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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi sommes-nous toujours en opposition avec nos élites (...)

Pourquoi sommes-nous toujours en opposition avec nos élites ?

Quels sont les fondements de cette hostilité qui n’existe pas à ce degré chez nos voisins. Notre capacité à soigner ce mal endémique aura certainement une influence majeure sur notre avenir.

Comment faire pour renouer le lien d’admiration, de crainte, d’affection qui unissaient dans un respect mutuel les Français et leurs dirigeants il y a encore quelques décennies ? Car jusqu’à l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, ce lien était, pour le moins, fortement détérioré. Ceux qui en doutent peuvent visionner l’émission de télé au cours de laquelle Jacques Chirac se proposait de répondre aux jeunes de France sur le projet de référendum européen. Quel décalage entre le discours de ces personnes et celui de notre président d’alors. Zadig, s’il avait regardé la télé ce soir-là, aurait certainement pensé que le président et les citoyens présents sur le plateau appartenaient à deux communautés distinctes.

Ce fossé a certainement plusieurs origines.

Le déficit d’éducation de plusieurs générations de nos concitoyens me semble la plus évidente. Le triomphe des idées de 68 au sein des personnels enseignants a privé notre pays de 35 ans de paix sociale. En entretenant une confusion permanente dans les fondements du langage, un manque évident de rigueur dans le transfert des savoirs scientifiques, des inexactitudes historiques scandaleuses, ces personnes ont sapé en profondeur les fondements de notre communauté. En effet, la France est composé de citoyens d’origines ethniques et géographiques si diverses qu’elle a toujours eu besoin de marqueurs culturels clairs et attractifs pour mouler ces nouveaux Français dans les projets de notre collectivité, en portant à leur connaissance, autant la beauté de notre culture que l’impérieuse nécéssité de service qui préside à nos destinées collectives.

Cette première carence est la source d’un foisonnement d’idées anti-Etat, de gauchismes divers basés sur des sources contraires entre elles, toutes d’accord, cependant pour mépriser les signes distinctifs de notre nation sans rien proposer à la place sinon une anarchie dévastatrice dont les idées du sous-commandant Marcos sont les illustrations les moins imbéciles.

Nos responsables politiques ont alors senti les pieds du colosse trembler. Leur réaction a été de renforcer le respect des diplômes, de la hiérarchie, à consacrer les réseaux d’influence à tous les niveaux de nos entreprises privées et notre administration. Voici la fin de l’époque du président Chirac.

Si nous n’avions eu Nicolas Sarkozy pour secouer cette ambiance ampesée aux parfums de naphtaline, nous étions reparti pour cinq ans de gâchis. De gauche ou de droite, quelle importance ? C’est de la France qu’il s’agit ; et ce sont les fondements de notre collectivité qui sont menacé par trente ans de pratiques politiques nauséabondes, des quiriquiquis d’une presse aux ordres d’un conformisme dépassé, d’administrations qui rendent des services à des coûts démesurés.

Heureusement, dans un sursaut de survie, les Français ont plébiscité Sarko. Le seul candidat qui s’est clairement déclaré en faveur de l’action et contre les postures, pour la responsabilité individuelle et plus celle des collectifs, en bref, pour rendre aux citoyens la place qu’ils méritent dans un système démocratique. C’est bien par ce biais que nous reconstruirons le respect entre nos dirigeants et notre corps social. Mesurer nos progrès ou nos échecs sans complaisance, en tirer toutes les conclusions qui s’imposent au regard des résultats, d’abord au niveau des personnels et, bien sûr, au niveau des moyens, c’est la route la plus sûre pour donner à notre pays la dynamique qu’il mérite.

La notion de statut qui habite les corps de l’Etat comme nos administrations territoriales et hospitalières est le produit de trois cent ans de carcan. Substituons-lui la notion de contrat, et nous deviendrons bientôt la nation que tous auront à coeur d’imiter. Nous en avons le potentiel, il est temps de libérer nos énergies pour construire avec nos dirigeants un avenir à la mesure de nos enfants.


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27 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 25 juillet 2007 13:27

    Avec Nicolas Sarkozy,la France redécouvre la vie,le mouvement,la modernité par de vrais réformes correspondant à notre époque.

    Il a été elu pour cela,les français sont derrière lui et nous voyons la France en mouvement et déjà les résultats sont là : mini-traité pour l’Europe,libération des bulgares....

    Nous avons devant nous un bel avenir :-


    • Redj Redj 25 juillet 2007 13:40

      Article ni trop long ni trop court, mais par contre l’auteur ne répond pas vraiment à la question posée. Ou plutôt si, avec sa version « sarkolatre ».

      En fait, c’est un enième plebiscite à la gloire de Nicolas Sarkozy, « président des présidents », qui d’un coup de baguette magique va redonner confiance en la classe politique et/ou nos élites.

      Pas un mot sur les affaires, la corruption, le jacobinisme, la reproduction des élites entre-elles etc etc...Bref, les vraies raisons de la défiance envers nos élites.

      Il aurait suffit de dire : « Gloire à Sarkozy ! »


      • mimie 25 juillet 2007 13:48

        Article sans intérêts. Vive sarko c’est ça ? En attendant cela fait quelques années que ce brave homme a des responsabilités assez importantes au niveau du gouvernement. Qu’a t’il fait ?????


        • floruf floruf 25 juillet 2007 14:03

          C’est bien simple , à la lecture de cet article , j’ai eu une érection !! smiley


        • Iceman75 Iceman75 25 juillet 2007 14:02

          J’ai cru à une blague à voir un tel partisanisme affiché ostensiblement tout le long de l’article. Au final, des mots, aucune analyse du malaise , du fossé à part une réponse : l’homme providentiel mis sur un piedestal.


          • NPM 25 juillet 2007 14:34

            Oui, l’éducation nationnale qui fabrique à la chaine des conformistes socialo-communiste décérébrés à une large part de responsabilité. C’est tout à fait unique au monde (sauf peut être du temps glorieux de l’URSS ?).

            Mais la vrai question, c’est comment abatre le pouvoir des fonctionnaires ? Ces saligaud là évidement envyent les gosses, avec l’espérance d’une bavure qui en tue un ou deux.. Ce sont les boucliers humains des fonctionnaires, et ils se batent pour être exploité et manipulé, pour leurs exploiteurs et manipulateurs ! Comment voulez vous arracher les jeunes des griffes des fonctionnaires, alors qu’ils leur bourre le mou à longueur d’années, de semaines, de jours.. C’est trés difficile. D’autant plus que c’est avant tout une religion. Comment combatre l’irationnel ? Ce n’est pas évident. D’autant plus que les intello, qui devraient justement dénoncer ces bêtises, se sont avéré leur meilleur collaborateurs ! Bref, la France est dans la merde..


            • Forest Ent Forest Ent 25 juillet 2007 14:42

              Je pourrais difficilement être moins d’accord.

              Il est difficile de démontrer qu’il y a, plus qu’un ou cinq siècles auparavant, un plus grand fossé entre les citoyens et les puissants.

              Si c’est le cas, dire que cela vient d’un « manque d’éducation » est un peu léger, puisque nous avons sans doute les générations les mieux formées de notre histoire. Cela a pu par contre développer leur sens critique ...

              Cela pourrait venir par contre d’un manque de crédibilité de ces « élites », au vu de la situation du pays et de leur comportement. Cela pourrait venir de leur corruption sans cesse démontrée. Cela pourrait venir surtout du fait qu’il n’y a plus communauté d’objectifs nationaux, suite à l’UE et la mondialisation.

              Dire que Pinocchio va restaurer ce lien est une plaisanterie sinistre. L’homme parle peuple, soit. Est-ce cela la rédemption des classes dirigeantes, ou bien un pas de plus vers la démagogie et le Poujadisme ? Nous le saurons bientôt.


              • Vilain petit canard Vilain petit canard 25 juillet 2007 14:51

                Sors de ce corps, Nicolas S., et libère duffy, on t’a reconnu !

                Ah non, alors là, les gauchistes de mai 68 qui ont corrompu les jeunes âmes avec des discours anti-élites, Sarkozy seul candidat anti-postures, la presse aux ordres (« avant », naturellement), l’avenir radieux pour les ptinenfants, le nouveau contrat, tout y est ! C’est un gag ? Du second degré ?


                • Vilain petit canard Vilain petit canard 25 juillet 2007 14:53

                  Quant à NPM, il vire carrément paranoïaque...


                • NPM 25 juillet 2007 16:27

                  « Quant à NPM, il vire carrément paranoïaque... »

                  Non. Ex : Besanceno, devenue d’extréme gauche grâce à son prof d’Allemand, qui l’a « initié » au lycée..

                  On voit le scandale si les profs l’avaient « initié » au NAZISME...

                  Mais là, c’est bien entendu parfaitement normal, il n’y a aucune sanction, et personne n’y trouve à redire.


                • Vilain petit canard Vilain petit canard 26 juillet 2007 08:45

                  Eh oui c’est bien ce que je disais...


                • anny paule 25 juillet 2007 15:19

                  Cet article est-il à lire au 3° degré ? Si oui, il est pertinent, si non, c’est très grave ! C’est de l’intox à l’état pur ! Déjà que je m’interroge sur le montant des primes allouées aux journalistes sur France inter chaque fois qu’ils ont réussi à placer le NOM « magique » de notre Petit Nico dans une quelconque info, je me demande combien va rapporter à son auteur cette homélie ! Il n’a pas besoin d’encens, il a tous les médias à sa botte... Mais, par contre, c’est vrai qu’il n’a pas le soutien des « intellectuels » des élites véritables ! mais certainement pas à cause de l’éducation ni des « soixantuitards » !


                  • Internaute Internaute 25 juillet 2007 15:35

                    Le mal ne remonte pas à 30 ans mais à 10 ans. Si vous avez raison de mentionner l’Education Nationale comme facteur agravant dans la détérioration du tissus social il me semble que le rôle effrayant joué par Chirac est encore plus déterminant. Voilà un Président qui au lieu de défendre la France et les français, au lieu de se montrer en chef de file qui s’occupe de l’important pendant que les citoyens peuvent vaquer tranquiles à leurs occupations, voilà donc un président qui inaugure l’ère du gouvernement par la culpabilisation des masses, le masochisme collectif, l’abandon de la souveraineté nationale et qui ne rate pas une occasion pour nous rabaisser plus bas que terre.

                    Comment respecter quelqu’un qui va fêter Trafalgar et oublie Austerlitz ? Quelqu’un qui prend le micro pour condamner à l’avance aux pires peines celui qui brûle une porte de synagogue mais qui s’en fiche quand les Eglises bretonnes brûlent ?

                    Il n’a pas su mettre de limites à la juste revendication du pouvoir juif sur le devoir de mémoire et a laissé se répandre comme une tâche de marée noire ce venin de la dénonciation, de la vengeance éternelle, de la recherche du coupable pour tous les faits passés, présents et à venir. Le cas du député écologiste qui a essayé de rançonner la SNCF est typique de ce qui arrive quand on libère les bas instincts du peuple. Chaque communauté, chaque groupe socio-professionnel trouve tout de suite les meilleures raisons de profiter de la bête. Aprés Auchwitz, ce fut le coup de la colonisation puis de l’esclavage.

                    La seule façon de redorer le blason de la fonction étatique serait de livrer Chirac en sacrifice pour expier nos fautes supposées. Que le CRIF le torture et que Bouteflika mange son foie.


                    • Gedemus 25 juillet 2007 16:23

                      Salut et fraternité, Mais au fait a droite y aurait il que des nuls ! Ils sont obliges d’aller soudoyer des bons a gauche, et ces ânes se croyant du coup indispensables et brillants courent cul nu rejoindre Fillon et Sarko, quelle époque !


                      • bulu 25 juillet 2007 17:28

                        droite et gauche, c’est la meme, l’agenda n’est pas decide par le peuple, et encore moins en ces temps troubles post-11/09.

                        La droite tape sur les immigres et les fonctionnaires sans jamais changer les choses... La gauche tape sur le liberalisme sans jamais changer les choses. Le peut-elle smiley ?

                        L’imposture de la gauche est averee, celle de la droite tient encore, son chef est habile...RDV dans cinq ans pour feter la victoire totale des lobbies europeens et mondialistes, la dilution des etats sur fond de crises demographique et petroliere, la privatisation rempante du bien commun, la restriction des libertes individuelles (pour notre bien a tous bien sur smiley ).


                      • herbe herbe 25 juillet 2007 19:05

                        selon cet article que je redonne :

                        http://www.volle.com/opinion/elitisme.htm

                        Une élite pas recommandable et illusoire pourrait en cacher une autre qui serait tant nécessaire aujourd’hui.


                        • finael finael 25 juillet 2007 22:21

                          Je pensais à nos zélites zélotes zélées !


                        • finael finael 25 juillet 2007 19:23

                          C’est quoi nos zélites ?

                          @herbe : je relirais bien « Le Littératron » que j’ai adoré dans mon adolescence.


                          • herbe herbe 25 juillet 2007 19:34

                            Vous en avez de la chance : 2ème lecture !.

                            Moi je n’en ai lu que des extraits qui m’indiquent qu’il est furieusement d’actualité !

                            Donc conclusion pour moi ce sera : 1ère lecture complète pour bientôt...


                          • Bulgroz 25 juillet 2007 19:49

                            Tout cela est très bien analysé, bravo pour cet article.

                            Malheureusement le poids des pesanteurs est terrible en France.

                            Cette pesanteur est essentiellement le fait des fonctionnaires de l’Education nationale dont les valeurs sont « moins de 35h, droit aux grèves sans restriction, emploi à vie, pas touche au statut, et surtout, surtout, pas de contrôle des résultats ».


                            • Pierre Boisjoli Pierre Boisjoli 25 juillet 2007 22:09

                              Nous demandons d’abord à un chef d’état l’Honnêteté et il nous la donne rarement. Ces gens passent cinq ou dix ans en politique et ils se préparent un parachute doré parmi les grands financiers de ce monde pour leur après carrière.

                              Je dois dire que des politiciens comme René Lévesque au Québec remontent la cote de nos politiciens. Nous sommes exigeants envers eux et je ne vois pas pourquoi nous ne le serions pas. Ces gens ont le mérite de placer leur nom dans l’histoire du monde, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

                              Alors attendons avant de juger Sarkozy sur quelques bons coups qu’il a pu faire en début de mandat. Jacques Chirac est un de ces personnages qui nous laissent un goût amer de la politique avec ses détournements de fonds à la mairie de Paris.

                              Pierre Boisjoli


                              • Winst 25 juillet 2007 23:53

                                Article qui donne furieusement envie d’enlever Agoravox de son dossier favoris. Je m’inscris juste pour pouvoir commenter ce texte.

                                Catalogue assez fourni de préjugés de droite largement galvaudés, qu’on croyait enterrés sous la honte mais qui refont surface depuis quelque temps (le hasard, sans doute). Haine du fonctionnaire, forcément feignant et intrinséquement socialiste, si ce n’est communiste voire marxiste. Les évènements de mai 68 comme date fondatrice du début de la déchéance française, du malaise de la société, du chomage, des fautes d’orthographe, du prix du pain, du respect qui fout le camp, du sida et probablement aussi des noirs. Discours limite colonialiste quant aux « citoyens d’origines ethniques et géographiques si diverses » (on sent que l’auteur a manifestement eu beaucoup de mal à se retenir). La gauche, c’est le démon. Le sous-commandant Marcos devrait griller en enfer. Quoi d’autre ? « Une presse aux ordres d’un conformisme dépassé », là j’ai cru mal lire. On pourrait croire à une boutade teintée de cynisme. Sûr que les marchands d’armes font dans le conformisme de pointe, avec guidage laser et tout.

                                Là dessus, la solution : Sarkozy. Le messie. Le sauveur. Il est grand il est beau il est fort il bosse dur il parle aux Français comme les Français ont envie qu’on leur parle : mal. Mais ça doit être aussi la faute à l’Education Nationale ça. En effet quand il s’adresse à elle, notre Président ne fait que se mettre au niveau de la plèbe. Il va revenir sur ces « trois cent ans de carcan » (et proclamer à nouveau la monarchie de droit divin, sans doute), il va contribuer à nous donner un avenir « à la mesure de nos enfants », qui sont rappelons-le pour le moment aux mains de dangereux marxistes révolutionnaires faussement appelés « professeurs », eux même serviteurs de cette ignoble Education Nationale, entité gauchisante mais néanmoins dépendante du gouvernement, à se demander comment ils y arrivent les traitres.

                                Donc bon, revenons au fond de l’article ainsi qu’à son titre : « Pourquoi sommes-nous toujours en opposition avec nos élites ? ». L’auteur ne semble déjà pas faire partie de ceux qui sont en opposition avec lesdites élites, mais par contre il semble savoir pourquoi les autres le sont. Il dit qu’il va l’expliquer. Et il n’en fait rien, se contentant de balancer les mêmes préjugés que ses semblables. Ensuite il encense le Président dans une éloge vaguement teintée d’homosexualité refoulée. Il finit sur une glorieuse note d’espoir pour l’avenir, le peuple travailleur main dans la main de ses élites forcément bienviellantes, et limite là on pourrait croire entendre une musique entrainante derrière, ce genre de musique qui a fait les grandes heures de la propagande des quatres coins du monde.

                                Non c’est pas possible, ce texte est une blague. C’est pas sérieux. C’est pour rire.

                                « Pourquoi sommes-nous toujours en opposition avec nos élites ? » Je propose de retourner la question : pourquoi nos élites sont-elles toujours en opposition avec nous ? Est-il vraiment utile de parler de respect ? Les élites respectent-elles le peuple qu’elles gouvernent avec autant de cynisme et de mépris ? Ca reste à voir. Pour faire moi aussi dans la caricature, il est de notoriété publique que nos élites sont massivement corrompues, malhonnêtes, déconnectées de la réalité etc etc. Pourquoi pas hein, c’est pas comme si on était là pour parler sérieusement : après tout ça déconne sec depuis le début non ? Mais moi aussi j’ai de l’espoir : avec tous les cadeaux fiscaux qu’ils se sont fait en à peine quelques semaines, les élites n’ont plus besoin de détourner, de frauder, de salir la belle réputation qui leur semble due, non les élites sont devenues tellement riches qu’en théorie elles n’ont plus le souci de s’enrichir encore plus. Drappées dans cette immaculée légitimité, elles n’ont plus qu’à regagner le respect des Français. Quelles considèrent avec un affectueux mépris, c’est vrai oui, mais rien de bien méchant. Ils sont tellement ignorants vous savez les Français, la faute à ces feignasses de profs qui font plus leur travail. C’est pas de leur faute. Et puis après tout, ce sont également eux qui leur permettent de les exploiter, eux qui les portent sur le piédestal duquel elles ne veulent plus descendre ensuite.

                                A côté de ça, le prolo, le smicard, a bénéficié d’une immense largesse de la part de ses chères élites : 2% d’augmentation de smic. Ca doit bien faire dans les 25 euros de plus par an ça. De quoi devenir le roi du pétrole. De quoi investir dans l’immobilier et acheter une voiture neuve avec la monnaie. De quoi envoyer ses gosses dans le privé aussi tiens, leur payer des grandes écoles et tout. De quoi leur payer un véritable avenir. Surtout de quoi cesser de mépriser injustement ces gens qui nous gouvernent avec tellement de bienveillance, et de sens de l’équité. De quoi avoir envie de les respecter les élites, elles qui bossent tellement dur tandis que ces feignasses de profs se la coulent douce au milieu d’une classe de 30 mômes issus - à la fois par miracle et comme de la mauvaise herbe - de milieux sociaux miteux que les élites ne fréquentent qu’avec réticence.

                                Et quand on ne peut pas obtenir le respect de quelqu’un, reste la crainte. Reste plus que ça d’ailleurs. Et c’est valable des deux côtés.

                                Non franchement, c’est une blague cet article. Enfin j’espère.


                                • Laurent_K 26 juillet 2007 01:47

                                  « Comment faire pour renouer le lien d’admiration, de crainte, d’affection qui unissaient dans un respect mutuel les Français et leurs dirigeants il y a encore quelques décennies ? »

                                  1°) Vous avez une drôle idée de ce qu’est le respect mutuel. Qu’est-ce que l’affection ou pire encore la crainte viennent faire là dedans ?

                                  2°) Tant le respect que l’admiration et encore plus l’affection, cela se mérite. Avec Clearstream, l’amnistie de guy drut -les minuscules sont de rigueur pour exprimer le respect que j’éprouve envers ce monsieur-, les affaires des HLM de Paris, l’affaire des lycées d’ile de France, Urba Graco, le sang contaminé (responsable mais pas coupable...), les privatisations au profit des petits copains, la course aux prébendes de personnes qui n’avaient pas de mots assez durs pour Sarkozy 15 jours avant son élection, les députés aux ordres des majors pour la loi DADVSI et j’en passe, la coupe est pleine. Nos dirigeants pratiquent à grande échelle le « Faites ce que je dis mais pas ce que je fais » et ont donc le respect correspondant à ce comportement. Rien à voir donc avec l’éducation nationale qui malgré ses faiblesses a formé la population au plus haut niveau jamais atteint dans notre histoire.

                                  3°) Vous avez le droit d’idolâtrer Sarkozy mais vous allez être déçu. Pour le moment, sa stratégie est celle de la séduction en vue des municipales mais du point de vue concret, il n’a fait qu’accroitre le déficit budgétaire et remettre en cause le rejet de la constitution par les Français. Ca ne m’inspire ni respect ni confiance dans l’avenir.


                                  • moebius 26 juillet 2007 10:04

                                    Avant mai 68 un véritable lien d’affection, de crainte et de respect mutuel unissait les français et leurs dirigeants....l’auteur de cet article est en vacances avec sa femme...un lieu de séminaire et de quiétute dans les Pyrénnées, mais attention à cet ours qui y erre et qui dévore sauvagement les gentils petits moutons tout blancs.


                                    • duffy duffy 26 juillet 2007 15:41

                                      L’ours, cher ami, est une bête. Vous savez, ces quadripèdes démunis de sens critique, qui est le propre de l’homme. Quant à ces talents de dévoreurs de blancs moutons, pour le moment, il dévore plus de subventions que d’innocentes et blanches brebis. Pour être plus explicite, vos menaces larvées me font doucement rigoler. Les personnes de votre accabit avancent toujours masquées, c’est si confortable... Bon vent, cher ami, dans la jungle des articles de loi et de la jurisprudence qui vous dédouanera de votre devoir citoyen de regarder les choses en face.


                                    • finael finael 26 juillet 2007 13:05

                                      D’après le texte, nos zélites seraient nos dirigeants, qu’en est-il des chercheurs, prix nobels, philosophes, écrivains, « french doctors », ... ?

                                      Mystère !

                                      Il semble pour l’auteur que les seules zélites soient déterminées par le pouvoir politique.

                                      Il nous parle de « respect mutuel », de « crainte », « d’affection » et je ne vois guère comment assembler ces respect, crainte et affection !

                                      « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ! (Oderint dum metuant) » disait l’empereur romain Tibère. Ce n’est pas nouveau et cela ne saurait attirer aucune affection.

                                      Quant au respect, cela ne se réclame pas, mais se mérite.

                                      A propos, il faudrait trouver en quoi nos dirigeants montreraient quelque respect que ce soit envers le citoyen lambda.


                                      • chmoll chmoll 26 juillet 2007 18:24

                                        Pourquoi sommes-nous toujours en opposition avec nos élites ?

                                        pasque c’est eux qui s’opposent à nous

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