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Commentaire de Frédéric Mahé

sur Environnement : l'homme est son propre prédateur


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Frédéric Mahé Frédéric Mahé 4 septembre 2006 16:07

@ Nelly

Oui, je suis d’accord avec vous, mes chiffres, c’est 50% de la hausse des températures est due aux GES, et tous les GES ne sont pas dus à l’Homme, mais quand même, on participe vraiment à cette hausse. Mais les 50% restants, c’est autre chose, et nous n’avons aucun pouvoir sur cette autre chose.

Le problème est bien : que faire ? Je pense que le mieux c’est :

1. de s’habituer dès maintenant à un autre mode de vie moins producteur de GES et moins consommateur de ressources fossiles (l’uranium étant également une matière première à stock limité, d’ailleurs) : vive les transports en commun pas chers ! (clin d’oeil à faxtronic plus haut)

2. convaincre nos décideurs de mesures fortes en faveur de ce mode de vie, et de faire pression sur les industries et l’agriculture polluantes, et là c’est pas gagné. Et si nous décidions nos dirigeants (on rêve, mais on ne sait jamais...), reste à convaincre les dirigeants étatsuniens, russes, chinois et indiens. Je le sens mal.

Pour la biodiversité, c’est bien évidement une catastrophe, mais c’est un symptôme d’un mal plus profond de notre manière d’être au monde. Je pense qu’une diminution de cette ampleur en peut pas se contrer par des mesures cosmétiques, du genre de l’Ours des Pyrénnées. Il faut agir sur les causes : pollution, pêche intensive, agriculture, industrie, modes de vie (bagnole...). Et ça me ramène à mon point 2 : c’est pas gagné.

Et si 80% des espèces disparaissaient ? Et bien, les 20% restantes prendraient la place, et l’évolution faisant son chemin, 1 million d’années après, d’autres espèces occuperaient les niches écologiques. L’Homme sera-t-il au rendez-vous ? Rien n’est moins sûr...

Votre site est très intéressant.


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