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Commentaire de Bulgroz

sur Nouvelle saignée au Parti socialiste


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Bulgroz 12 juillet 2007 22:59

Quand donc, sortirons nous Staline de son formol afin de libérer les peuples du capitalisme ?

Bilan des assassinats de masse et déportations commis sous Staline

1922-1953 : déportation continue de centaines de milliers d’opposants réels ou supposés, emprisonnements arbitraires, interdiction de toute contestation de la personne de Staline. L’historienne Anne Applebaum estime que 18 millions de Soviétiques ont connu le Goulag sous Staline et six autres millions l’exil forcé au-delà de l’Oural. Un à deux millions de personnes y décédèrent. En tout, un Soviétique adulte sur cinq a connu le Goulag de par la politique de Staline (Goulag, une histoire, tr. Grasset, 2005). Des gens disparurent pour avoir mal orthographié le nom de Staline ou pour avoir enveloppé un pot de fleurs avec une page de journal comprenant sa photo.

1930-1932 : « déportation-abandon » (Nicolas Werth) de deux millions de koulaks (paysans aisés ou supposés tels) au-delà de l’Oural, où ils sont laissés à eux-mêmes sans les moindres structures ni habitations pour les accueillir.

1932-1933 : résultante de la collectivisation forcée des terres, la famine ravage les riches terres à blé ukrainiennes, et fait entre 4,5 et 7 millions de morts. Si la famine n’est pas le génocide que certains ont voulu voir (les Ukrainiens sont même surreprésentés au Parti et dans l’entourage de Staline), Staline a refusé d’écouter les avertissements nombreux qui lui parvenaient, et qui démontraient que la poursuite des collectes forcées conduirait au désastre. Il a nié l’existence même de la famine. Cependant, selon certains chercheurs (ex : Tauger ou Wheatcroft), les exportations soviétiques en 1932 et 1933 étaient inférieures à deux millions de tonnes, soit moins que la moyenne des années précédentes et suivantes. Pour eux, la famine est due à une très mauvaise récolte en 1932 et à l’abandon partiel des populations par le régime. La famine était probablement évitable, mais Staline semble l’avoir laissé se produire plus qu’il ne l’a délibérément organisée. Voir l’article Holodomor.

1937-1938 : la Grande Purge conduit à l’exécution de 680 000 personnes et à l’envoi au Goulag d’un nombre à peu près équivalent. De nombreuses minorités frontalières sont aussi déplacées de force, comme les 170.000 Coréens qui se retrouvent en Asie centrale, ou de très nombreux Baltes et Polonais. À l’été 1937, Staline leva personnellement l’interdiction de la torture dans les prisons, et ne la rétablit que fin 1938. Staline a personnellement signé 383 listes de condamnations à mort collectives, représentant un total de 44.000 individus. Rayant tout au plus un nom de temps à autres, quelques mots en marge voire un simple signe d’approbation lui suffisait pour mettre fin en bloc et sans appel à plusieurs centaines d’existence. Dans la soirée du 25 novembre 1938, il signe ainsi avec Molotov l’arrêt de mort de 3 173 personnes, un record, puis va voir un film avec lui.

Au printemps 1940 : massacre de Katyń (élimination de près de 22 000 prisonniers de guerre polonais).

En 1944, déportation en six jours de l’ensemble du peuple tchétchène, soit 600 000 personnes, en Sibérie orientale, ainsi que d’autres peuples (totalement : Allemands de la Volga (en 1941), Tatars de Crimée , Kalmouks , Coréens de Vladivostok (avant 1944) ; ou en partie : Ukrainiens , Estoniens , Lettons , Lituaniens).

Source Wikipedia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Staline


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