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Commentaire de JL

sur La gauche mourra-t-elle des suites d'une longue maladie ?


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Francis, agnotologue JL 24 juillet 2007 10:48

Article intéressant et qui pose de bonnes questions. Vous écrivez : «  » …on est sûr d’une chose, les valeurs viennent bien de quelque part, de la pensée humaine peut-être. … Comment advient une pensée de gauche ? «  »

Une étude appelée ’les mathématiques de la confiance’ rend compte de cette dualité entre l’individualisme et la coopération. Je dirais que les valeurs de gauche sont des valeurs collectives, celles de droite, des valeurs individuelles. Et si ni l’une ni l’autre ne s’impose jamais définitivement, c’est bien entendu parce que cette dialectique est fondatrice, et par conséquent la société qui en résulte est structurellement dépendante de ce clivage.

Là où les problèmes se posent avec acuité, c’est lorsque la société subit des bouleversements, des catastrophes au sens mis en évidence par René Thom. Dans ce sens, la chute du mur de Berlin, la mondialisation sont des catastrophes.

Un autre élément à verser au débat : dans les périodes d’extrême danger, c’est le ’sauve qui peut’ ; dans les périodes de surabondance c’est l’aubaine du ’chacun pour soi’. Dans les périodes d’équilibre, voire de sobriété imposée, la solidarité et la coopération reprennent le pas. Or il se trouve que mondialement aujourd’hui, certains connaissent l’extrême pauvreté, d’autres l’excès de richesses, si bien qu’on observe partout le triomphe de l’individualisme, outrancier d’un coté, légitime de l’autre. C’est pourquoi les discours de gauche sont ringardisés partout, ne ’prennent’ nulle part.


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