En octobre 2004, Tranparency International publiait un rapport accablant sur la corruption au Venezuela, 114e sur 146 pays. Le lendemain, Hugo annonçait une « bataille à mort contre la corruption » (dont il avait d’ailleurs déjà dénoncé l’ampleur l’été précédent).
Résultat des courses : le Venezuela a reculé au 130e rang sur 159 en 2005 et au 138e sur 163 en 2006. En réalité, c’est la liste qui s’allonge et le pays stagne aux alentours de 2.3 d’indice, plus près des 1.8 d’Haiti que des 9.6 de la Finlande et même des 7.4 de la Chiraquie... de toute façon en-dessous des 2.5 de la Russie et du Rwanda.
Les articles sur le sujet de la corruption au Venezuela ne manquent pas. Par exemple chez Newsweek, plutôt proche des Dems que des Reps : « A Question of Graft - As gushing petrodollars stick to the wrong hands, corruption threatens the regime of Hugo Chávez » (Newsweek 20060731)
http://www.msnbc.msn.com/id/13989898/site/newsweek/
L’ampleur du phénomène est à la mesure de l’incompétence de dirigeants choisis en fonction de leur seule proximité à Chavez. A leur décharge, la corruption ne date pas de leur arrivée au pouvoir, et eux n’ont reçu ni l’éducation ni la préparation nécessaires à la gestion d’un pays.
Une fois de plus, je n’encense pas pour autant les régimes qui ont précédé. Je me contente de noter que tout n’est pas rose dans le monde merveilleux de ce Lider Minimo, et je vous invite à plus de circonspection et de patience avant de vous enflammer pour une révolution, où qu’elle se produise.
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