Ces femmes qui ne veulent pas d’enfants
Depuis quelques années maintenant, il semble qu’un tabou commence à se briser en Europe occidentale. En effet, de plus en plus de couples et notamment de femmes clament ne pas vouloir d’enfant, ne ressentir aucun instinct maternel notamment en Allemagne où le phénomène est en pleine expansion. Quelles sont les principales raisons de ce refus de l’enfantement ? Est-il vraiment facile d’assumer ce choix au grand jour ?
On le sait déjà, les progrès dans les moyens de contraception avec l’apparition de la pilule, le déclin de l’Eglise et de ses valeurs, l’émancipation des femmes par le travail ont fortement contribué à réduire la natalité dans toute l’Europe occidentale. Mais un nouveau phénomène contribue à cette baisse : le refus de certaines femmes d’être mères. Les principales raisons évoquées pour justifier un tel choix sont une peur de ne pas être à la hauteur, d’être une mauvaise mère, mais aussi des rapports houleux avec ses propres parents, un sentiment d’insécurité croissant face à un monde de plus en plus instable : conflits terroristes, chômage, violence, pollution, réchauffement climatique, multiplication des catastrophe naturelles... Mais par peur d’un futur qui est par définition indéfinissable, faut-il pour autant s’arrêter de procréer ?
Des raisons plus « personnelles » sont aussi à prendre en considération comme la difficulté majeure de gérer vie familiale et professionnelle notamment en Allemagne, où les femmes préfèrent privilégier leur carrière d’autant plus que les entreprises ne les aident pas et que les crèches et autres garderies ne sont pas en nombre suffisant pour accueillir tous les enfants. Il y a aussi la peur de perdre la complicité dans son couple avec l’arrivée d’un nouveau-né qui va totalement désorganiser les habitudes de la vie à deux. En effet si pour certains l’arrivée d’un enfant consolide à coup sûr un couple, pour d’autres, elle est non seulement une menace à son équilibre mais conduit aussi à aliéner sa liberté individuelle.
Cependant, il n’est pas aisé d’avouer clairement qu’on ne veut pas d’enfants.Les femmes qui le clament sont jugées assez durement par la société occidentale qui reste conservatrice, et notamment par les mères. On soupçonne leur sexualité, on les juge égoïstes, insensibles, superficielles ne voulant pas abîmer leurs corps... On les range dans la case des « vieilles filles » et on ne les considère pas comme des femmes « accomplies ». La « norme » véhiculée notamment par les publicités reste toujours celle de la famille idéale à quatre avec un garçon et une fille... Les non-mères peuvent aussi se sentir exclues lorque leurs amies, leur entourage ont des enfants qui deviennent leur principal sujet de conservation.Cependant il est à noter qu’on condamne peu à l’inverse un homme refusant d’avoir des enfants.
Pour que chacun se sente respecté quels que soient ses choix, il faudrait une compréhension mutuelle qui est plus souvent rêvée qu’obtenue.
Cependant les politiques ont bien compris qu’à l’heure où le problème du financement de retraites se pose, il apparaît primordial de continuer à faire des enfants, gages de vitalité d‘un pays, et offrent ainsi de plus en plus d’aides aux familles nombreuses, tentant d’accroître les structures de la petite enfance.
Mais cela ne changera en rien les convictions profondes de celles qui ne souhaitent pas devenir mères. Alors, qu’on fasse le choix d’enfanter ou non, c’est à chacun de suivre la ligne qu’il s’est fixée et de trouver son bonheur.
81 réactions à cet article
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haddock 23 juillet 2007 09:51Au XXI siècle il me parait bien normal qu’ une femme ne désirant pas d’ enfant puisse vivre sans problème .
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Au 21ème siècle il me paraît ahurissant qu’une femme puisse faire preuve d’autant d’égoïsme sans que cela ne pose aucun problème.
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Il n’y a pas de honte à ne pas vouloir d’enfant, mais j’ose espérer qu’il n’y a aucune fierté non plus à en tirer.
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haddock 23 juillet 2007 18:15Vigilance ,
Ahurissez , mais n’ escaguassez point .
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haddock 23 juillet 2007 18:19En fait ce n’ est pas avoir d’ enfant qui vaut , c ’est en fabriquer qui est amusant .
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@ vigilance,
je suis stupéfaite ! de quel droit condamnez vous les femmes à enfanter ?
- autant je fus heureuse et comblée d’attendre mes petiots et d’essayer de les mener à coups de taloches et de bisous ( ça c’est une recette difficile à réussir, si les bisous et les « je t’aime », ne sont jamais assez nombreux, les tapes sur les fesses sont à distribuer avec soeur parcimonie et ce bon père escient) à devenir des adultes responable et bien dans leur peau,
- autant que comprends que des femmes n’aient pas la patience et le courage de porter un enfant, de souffrir dans leur chair ( qui c’est qui se paye les jambes lourdes, les sciatiques, le dos douloureux, les varices, les vergetures et les hémorroïdes... et je ne parle même pas des nausées de debut de grossesse qui vous transforme en experte de l’esthétisme des cuvettes de toilettes, à travers la société de consommation ???)
donner de l’amour c’est une lourde responsabilité, et c’est agir en femme responsable que de reconnaître qu’on se sent incapable de rendre un enfant heureux, d’être là quand il est malade, d’être disponible pour un câlin gros comme la terre, la lune et les étoiles réunis, un bisou, une histoire...il faut aussi gronder, pousser, tirer, faire face à la crise d’adolescence « personne ne me comprend ! chez mes copin(e)s, leurs parents leur laissent (au choix) : tout faire, sortir, aller en vacances tous seuls sous la tente à trifouillis les perpettes, faire un percing, un tatouage, porter un pantalon à la raie des fesses et le t-shirt pratiquement au dessous de la poitrine... !!! » claquement de porte, soupe de boudin et mine renfrognée/offensée à l’appui...
mes amies qui ont choisi de ne pas être mère, adorent les enfants de leurs frère, soeurs, les miens, parce qu’elle n’ont pas choisi de porter les angoisses que peuvent avoir les parents. elle n’ont pas la contrainte de l’éducation, mais tous les avantages d’un dialogue rafraichissant et d’une affection sans arrière-pensée.
et puis, il y a des femmes qui n’aiment pas les enfants : il donc recommandé qu’elles s’abstiennent de se reproduire !!! les journaux sont pleins de ces mères immatures, incapables, insensées qui maltraitent sciemment leur bébé.
je ne parle même pas des toxicomanes, alcooliques et autres dépendantes aux drogues, médicaments et cochonneries de toutes sortes qui font naître les enfants avec un handicap parfois lourd, quand ils ne sont pas en état de manque ou ivres !!!
je crois que le véritable égoïste c’est vous : vous craignez pour votre retraite ... j’invite tous ceux en manque d’enfants à adopter ces milliers de petits abandonnés parce qu’ils sont handicapés, parce qu’ils sont nés dans une poubelle, un bidonville ou un pays en guerre...
qu’une femme choisisse d’être mère ou pas, elle ne peut qu’être fière de son choix et de le revendiquer !
à quand les « pères porteurs » ?
claude, mère de famille
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aaah, mon cher capitaine,
on voit qu’on a affaire à un connaisseur !
avec la fenêtre ouverte sur les près où le vent souffles sur les herbes folles, et avec l’odeur du foin fraîchement coupé... cela fait des enfants pleins de tâches de rousseur...
ou l’hiver, devant le feu de cheminée, avec la neige qui tombe délicatement sur les branches de l’arbre pour faire des bambins délicats comme une plume ...
bref, vive l’amour !
avec ou sans enfants !
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haddock 23 juillet 2007 21:47Ah ...La belle Claude ,
Je crois qu’ on s’ entendrait très bien , quel dommage que je sois dur d’ oreille ...
Vivent les femmes et les bratchtals et le vin blanc d’ Alsace .
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mon pauvre capitaine,
à force de roucouler sur les trilles de votre belle castafiore... vous voilà bien !!! mais est-ce vraiment un mal, l’ouie n’a pas une place prépondérante dans le déroulement des câlins...
ps :
au fait, pourquoi ces votes négatifs à l’évocation d’une des plus belles activités qui existent au monde : faire l’amour ??? c’est gai, rafraichissant, créatif parfois (on attend quand même 9 mois...) et c’est mieux que de se balancer des sauvageries à la figure !
carpe diem !
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Dites ! vous pourriez pas allez ailleur !dans la marge sous les pub par exemple. C’est indécent enfin !
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cher gasty,
on a pas dit que l’on faisait nos cabrioles primesautières en diffusion eurovisée... pour être heureux vivons cachés ...sous le foin ou dans une belle clairière à l’herbe tendre et verte...
certains de nos hommes politiques et dirigeants devraient prendre exemple sur les bonobos qui résolve tous leurs conflits par des gros câlins !
mais ça risque de poser problème, car il y a plus de « dirigeants » que de « dirigeantes » , et je doute que georges puisse faire des mamours à oussama !!!
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Eh ! Et pourquoi les femmes devraient-elles forcément avoir envie de faire des enfants ? C’est censé être une espèce d’instinct, une fatalité liée au sexe : la femme produit de l’enfant, comme le pommier des pommes et l’homme politique de la dépense. Sans enfant, la femme serait en quelque sorte incomplète. Le désir d’enfant est est sacralisé (Google : 1.100.000 occurences) et autorise toutes les audaces médicales.
Ce préjugé est surtout commode pour l’homme, qui n’a pas ainsi à mettre ses petites mains fragiles dans les couches sales et autres biberons. Il prendra en charge l’enfant quand il sera devenu adulte, les mâles de préférence, les filles, on laissera ça (encore) à la mère, elle se chargera de les caser chez des hommes bien placés.
Pas étonnant que de plus en plus de femmes se disent qu’il existe une vie au-delà de l’utérus. Comme les hommes, plein de femmes veulent une position sociale, un job enrichissant, du fric, du pouvoir. Mais l’enfant est une tare sociale : moins de salaire, moins de temps de présence à la dévotion de l’employeur, moins de disponibilité, bref, la vie est plus simple sans enfant. Vous avez raison de le souligner, l’Allemagne, c’est pire que la France, où la situation n’est pas aussi déséquilibrée (quoiqu’un peu, quand même).
Jusqu’ici c’étaient les hommes qui se défilaient, en laissant oeuvrer leurs conjointes, maintenant, les femmes veulent leur part du gâteau, et c’est normal. Qu’est-ce que notre société offre aux femmes-mères, à part les Maternelles sur France 5 et une surabondance de biens de consommation à acheter pour leurs marmots ? Des lessives super-efficaces ? Des magazines leur expliquant comme avoir plusieurs orgasmes ? Regardez dans la presse et à la télé l’image de la femme et de la fameuse ménagère de moins de 50 ans, c’est édifiant.
Alors l’embêtant, c’est que le renouvellement des générations ne se fait pas très bien, avec ce nouveau système (qui est en fait l’ancien système, mais cette fois-ci appliqué aux femmes, c’est-à-dire à tout le monde).
Ben faut savoir ce qu’on veut. On veut une société performante, où chacun se défonce pour son job, sa carrière, de meilleurs revenus, pour gagner plus, dépenser plus, profiter de son statut social ? Voilà le résultat, on va bientôt sous-traiter la production d’enfants dans le tiers-monde.
Ceci dit, il faut avouer que la politique française, fiscale et sociale, d’aide aux mères porte certains fruits, quand on compare avec d’autres pays développés (cf. l’Allemagne).
Quant aux abrutis qui stigmatisent la femme sans enfants, il feraient mieux de se demander quels compliments on peut leur faire à eux ou elles, en particulier dans leurs rapports avec leurs propres enfants.
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’ Un tabou se brise en europe occidentale... ’
Sapristi ! et on ne me dit rien.... !
Et en europe orientale ? Ils se reproduisent toujours dans la position du missionaire ? Ah les blaireaux.... Depechez-vous de porter le vent de la civilisation a l’est ! L’avenir appartient a Fatal Bazooka ! La sodomie comme regulateur des naissances ! Parlez-en A Pascal Sevran....
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Ce thème est socialement (politiquement ...) assez dérangeant en effet.
Un point de vue iconoclaste par Marcela Iacub :
« L’empire du ventre » :
http://www.amazon.fr/LEmpire-ventre-autre-histoire-maternit%C3%A9/dp/2213621187
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Ce n’est pas tant le conservatisme qui est en cause qu’une mode (on dirait plutôt ’attitude’) ’bébé’ qui a le vent en poupe. D’ailleurs on préfère dire ’faire un bébé’ qu’’avoir un enfant’. L’xemple est donné, d’ailleurs, par les people, très friand de reproduction-spectacle, eux qui disposent des services de bataillons de nounous issus des meilleures écoles.
Il est indéniable qu’avoir un enfant pénalise une femme professionnellement - les statistiques nous le prouvent. Et que la mentalité masculine n’a pas beaucoup évolué, peut-être aussi parce que, pour beaucoup d’hommes, un enfant n’est pas ressenti comme une nécessité viscérale, et que le fait de ne pas le porter dans sa chair pendant neuf mois induit une plus grande différenciation.
Pour corriger ce déséquilibre, je ne pense pas qu’il soit souhaitable (ni possible) de culpabiliser les hommes et de les contraindre de force à changer les couches plus souvent. Mais plutôt de cesser de raisonner exclusivement en termes de performance professionnelle, et d’admettre qu’une femme pourra prendre le temps qu’il lui faut pour élever son/ses enfants, et que ces taches sont indispensables à la société.
On ne reviendra jamais en arrière, à l’époque où les enfants arrivaient, qu’on le veuille ou non, et on devait faire avec. Le risque avec la planification à l’outrance de nos vies, quand nous avons la chance d’habiter des pays et d’appartenir à des classes sociales qui ont le choix, c’est de toujours regretter ce qu’on n’a pas fait. Et donc, de tenter de tout faire, de tout concilier, quitte à aller à contretemps.
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Bonheur personnel, on comprend. Mais qu’adviendra-t-il du bonheur personnel le jour où nos communautés dépeuplées seront piétinées par les foules affamées du Tiers-Monde ?
L’Occident est mal parti.
Plût au Ciel que la même envie de ne pas avoir d’enfants saisisse les femmes du Bangladesh ou du Malawi ! Hélas, dans ces pays, la femme n’a rien à dire et n’est pas libre de son corps. Et puis, sans enfants, comment assurer ses vieux jours ?
Autrefois, c’est le christianisme qui a ouvert aux femmes la voie d’une certaine liberté (devrai-je dire d’une liberté certaine ?) en encourageant la virginité consacrée.
Cette fois-ci, il ne s’agit plus de se faire nonne, je présume.
Espérons que ces femmes libérées compenseront le refoulement de leur instinct maternel par une hyperconsommation qui poussera la croissance.
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@ boileau,
se sacrifier pour faire des enfants ??? ah, non !!!
au nom de quoi ? la religion c’est dépassé ! le patriotisme chauvin aussi ! la pérennité du nom ? les enfants des filles peuvent porter le nom de leur mère, désormais...
rien, absolument rien ne justifie qu’une femme se sacrifie pour faire et élever des enfants. pas plus qu’un homme...
à travers tous vos beaux discours natalistes, il y a un mot qui est constamment absent : l’amour, et justement, c’est l’amour qui fait les enfants, pas la société, ni la religion !
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je ne vois pas ce que celà peut avoir de choquant......
mon premier mariage avec une prof d’histoire géo est resté sterile,c’ètait un choix commun ,mon ex n’en voulait pas ,idem pour ma part ,à l’époque nous n’avions pas la veine parentale ,celà pouvait mettre un obstacle pour une carrière ,et nous voulions profiter de la vie sans contrainte ....... avec ma deuxième épouse,nous avons eu trois enfants alors que je n’en voulais pas ,ma femme en désirait ,il a fallu les confier à des nourrices pour les élever,nous avions notre parcours professionnel à assurer ,finalement ça s’est pas trop mal passé,mes enfants ( tous grands adultes et responsables ) s’en sont bien sortis ..... je comprends maintenant les hésitations que peuvent avoir les femmes à mettre au monde et assurer un avenir correct à un enfant ( chomage,frein à un parcours professionnel,liberté entravée ,incertitude du devenir du monde actuel,frein à une sexualité libérée ,coût d’un enfant,choix d’une nourrice consciencieuse .etc ...)......
un enfant,c’est un engagement pour la vie ,c’est fragile ,lorsqu’il y a un doute l’absention est la solution le plus sage .....
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Papa ... tu ne nous désirais pas ?
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Dop !!!!c’est donc toi mon fils ?????
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@ Dop
(hhhh !) Non, Dop, (hhhh !) Obi Wan ne t’as pas tout dit. (hhhh !) Je suis ton père (hhhh !).
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S’il n’y avait pas le risque de submersion démographique de l’Occident par les masses inombrables et hostiles du Tiers Monde(musulmanes ou non),il faudrait considérer cette tendance dénataliste comme une chance historique de voir nos contrées surpeuplées se vider enfin de ses trop nombreux habitants . Comme le dit Boileau,il serait temps d’aller porter la bonne parole dénatatliste là où elle se justifie le plus, à savoir les pays du Tiers-Monde où les taux de natalité sont les plus élevés et sont un frein majeur à la sortie de la misère de ses habitants.
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kingofshifumi 23 juillet 2007 11:31@ marcel Pascal Sevran, sort de ce corps, on t’a reconnu !
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Il me semble que la misère soit la cause d’une méconnaissance contraceptive et sanitaire et non l’inverse.
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Pour sa part la Chine a voulu limiter les enfants à 1 par couple. Malheureusement les mâles ont été préférés et maintenant ils sont en manque (garez vos filles). Quoi qu’il en soit la Terre ne pourra pas indéfiniment pourvoir aux besoins croissants d’une humanité en augmentation continue. Des conflits interviendront inéluctablement (faut par rêver) ; regardons ce qui se passe dans le monde animal où des espèces finissent par se limiter par divers moyens ou procédés.
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@Kingo.... ;pas pascal sevran,peut-être pascal sevré mais dans ton cas pascal navrant
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c’est dommage que cet article soit plein de « on » sans que jamais sources ou chiffres ne soit cités. Qui est ce « on » ? Le « je » littérairement refoulé de notre journaliste ? Le diminutif de « les gens pensent que » qui n’est autre que la forme raccourci de « je pense que les gens pensent que » ?
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@ Carole Guisado
Le problème des femmes qui n’ont pas d’enfants ou « n’en veulent pas » est plus complexe qu’il n’en a l’air . Il est fréquent , dans ma pratique , de constater chez ces femmes des IVG à répetition faisant suite à des « oublis » de pilule ( pendant plusieurs semaines parfois ! ) grossesses « non désirées » qui correspondent soit à un désir inconscient de grossesse , soit à une vérification par ces femmes de leurs capacités reproductrices ... Par ailleurs il m’est malheureusement arrivé d’être obligé d’annoncer la mauvaise nouvelle d’une ménopause précoce à des femmes de 32 à 40 ans qui avaient « attendu le moment favorable » pour être enceintes , ou alors avaient attendu « l’homme idéal » tel qu’il est véhiculé par l’idéologie nauséeuse des journaux féminins , ou bien ne voulaient pas d’enfants , et je peux vous assurer qu’ils s’agit d’une nouvelle terrible à recevoir pour ces pauvres femmes , même celles qui étaient au départ réfractaires à toute maternité ...
Il faut noter une étonnante évolution depuis deux ou trois ans chez les patientes . Alors que le refus de maternité était assez fréquent à la fin des années 80 lorsque je me suis installé , j’observe actuellement le phénomène inverse : de nombreuses jeunes filles de 17 à 19 ans entreprennent délibérément une grossesse malgré leur jeune âge et en l’absence de toute insertion professionnelle ( il y a 20 ans ces grossesses de très jeunes femmes étaient immédiatement à l’origine de demandes d’IVG ! ) Actuellement , la moitié des grossesses que j’ai l’occasion de suivre sont chez des patientes de 17 à 19 ans , et ces grossesses sont parfaitement désirées . Peut-être s’agit-il d’un hasard statistique , mais cela explique peut-être en partie la relative résistance de la démographie en France par rapport au reste de l’Europe ?
Il est certain que dans des pays comme l’Allemagne et le Japon , qui sont quasiment en état de suicide démographique , cette dénatalité est largement favorisée par l’absence d’aides fiscales ( parts fiscales ) , la faiblesse des allocations , la rareté des moyens de garde et des écoles maternelles . A ce titre , la France est un véritable pays de Cocagne pour les futures mères ! Evidemment cela va à l’encontre des dogmes économiques de l’orthodoxie ultra-libérale , dogmes dont l’application implacable dans notre pays aboutirait inéluctablement à un déclin démographique sévère !
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Salut doc !
Très intéressante observation... Rien ne vaut les informations du terrain !
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@docdory vous dites : A ce titre , la France est un véritable pays de Cocagne pour les futures mères ! Evidemment cela va à l’encontre des dogmes économiques de l’orthodoxie ultra-libérale , dogmes dont l’application implacable dans notre pays aboutirait inéluctablement à un déclin démographique sévère !
je crois que sur ce point vous avez tout faux (ou alors je ne vous ait pas compris ) : une economie en declin demographique est largement compromise... la croissance est fortement tributaire de cette croissance demographique... de plus les enfants, sont un vecteur de plus en plus utilises par les publicitaires et nos politiques savent tres bien que pour nos futures retraites, ils ont tres interet a ce qu’il y ait beaucoup de marmots...
bref si faire des bebes, ce n’etait pas bon pour l’economie on nous ne le rabacherait pas a longueur de journal televise et les politiques ne s’en gargariseraient point...
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@ Philippe Vigneau
Selon l’orthodoxie ultra-libérale , les écoles maternelles et autres crèches , et les allocations familiales sont financées par des prélèvements obligatoires , ce qui pour un économiste libéral est l’horreur absolue .
Par ailleurs il s’agit d’organismes publics municipaux ( crèches ) , ou nationaux ( écoles maternelles ) , alors que , selon l’orthodoxie économique dont on nous rebat les oreilles à longueur de journaux télévisés et radiophoniques , et qui sert de « science officielle » à l’Union Européenne ( comme le marxisme léninisme était la « science officielle » du ci-devant bloc de l’Est ) , selon cette orthodoxie donc , ces institutions publiques devraient être privatisées , afin de satisfaire la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée » .
Il semblerait d’ailleurs , ( si ce que des personnes vivant outre-Manche m’ont dit est vrai ) , qu’en Grande Bretagne , pays ultra-libéralpar excellence , les écoles maternelles soient privatisées et fort coûteuses ( information à vérifier ) ...
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NPM 24 juillet 2007 06:49« Selon l’orthodoxie ultra-libérale , les écoles maternelles et autres crèches , et les allocations familiales sont financées par des prélèvements obligatoires , ce qui pour un économiste libéral est l’horreur absolue . »
Les USA ont plein de gosse..
Par ailleur, un économiste libéral n’est pas contre un financement public, mais à condition qu’il aille dans la poche des parents qui ainsi fassent jouer la concurence, et pas dans le budget d’une administration de fonctionnaires. La concurence, toujours.
Personnellement, je trouve qu’il ne faut pas donner d’allocation aux pauvres, car inévitablement, ils font des gosses pour toucher le fric, leur vie entiére est basé sur le parasitisme, et leur enfants sont de futurs cas sociaux. Réservons cette argent à la France Utile.
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d’après vous, peut-on rapprocher le comportement de ces personnes dont vous parlez d’abord, de celui de personnes prenant le volant alors qu’elles sont complètement bourré ? Peut-on dire par exemple de ces dernières qu’elles ont un désir inconscient de mourir ou de tuer ? Peut-on dire , + justement me semble -t- il, qu’elles croit possible, qu’elles ont un désir d’autant plus irrépréssible qu’il est déshinibé par l’alcool ou par la simplicité apparente du processus d’avortement, d’échapper aux contingences ? Comme l’exprimer Roland Barthes, « si on croyait à la mort, on ne se suiciderai pas », et n’est-il pas humain ( un comportement stigmatisé chez les enfants mais que l’on retrouve chez les adultes ) d’ avoir en fait envie de « tester » les limites d’une omnipotence fantasmé ?
Je veux dire en fait que « le désir d’enfant » ou le désir de « vérifier sa conformité » sont peut -être des justifications possibles, mais ont peut aussi s’orienter vers des comportements dont les justifications sont moins sexuésd’une part , valorisés d’autre part ( le fait de se conduire en héros n’est-il pas voisin de ce type de comportement ?)
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les pauvres font des enfants pour s’enrichir avec les allocations familiales. bien vuuuuuuu !!!!
parce que les enfants de pauvres, ne mangent pas, ne s’habillent pas, ne vont pas à l’école, ne tombent pas malades... cool !!!
tiens, vais m’y remettre moi, pour partir me dorer la couenne dans un palace des caraïbes !
- http://www.uniondesfamilles.org/commentcalculelecoutdunenenfat.htm
« »Niveau de vie des familles selon le nombre d’enfants : La famille avec 1 enfant qui gagne 1730 € a quasi le même niveau de vie ( 786 € / unité de consommation ) que la famille avec 5 enfants qui gagne 3310 €( 787 € / unité de consommation )(...)
(...)Le problème, c’est qu’il n’y a pas un « coût de l’enfant » mais des coûts relatifs de l’enfant qui varient selon le revenu de la famille (un enfant de cadre coûte plus cher à ses parents qu’un enfant d’ouvrier) et et selon le nombre d’enfants de la famille (3 enfants ne coûtent pas 3 fois le prix d’un enfant mais moins). « »"
- http://www.lefigaro.fr/Conso/20070417.WWW000000435_un_enfant_a_tout_prix_.h tml
« »« Un enfant, c’est 36 861 euros par an. Evaluer le coût réel d’un enfant n’est pas chose facile. Tous les biens achetés ne lui sont pas directement imputables. Toutes les familles n’ont pas les même besoins, les mêmes revenus non plus. Une famille vivant avec deux Smic et celle dont le salaire est de 6 000 euros mensuels n’ont pas les mêmes contraintes budgétaires. Un enfant vivant dans un milieu favorisé revient plus cher à ses parents, et c’est dans un cadre mono-parental qu’un enfant représente un investissement important. Les parents, à la suite d’un divorce perdent une partie de leurs moyens et les économies d’échelle du couple sont annulées. Malgré tous les biais scientifiques, les statisticiens de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) se sont risqués au calcul. Ainsi, un enfant de moins de 14 ans, coûte autour de 20% du revenu de ses parents. Passée la puberté, les parents débourseraient 33% de leur revenu pour son éducation. Annuellement, d’après l’Insee, les parents déboursent 36 861 euros pour leur enfant. Les chercheurs pondèrent cependant ces chiffres en fonction de l’âge de l’enfant.(...) »« »
- http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=147
« »Le coût de l’enfant : un indicateur pour la politique familiale Interview de Jean-Louis Dubelloy, coordinateur du département « grands équilibres économiques et sociaux » de l’UNAF septembre 2001
Un exemple d’application concrète des données calculées par l’UNAF
A partir d’un budget-type deux méthodes permettent d’évaluer le « coût forfaitaire » des dépenses moyennes d’un enfant (tous les calculs qui suivent sont effectués sur les résultats de juillet 2001).
a/ soit par soustraction des budgets de deux familles de compositions différente :
ENFANT Budget D ( 6 personnes : 2 adultes, 2 adolescents, 2 enfants) : 19 792 F - Budget B (4 personnes : 2 adultes, 2 adolescents) : - 15 925 F = dépenses de subsistance pour 2 enfants : = 3 867 F soit 1 933F pour un enfant de moins de 14 ans
ADOLESCENT Budget D (6 personnes) : 19 792 F - Budget A (4 personnes : 2 adultes, 2 enfants) : - 13 904 F = dépenses de subsistance pour 2 adolescents : = 5 888 F soit 2 944 F pour un adolescent, à partir de 14 ans
b/ soit par recours à une échelle d’équivalence :
Application de l’échelle Eurostat (dite aussi de l’OCDE) : 1er adulte : 1 part ; 2e adulte et toute personne de 14 ans et plus : 0,5 part ; toute personne de moins de 14 ans : 0,3 part. Soit : Famille A (2 adultes, 2 enfants) : total : 2,1 parts Famille B (2 adultes, 2 adolescents) : 2,5 parts Famille C (1 adulte, 2 enfants) : 1,6 part Famille D (2 adultes, 2 adolescents, 2 enfants) 3,1 parts
Budget A : (13 904 x 0,3)/2,1 = 1 986 F pour 1 enfant de moins de 14 ans, en famille peu nombreuse. Budget D : (19 792 x 0,3)/3,1 = 1 915 F pour 1 enfant de moins de 14 ans, en famille nombreuse Budget B : (15 925 x 0,5)/2,5 = 3 185 F pour un adolescent en famille peu nombreuse. Budget D : (19 792 x 0,5)/3,1 = 3 192 F pour un adolescent en famille nombreuse. Budget C : (11 208 x 0,3)/1,6 = 2 101 F pour un enfant en famille monoparentale.
Retenons la première méthode, avec 1 933 F pour un enfant et 2 944 F pour un adolescent.
Les allocations familiales stricto-sensu assurent la couverture suivante de ces dépenses :
* les 2 enfants de la famille A : 699 F d’allocations, soit 18 % des 3 867 F de dépenses mensuelles. * les 2 adolescents de la famille B : 896 F, soit 15 % des 5 888 F de dépenses. * les 4 enfants de la famille D : 3 234 F, soit 33 % des 9 755 F imputables en juillet 2001.
On peut ainsi, selon les besoins de l’étude, calculer des cas-types qui mettront en lumière les tendances profondes de l’évolution des allocations familiales, partagées entre politique familiale et politique démographique.« »"
- consulter aussi :
- http://www.unaf.fr/IMG/pdf/Le_furet.pdf
- http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=4867
- http://www.unaf.fr/rubrique.php3?id_rubrique=160
- http://www.babychou.com/conseils/RM-PAJE.pdfallocations familiales :
- allocation de naissance ou d’adoption : http://www.caf.fr/cataloguepaje/default.htm :
« » Le montant
La prime est de 855,25 €. Pour les enfants adoptés ou accueillis en vue d’adoption à compter du 1er août 2005, son montant est de 1710,49 €. Elle est versée au cours du 7ème mois de grossesse et, en cas d’adoption, le mois suivant l’arrivée au foyer ou le mois suivant l’adoption ou le placement en vue d’adoption si l’arrivée au foyer est antérieure. En cas de naissances multiples, d’adoptions multiples, ou d’accueils multiples en vue d’adoption, il est versé autant de primes que d’enfants nés, adoptés ou accueillis en vue d’adoption. « »"
- montant des allocations familiales :
http://www.caf.fr/catalogueaf/ : « »" Le montant Montants valables jusqu’au 31/12/07.
Vous recevrez chaque mois : si vous avez 2 enfants 119,13 € si vous avez 3 enfants 271,75 € ajouter, par enfant en plus 152,63 €.
En plus des allocations familiales, pour vos enfants âgés de 11 et 16 ans, vous recevrez une majoration ; son montant est de : 33,51 € par enfant de 11 à 16 ans 59,57 € par enfant de plus de 16 ans.
Attention si vous n’avez que deux enfants à charge, vous ne recevrez pas de majoration pour l’aîné. Les allocations sont dues à compter du mois civil qui suit la naissance ou l’accueil du 2ème enfant. Leur versement cesse dès le mois où les conditions ne sont plus remplies. « »"
- allocation parent isolé :
http://www.caf.fr/catalogueapi/ :
« »" Les conditions
Vous attendez un bébé et êtes célibataire, séparée, divorcée, veuve, ou vous avez un ou plusieurs enfants à charge et êtes veuf(ve), séparé(e), divorcé(e) depuis moins de 18 mois. La moyenne de vos ressources mensuelles des 3 derniers mois doit être inférieure au montant maximal de l’Api. retour
Le montant Montants valables jusqu’au 31/12/07
Le montant mensuel dépend du nombre d’enfants à charge, il est égal à la différence entre le montant maximum de l’Api et le total de vos ressources : salaires, pension alimentaire, certaines prestations, ... auxquelles s’ajoute un forfait logement (que vous soyez logé gratuitement, que vous payiez un loyer ou remboursiez un emprunt pour vous loger).
Montant du forfait logement : 52,90 € si vous attendez un enfant 105,81 € si vous avez un enfant 130,94 € pour 2 enfants ou plus.
Le montant mensuel maximum de l’Api est de : 561,18 € si vous attendez un enfant 748,24 € si vous avez un enfant ajouter par enfant en plus 187,06 €.« »"
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@L’auteur, Article interressant, qui pourrait ouvrir sur une analyse démographique généralisée. Il semble en effet que les femmes veulent moins d’enfant. Je pense qu’il faudrait élargir ce sentiment au couple. Le couple évolue. Il me semble que les mentalités masculines évoluent d’autant. Hommes et femmes sont certainement en train de rejoindre leur point de vue sur le travail et la famille (et c’est pas trop tot...).
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NPM 23 juillet 2007 12:38Tous ca m’a surtout l’air d’être un manifestation du nihilisme occidental, façon athée des Lumiéres qui s’est écrasé la gueule. L’iluminé se retrouve dans le noir..
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NPM 24 juillet 2007 06:49- 10 ? Pourquoi donc ? Cette idée vous fait froid dans le dos, ou ca touche un de vos préjugés ??
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Comme on dit chacun son choix... Mais il faut accepter ses choix .. Le rôle de l’homme a évolué maintenant est beaucoup d’hommes aident la femme pour l’enfant. Il faut aussi arrêter de croire qu’un homme une fois, son affaire faite,il ne fait plus rien et va regarder un match de foot.
De plus en plus, il soutient sa femme , change les couches , fait le ménage prépare les repas... Si certaines femmes ne veulent pas d’enfants ..c’est qu elles n’ont pas calculé les choses suivantes :
- quand elles seront vieilles , elles n’auront pas de petits enfants etc... donc reste dans ton coin seul c’est bien ...
- elles vont vouloir en adopter un quand il sera trop tard ? bref un choix de vie comme un autre .-
Je tiens quand même à signaler que les grands-parents d’aujourd’hui préfèrent souvent se faire bronzer en Thaïlande que de donner un petit coup de main aux jeunes parents totalement débordés et épuisés.
Ils ne faudra pas qu’ils se plaignent trop de ne pas recevoir de visites quand ils seront sur une petite chaise dans un asile...
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Vous voulez dire plutot que les grands parents preferent tirer les enfants des autres en Thailande.....
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Moi non plus je veux pas d’enfants. Jamais de la vie.
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haddock 23 juillet 2007 15:07@ Dperez
Si tu en veux un d’ enfant , faut t’ approcher de plus perez .
Nestor , vous avez dit approximatif ?
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« ... ’autant. Hommes et femmes sont certainement en train de rejoindre leur point de vue sur le travail et la famille .... » je pense que c’est bien le contraire, maintenant les hommes ont plus souvent envies de fonder une famille que les femmes la grande différence est qu’un homme peux toujours trouver un femme jeune pour avoir un enfant pas la femme quand le moment est passe c’est fini j’ajouterai aussi qu’au final ont voit de plus en plus de femme seule de 40 ans qui arriveront à la retraite en se mordant les doigts de ne pas avoir eu d’enfants car il ne faut pas oublier un truc : le boulot n’est pas notre ami et encore moins sa famille .
allé les filles encore une centaine d’année et vous trouverez le vrai bonheur et pas un mirage de paillette
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Je ne pense pas que les hommes aient plus envie d’enfant que les femmes. C’est uniquement de plus en plus équilibré. Les femmes ne sont plus (et ne doivent pas être) limitées à un rôle procréatif. C’est le couple qui doit à mon sens décider d’un enfant. Pour ce qui est de l’age, l’adoption existe (même si cela reste compliqué pour quelqu’un de seul ou pour un couple « agé »).
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je pense que les femmes sont devenues trop matérialiste
les hommes ont du changer de comportement et leur vision du monde grâce aux femmes mais les femmes n’ont toujours pas trouvées leur identités et leur place
elle confonde une vie heureuse avec l’argent , la santé avec le paraître , l’amour avec la réussite sociale , l’homme avec un adversaire ,l’enfant avec une contrainte ... et la vie avec les images de magazines
elles paressent être mais ne sont ni femmes , ni mère , ni maîtresse , ni filles :elles sont devenu l’esclave de leur propre fantasmes
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Nous sommes tous les esclaves de l’opinion des autres.
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Les hommes sont souvent terrorisés à l’idée d’avoir des enfants parce qu’ils vivent avec une image d’eux-mêmes longuement travaillée et refabriquée devant la glace. Avoir des enfants les oblige à se confronter à ce qu’ils sont vraiment. C’est une école d’humilité très douloureuse, qui les pousse à fuir le foyer vers des miroirs mensongers mais plus valorisants.
Les femmes sont traditionnellement éduquées pour mieux supporter l’humilité et ont longtemps mieux accepté l’épreuve de la confrontation à l’enfance. Mais cela change. Il aurait été préférable sans doute que l’évolution se fasse dans l’autre sens mais la compétition généralisée liée à l’individualisme de masse n’y pousse pas.
Il ne faut pas oublier que l’infanticide reste très majoritairement féminin. La condition d’une mère est parfois psychologiquement et matériellement au delà du supportable...
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La pauvreté subite (la précarité) rend les gens bizarres. Après avoir connu des années tranquilles puis le passages à l’euro, le boom immobilier ... maintenant, c’est 250.000 euros pour un F2 de 60m2 en banlieue parisienne.
Comment voulez-vous qu’un avenir puisse se dessiner avec des enfants ??
Faire des heures de transports en commun avec la précision actuelle de la SNCF. Perdre son travail pour absence si les enfants sont malades ? Travailler pour finallement se priver pour ses enfants ?
La société s’individualise à outrance.
Il faut trouver une solution pour mettre fin à la spirale ultra libéraliste qui met à mal les économies, les pays, la paie, l’écologie.
Les enfants sont censés payer nos dettes.
Et si on ne faisait pas d’enfants ?
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NPM 23 juillet 2007 14:01« maintenant, c’est 250.000 euros pour un F2 de 60m2 en banlieue parisienne. »
Oui, car l’ISF coute de plus en plus cher.
« La société s’individualise à outrance. »
Oh que oui ! Heureusement, vous êtes là pour vous sacrifier à la Société ! Soyez en remercié !
« Il faut trouver une solution pour mettre fin à la spirale ultra libéraliste qui met à mal les économies, les pays, la paie, l’écologie. »
Heureusement, en France, on échappe à cette spirale épouventable, grâce à nos 45% d’impot et nos 55% de dépense plublic ! Vive le Socialisme Français !
"Les enfants sont censés payer nos dettes.
Et si on ne faisait pas d’enfants ?"
Les vieux pairont..
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on pourrait au moins garder les enfants des autres : ça serait raisonnable. Mais voila t’y pas que notre police les traque dans leurs classes pour les renvoyer dans le pays de leurs parents. RENDEZ-NOUS LES ENFANTS DES AUTRES !!!
signez les pétitions SVP : http://www.educationsansfrontieres.org/
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« Les vieux pairont.. »
Ha Ha Ha Les vieux dans mon propos sont les retraités et non ceux qui se prennent pour des rentiers.
Ces vieux ne sont déjà plus dans la vie active. Jamais ils ne paieront ... ils ont accessoirement déjà payé toute leur vie.
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NPM 23 juillet 2007 14:20« Ces vieux ne sont déjà plus dans la vie active. Jamais ils ne paieront ... ils ont accessoirement déjà payé toute leur vie. »
Suffit de baisser discrétement la qualité des soins, et hop ! Les vieux payent, leur dette.
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@ l’auteur et aux intervenants :
C’est aussi tout simplement parce que l’instinct maternel et encore moins l’amour maternel ne sont pas innés, comme avait tenté de le dire et de le démontrer très bien(quoique huée à l’époque) Elisabeth Badinter il y a une trentaine d’années, je crois !
Et je pense que c’est beaucoup mieux de ne pas faire d’enfants, si on ne le désire pas, et si on n’aime déjà pas les enfants des autres !
Je me rends compte que beaucoup de jeunes femmes de mon entourage disent aimer leurs enfants, parce que c’est comme ça que ça doit être ; mais en réalité je vois très peu d’amour et beaucoup d’agacements... devant ces êtres qui demandent tellement de soins, d’attention, d’éducation, d’instruction au quotidien ! et pendant au moins vingt ans !
C’est vrai que c’est épuisant d’élever des enfants... tous les jours voir ce qui va et ce qui ne va pas, y remédier... et en plus les obligations professionnelles de la maman...
Mais on peut y arriver, je crois, même si on ne parvient pas à la perfection (pas plus dans ce domaine que dans d’autres) avec une tonne d’amour, du bon sens, un zeste de sévérité et de discipline, et de la bonne humeur même quand ça ne va pas très bien !
J’ai testé il y a plus de quarante ans, et je me régale avec quatre petits-enfants ! Leurs mères, qui sont donc mes deux filles ont l’air de s’en sortir pas trop mal !
Et quelle chance, à notre époque, dans notre pays, de pouvoir faire le choix en toute légalité, d’en avoir, ou pas et en toute liberté individuelle ! Toutes les femmes ne sont pas à égalité dans ce domaine !
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Oui tout à fait Clairette, l’instinct maternel est une construction culturelle qui impose à la femme un rôle dit « naturel », celui de la génitrice. ça sert à refiler l’éducation des enfants aux femmes et à s’assurer du renouvellement de la population (en culpabilisant celles qui n’en font pas).
Et c’est très bien de voir que maintenant on peut décider de ne pas faire d’enfants sans être mise au ban de la société (même si y a encore un tout petit peu de chemin à faire). On a jamais reproché aux hommes de ne pas vouloir faire d’enfants, appliquons enfin cette même politique pour les femmes.
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@ Clairette et Bouli,
Je suis tout à fait d’accord avec vous. On est « conditionné » à faire des enfants. Pour une femme, ne pas faire d’enfant est l’aboutissement d’une reflexion longue et souvent difficile. Et choisir de faire des enfants devraient etre l’aboutissement du même type de reflexion. Mais c’est souvent un choix « par défaut ».
Ca me fait doucement rire toutes les théories et les avis de ces messieurs sur l’envie ou non de faire des enfants pour une femme...
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@ l’auteur,
Continue à publier ! l’article est interessant et bien écrit. Il y a eu beaucoup de commentaire et de réactions. Et en plus, j’adore Daria. à bientôt j’espère.
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bonsoir,
je cherchais où je pouvais me raccrocher...
merci clairette d’avoir parlé du livre d’élisabeth badinter, « L’Amour en plus : histoire de l’amour maternel », qui traite de l’instinct maternel. je l’avais lu lorsqu’il était sorti.
comme vous l’avez souligné, l’instinct maternel est une « invention » du xviii° siècle : l’évolution de la société, l’influence des philosophes des Lumières, l’apparition d’une meilleure hygiène de vie, font que moins d’enfants meurent en bas-âge, et donc cela favorise l’attachement que l’on pouvait avoir vis-à-vis de ceux-ci.
auparavant, dans la haute société, noblesse et bourgeoisie, il était mal venu de montrer de montrer ses sentiments, fussent-ils parentaux. dans les couches plus populaires, les décès étaient si nombreux la première année de vie, que les parents se gardaient d’aimer les bébés pour se protéger de la tristesse résultant de leurs décès.
le xix° siècle a enfermé la femme dans un statut de mère au foyer, femme pieuse, parfaite épouse et parfaite mère. les jeunes filles étaient éduquées pour le devenir.
de nos jours avec la maîtrise de la contraception et l’accès des filles à l’instruction, chaque femme a le pouvoir de choisir d’être mère ou pas.
je comprends qu’une jeune fille de 17 ans se pose des questions.
être mère, c’est un choix intime, un désir profond de donner de l’amour. cela commence dès que la décision est prise avec le papa ( en général, il joue un rôle déterminant dans l’histoire). il y a la grossesse, qui si elle est bien vécue, est un moment sensuel qui dure plusieurs mois (même si parfois le pied de bb culbuteur se coince sous les côtes...
et un jour, il se retrouve dans nos bras : je crois que c’est là qu’on a le plus peur : on se rend compte de la responsabilité que l’on a prise. mais quelle aventure !!!
j’ai des amies qui ont choisi de ne pas être mères, car elles ne se sentaient pas capable de donner cet amour absolu à leur enfant, elle craignaient d’être mauvaise mères, ou tout simplement trouvaient que la vie était belle juste avec leur amoureux...
être mère ou pas, ce n’est pas à la société d’en décider, mais à chaque femme, pour en faire des enfants, puis des adultes heureux et responsables.
bravo @ la jeune auteure pour cet article bien écrit, j’ai hâte de lire les suivants.
cordialement,
claude, maman de 2 « petits » de 26 et 18 ans, et heureuse de l’être
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mon cher léon,
je ne connais pas cette dame, mais je ne vois pas la contradiction entre être féministe et avoir des enfants...
quand à se réaliser pleinement dans la maternité, je persiste et signe, cela ne se peut que lorsque c’est un choix profond de chaque femme (et homme, mais là on parle de paternité)
elle avait peut-être fumé une moquette de mauvaise qualité le jour où elle a donné l’interview ou alors elle est gaga devant ses petits enfants...
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@ léon,
je suis allée à la pêche, j’avoue mon inculture politique du féminisme militant, branche pendaison de mâles par...(je vous laisse deviner)
à part gisèle halimi, benoite groult, françoise giroud, hélène lazareff... je n’ai pas bien suivi les multiples rebondissements de la cause féminine.
je me sens proche des femmes citées ci-dessus, car chacune à sa manière a fait évoluer la cause des femmes : liberté de l’avortement, lutte pour l’égalité sociale, educative, professionnelle des femmes, aides aux mamans qui travaillent à l’extérieur, possibilité de choisir sa voie : être femme au foyer ou non, liberté d’être mère ou non...
le côté « psychanalyse et politique » me parait avoir peu de contact avec la réalité des choses de la vie... mais, je peux me tromper... c’est juste un ressenti.
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@NPM La qualité des soins baisse c’est un fait, elle baisse aussi pour toi et moi. Vas -y molo dans tes réponses tu frôles l’abus.
Merci Clairette, vos propos sont d’une grande sagesse. Ceci dit, je ne sais pas dire si l’instinct maternel et l’amour maternel sont en concurence avec l’individualisme et l’amour de soi même.
Je n’espère pas, mais quand même j’ai des doutes.
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Chaque liberté a une contre-partie. Celle de ne pas vouloir d’enfant entraînera, outre le problème relativement mineur des retraites, l’affaiblissement occidental (en tout cas européen) face aux légions (souvent musulmanes) du tiers monde. La nature a horreur du vide.
Le véritable tabou concerne d’ailleurs davantage les famille nombreuses (comment font-ils ? Ils sont fous...) que les couples sans enfants. Je suis sidéré par les notes négatives entraînées par les commentaires qui mettent courageusement en avant cette question. Déni de la réalité qui appellent des lendemains qui déchantent...
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L’histoire démontre qu’il n’y a pas de norme humaine en matière de moeurs et de reproduction, que l’instinct est un mélange d’inné et d’acquis, que l’instinct maternel et le désir d’enfants sont à la fois des données naturelles et un acquis social.
Chaque individu se construit sa propre histoire, et sa maturité et son identité sexuelle se forment en bonne partie à travers le regard des autres, et les valeurs que l’entourage et la société mettent en avant.
Ce sujet est donc intéressant à considérer au plan sociologique, donc statistique.
Vers la fin du moyen-âge, toutes les terres cultivables ont été cultivées en France, et l’âge de nuptialité a bondi. (cf. divers ouvrages de Chaunu, qui appellait cela le « monde plein »)
Depuis 30 ans, l’âge de nuptialité en France a augmenté de presque 5 ans. Cela est dû en partie au chômage des jeunes, mais pas seulement.
L’INED s’est naturellement beaucoup penché sur ces questions, en particulier autour du sujet de la politique familiale (des allocs, quoi). Ses études semblent montrer que le déterminant de la fécondité n’est pas le revenu, mais le revenu comparé à celui de la tranche d’âge supérieure. Cela signifie que les gens renoncent à avoir des enfants si cela les conduit à avoir une vie moins aisée que leurs prédécesseurs.
La fécondité zéro n’est pas un tabou. Elle a toujours existé. Ce n’est pas une question de moeurs, de morale, de droits et de devoirs.
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@ léon,
il n’y vraiment pas de petite place pour l’amour dans votre théorie ???
l’instinct de survie est le plus fort dans chaque espère, humains compris, mais comme vous l’avez souligné, il y a tant de manière de le faire...
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Ne vous faites pas trop de soucis pour l’occident on va bien trouver une guerre à faire.
Celà résoudera tellement de problèmes ( a prendre au second degré)merci.
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Un requin mis dans un aquarium trop petit pour lui cesse de grandir lorsque la place lui manque. Des rats entassés dans des cages avec toute la nourriture qu’ils veulent cessent de se reproduire. La question de la richesse, de la pauvreté ou de la peur de l’avenir n’est que trés secondaire dans le taux de procréation d’une population.
Il semble que le facteur le plus important soit la densité de population. L’Europe est pleine comme un oeuf, la densité y étant supérieure à celle des grands réservoir humains comme la Chine.
On assiste donc à des comportements qui conduisent inéluctablement à une baisse de la population : dévalorisation de la famille et en particulier de la mère, mise en avant de l’homosexualité comme la nouvelle valeur à suivre, contraception généralisée et manque de désir d’avoir une descendance.
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@ l’auteur : « instinct maternel » , pourquoi ranger la maternité forcément dans l’inné alors que la composante « acquis » est plus qu’importante aujourd’hui ?
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on pourrait au moins garder les enfants des autres : ça serait raisonnable. Mais voila t’y pas que notre police les traque dans leurs classes pour les renvoyer dans le pays de leurs parents. RENDEZ-NOUS LES ENFANTS DES AUTRES !!!
signez les pétitions SVP:http://www.educationsansfronti...
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coorection : http://www.educationsansfrontieres.org/
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Est-ce qu’elles ne veulent pas ou est-ce que le prix à payer est trop cher ?
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haddock 23 juillet 2007 21:33J’ aimerai plutôt , Coralie un article sur l’ instinct de reproduction c ’est plus rigolo . Merci .
Mille sabords .
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Il y a 15 jour une étudiante de 26 ans a jeté son bébé dans le Loire. Il ne se passe pas que des choses rigolotes en matière de reproduction...
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haddock 23 juillet 2007 22:13@ Luciole ,
En réalité il n’ ya guère de choses vraiment rigolotes dans la vie , je suis bien d’ accord avec vous .
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@ Haddock
Mais n’est-ce pas souvent sur la tragédie que se fonde l’humour ?
Amicalement.
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haddock 23 juillet 2007 22:28Merci Luciole ,
On rit de tout pour ne pas avoir à en pleurer .
Bien affectueusement à vous .
Mille sabords .
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En fait la nature comptait sur l’instinct sexuel (controle par le systeme hormonal) pour s’assurer que l’espece se perpetue.
Mais l’homme est arrivé avec ses contraceptifs et ses pratiques non conventionelles pour decoupler le sexe et la reproduction.
La reproduction doit donc compter a present sur le conditionnement sociale.
Si ce conditionnement social peut coincider avec differentes motivations (se continuer a travers ses enfants, besoin d’amour etc...), il peut aussi rentrer en conflit avec l’egoisme et la soif de reussite de l’individu qui ne voit pas pourquoi il sacrifierait sa vie professionnel.
Mais vu la surpopulation de notre planete, qui s’en plaindra ?
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Bonjour,
A une ancienne époque, le gage de sécurité future était justement le fait d’avoir des enfants. Pour éviter de mourir seul, ou alors de créer une solidarité dans le cas de gros pépin.
Aujourd’hui, avec toute la publicité qu’on nous impose, le gage de sécurité est devenu le produit de consommation.
Je ne pense pas que l’« instinct » maternel (d’un point de vue biologique) ne soit un fait, il est induit par l’amour que l’on porte à l’enfant.
L’amour fera que l’on sera prêt a sacrifier jusque sa vie pour le protéger.
Si quelqu’un a la vision de la parentalité comme principalement une contrainte, alors mieux vaut ne pas en avoir.
L’amour... j’ai l’impression que nos sociétés toujours plus individualisées nous poussent à n’avoir ce sentiment que pour soi-même. Nous sommes conditionnés à n’aimer que nous mêmes, ceci a cause de la peur de l’avenir qui est stimulée par la précarité, la crise écologique, les crises politiques, les guerres etc.
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Je crois qu’il y a un côté assez instinctif au fait d’avoir envie d’un enfant. Pour ma part, cette envie est née un peu avant ma fille. Depuis, c’est quand même le bonheur intégral...partagé évidemment avec sa jolie maman !!!
D’accord aussi que tout est bien trop sacralisé alors qu’il s’agit d’un acte tellement simple et commun (on est plus de 100 000 000 000 d’humains à « être nés »). Avec un enfant, faut pas trop se poser de question avant ou pendant. J’aurai tendance à résumer que ça se réfléchit pas, ça se vit (et c’est déjà pas mal) !!!
Pour les autres, celles ou ceux qui n’en auront jamais envie, no pb, on est presque 7 milliards et s’est déjà beaucoup !
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La Terre est suffisamment infestée de la vermine humaine, pas besoin d’en rajouter
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il y a des bonnes raisons à ne pas en faire. acte strictement egoiste et narcissique. Je suis d’accord ,c’est amusant à bricoler ,mais audela de 30 secondes de plaisir que va il se passer ? un pessimiste est simplement un homme qui sait ce qui va se passer en realité . allez faire un petit tour ici
http://philippe.annaba.free.fr/index.htm
JE VEUX PAS
Je ne veux pas Que tu naisses !... Je ne veux pas Que tu hérites Des tares, Des complexes et des angoisses De ton père. Je ne veux pas... Que tu portes sur le visage Les cauchemars de ta mère Je ne veux pas... Qu’à peine sorti De ses entrailles Tu cries... Que dans l’atmosphère viciée De notre monde Tu étouffes... Et qu’on te gifle pour te ranimer. Je ne veux pas... Entendre tes pleurs Lorsque tu auras soif Que tu auras faim Que tu auras mal. Je ne veux pas... Avoir à t’extirper de tes rêves Pour t’emmener à l’école Où les ignorants de la vie Te gaveront De crucifiantes sottises. Je ne veux pas... Avoir à faire Ton éducation sociale A t’apprendre nos grimaces A t’apprendre à courber l’échine A confondre les vessies et les lanternes. Je ne veux pas... Que le premier détraqué venu Touche un seul de tes cheveux. Je ne veux pas... Que de vieilles garces te menacent Du Loup Garou, Que le curé te prédise l’enfer L’instituteur le chômage Le concierge la prison. Je ne veux pas... Que tu habites ma Cité. Que tu écoutes Ma télévision te mentir. Que tu t’abreuves Du venin de mes journaux. Que tu joues dans la rue Avec les voyous Qui te cracheront au visage. Je ne veux pas Que de sinistres crapules T’enchaînent à quelque drogue que ce soit, Pour te transformer en zombie, Pour mieux abuser de toi, Dans l’indifférence générale. Je ne veux pas... Que les femmes t’ensorcellent Avec leurs poitrines arrogantes Et leurs culs rebondis, Autant de leurres pour une seule finalité : Mettre bas. Je ne veux pas non plus Que de prétentieux Casanova Te pourchassant de leurs moites flagorneries Abusent de ta sensibilité. Je ne veux pas... Que tu perdes ta vie A gagner ton pain A la sueur de ton front. Ou bien par mille renoncements Mille concessions Mille compromissions. Je ne veux pas... Que tu te battes pour Untel Ou pour qui que ce soit Pour quoi que ce soit. Je ne veux pas... Que tu voies la prochaine guerre Que tu attrapes le cancer, Ou l’un des mille maux à venir. Je ne veux pas Que tu souffres. Je ne veux pas... Que tu demandes un jour à ton père Pourquoi il t’a laissé venir dans un monde Qui se fout du monde ! Je ne veux pas Que tu naisses Il y a suffisamment d’esclaves sur terre !
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Max Pintcy 28 juillet 2007 09:18Moi j’aime bien les nanas qui ne veulent pas de moutard, ce sont souvent de bonnes baiseuses
De plus, c’est faire preuve de civisme, car c’est une excellente manière de réduire la délinquance chez les jeunes ( puisqu’il y en a moins ) et aussi de lutter contre le réchauffement climatique ( on exhale du CO2 à chaque expiration ).
I love You
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