• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de claude

sur Ces femmes qui ne veulent pas d'enfants


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

claude claude 23 juillet 2007 20:52

bonsoir,

je cherchais où je pouvais me raccrocher...

merci clairette d’avoir parlé du livre d’élisabeth badinter, « L’Amour en plus : histoire de l’amour maternel », qui traite de l’instinct maternel. je l’avais lu lorsqu’il était sorti.

comme vous l’avez souligné, l’instinct maternel est une « invention » du xviii° siècle : l’évolution de la société, l’influence des philosophes des Lumières, l’apparition d’une meilleure hygiène de vie, font que moins d’enfants meurent en bas-âge, et donc cela favorise l’attachement que l’on pouvait avoir vis-à-vis de ceux-ci.

auparavant, dans la haute société, noblesse et bourgeoisie, il était mal venu de montrer de montrer ses sentiments, fussent-ils parentaux. dans les couches plus populaires, les décès étaient si nombreux la première année de vie, que les parents se gardaient d’aimer les bébés pour se protéger de la tristesse résultant de leurs décès.

le xix° siècle a enfermé la femme dans un statut de mère au foyer, femme pieuse, parfaite épouse et parfaite mère. les jeunes filles étaient éduquées pour le devenir.

de nos jours avec la maîtrise de la contraception et l’accès des filles à l’instruction, chaque femme a le pouvoir de choisir d’être mère ou pas.

je comprends qu’une jeune fille de 17 ans se pose des questions.

être mère, c’est un choix intime, un désir profond de donner de l’amour. cela commence dès que la décision est prise avec le papa ( en général, il joue un rôle déterminant dans l’histoire). il y a la grossesse, qui si elle est bien vécue, est un moment sensuel qui dure plusieurs mois (même si parfois le pied de bb culbuteur se coince sous les côtes...

et un jour, il se retrouve dans nos bras : je crois que c’est là qu’on a le plus peur : on se rend compte de la responsabilité que l’on a prise. mais quelle aventure !!!

j’ai des amies qui ont choisi de ne pas être mères, car elles ne se sentaient pas capable de donner cet amour absolu à leur enfant, elle craignaient d’être mauvaise mères, ou tout simplement trouvaient que la vie était belle juste avec leur amoureux...

être mère ou pas, ce n’est pas à la société d’en décider, mais à chaque femme, pour en faire des enfants, puis des adultes heureux et responsables.

bravo @ la jeune auteure pour cet article bien écrit, j’ai hâte de lire les suivants.

cordialement,

claude, maman de 2 « petits » de 26 et 18 ans, et heureuse de l’être smiley


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès