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Commentaire de guillaume

sur Droit de grève, service minimum et service public


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guillaume 3 août 2007 11:24

Il est clair que le service minimum est une vue de l’esprit.

Il faut voir ce qu’il se passe ailleur et ce qui a tété en France. Les services minimum ne marchent nulle part, car c’est un terme flou. Où commence le minimum et ou s’arrête-t-il ? Le plus juste serait de pratiquer comme aux Etats-Unis des règles et des mesures claires. Là-bas le droit de grève dépend des Etats. En fait il est à peu près total partout, mais la reconnaissance légale des syndicats varie suivant les Etats. Il faut savoir que cette reconaissance est un privilège octroyé à des corporations en vue de représenter les employés ou les métiers. Il est facile de balancer entre trop de reconnaissance et pas assez. Les Etats avec des travailleurs très syndiqués donnent beaucoup d’importance aux syndicats et vice-versa. Par ailleurs aux Etats-Unis, la fonction publique, qui bénéficie à peu près des mêmes avantages qu’en France même si ce n’est pas écrit et que ça dépend de chaque administration. Seule différence : interdiction de faire grève. Ce n’est pas illogique. Si on est au service de l’Etat, faire grève, signifie qu’on fait grève contre l’Etat lui-même, sa démocratie, ses élus, tout en étant soi-même électeur. Ce serait pas très logique.

En france, non seulement le centre du syndicalisme et des grèves c’est la fonction publique, mais en plus la France sur-reconnaît le syndicalisme qui ne représente qu’une infime frange de travailleurs. Elle octroie en plus seulement aux syndicats dits de la Libération des droits très étendus, et par conséquent on ne peut parler de liberté syndicale. Le problème est là et non dans le service minimum, qui ne demandera qu’à être transgressé.


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