Le mal ne remonte pas à 30 ans mais à 10 ans. Si vous avez raison de mentionner l’Education Nationale comme facteur agravant dans la détérioration du tissus social il me semble que le rôle effrayant joué par Chirac est encore plus déterminant. Voilà un Président qui au lieu de défendre la France et les français, au lieu de se montrer en chef de file qui s’occupe de l’important pendant que les citoyens peuvent vaquer tranquiles à leurs occupations, voilà donc un président qui inaugure l’ère du gouvernement par la culpabilisation des masses, le masochisme collectif, l’abandon de la souveraineté nationale et qui ne rate pas une occasion pour nous rabaisser plus bas que terre.
Comment respecter quelqu’un qui va fêter Trafalgar et oublie Austerlitz ? Quelqu’un qui prend le micro pour condamner à l’avance aux pires peines celui qui brûle une porte de synagogue mais qui s’en fiche quand les Eglises bretonnes brûlent ?
Il n’a pas su mettre de limites à la juste revendication du pouvoir juif sur le devoir de mémoire et a laissé se répandre comme une tâche de marée noire ce venin de la dénonciation, de la vengeance éternelle, de la recherche du coupable pour tous les faits passés, présents et à venir. Le cas du député écologiste qui a essayé de rançonner la SNCF est typique de ce qui arrive quand on libère les bas instincts du peuple. Chaque communauté, chaque groupe socio-professionnel trouve tout de suite les meilleures raisons de profiter de la bête. Aprés Auchwitz, ce fut le coup de la colonisation puis de l’esclavage.
La seule façon de redorer le blason de la fonction étatique serait de livrer Chirac en sacrifice pour expier nos fautes supposées. Que le CRIF le torture et que Bouteflika mange son foie.