1) Laissons la question de la partie Est de Jérusalem de côté pour le moment.
Sur ce point j’aurais bien envie de vous dire qu’il s’agit bien d’une guerre et que dans une guerre, il y a un vainqueur et un vaincu. En général c’est le vainqueur qui impose sa paix au vaincu. Or, pour l’instant, le moins que l’on puisse dire est qu’Israël n’a pas été vaincu !
En revanche, le plan de partage de 1948 prévoyait une neutralisation de l’ensemble de la ville de Jérusalem.
Mais, encore une fois laissons celà de côté.
2) Je ne suis pas pro-chiite par principe, je ne fais que constater que la politique américaine au Moyen-Orient consiste à établir un nouvel équilibre plus favorable à tous ceux qui ne sont pas arabes sunnites (pour simplifier un peu).
C’est pourquoi ils ont foutu en l’air Saddam, alors qu’ils ont épargné Bachir al Assad, au moins pour le moment.
S’il foutait Bachir en l’air demain, la situation en Syrie ne serait pas longue à ressembler à celle de l’Irak aujourd’hui, avec une inversion des rôles entre les chiites et les sunnites. Non ?
C’est pourquoi je pense que le message subliminal adressé à Bachir al Assad est clair :
a) On se fiche pas mal que les sunnites reviennent au pouvoir à Damas, car c’est toi qui payera les pots cassés dans ce cas. Et non nous.
b) Mais si tu préfères garder le pouvoir, alors ça ne nous dérange pas non plus.