouvelle inspirée du monde de Harry Potter pour illustrer le monde que nous prépare (...)
12/07 10:00 - kingofshifumi
Tu es trop drôle NPM, mais franchement, ça ne te fatigues pas de jouer à l’extremiste ? (...)
12/07 07:11 - NPM
« NPM sé lyre !! » Effectivemtn, j’ai plusieurs cordes à mon arc !
12/07 07:10 - NPM
« Pour commencer, la propriété n’est pas le premier des droits de l’Homme, (...)
12/07 00:06 - TSS
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