Tout d’abord, il est évident que les faits de délinquance d’un membre de votre famille ne rejaillissent pas sur vos compétences à exercer telle ou telle fonction - nous ne sommes pas encore revenus à l’époque mérovingienne, encore que, quand on demande au clan tout entier de se porter garant de la location d’un appart’, on peut se poser la question !
Et puis, plus vous avez de frères et de soeurs, plus vous aurez d’occasions d’avoir un mouton noir ! Sans parler de défauts de surveillance quand la fratrie est si nombreuse.
Juste une petite comparaison : quand j’étais lycéen, j’avais comme condisiciple une jeune fille qui avait douze frères et soeurs. Il s’agissait d’un lycée des beaux quartiers, la mère de la donzelle avait été Centralienne avant de sacrifier sa profession pour assurer la survie de l’espèce. Dans cette fratrie de treize il y’avaient des génies, des très-moyens, des fonctionnaires, des hommes d’affaires, des femmes au foyer et... un fou qui a essayé d’assassiner un certain nombre de ses frères et soeurs avant d’être interné.
Je le rappelle, nous sommes dans une famille française de la ’Haute’, du VIIe arrondissement, à une époque plus tranquille...
Alors qu’on fiche la paix à Madame Dati et son frère, lequel a eu, au demeurant, un comportement digne et plein de bon sens.