Il y a deux choses à mon avis dans la bible qui doivent faire réfléchir. Si Dieu est tout puissant, pourquoi ils nous laissent le soin de le rechercher, ou plutôt et c’est le pire, laisse-il le soin de le faire par ceux qui y en sont le moins capable. Surtout aujourd’hui. Ce qui donne ce genre de débats.
Ensuite, pilate demande au Christ « Qu’est-ce que la vérité ! ». Et le Christ ne répond pas. Pourquoi ?
Pilate est-il capable de voir la vérité malgré toute sa puissance. Le veux-t-il vraiment. La grâce est-elle un élément pour la voir ? J’en finirais pas d’en rejouter sur la vérité pour ceux qui la cherche, surtout pour ceux qui la veulent sans bouger de leur piédestal.
Et cette phrase qui à mon avis résume tout où le Christ remercie son Père d’avoir cacher la vérité au puissant et sage de ce monde et de l’avoir révélée aux tous petits. C’est dire si cette phrase est encore plus d’actualité aujourd’hui. Je parie que dans 1000 ans on en sera encore là. Ainsi l’a voulu la providence. Et à mon avis la cause en est l’orgeuil, l’arrogance de tout à chacun, de notre civilisation, notre science, nos rêves, nos désirs pour les croyants non ferme dans leur foi comme pour les non croyants. Comme le dit si bien l’abée pierre, nous sommes un peu de poussière qui expériementons dans un peu de temps l’amour dans sa poursuite de l’amour éternel. Et à mon avis rien d’autre.
Pour finir, je dirais que l’occident est fatigué et est arrivé à un tel degré de prétention que la spiritualité la plus élémentaire l’a déserté laissant la place à toutes les sectes et pour l’église, obligée de recruter des prêtes en afrique ou en amérique du Sud. Le problème du créationnisme n’étant que le symptome de ce désert qui traverse l’occident et qui voient impuissants ces idoles se réduirent en poussières une à une et qui voient des fantaisistes de tous côtés lui ravir ce qu’elle croyait indéboulonnable. A qui la faute ? Et c’est pas l’éducation nationale qui y changera quelque chose. Enfermée quelle est dans sa crise d’identité face à un monde qui lui demande des résultats et non des rêves. Car la spiritualité est aussi, d’une certaine façon, un rêve merveilleux mais exigeant. Car n’était-elle pas la continuation de l’amour qui ne finit jamais.
Le peu que nous voyons tient au peu que nous sommes. V hugo