Le truc fun c’est que pour en revenir a Denis Robert, notons que personne ne semble s’être étonné de la possibilité pour une banque de dissimuler des centaines de transactions. Il reste ici apparement encore pas mal de reporters succeptibles de croire que le scandale de fond est une affaire franco-francaise. Si l’affaire de Villepin est scandaleuse, c’est avant tout parce que les bases de l’enquete et des témoignages des auteurs est solide. A propos de cela on attend toujours que la banque, puisque c’est de cela qu’il s’agit, attaque l’auteur en diffamation pour son documentaire « Clearstream racontée à un ouvrier de chez Deawoo ». Apparement, elle n’arrive pas à contredire le film. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tenté de harceler le journaliste. Derriere ces affaires se cachent des monstres financiers dont les pratiques de dissimulations n’impressionnent même plus les services secrets. Une affaire franco-francaise ? arf ! Posez donc la question au directeur d’un magazine qui fini par « match » ce qu’il se passe quand la une sur clearstream est envisagée... A un moment, c’est pas mal d’arrêter de se tirer une balle dans le pied. D’un côté « Le monde » plombe les enquêtes des auteurs en argumentant... rien, nada. Juste un « on aime pas son style... ». waw, de la graine de journaliste et puis quel courage ! De l’autre, toute la classe politique est ébranlée par la possibilité qu’un homme politique puisse avoir un compte ouvert dans La banque. C’est quoi le probleme d’avoir un compte ouvert dans cette banque ? Il faudrait pouvoir se mettre d’accord les amis. Remplacer la communication par l’infos. Sans mélange de genre.
bav