@Kalvin
Le devoir de tout journaliste qui prend en exemple l’actualité est de vérifier ses sources avant de faire des procès d’intentions. Du coup si l’actualité ne vous donne pas raison, tout le contenu de l’article perd son efficacité.
D’autre part je crains que ce ne soit un sujet plus délicat et plus vaste que la façon dont vous l’avez traité.
La lutte contre le terrorisme malheureusement pourra conduire à des erreurs sur lesquelles nous devrons rester vigilant, c’est en ce sens que votre article aurait peut-être du être totalement tourné.
Je vous rappelle que les dernières tentatives d’attentats déjouées à Londres étaient le fait de personnes tout ce qu’il y a de plus « propre sur soi ». Ceci peut conduire à une certaine vigilance afin de vérifier dans le cas de votre article à l’interpellation de la personne concernée pour tout au moins tenter de vérifier ses intentions.
D’autre part j’ai du mal à croire que deux frères et non pas cousins sont suffisamment proches pour se donner une puce de téléphone comme cela a été fait, ne puissent être ignorants à ce point des pensées de l’un et de l’autre. Je sais que l’être humain peut-être aveugle mais il ne faut pas oublier cette possibilité qui encore une fois mérite une interpellation préventive.
Qui plus est l’Australie n’est pas réputée pour une police qui aurait (vous remarquerez le conditionnel) des manières abusives. D’ailleurs on pourrait même dire que si tous les pays se comportaient comme l’Australie, le Canada et d’autres nous aurions une planète un peu plus en paix.
Voici un extrait d’un quotidien Suisse qui parle de cette affaire et dont j’extrais un morceau mais que vous pouvez lire ici :
http://www.24heures.ch/pages/home/24_heures/l_actu/monde/mode_detail/(contenu)/108412
« A ce jour, sur les huit suspects arrêtés dans le cadre de cette enquête, trois médecins ont été inculpés et trois personnes ont été libérées sans faire l’objet de poursuites. Un autre médecin est en garde à vue à Londres jusqu’au 21 juillet, tandis que Kafeel Ahmed reste hospitalisé. »
Méfiez-vous que l’impertinence ne soit pas source de précipitation.
Romain