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Commentaire de Christophe

sur Courbe de Kuznets : des inégalités vers l'environnement


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Christophe Christophe 27 juillet 2007 12:34

@Jimd,

Par contre les modeles mathematiques sont au coeur des analyses theoriques (ce n’est plus de l’econometrie) C’et peut etre la qu’il faut porter vos critiques, sur les problemes de repartitions.

La première critique que je porterai sur la modélisation mathématique en économie concerne avant tout l’hypothèse posée dans quasiment toutes les études : l’homo-economicus ; sans doute que mes travaux dans les sciences cognitives jouent un rôle prépondérant. La réduction faite en la matière est inadmissible d’un point de vue scientifique. Par ailleurs, cela conduit à décerner à Stiglitz un prix de la banque de Suède pour son asymétrie de l’information alors que ses travaux ne sont qu’une spécialisation, dans le domaine économique, des résultats de recherches anthropoliques déjà anciennes (fin du XIXème siècle et début du XXème siècle). Certes, les travaux de Stiglitz remettent en cause la CPP, mais si les économistes néoclassiques tentaient de s’informer un tant soit peu sur les approches des autres sciences humaines, cela leur éviterait sans doute de poser des principes fallacieux qu’ils détruisent sans ne rien inventer. Je rappelle d’ailleurs que même G. Becker, lorsqu’il abordait l’homo economicus exprimait cleirement qu’il était du ressort des sciences humaines que de définir comment les comportements posés en postulats par les économistes se formaient. Or les autres sciences humaines ne les intéressent pas plus que cela ; et encore moins lorsque les conclusions des travaux en sciences humaines n’abondent pas en leur sens (ce qui est le cas pour ce qui concerne l’homo economicus). Doit-on supposer que les néoclassiques sont prêts à revoir les fondements théoriques se référant à cette hypothèse ... que nenni ?

Vous savez comme moi que cet hypothèse est l’une des pierre angulaire du néoclassicisme économique. Partir d’une hypothèse irréaliste permet d’obtenir ce que l’on souhaite comme résultat ; Aristote l’avait découvert dans ses premiers pas vers la logique des propositions. Quand le prémice est faux, je fais ce que je veux.


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