Oui, l’écart se creuse entre riches et pauvres, mais le caractère virtuel de la nouvelle richesse la rend totalement vulnérable. Aux USA, 38% de la richesse - près de 50 % si on eclut la valeur des résidences principales - appartient au « Top 1% » de la population, mais la plus grande partie de cette richesse consiste en la valeur enflée des actions en course qui « valent » 20 fois ce qu’elles valaient en 1978... tandis que la valeur des équipements et l’espérance de gains n’a pas changé.
Il suffirait d’une décision pour faire disparaitre cette richesse. Si on compare la CONSOMMATION des divers déciles, excluant le premier et le dernier, et qu’on pose l’hypothèse que les dépenses publiques sont au profit de tous, on a une classe de sacrifiés en bas, qui a peut-être besoin d’une prise en charge permanente et une en haut, en marche sans le savoir vers une guillotine financière, mais au sein du 80% médian de la population, il n’est pas du tout sûr que les écarts s’élargissent. Il n’y a qu’appeler Samson au moment opportun...
http://www.nouvellesociete.org/706.html
Pierre JC Allard
P.S Je trouve un peu lassant que presque tous les commentaires réfèrent aux opinions de Lerma. Est-ce qu’on ne pourrait pas en prendre acte et passer à autre chose ?