Bonjour,
En réponse à l’auteur de l’article et au sujet du numérique/argentique : je comprends tout à fait ce que vous développez (sans aucun jeu de mot) c’est vrai que la photographie numérique a considérablement déstressé le photographe professionnel, l’a délesté de quantité de préoccupations d’ordre technique dans certaines applications. Mais d’un autre côté, la vulgarisation qu’amène les technologies digitales à gommé ce qui faisait autrefois la différence : aujourd’hui, avec un réflex numérique, une bonne dose de bagout suffit souvent à faire un photographe et la profession est littéralement saturée de gens qui s’improvisent photographes sans le début du commencement d’une éthique, sans parler de réflexion. Mon propos pourra vous paraître quelquepeu méprisant mais pour croiser chaque jour ces nouveaux homo photographicus, je vous assure qu’on a un peu ce sentiment.
Mais 100% d’accord avec l’auteur quant à l’irréversibilité : à mon sens, l’argentique restera, mais ne concernera plus qu’une petite portion de photographes, pour qui l’idée de permanence, de trace, de texture ou même d’imperfection de support, importe plus.
Et puis... quid des supports numérique dans le temps ?
On sera fixés dans les années à venir.
Merci