@L’auteur,
Je tiens à te remercier pour cet article sur ce crash qui me parait très complet dès aujourd’hui.
Je ne connais pas l’aéroport de Sao Paulo, par contre j’en connais d’autres qui sont aussi « à risque ».
Celui de Madère a parait-il été allongé depuis mon passage. Je me souviens qu’il nécessitait à l’époque en 1983 (lors de mon passage et de la construction de son extension) un atterrissage technique à Lisbonne.
En Boeing 737, le freinage était « appuyé » car c’était la mer en bout de piste.
En 1977, le plus grand crash mondial entre deux 747, je me souviens encore, j’y ai atterri quelques jours après. J’ai les images en esprit de la piste complètement roussie.
On a commémoré l’événement dernièrement pour le 30ème anniversaire dans un film avec les témoignages des rescapés de l’un des deux avions. L’autre n’en a pas eu.
L’enquête a révélé que pas moins de 9 erreurs ont été commises avant d’atteindre le niveau de danger qui rendait le crash possible.
Un aéroport de Ténériffe ’Los Rodeos’ en plein centre de l’île où atterrissaient les avions de moyenne importance. Voir le lien pour toute l’histoire. Zone très nuageuse de l’île, détournement du trafic pour raison d’attentat, énervement du pilote de la KLM qui voulait rattraper son retard, visibilité nulle, tour de contrôle qui ne voit pas les avions en procédure de décollage ou atterrissage, même piste de décollage avec 2 avions qui ne se voient pas....
Un accident n’arrive pas et n’est possible qu’avec un concours de circonstances.
Pas de chance, quand on est un résultat de ce concours, c’est sûr.
Rappelons, comme l’a dit Alain Bombard « Il n’y a que l’impossible qui arrive toujours ».
Aussi, je reste à l’écoute des résultats car il ne faut pas charrier avec le destin.