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Accueil du site > Actualités > Politique > Plus dure sera la chute...

Plus dure sera la chute...

Voilà, les dés sont jetés. Après trois années et demie de tragi-comédie politico-judiciaire, l’affaire Clearstream aboutit à une mise en examen particulièrement dure pour Dominique de Villepin. L’ancien Premier ministre, qui avait demandé le 9 janvier 2004 au général Rondot d’effectuer une enquête « discrète » pour vérifier les listings de comptes Clearstream, reçoit le boomerang en pleine figure. Au-delà des considérations purement juridiques ou financières de cette affaire, quels sont les risques et les conséquences probables de cette affaire sur la vie politique française ?

Pendu à un crochet de boucher !

Nicolas Sarkozy a répondu un jour à Jacques Chirac, qui lui demandait de calmer ses ardeurs à ce sujet : "Ne me parlez pas comme ça ! Un jour, je finirai par retrouver le salopard qui a monté cette affaire et il finira sur un crochet de boucher !" (cité par Franz-Olivier Giesbert). Ceci en dit long sur la haine qu’éprouve notre nouveau président contre ceux qui ont tenté de le salir. Tremblons, nous tous, pauvres commentateurs de l’actualité, de ne pas susciter la colère de l’exécutif à notre égard ! Maintenant que notre ex-ministre de l’Intérieur détient tous les pouvoirs et compte bien les exercer tous, que ne va-t-il nous arriver si nous osons nous poser quelques questions légitimes ?

Tout d’abord, la question la plus fréquemment posée à propos de l’affaire "Clearstream" sur les blogs et autres forums est : "A qui profite le crime ?"

Sarkozy savait-il ou non ?

Comment croire que le ministre de l’Intérieur, en fonction lors du début de cette affaire, n’ait rien su ? La première affaire Clearstream, provoquée par la publication des livres de Denis Robert, faisait déjà un certain bruit, au grand déplaisir des milieux financiers européens. Le ministre de l’Intérieur devait, à tout le moins, suivre de loin l’évolution de ce dossier.

En novembre 2003, une rumeur entretenue par Jean-Louis Gergorin parcourait le "Tout-Paris" concernant ce "listing sulfureux", auquel on liait également la mort de Jean-Luc Lagardère, jugée suspecte par certains. Jean-Louis Gergorin, proche de Rondot, était un personnage très haut placé chez EADS. À ce titre, il est certain qu’il faisait partie des personnalités surveillées en permanence par les services du ministère de l’Intérieur (DST ou autre). Ses rencontres avec Imad Lahoud et le général Rondot doivent avoir fait l’objet de notes de ces services.

D’autre part, Imad Lahoud essayait alors d’être recruté par la DGSE. Il était censé avoir une bonne connaissance des réseaux de financement des milieux islamistes radicaux (essentiellement ceux concernant Oussama ben Laden). Il était également lié familialement et financièrement à l’ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac, François Heilbronner. Pour toutes ces raisons, il devait également faire l’objet d’une surveillance des services de l’État.

Enfin, le Général Rondot, pensant avoir été entraîné dans une affaire pourrie, aurait confié le contenu de son enquête au directeur adjoint de la DST à plusieurs reprises, alors que Sarkozy était redevenu Ministre de l’Intérieur.

Clearstream dans la suite de la Tokyo Sowa Bank ?

Toute cette affaire semble être la suite logique d’une tentative trouble de la part des personnels de la DGSE pour "tremper" Chirac avec son pseudocompte au Japon. Pour rappel, on soupçonnait alors Jacques Chirac d’avoir un enfant au Japon et d’alimenter généreusement un compte en banque auprès de la Tokyo Sowa Bank (45 millions d’euros). Le clan chiraquien était persuadé que cette machination avait été montée en épingle par Jospin, en prévision des élections présidentielles. Le gouvernement socialiste avait nommé des diplomates à la tête de la DGSE (Jean-Claude Cousseran, spécialiste du Proche-Orient). Cette affaire a été citée notamment pendant l’audition du Général Rondot.

Toute l’équipe, de Jean-Claude Cousseran à Gilbert Flam (responsable du service le lutte contre la criminalité organisée à la DGSE), en passant par Alain Chouet (chef du Service de renseignement de sécurité), a été mise à l’écart et remplacée par des chiraquiens pur jus dès que Chirac a été réélu. Il est étrange, d’ailleurs, que Cousseran soit revenu récemment dans l’entourage de Sarkozy, dans le sillage de Kouchner. Après avoir été ambassadeur de France en Égypte, on l’a vu à Beyrouth, émissaire du gouvernement français, le 10 juin dernier. Il figurait d’ailleurs en arrière-plan du ministre des Affaires étrangères ce dernier dimanche, lors d’une conférence de presse.

Marqué par cette affaire ourdie par la DGSE (dépendant de la Défense), Chirac aurait-il craint une nouvelle manipulation de barbouzes ? N’était-il pas raisonnable, dès lors, qu’il se prémunisse de tout danger en agissant dans une semi-clandestinité ? Son nouvel ennemi s’appelant Sarkozy, on peut comprendre qu’il ait préféré le tenir à l’écart des enquêtes de vérification en cours. Dans les notes du général Rondot, saisies par les juges à son domicile, on voit bien que la préoccupation de défense nationale est bien réelle. Durant la réunion du 9 janvier 2004, pierre d’achoppement de toute la procédure actuelle, Dominique de Villepin, Jean-Louis Gergorin et le général discutent de plusieurs sujets, dont Patrick Ollier, le compagnon de Michèle Alliot-Marie, de l’Irak, du Liban, de la Syrie, de la mafia russe, de la Chine également.

Une simple question d’agenda

Toute la question judiciaire actuelle consiste à se demander si Dominique de Villepin a agi sur ordre du chef de l’État, ou par volonté personnelle. La question subsidiaire est de connaître l’auteur des falsifications portées sur ces fameuses listes de comptes, sur lesquelles on a rajouté les noms de Sarkozy, mais aussi ceux de bon nombre de personnalités comme Alain Gomez (ancien dirigeant de Thomson-CSF), Philippe Delmas (vice-président d’Airbus), Patrick Ollier, Jean-Pierre Chevènement, Michel Rocard, Dominique Strauss-Kahn, Laurent Fabius, Alain Madelin et Laetitia Casta !... Toutes ces questions, qui passent largement au-dessus de la tête de la plupart des Français, ne sont qu’une bataille de dates et de détails de procédure.

Petit rappel chronologique  :

Nicolas Sarkozy a été ministre de l’Intérieur de mai 2002 à mars 2004 et de mai 2005 à mars 2007. Dominique de Villepin a été ministre de l’Intérieur d’avril 2004 à mai 2005

Selon le texte de loi sur lequel repose la mise en examen de l’ancien Premier ministre, la dénonciation calomnieuse doit être dirigée contre une personne précise (ce qui n’est pas réellement le cas), l’accusateur doit savoir que les faits concernés sont faux (ce que le Premier ministre et le président de la République ne semblaient pas savoir, au moins jusqu’à septembre ou octobre 2004), la définition de "dénonciation calomnieuse" doit nécessairement résulter d’une décision de justice (acquittement, relaxe ou non-lieu concernant la même affaire), ce qui ne peut en aucun cas se produire ici, les personnes citées sur ces listings n’ayant jamais été mises en examen pour ces faits. Dans ce cas, c’est le tribunal saisi des poursuites contre le dénonciateur qui apprécie la pertinence des accusations portées. Outre le fait que le Premier ministre pourra toujours se retrancher derrière ses fonctions pour exiger d’être jugé devant les seuls tribunaux compétents, c’est-à-dire la Cour de justice de la République. La date à laquelle Jean-Louis Gergorin a transmis les fichiers au juge Van Ruymbeke est d’ailleurs cruciale à cet égard. En effet, la dénonciation calomnieuse, si elle est qualifiée ainsi par les juges qui auront la charge de cette affaire, ne saurait commencer avant la communication des pièces à une autorité quelconque. Or, cet envoi aurait eu lieu le 3 mai 2004, alors que Dominique de Villepin venait de devenir ministre de l’Intérieur.

Plusieurs témoins affirment avoir prévenu Nicolas Sarkozy qu’un document compromettant où figurait son nom circulait depuis plusieurs mois à Paris, bien avant que l’affaire n’éclate publiquement. Le journaliste Stéphane Denis affirme avoir prévenu le ministre de l’Intérieur en septembre 2004, à la demande du général Rondot. Lorsque Nicolas Sarkozy éclate de colère en novembre 2004, il devait nécessairement être au courant depuis plusieurs mois au moins. Sinon, on se demande ce que fait la police !

Une chose paraît certaine, par ailleurs, c’est que Michèle Alliot-Marie devait avoir quelques informations en raison de la structure hiérarchique de la DGSE et du ministère de la Défense. Que dire encore de la nomination de Michèle Alliot-Marie au ministère de l’Intérieur par Nicolas Sarkozy, alors qu’elle est impliquée, elle aussi, dans cette affaire ?

Mais qui a modifié les listings Clearstream ?

Reste le fond du problème : pourquoi et comment cette affaire a-t-elle éclaté ?

Pour rappel, une chronologie des faits :

  1. Florian Bourges, employé par le cabinet Arthur Andersen, fait partie d’une mission d’audit auprès de la société Clearstream à l’été 2001. Cette analyse des comptes de Clearstream est provoquée par la publication du livre Révélation$ de Denis Robert. Il conserve des listings sur lesquels figurent (ou non ?) les noms d’Andrew Wang (impliqué dans l’affaire des frégates vendues à Taïwan), Alain Gomez (PDG de Thomson-CSF) et Philippe Delmas (vice-président d’Airbus).
  2. Florian Bourges entre en relation avec Denis Robert, journaliste d’investigation. Il lui communique les listings. En septembre 2003, Denis Robert lui présente Imad Lahoud, qui prétend travailler pour la DGSE. Celui-ci recopie les listings sur une clé USB.
  3. Imad Lahoud transmet les listings à Jean-Louis Gergorin en octobre 2003.
  4. Jean-Louis Gergorin présente ces documents au général Rondot en novembre 2003.
  5. Dominique de Villepin charge le général Rondot de mener une enquête pour vérifier la véracité des listings le 9 janvier 2004.
  6. En avril 2004, le général Rondot commence à émettre de sérieux doutes sur la crédibilité d’Imad Lahoud. Au cours de deux vérifications techniques, les listings présentent des anomalies ou des incohérences. Il avertit Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie. Il pense que Lahoud est peut-être lui-même victime d’une désinformation organisée par Clearstream elle-même.
  7. Le 3 mai 2004, le juge Van Ruymbeke reçoit les listings "anonymement". Il s’agit, en fait, d’un envoi de Jean-Louis Gergorin à la suite d’une entrevue "hors-procédure" avec le juge.
  8. Le général Rondot fait prévenir Nicolas Sarkozy discrètement, par l’intermédiaire du journaliste Philippe Denis (durant l’été ?).
  9. Philippe Delmas dépose plainte pour "dénonciation calomnieuse" le 3 septembre 2004. Cette plainte vise indirectement Jean-Louis Gergorin, soupçonné d’être le "corbeau".
  10. Le 14 octobre 2004, au cours d’une réunion glaciale, Pierre de Bousquet de Florian, chef de la DST, confirme à Sarkozy, devant Dominique de Villepin, qu’une enquête a été menée pour vérifier les listings Clearstream. Sarkozy est totalement disculpé. Il exige de savoir qui a orchestré cette manipulation. L’affaire Clearstream devient une affaire d’État, bien qu’aucune mise en cause n’ait été prononcée officiellement.

Quelles sont les différentes hypothèses, dès lors, pour tenter de comprendre le fond de cette affaire ?

Première hypothèse  : Gergorin a agi de façon tout à fait autonome dès le départ. Obsédé par la question de l’assassinat présumé de Jean-Luc Lagardère par la mafia russe, il aurait mis la main sur ces listings par l’intermédiaire d’Imad Lahoud et les aurait falsifiés pour y faire apparaître les noms de ses ennemis personnels au sein d’EADS. Pour donner davantage de crédit à la thèse du complot international, il y aurait ajouté les noms des hommes politiques et des personnalités.

Deuxième hypothèse  : Imad Lahoud a profité de la personnalité de son frère Marwan, directeur général d’une branche d’EADS, concevant des missiles, pour approcher Jean-Louis Gergorin. Il tentait ainsi de remonter la pente après avoir fait faillite avec le fonds d’investissement spéculatif Volter Funds, créé avec son beau-père François Heilbronner, très proche de Jacques Chirac. Bien qu’ayant échoué à se faire embaucher par la DGSE, il devait fournir des documents "brûlants" prouvant son savoir-faire supposé en informatique. Il prétendait notamment pouvoir pénétrer dans le secret des comptes d’Oussama ben Laden. Ayant échoué dans cette tentative, pour continuer à exister, il a peut-être voulu impressionner la galerie en ajoutant quelques noms "salés" sur ces fameux listings, provenant réellement de Clearstream. Ces fameux listings lui ayant été remis par Florian Bourges contenaient bien des noms, ainsi que les traces de transferts de fonds suspects. Pour qui et pour quoi ? On ne le saura sans doute jamais. Le but de Lahoud était peut-être, tout simplement, de monnayer aussi cher que possible sa rédemption. Il est douteux qu’on connaisse la réponse, là aussi.

Troisième hypothèse  : Chirac et Villepin ont profité de l’"aubaine" que constituaient ces listings et ils se sont jetés sur eux avidement, dans l’espoir de "tailler le Bonzaï". Jugeant que les informations étaient réelles, ils n’ont pas hésité à charger la barque, dans le but évident de le détruire. C’est sans doute la thèse que privilégie Sarkozy aujourd’hui. Ce n’est pourtant pas la plus probable. Il aurait fallu que le président de la République ait bien vieilli, et perdu de son flair, pour ne pas connaître tous les risques d’un acharnement précipité. De fait, cette affaire n’aurait jamais débordé de son cadre initial si Sarkozy n’en avait pas fait une affaire d’État.

Quatrième hypothèse  : la plus osée. Clearstream a mis en place un système de désinformation à la suite de la parution du livre de Denis Robert. Les numéros de compte injectés dans ces listes sont faux (ce que confirme l’enquête du général Rondot), les noms ajoutés sont des "miroirs aux alouettes" destinés à masquer les opérations réelles de la banque. Imad Lahoud, continuant à abreuver Jean-Louis Gergorin d’informations qu’il croit vraies, ne s’aperçoit pas qu’il est manipulé. D’ailleurs, les services d’évaluation de la DGSE l’ont jugé "peu fiable". Dans ce scénario, la finance se serait montrée bien plus intelligente que la politique et la défense nationale. Ce ne serait pas si étonnant, finalement.

Plus dure sera la chute...

Aujourd’hui, c’est Dominique de Villepin qui encaisse les coups. Sarkozy jubile et pense l’avoir définitivement éliminé. Et pourtant...

Souvenez-vous d’un autre ministre de l’Intérieur sulfureux. François Mitterrand, après l’arrivée au pouvoir de de Gaulle en 1958, voit sa carrière compromise. L’affaire de l’Observatoire, en septembre 1959, semble le discréditer définitivement dans l’opinion publique. Ceci ne l’empêcha pas d’être candidat à l’élection présidentielle de 1965 et de redevenir le champion de la gauche.

Dans un autre registre, le général de Gaulle a, lui aussi, connu une très pénible traversée du désert, entre 1952 et 1958. Abandonné par la plupart de ses amis, il s’est retrouvé seul et personne n’aurait cru, à l’époque, qu’il serait capable de revenir un jour au pouvoir.

Nicolas Sarkozy lui-même n’a pas toujours été aussi populaire qu’aujourd’hui. En novembre 1996, après sa catastrophique campagne électorale auprès d’Édouard Balladur, qui lui valut d’être conspué par les militants du RPR, sa cote de popularité était tombée à 19 % (*). Ceci n’est pas très éloigné de la situation actuelle de Dominique de Villepin.

L’ancien Premier Ministre est certainement durement affaibli par cette crise. Il a connu une baisse de popularité importante durant la crise du CPE (**). Toutefois, il demeure dans la moitié supérieure des personnalités "bénéficiant d’une opinion positive" du baromètre IFOP-Paris Match (en 24e position, juste devant Jean-Pierre Raffarin, à un point derrière Ségolène Royal) (***).

Qui dira, à l’issue de cette crise, quelle sera sa popularité dans trois, quatre ou cinq ans ?

Sarkozy a peut-être tort de s’acharner sur ce prestigieux ministre des Affaires étrangères, si brillant et unique en son genre. Face à une classe politique uniformisée et aux ordres, l’ex-Premier ministre renaîtra peut-être un jour, grâce à son charme et à sa dimension internationale. À moins qu’il ne soit définitivement éliminé du jeu politique ?

Le caractère de l’homme, bien trempé, ne semble pas plaider pour ce scénario pessimiste.

(*) 19 %. Si l’on calcule la cote moyenne de Nicolas Sarkozy entre 1993 et 2007, elle n’est que de 36 %. Alors que Jacques Chirac, malgré toutes les vicissitudes de sa carrière, a toujours conservé une moyenne supérieure (43 % durant ses deux législatures, avec un minimum à 16 %) (TNS SOFRES).

(**) 19 % (TNS SOFRES).

(***) Le baromètre IFOP-Paris Match est réalisé sur la base d’une liste de cinquante noms de personnalités. Dominique de Villepin bénéficie toujours d’une cote de 48 % au mois de juillet, en 24e position. Plus surprenant : Jacques Chirac est en onzième position, à 63 % d’opinion favorable. Mais Villepin est loin devant la plus grande partie de la génération montante de l’UMP. Seuls François Fillon, Rachida Dati, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot et Jean-François Copé sont devant lui, à part Sarkozy lui-même bien sûr.


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51 réactions à cet article    


  • Vilain petit canard Vilain petit canard 31 juillet 2007 10:19

    Merci, avec votre article, j’ai à peu près compris cette histoire. Parce que depuis qu’on nous en parle, j’étais dans la confusion la plus absolue...


    • MagicBuster 31 juillet 2007 10:52

      Il est plus qu’évident que Sarkozy était au courant depuis lontemps...

      Ce qui n’est pas dit dans l’article (on ne peut pas tout mettre) C’est qu’avant de se porter partie civile, sarkozy à pris soin de vérifier le nom « nagy bocsa » inscrit dans lesdits fichiers n’était pas une trace de son père...

      Quand on voit l’énergie qui est gaspillée pour couler ses propres amis politiques ... on comprend mieux pourquoi les Français moyens sont absent de leurs préoccupations quotidiennes.

      Les services de l’état sont soit disant cencés nous protéger d’un ennemi terroriste latent , en réalité, l’ennemi habite déjà notre pays...

      IL EST PRESIDENT !!!


      • Francis, agnotologue JL 31 juillet 2007 11:05

        Article intéressant, mais un peu partisan semble-t-il. Cette analyse ne pourrait-elle pas être poussée un peu plus loin au niveau de la logique ?

        Sauf erreur, votre hypothèse 3 n’en est pas une en ce sens qu’elle n’exclurait aucune des trois autres. Il serait intéressant, pour chacune des trois autres hypothèses restantes – 1 et 2 plutôt loufoques, 4 assez vraisemblable - de chercher à savoir à qui profiterait le crime.

        En effet, chercher à savoir à qui profite le crime reste une question abstraite tant que le ’crime’ n’est pas caractérisé : le manipulateur n’est peut-être pas le falsificateur. Il y a peut-être deux affaires Clearstream.

        ps. ok avec le commentaire de Magic Buster.


        • werbrowsky werbrowsky 31 juillet 2007 15:45

          Bonjour et merci pour votre commentaire.

          Personnellement, je ne suis absolument pas partisan de Villepin, même si le contraire peut apparaître, peut-être, à cause de la brièveté d’un papier comme celui-ci. Je suis de centre-gauche, et donc, plus proche de bien d’autres hommes politiques que notre ancien Premier Ministre. Toutefois, je suis un peu excédé par l’omnipotence du pouvoir actuel qui tend à broyer tout ce qui ne lui sert plus. Villepin, Chirac et bien d’autres se retrouvent sur le banc des accusés. Quelles que soient leurs fautes respectives, cet acharnement personnel ne me semble pas bon pour le bon fonctionnement de notre pays. En tout cas, je trouve votre raisonnement très intéressant sur les deux hypothèses qui s’annulent. Quant au crime, où est-il, sinon le crime de lèse-majesté ?


        • Rage Rage 1er août 2007 12:14

          Bonjour,

          Merci pour cet article clair qui a le mérite de faire du factuel et d’émettre des hypothèses.

          Pour ma part, je crois que cette affaire n’est que la face émergée de l’iceberg : il y a bien d’autres choses là dessous...

          Patate chaude, cette affaire était du pain béni pour les candidats de la droite pour flinguer leur concurrent interne. Sarkozy a gagné la parti car mieux informé et plus vicieux. Villepin trinque, et avec le teigneux, il risque de ramasser.

          Néanmoins à force de s’acharner tout en vendant des armes à la Lybie, ce président fantoche risque rapidement de commettre un faux pas : et ce jour là, j’espère qu’on aura un mec qui tient la route pour lui « marcher dessus, et pas avec le pied gauche ».


        • Dégueuloir Dégueuloir 4 août 2007 23:00

          soyez patient ,notre exité national va forcément commettre la bourde énorme,au fur et à mesure que le temps avance ,il séme à tout va des bombes à retardement , +de 15 MILLIARD d’allégements fiscaux pour les plus riches,la TVA sociale ( pour financer ??),la franchise médicale,...pour ne citer que ceux-ci,vont rendre très festives les futures commémorations des 40 ans de mai 68....demain on liquide ??? !!!! smiley il est,parfois, des anniversaires qui tombent à pic !


        • tvargentine.com lerma 31 juillet 2007 11:41

          Il convient de rappeler que De Villepin était aussi à l’origine des rumeurs de destabilisation de Jospin ,alors 1er ministre sur le passé des parents de Jospin.

          De Villepin ,comme tout arriviste n’a fait que travestir la réalité à son avantage,que cela soit dans le domaine des statistiques de l’insécurité (il devait faire voir que derrière un bureau louis XIV,on pouvait faire « mieux » que sur le terrain et faire oublier Sarkozy )

          Même chose une fois devenu 1er ministre ou sur grandes nombres de ces mesures ne sont que de la poudre aux yeux (contrat CNE,Statistique du chomage....)

          Bref,un technocrate aristo qui pensait devenir un président sans se faire élire smiley en manipulant tout simplement des statistiques (sur un listing ?)

          Aujourd’hui,comme tous les citoyens devant la justice,il doit et devra payer la facture


          • nessoux 31 juillet 2007 11:45

            Chirac et Villepin ont sauté sur cette occasion pour essayer de flinguer Sarkozy. Les élections approchaient et il se fichaient pas mal que ces listings soient vrais ou faux.

            Villepin est depuis la campagne de 1995 le spécialiste des coup tordus de Chirac. Un de plus qui va payer pour Chirac, car j’ai bien peur qu’il arrive encore une fois à passer entre les gouttes...


            • sle 31 juillet 2007 12:01

              L’hypothèse 4 est à exclure. Il n’y a pas de compte pour des particuliers à Clearstream. Après avoir examiné ces listings, ce fut la conclusion du juge Van Ruymbeke. Si vous faîtes confiance en son jugement vous pouvez écarter cette hypothèse.


              • werbrowsky werbrowsky 31 juillet 2007 15:50

                Quand je parlais de comptes perso, il ne s’agissait pas des comptes CHEZ Clearstream, mais des comptes destinataires. Le général Rondot s’est aperçu, notamment en vérifiant un pseudo numéro de compte au Crédit Lyonnais, que celui-ci était totalement faux.

                L’hypothèse 4 est donc, potentiellement, viable. Pourquoi ne pas imaginer un moteur d’encodage à la volée qui transforme de vrais noms et de vrais comptes en comptes bidons ? Même moi, avec ma petite formation informatique, je serais capable de faire ça. Je souligne également, que le général Rondot me paraît un peu léger niveau informatique et Imad Lahoud, un sérieux fumiste. Qui tient la barbe de qui ? Voilà la question.


              • sle 1er août 2007 15:13

                Clearstream ne fait pas et surtout ne connaît pas les virements unitaires, mais seulement les sommes des transferts entre les banques.

                Exemple : un jour donné la somme des centaines de virements entre AnyBankOf.tw et le Crédit Lyonnais nécessite de transférer n millions de l’un vers l’autre. Ce qui est effectué avec un seul virement via Clearstream et en sans que Clearstream ne prenne connaissance des milliers de sous transferts. Cette facilitée n’est offerte qu’à des banques (établissements avec une licence bancaire).

                De plus, il y a un autre niveau d’indirection, un agent local (une grosse banque) dans chaque pays. Donc le destinataire final (particulier/compte final), est inconnu chez Clearstream.

                Donc que contenaient ces listings, les clients ou les opérations ?

                Soit le listing contient les clients de la société Clearstream et leur(s) compte(s) et il ne peut pas contenir de particulier. Ou alors c’est Clearstream qui ne mérite plus sa licence. Il est peu probable que Clearstream ait pris ce risque, surtout en pleine affaire revelation$.

                Soit il contient la somme des transferts entre banques, mais encore une fois pas les opérations unitaires qui impliquent les particuliers.


              • werbrowsky werbrowsky 2 août 2007 06:18

                Très juste ! Mais le listing relevé par Florian Bourges contenait bien des noms de personnes privées, apparemment. C’est pourquoi , a-t-il déclaré avec son avocat, il a transmis ces fameux fichiers à Denis Robert, face à l’inertie de sa hiérarchie. Je ne pense pas qu’un consultant Arthur Andersen soit un joyeux farfelu... Quid de cette liste, alors ? C’est précisément ce qui ressort de façon flagrante à la lecture du compte-rendu d’audition des juges D’Huy et Pons. Ils s’acharnent à trouver des implications politiques dans le dossier. Leurs questions récurrentes concernent Chirac et Villepin, mais ils s’intéressent très peu aux éléments factuels de leur dossier. L’instruction est réellement faite à charge, et non de manière impartiale. Ce qui est tout à fait révoltant, quoi que l’on pense de nos dirigeants politiques !


              • Garp Garp 15 août 2007 14:52

                En tant que prestataire de service pour une grande banque française j’approche de près les systèmes d’informations de celle-ci et j’avoue avoir du mal à imaginer comment on peut sortir un listing tel que dans l’affaire Clearstream. Au mieux on a des références de transactions avec des numéros de comptes mais il faudrait une application vraiment transverse pour pouvoir incriminer de manière certaine telle ou telle personne.

                Qui plus est Florient Bourge n’est qu’un auditeur financier et croyez moi ce n’est pas lui qui l’a sorti tout seul ce listing, on lui a fournit (très facile de montrer ou de cacher certaines choses). C’est pour ça que l’hypothèse 4 me parait la plus vraisemblable. Par la suite tout a été monté en épingle par les politiques et la presse pour jeter le discrédit sur l’homme à abattre.


              • MagicBuster 31 juillet 2007 12:14

                Faut-il faire confiance à la justice dans un cas de politique politicienne mettant en cause un ministre de l’intérieur, un président et un ancien président ?

                Hum ! Hum ! J’ai un doute , un très gros doute.


                • Droopy 31 juillet 2007 13:38

                  Allons, inutile de s’énerver. Comme d’habitude, au bout de 10 ans de procédure, la condamnation tombera comme pour tous les précédents. Allez Je dirais

                  2 semaines de prisons avec sursis et 1 mois d’inégibilité (prescrit bien sur !) 10 euros d’amende peut être avec sursis pendant qu’on y est.

                  Puis on passera au suivant ......

                  Tant que les citoyens votent pour les mêmes .....


                  • stephanemot stephanemot 31 juillet 2007 14:07

                    Le chantre du multilatéralisme onusien inculpé au moment où souffle un vent d’ouverture ?

                    L’admirateur de Joseph Fouché embastillé à cause d’un fichier trop garni ?

                    Le poète à la blanche crinière saint-sébastianisé au son du croassement d’un sombre corbeau ?


                    • finael finael 31 juillet 2007 14:23

                      Tout ce battage ne sert qu’à une chose : distraire l’attention de ce qu’est Clearstream : une énorme « boite noire » à blanchir des masses considérables d’argent.

                      Que X ou Y soit impliqué ou que Z cherche à impliquer W n’a que peu d’importance ... a part pour une certaine presse.

                      Ce qui est réellement important : où sont passés ces centaines de millions, ces milliards d’euros « évaporés » ? Quelle influence cela à-t-il sur nos économies ?


                      • ZeusIrae 31 juillet 2007 14:34

                        Il y a un truc que je ne comprend pas dans l’histoire.De quel délit Villepin pourrait-il être coupable ?Ce n’est pas lui qui a ordonné la transmission du document au juge.Par conséquent je ne vois pas en quoi il pourrait être coupable de « complicité de dénonciation calomnieuse ».Il faudrait demontrer qu’il savait avec certitude que les documents étaient faux et qu’il était au courant(voir soutenais)de la dénonciation.

                        Dans l’histoire,si quelqu’un doit être accusé de manipulation c’est plutôt Sarkozy qui a utilisé l’affaire pour discréditer Villepin.Que le Premier ministre demande une enquête dans une affaire de ce type n’avait rien de surprenant et n’est pas incriminant.

                        « Chirac aurait-il craint une nouvelle manipulation de barbouzes ? »

                        Cette phrase est assez triste.Elle montre tout le mepris qu’à la france pour ses services secrets qui jouent pourtant un rôle vital pour sa securité et qui ont certainement mieux à faire que d’être impliqué dans des manœuvres politiques.


                        • werbrowsky werbrowsky 31 juillet 2007 15:53

                          Je suis bien d’accord avec ce commentaire. Les services secrets, comme tous les autres corps de l’état, sont fatigués de ces éternelles bagarres de cuisine entre un camp et l’autre, ou à l’intérieur du même camp.

                          Pendant ce temps, de vrais problèmes restent sans solution et l’énergie des fonctionnaires est cruellement inutilisée.

                          Merci pour votre participation.


                        • nessoux 31 juillet 2007 16:56

                          Vous n’aimez pas Sarkozy, c’est votre droit. Mais aller jusqu’à décerner un prix d’excellence au tandem Villepin/Chirac les champions des coups tordus...

                          Ils trainent tellement de casseroles derrière eux que la Vel Satis ne peut plus avancer !!


                        • Forest Ent Forest Ent 31 juillet 2007 14:36

                          Règlement de compte à UMP-Corral. Pendant ce temps, que devient la VRAIE affaire Clearstream ?


                          • Reinette Reinette 31 juillet 2007 15:05

                            C’est trop injuste : pour une fois que Villepin rendait effectivement service à son pays, il faut que tout le monde lui dégringole dessus.

                            « Coup tordu », « fin de règne », « crise de régime », de partout pleuvent les insultes.

                            Que lui reproche-t-on ? D’avoir bidouillé une affaire louche avec une vieille barbouze sur le retour et le vice-PDG d’une boîte de marchands d’armes ? Allons ! Comme si ce genre de fréquentations n’était pas le biotope naturel des maîtres qui nous gouvernent, à commencer par Sarkozy, ancien poulain du mafioso Pasqua.

                            En réalité, on en veut surtout à Villepin d’être l’un des rares à avoir tenté quelque chose contre l’ambition dévorante de la teigne de Neuilly. Certes, la manœuvre a été maladroite, presque touchante d’amateurisme. Mais si la gauche avait fait son boulot, le mirliflor de Matignon n’aurait pas eu besoin de payer de sa personne.

                            Et puis de quel droit Le Monde & Cie s’emploient-t-ils à dégommer le commis d’un Président élu avec 82 % des voix ? Pas très démocratique, tout ça ! Surtout quand on sait que Jean-Marie Colombani, est copain comme cochon avec l’ex ministre de l’Intérieur.

                            (C’est l’ex-rédac’chef Edwy Plenel qui racontait : « J’ai assisté plus que participé à une conversation qui, pour l’essentiel, se tenait entre Sarkozy et Colombani, qui se tutoyaient et dont j’ai découvert, à cette occasion, l’amicale proximité. » (Marianne, 11/03/2006).

                            À se demander si ce n’est pas l’ex ragotin de la place Beauvau qui a balancé au Monde les fameux verbatim du général Rondot.

                            Mais le plus désolant, dans cette affaire, c’est qu’elle risque de dissuader les autres aspirants à l’Élysée de prendre exemple sur Villepin. Et pourtant... Si tous les candidats mettaient la même fantaisie que lui à se carboniser les uns les autres, aucun doute que les abstentionnistes de ce pays retrouveraient plaisir à se rendre aux urnes !


                            • netchou netchou 31 juillet 2007 20:18

                              Calmos le mal nommé,toujours à s’énerver ,on a Sarkozy pour 10 ans ,soit,mais s’il vous plait mr Calmos arrétez de faire le sarkozyste résolu,ne faites pas confiance à ce personnage modelé par la traitrise,allez faire une pétanque avec mr lerma...


                            • Jean-Charles DUBOC Jean-Charles DUBOC 31 juillet 2007 15:08

                              Très bonne synthèse du dossier Clearstream, mais êtes vous sûr d’avoir tous les éléments ?...

                              En effet, l’étape suivante sera, très vraisemblablement, une convocation de Jacques Chirac.

                              Car il y a dans ce dossier, d’après le général Rondot, un certain nombre de choses dont un compte de Chirac au Japon qui se monterait, vous le rappelez, à près de 45 millions d’euros !...

                              Mais une enquête officielle sur ce compte risque de provoquer un tsunami politique qui dévasterait bien sûr la Chiraquie, mais aussi la Mitterrandie, car ce compte daterait de 1992 c’est-à-dire de l’époque où les INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE 90/91, qui semblent avoir détournées par l’Arsouille, auraient été réparties entre différents bénéficiaires :

                              http://www.planete-ump.fr/t602-D%C3%A9tournement-des-indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-Golfe-90-91.htm

                              Le compte de Chirac au Japon a-t-il été alimenté par des fonds détournés ?...

                              D’où viennent ces fonds ?...

                              Jean-Charles DUBOC


                              • werbrowsky werbrowsky 31 juillet 2007 16:09

                                A la lecture des éléments disponibles actuellement, je reste très dubitatif sur l’histoire de ce compte. Existe-t-il réellement, ou bien n’est-ce qu’une pure fabrication des agents de la DGSE ? Après avoir lu tout ce qui traîne sur le sujet, je ne me suis toujours pas fait une opinion définitive.

                                Je rappellerai une vérité toute simple : quand on accusait Mitterrand des pires détournements de fonds de la terre, on citait des sommes faramineuses. Cette campagne était d’ailleurs très largement initiée par des proches de l’extrême-droite. Dix ans après sa mort, où est cette somme ? Les enfants de Mitterrand vivent-ils comme des nababs sur quelque île lointaine, dans un paradis fiscal ? Même s’ils ne sont pas à plaindre, leur niveau de revenu et de fortune n’excède pas la normale en tant qu’héritiers d’un ancien Président de la République, Ministre à de nombreuses reprises entre 1944 et 1958, auteur de best-sellers... et bien d’autres sources de revenus encore.

                                Le fantasme de toute une génération s’est finalement dissoute, confronté à la réalité. Non, le but de Mitterrand n’était pas de faire fortune. Ce n’est pas le but de Sarkozy non plus, sans doute. Ce n’était peut-être pas celui de Chirac... Leur seul but, c’est le POUVOIR ! Contrôler l’existence des gens qui les entoure, prouver leur absolue nécessité, écrire leur bio dans le Larousse du XXIème siècle... L’orgueil et la vanité.

                                Et pourtant, « le soleil se lève et se couche, la poussière retourne à la poussière et toujours rien de neuf sous le soleil »...


                              • Antoine Diederick 1er août 2007 00:19

                                les deux rumeurs qui fonctionnent le plus ds l’esprit des gens concernant la classe politique : le sexe et l’argent...

                                et ceci depuis le début des temps....et depuis un certain temps smiley


                              • Pak 1er août 2007 01:18

                                Comment expliquez-vous que Mitterand n’ait pas attaqué les journaliste qui ont l’ont « dénoncé » pour les détournements, délit d’initié et autres ? Par ailleurs je ne suis pas sur que les affaire du fiston en Afrique soit un modèle à exhiber ! A part cela merci pour cet éclairage intéressant de l’affaire smiley


                              • Jean-Charles DUBOC Jean-Charles DUBOC 1er août 2007 11:31

                                Vous me semblez sous-estimer gravement le niveau de CORRUPTION, d’affairisme, de François Mitterrand et de la Mitterrandie...

                                Mon niveau d’information est suffisant pour savoir que le DÉTOURNEMENT DES INDEMNITÉS DE LA GUERRE DU GOLFE est une horrible réalité, qu’il a été fait par la Gauche, mais avec une complicité passive de la Droite...

                                Et je dois vous avouer que j’ai personnellement écris à Renaud VAN RUYMBEKE, le 5 février 2007, pour lui transmettre mes informations sur ce dossier.

                                Je lui ai notamment adressé une copie de la lettre que j’ai envoyée, le 20 avril 2006, à Thierry BRETON, ministre des Finances, sur ce sujet... Et dans ce courrier je fais le rapprochement entre ce détournement de fonds et l’apparition du Groupe de pression à caractère TERRORISTE AZF qui menaçait les voies ferrées au début 2004. Car le niveau de corruption de la classe politique française est tel que cela semble avoir provoqué une INSURRECTION MILITAIRE, certes limitée, mais insurrection quand même !...

                                Il est bien possible que derrière Clearstream toute une série de scandales, ou de faits divers, plus horribles ou inquiétant les uns que les autres, soient progressivement rendus publics...

                                Je souligne que malgré une très large diffusion dans la Presse et sur le Web, le ministère des Finances, principalement concerné par ce détournement de fonds, est resté curieusement sans réaction et je me pose cette question : « Sous François Mitterrand, la Ve République est-elle devenue un TOTALITARISME MAFIEUX ?... »

                                Afin de répondre d’une manière rationnelle, c’est-à-dire débarrassée de toute passion, je reprends la définition du « Robert », dictionnaire historique de la langue française pour nous rappeler ce qu’est très exactement un TOTALITARISME :

                                « Le radical de totalité à servi à former au XXem siècle l’adjectif TOTALITAIRE (1927) qui s’est répandu à la fin des années 1930 pour qualifier les régimes et mouvements autoritaires nés au cours de la décennie précédente (d’abord le fascisme italien ) ; il est employé dans un style didactique au sens de ‘qui englobe, prétend englober la totalité des éléments d’un ensemble’ ».

                                « A son tour totalitaire a produit l’antonyme ANTITOTALITAIRE et le dérivé TOTALITARISME (1936) passé dans l’usage courant depuis 1945 et souvent pris comme synonyme ‘d’autoritarisme’ ».

                                Pour savoir si la République française est devenue, sous François Mitterrand, un totalitarisme il faut se poser la question de savoir si le pouvoir du Président de la République a permis une forme absolue d’AUTORITARISME, c’est-à-dire que son action n’a pu , en aucune façon, être contrôlée par le Parlement, les grands services de l’État ou encore les citoyens .

                                Et je dois avouer, que dans le cas du détournement des indemnités de la guerre du Golfe par l’Arsouille, il n’a pas été possible de contrôler un Président de la République, que cela soit par les élus de l’Assemblée Nationale , car j’en ai alerté beaucoup, le ministère des Finances , et je ne reviendrai pas dessus, ou encore les citoyens comme moi-même (ou Monsieur X) dont les nombreuses lettres aux différents ministres des Finances ont été délibérément ignorées...

                                Cette SOUMISSION au pouvoir, et en particulier à celui du Président , est le signe révélateur du fonctionnement d’un authentique totalitarisme de type mafieux , dont la définition est une nouveauté !...

                                Il y a évidemment différents niveaux de gravité dans les totalitarismes, et je préfère indiscutablement vivre en France, actuellement, que dans l’Allemagne nazie ou la Russie des Soviets...

                                Mais il n’en demeure pas moins que le fonctionnement de notre démocratie est gravement altérée , et que les conséquences risquent d’être dramatiques dans les années qui viennent, car les citoyens ont perdu le pouvoir...

                                Celui-ci est entre mes mains d’une caste dirigeante sans scrupule, que vous le vouliez ou non... Et il est temps que rappeler aux ÉLUS qu’ils sont les MANDATAIRES des électeurs et redevables, à ce titre, de leurs actes...

                                La CRISE POLITIQUE qui sera causée par le développement de l’affaire Clearstream ne pourra être que SALUTAIRE pour le fonctionnement de notre DÉMOCRATIE, mais il faut se préparer à une série de révélations vraiment surprenantes...

                                C’est d’ailleurs ce qu’a souligné récemment Nicolas Sarkozy...

                                Jean-Charles DUBOC


                              • Jean-Charles DUBOC Jean-Charles DUBOC 1er août 2007 12:54

                                Vous avez certainement trouvés mes propos précédents sur la CORRUPTION de la classe politique française bien excessifs, et injustifiés...

                                Malheureusement cette analyse est confirmée par une étude de l’Institut des Affaires Economiques (Institut of Economic Affairs / London ), réalisée par l’économiste Ian Senior, qui a estimé, en juin 2006, que la FRANCE est le plus CORROMPU des PAYS DÉVELOPPÉS.

                                Le classement s’établit en médailles d’or, d’argent de bronze, et ceci fonction de différents niveaux de corruption des Présidents et des Premiers ministres :

                                France : 4 médailles d’or !... Japon : 3 médailles d’or !... Italie : 2 médailles d’or !...

                                Comme le souligne Ian Senior « Il est faux de dire que la CORRUPTION aide à lubrifier les rouages de l’économie. Au contraire, la corruption APPAUVRIT LES SOCIÉTÉS en détournant des ressources vers ceux qui sont déjà riches et puissants, et rend les BIENS et les SERVICES PLUS CHERS que ce qu’ils devraient être... »

                                « La CORRUPTION EST UN CANCER qui détruit les institutions et les sociétés, et son élimination est une étape importante pour faire un monde plus prospère et plus démocratique... ».

                                La corruption est un cancer, et nous en sommes les champions du monde !!!...

                                Ceci nous ramène à l’origine de l’affaire Clearstream et aux commissions occultes de la vente des FRÉGATES de Taïwan qui auraient transité sur ces comptes...

                                Malheureusement il n’y a pas que les rétrocommissions de la vente des frégates qui intéressaient la défense. En effet, comment imaginer que le RENSEIGNEMENT n’ait pas voulu savoir où étaient passés les 3,5 milliards d’euros de la guerre du GOLFE ?...

                                Que cache réellement les listings Clearstream ?...

                                Jean-Charles DUBOC


                              • mowgly's mowgly’s 1er août 2007 14:03

                                Et que penser de l’integrité ne notre nouveau président, formé en politique par les vertueux Jacques Chirac et Charles Pasqua et dont les amis des Hauts-de-Seine s’appellent Patrick Balkani ou Didier Schuller ???


                              • Jean-Charles DUBOC Jean-Charles DUBOC 1er août 2007 17:45

                                Suite à mes trois commentaires précédents vous êtes certainement incrédule sur le rapprochement à faire entre le détournement des indemnités de la guerre du Golfe, l’affaire Clearstream et le groupe AZF... Votre incrédulité est tout à fait justifiée si vous ne connaissez pas les véritables dessous de l’affaire.

                                Afin de vous apporter quelques éclaircissements, je vais reprendre d’une façon CHRONOLOGIQUE mon action de dénonciation de ce détournement de fonds, l’affaire Clearstream, ainsi que l’apparition d’AZF, et vous verrez que les coïncidences sont vraiment curieuses... Sont-elles, en fait, le fruit du hasard ?...

                                3 NOVEMBRE 2003

                                Je mets une note intitulée « Financement du 2em Porte-avions », sur le site des BORDACHES, les élèves de l’École Navale, dans la discussion sur le Porte-avions Charles de Gaulle, et qui relate ce qui semble être le détournement des indemnités de la guerre du Golfe par François Mitterrand... Succès immédiat. La divulgation de l’affaire sur un site très proche de la Défense provoque une ambiance certaine dans les coursives...

                                10 NOVEMBRE 2003 au 30 NOVEMBRE 2003

                                Diffusion, par mes soins, de cette information, à 80 journaux de la planète , via Internet, avec un lien vers le site des Bordaches... Nombreux retours de cette information, vers le quai d’Orsay, par la voie diplomatique...

                                1er DECEMBRE 2003

                                Pour la première fois de son histoire, l’administration du QUAI D’ORSAY se met en grève !... Juste une coïncidence...

                                11 DECEMBRE 2003

                                Réception de la première lettre d’AZF à l’Elysée et à l’Intérieur : Juste un hasard !... Mais le rapprochement sera fait plus tard...

                                9 JANVIER 2004

                                La fameuse réunion au Quai d’Orsay entre de Villepin et le général Rondot , et ses dossiers Clearstream, car la Défense a vraiment très mal pris l’affaire du détournement des indemnités de la guerre du Golfe par l’Arsouille... Le Renseignement a, semble-t-il, trouvé un listing de personnalités ayant des comptes à l’étranger... Ambiance...

                                29 JANVIER 2004 au 25 MARS 2004

                                Envois de sept lettres supplémentaires par le groupe AZF , et petites annonces dans Libération envoyées à « Suzy » par « Mon gros Loup ».... La dangerosité du groupe AZF est certaine, suite à la découverte d’une bombe sous une voie ferrée entre Paris et Limoges... Agitation médiatique...

                                Je réalise soudainement que le groupe AZF, compte tenu de ses caractéristiques typiquement militaires, pourrait être un groupe de militaires révoltés par le détournement des indemnités de la guerre du Golfe !... J’envoie un fax, le 15 mars 2004, au ministère de l’Intérieur (DST) afin de présenter cette hypothèse qui a le succès que vous pouvez imaginer !!!...

                                Réception le 25 mars 2004 de la neuvième et dernière lettre du groupe AZF, et disparition du groupe...

                                Ce groupe s’est-il senti identifié ?... Le groupe AZF semble, vraisemblablement, très bien renseigné, et pour cause...

                                Voici un bien étrange rapprochement qui me fait penser que le GROUPE AZF est le DÉTONATEUR de l’affaire Clearstream, c’est-à-dire que son apparition oblige la JUSTICE à aller jusqu’au bout de l’enquête en cours pour finalement arriver à la RÉVÉLATION au PUBLIC du détournement des indemnités de la guerre du Golfe.


                              • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 31 juillet 2007 15:13

                                grace à votre bel article je commence à pénetrer les méandres de ce labyrinthe pré-fabriqué

                                Bien malin sera celui qui comprendra Sarko !!


                                • claude claude 31 juillet 2007 15:34

                                  bonjour,

                                  je ne sais quoi penser de cette affaire, tant les changements de cap sont nombreux dans cette affaire. chaque mois apporte son lot de révélations qui contredisent les investigations faites antérieurement.

                                  qui croire ? qui dit la vérité et qui ment ? qui abuse de son pouvoir ? et qui déforme la vérité ?

                                  dans le doute, je préfère m’abstenir et attendre que ce noeud gordien soit réellement dénoué ou tranché !


                                  • Antoine Diederick 1er août 2007 00:16

                                    attitude sage en somme...car à y regarder de plus près...ya une fameuse manip et il n’est pas sûr que l’ancien Premier Ministre en soit l’instigateur...espérons que les juges français soient claivoyants et inspirés....


                                  • Tanphi Tanphi 31 juillet 2007 19:52

                                    Je ne comprends rien...

                                    A quel moment Villepin dénonce Sarkozy ou se rend complice d’une dénonciation ? C’est bien Gergorin qui envoie les listes au juge ? Quel lien entre Gergorin et Villepin ?

                                    C’est un peu fumeux tout ça non ? C’est surtout un peu tôt pour faire de Villepin un délinquant...


                                    • patroc 31 juillet 2007 21:36

                                      Magouilles politiciennes dans une boîte opaque de détournement d’argent mondial : La routine !...


                                      • Antoine Diederick 1er août 2007 00:09

                                        ah oui les fameux listings.....des faux quoi !

                                        Ya mme un journaliste français qui a écrit des bouquins sur des faux....amusant non ?

                                        Sa brève apparition sur Avox a suscité bien des commentaires peu sympathiques sur les gens du Luxembourg alors qu’il s’agit vraisemblablement d’une cabale franco-française et d’une affaire d’auteur peu scupuleux...enfin c’est pas une affirmation, c’est une question


                                        • werbrowsky werbrowsky 2 août 2007 06:34

                                          Effectivement, je suis un peu ébahi de voir comment les « journalistes d’investigation » sont avant tout des journalistes manipulés. Pour ceux qui ont lu « La face cachée du Monde », on est surpris d’apprendre le même genre de manipulation sur Edwy Plenel. Récemment, un homme politique se moquait des révélations du Canard Enchaîné. Selon lui, à l’issue de chaque Conseil des Ministres, de fausses révélations paraissaient dans le Canard la semaine suivante. Manipulation encore ?

                                          Un homme politique belge, Paul-Henri Spaak, qui a été secrétaire général de l’ONU, notamment, donnait un conseil bien pratique aux hommes politiques impliqués dans des « affaires ». « Si on vous accuse, avouez-en trois fois plus. ça paraîtra tellement incroyable que vous mettrez les sceptiques de votre côté. » La bonne tactique, c’est de noyer la vérité dans un grand bol de mensonges.


                                        • Erwin Act Erwin Act 1er août 2007 11:08

                                          Le truc fun c’est que pour en revenir a Denis Robert, notons que personne ne semble s’être étonné de la possibilité pour une banque de dissimuler des centaines de transactions. Il reste ici apparement encore pas mal de reporters succeptibles de croire que le scandale de fond est une affaire franco-francaise. Si l’affaire de Villepin est scandaleuse, c’est avant tout parce que les bases de l’enquete et des témoignages des auteurs est solide. A propos de cela on attend toujours que la banque, puisque c’est de cela qu’il s’agit, attaque l’auteur en diffamation pour son documentaire « Clearstream racontée à un ouvrier de chez Deawoo ». Apparement, elle n’arrive pas à contredire le film. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir tenté de harceler le journaliste. Derriere ces affaires se cachent des monstres financiers dont les pratiques de dissimulations n’impressionnent même plus les services secrets. Une affaire franco-francaise ? arf ! Posez donc la question au directeur d’un magazine qui fini par « match » ce qu’il se passe quand la une sur clearstream est envisagée... A un moment, c’est pas mal d’arrêter de se tirer une balle dans le pied. D’un côté « Le monde » plombe les enquêtes des auteurs en argumentant... rien, nada. Juste un « on aime pas son style... ». waw, de la graine de journaliste et puis quel courage ! De l’autre, toute la classe politique est ébranlée par la possibilité qu’un homme politique puisse avoir un compte ouvert dans La banque. C’est quoi le probleme d’avoir un compte ouvert dans cette banque ? Il faudrait pouvoir se mettre d’accord les amis. Remplacer la communication par l’infos. Sans mélange de genre.

                                          bav


                                          • mowgly's mowgly’s 1er août 2007 13:52

                                            Le plus triste dans cette mascarade politico-médiatique acadabrantesque et ce que reprend l’hypothèse 4, c’est que l’on ne parle plus du tout du fond de l’affaire de blanchiement d’argent par la socièté Clearstream qui, comme son nom l’indique (courant nettoyant), est parfaitement bien placée pour brasser de l’argent sale.


                                            • Vilain petit canard Vilain petit canard 1er août 2007 14:09

                                              Pour saisir cette affaire par l’autre bout, allez lire cet article publié aujourd’hui ici : vu de Taïwan, ce n’est pas du tout la même chose !


                                              • clairette 1er août 2007 14:21

                                                @ Vilain petit canard,

                                                Je viens d’aller y faire un tour,

                                                et j’y retourne plus longuement, ça a l’air très intéressant !

                                                Merci pour le lien !


                                              • werbrowsky werbrowsky 2 août 2007 06:45

                                                Merci pour le lien vers l’article sur Taiwan. Revenons au centre de l’affaire, effectivement !


                                              • dan 2 août 2007 20:55

                                                Il y a une autre hypothèse.La liste au début est vraie mais pour cacher cette liste rien de mieux que d’ajouter quelques noms faux et après crier au scandale comme quoi toute la liste est fausse et le tour est joué.-----------------qui manipule qui ?-------------------J’ai bien peur que DV soit sacrifié sur l’autel de la raison d’état.


                                                • wittymouse 3 août 2007 15:15

                                                  quelques précisions : ce n’est pas parce qu’une personne est manipulée qu’elle ne peut pas être aussi manipulatrice, ceux qui ont fabriqué les faux listings, si c’est indépendamment de Villepin, l’ont fait parce qu’ils savaient que la fourmillière allait s’agiter, et que le nom d’un ennemi politique de Villepin allait le faire bouger, cela n’empêche pas que Villepin, trompé par ses emportements à la « Néron » -le journaliste le plus en pointe sur l’affaire Clearstream dit que Villepin a un rapport problématique avec la réalité, c’est très clair, cf dissolution de l’assembléen, CPE ,etc- ait tout fait pour créer une suspicion publique sur un adversaire politique même en sachant que les listings étaient faux ; il est peu probable que Chirac se soit personnellement et directement occupé d’exploiter ces listings, dans toute sa carrière politique, il a laissé faire le sale boulot aux autres, avant de les jeter quand ils n’avaient plus aucune utilité ; c’est d’ailleurs parce qu’il souhaitait exploiter le dynamisme du « traître » de 1995 que Chirac l’a nommé au gouvernement en 2002 au ministère de l’intérieur, c’est Villepin même qui y a poussé ; la technique était simple, neutraliser un potentiel adversaire, se servir de ses forces pour la popularité du gouvernement, et le jeter à la faveur de problèmes qui ne manqueraient pas d’apparaître à un poste si exposé ; seulement, si Chirac a pu faire une carrière politique aussi longue, et Mitterrand avant, alors que leur gestion a été d’une médiocrité qui se juge à l’évolution du PIB français par rapport au PIB anglais, c’est parce que leurs adversaires était nuls et sans grand sens politique ; avec son ministre de l’intérieur, Chirac n’a pas eu cette chance, et il n’a pu s’en débarrasser, comme avec tous les autres avant ; que dire du panache de Villepin à l’ONU ? la finesse, la justesse, d’une vision politique ne sont-elles pas préférables à de simples apparences ? rarement les media français ont montré la cinglante réplique de Jack Straw à l’ONU face à Villepin, où il explique que le droit n’est garanti que par une force qui applique les règles ! qu’y a t-il de si brillant dans ce que Villepin proposait à l’ONU ? absolument rien !...le statu quo de Saddam ; il était parfaitement possible d’être contre Bush, contre une intervention précipitée en Irak, mais aussi contre Saddam, et contre le consensus des hypocrites qui de la LCR au FN jugeait que finalement le peuple irakien pouvait bien supporter Saddam 25 ans de plus ! comment juger la politique internationale chiraquienne ? à l’affichage, le dialogue des cultures, le développement durable, que du clinquant façon Clinton ; la réalité, ce sont des manières serviles faites aux dictatures jusqu’à critiquer la démocratie à Taïwan pour faire plaisir à la Chine qui cependant continuera à acheter les machines-outils allemandes ; c’est l’agriculture productiviste soutenue par Chirac en France, les campagnes françaises sont durablement détruites ; mais c’est connu, plus c’est gros, plus ça passe, et finalement les français ont été assez contents d’un Mitterrand socialiste qui n’a rien fait contre le chômage -des mesures libérales auraient été nécessaires- et d’un Chirac qui tout en prônant les principes n’a pas remis en cause leur confort douillet ; ironiquement, ce n’est pas une rupture qui se produit actuellement, mais la continuation de la même politique des demi-mesures, un fonctionnaire sur deux non remplacé dans les promesses, un sur quatre dans la réalité ! les armes vendues à Kadhafi, comme aux bon vieux temps ! un Grenelle de l’environnement qui s’annonce comme un florilège de demi-mesures !


                                                  • Harald 5 août 2007 18:55

                                                    La touche Retour Chariot, c’est celle dotée d’une flêche vers la gauche.

                                                    C’est fatiguant à lire un pavé comme le votre. Surtout quand on a des trucs intéressants à dire. smiley


                                                  • Harald 5 août 2007 18:59

                                                    C’est aussi valable pour le webmestre d’Agoravox d’ailleurs : sur le web on ne justifie pas (les articles) !

                                                    On ferre à gauche.

                                                    C’est plus lisible.

                                                    La mise en page sur le web a ses règles. smiley


                                                  • wittymouse 7 août 2007 14:06

                                                    si le système d’AgoraVox était bien fait, le texte apparaîtrait tel quel quand écrit et la forme ne se modifierait pas entre message écrit et message publié !


                                                  • zelectron zelectron 4 août 2007 13:02

                                                    Source : Aujourd’hui Le Maroc

                                                    France : Le triste destin de Dominique de Villepin

                                                    Dominique de VillepinDès qu’il a quitté Matignon, l’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, s’est retrouvé face aux foudres de la justice. Il a été mis en examen dans l’affaire Clearstream.

                                                    Même dans le scénario du plus mauvais thriller politique hollywoodien, personne n’aurait eu l’imagination aussi fertile, la plume aussi tordue et la tendance aussi perverse pour décrire le passage brusque de Dominique de Villepin d’une posture chevaleresque flamboyante croisant le fer avec l’hyper puissance américaine sur la tribune des Nations Unies, aux bureaux traditionnellement glauques des juges d’instruction parisiens. C’est ce qui arriva, pourtant, à l’ancien Premier ministre français à peine a-t-il quitté Matignon, lorsqu’il a été mis en examen pour « complicité de dénonciation calomnieuse, recel de vol, abus de confiance et complicité d’usage de faux » dans l’affaire Clearstream. Dans cette célèbre affaire de comptes bancaires occultes, il est soupçonné d’avoir participé à une manipulation de faux listings pour nuire à des personnalités politiques comme l’ancien ministre de l’Intérieur, alors candidat de l’UMP à l’Elysée, Nicolas Sarkozy. Alors qu’il devait couler des jours de retraite heureuse à la tête d’une institution internationale, ou au bord d’un gigantesque lac canadien en train de composer de poèmes, Dominique de Villepin s’est retrouvé face aux foudres de la justice quelques jours seulement après avoir livré les clefs de Matignon à son successeur François Fillon. Il a lui-même résumé sa stratégie de défense : « Je tiens à redire qu’à aucun moment je n’ai demandé d’enquête sur des personnalités politiques, qu’à aucun moment je n’ai participé à une quelconque manœuvre politique ». La diligence avec laquelle la justice française traita cette affaire fut surprenante pour beaucoup. Après avoir suivi, éberluée, les actes de ce drame estival joué en accéléré devant leur poste de télévision, la classe politique française commence à sortir de son silence. Si les socialistes de François Hollande et la gauche se sont, dès le départ, réjouis des malheurs fratricides de la nouvelle majorité, croyant y déceler une opportunité à bon compte de dissimuler leurs querelles internes et d’affaiblir le nouveau pouvoir, les élus UMP sont restés étrangement silencieux, partagés entre une fidélité à Nicolas Sarkozy et l’indispensable besoin de voler au secours d’un membre de sa famille . François Hollande s’était d’ailleurs interrogé de savoir si l’ex-chef du gouvernement s’était livré à « une manœuvre politique (...) qui n’était là que pour justifier la mise à l’écart d’un concurrent au sein de l’UMP ou du gouvernement, en l’occurrence Nicolas Sarkozy », ou s’il s’agissait « au contraire, comme le dit aujourd’hui Dominique de Villepin, d’une façon de protéger les intérêts de la France ». Avant d’enfoncer le clou : « Si, au sein de l’UMP, au sein même de l’Etat, on est capable d’utiliser des procédures comme celle-là, on peut se demander si nous sommes encore dans une République impartiale et transparente ». Au sein de la droite après un silence gêné, une voix s’est levée pour prendre la défense de Dominique de Villepin, c’est celle du député de l’Hérault Jean Pierre Grand qui avait comparé l’affaire Clearstream à l’affaire Dreyfus : « Dans cette affaire de Clearstream, on retrouve le serviteur de l’Etat qui n’a fait que son devoir de ministre en demandant, probablement, la vérification normale d’un fichier intimement lié à l’affaire des frégates de Taïwan et donc aux intérêts stratégiques de la France ». Et dans une charge dont le message est à destination du président de la République, le député Jean Pierre Grand prend des intonations menaçantes et insurrectionnelles : « En traitant Dominique de Villepin comme s’il était à la tête d’un réseau de trafiquants de drogue, les juges et les policiers portent atteinte à la démocratie ». Pour Nicolas Sarkozy, publiquement muet sur l’affaire, depuis son élection, se contentant d’inviter la justice à suivre son cours, il voit dans ce processus une opération de salubrité publique. Ses proches collaborateurs mettent en avant sa volonté de débarrasser la vie politique française des pratiques obscures des officines secrètes et du pouvoir occulte. Le nouveau président court tout de même le risque de voir que l’enthousiasme des juges, trop satisfaits de se payer un ancien Premier ministre, soit perçu par l’opinion française comme un acharnement gratuit et un règlement de compte personnel. Une fois ce stade atteint, l’effet Boomerang devient redoutable.

                                                    Le 31-7-2007 Par : Mustapha Tossa DNCP à Paris


                                                    • marcIV marcIV 6 août 2007 03:18

                                                      Excellent article ! Bonne continuation .(Même si pour moi il y a trop de supositions la dedans smiley)


                                                      • JB 4 septembre 2007 16:48

                                                        La guerre du Bouton aura t elle lieu ?

                                                        Les censeurs agiront ils encore ?

                                                        http://boom2000.free.fr

                                                        http://boom2000.free.fr/bouton...

                                                        Exclusif : Bravo & la Liste de Clearstream

                                                        Trois corbeaux, un Juge et un ancien Ministre sont impliqués dans une sombre farce qui éclaire ailleurs, même dans l’Agora !

                                                        Mais où est la vraie liste ? Diabolique, discréditée d’avance et perdue, à moins que la Justice ne la demande à un banquier initié et déjà inculpé.

                                                        Daniel Bouton, maintenant à la tête de la SG a été en charge du budget de 87 à 91. Nommé par son ami politique Alain Juppé, il est resté au service de tous les gouvernements. Son poste a couvert les fameuses autorisations de commissions défiscalisées concernant : Bravo-Tango, soit les frégates, les mirages, les missiles, les chars Leclerc, AirBus etc ...

                                                        Cette fonction sensible valait bien une belle récompense : La Direction de la SG ! Rappelons que cet inspecteur des finances n’avait pourtant aucune expérience bancaire . Qu’il a paniqué au cours de la crise asiatique, soutenu le MATIF en faillite et torpillé le rapprochement SG avec la BNP en perdant son duel et ParisBas. SG affaiblie, isolée est devenue une proie certaine pour les banques étrangères prédatrices comme la City qui lui a fait perdre le marché Chinois !

                                                        Mais il connaissait de par son poste, également les turpitudes des stocks options ! Son Ministre de tutelle de l’époque lui avait demandé de les légiférer ! Non seulement il ne l’a pas fait, mais en 2006, il en a été l’un des plus gros bénéficiaires ! La SG n’est pas l’une des plus grosses banques d’Europe mais son Président est un des patrons le mieux rémunéré avec un revenu 2006 de plus de 11 mio Euros composée au 3/4 d’une rémunération casino, basée sur des cours qu’il peut manipuler facilement par des effets d’annonces bidon !

                                                        Pourquoi cette rapacité ? N’y aurait il pas un lien avec ses fonctions passées ? Qu’ a t il vu et couvert ? Se croyait il intouchable et ne doit il pas couvrir d’autres intérèts ? Son prochain procès pour blanchiment aggravé pourrait le contrarier et déclancher des révélations. Ce procès pourrait également montrer l’implication de sa banque dans le Krach des produits dérivés, latent et inévitable. Ses propres dérives en Asie, en Russie et sa stratégie vis à vis du blanchiment dans Hambros, pourraient faire aussi scandale !

                                                        A suivre ici .... Où nous vous en dirons bien plus, sans attendre avril 2008, date du procès !

                                                        http://boom2000.free.fr

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