Osons une nouvelle nuit du 4 août !
![](http://www.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L300xH216/aaaaaaa4-a711e.jpg)
Deux cent dix-huit ans après leur initiative en faveur de l’abolition des privilèges, le duc d’Aiguillon et les autres membres du Club Breton ont de quoi se retourner dans leurs tombes !
Deux siècles ont passé et nous n’avons, apparemment, rien retenu de leur prise de conscience et de leur mobilisation pour la fin des corporatismes et la suppression des privilèges indécents accordés à quelques-uns.
Les dispositions ou projets législatifs, qui se dessinent au fil des dernières semaines, et nous annoncent les couleurs pour l’automne, nous démontrent, en effet, que le renforcement du creusement des écarts entre les personnes les plus aisées et les populations les plus pauvres (malheureusement à l’œuvre depuis les années 80) reste au centre des logiques de gouvernance.
Elles confirment, alors que la question du respect des parties prenantes est au cœur de l’idée même de négociations sociales dont nous parlent le chef de l’Etat, que le principe du "deux poids, deux mesures" a encore de beaux jours devant lui !
Premières mises en cause du droit de grève via les modalités de mise en œuvre du service minimum dans les transports en commun, préparation de la franchise médicale et atteinte confirmée de l’égalité face aux soins,... les gouvernants attaquent de front les droits sociaux des populations les plus modestes, qui témoignent pourtant des spécificités de l’histoire collective française en termes de cohésion.
Et si des évolutions étaient effectivement nécessaires, nous dira-t-on ?
Encore faudrait-il le prouver, et surtout, mettre dans ce cas sur la table des discussions l’ensemble des problèmes et solutions ; c’est-à-dire débattre aussi des "gros privilèges" que le chef de l’Etat a décidé de concéder sans attendre à "ses amis" de la jet-set et du milieu des "grands patrons", en inventant avec ses troupes gouvernementales et ses aficionados parlementaires le "processus législatif à grande vitesse", à peine arrivé à l’Elysée.
Plus de dix milliards de cadeau fiscal annuel pour quelques-uns - c’est dire le montant du pactole obtenu d’ici à la fin du quinquennat qui débute -, seulement vingt-cinq millions - d’ailleurs largement financés par les départements - pour accompagner de façon expérimentale le Revenu de solidarité active de beaucoup d’autres, la caricature de l’inégalité économique faite de logique de gestion politique est si marquée, qu’elle semble laisser les politiques de l’opposition, les syndicats et la société civile pratiquement sans voix !
Au-delà du problème posé en tant que tel par les avantages accordés aux plus grandes fortunes du pays, c’est plus largement la question de la légitimité des revenus, du privilège d’une nouvelle forme d’accès à la monnaie (jadis créé pour équilibrer et pacifier les échanges !), que nous devons mettre au débat.
En effet, alors que le président de la République et son gouvernement nous parlent de "travailler plus pour gagner plus", alors que la valeur "travail" est évoquée pour justifier nombre de mesures sociales ; jamais la création de revenus n’aura été autant dissociée du travail lui-même.
Ce n’est plus l’activité effectivement réalisée qui permet aujourd’hui de définir, la valeur et le montant des revenus, mais le prix que l’acheteur est prêt à payer.
A travers cette évolution, que nous devons au bouleversement économique initié par l’école dite néo-classique (Hayek, Walras, Menger...) et qui a été largement développé par la révolution conservatrice anglo-saxonne pour justifier le creusement des inégalités, nous sommes passés d’une situation où le rapport entre les classes sociales était au centre, à une autre où les transactions monétaires, qu’elles favorisent l’échange de biens et de services ou se suffisent à elles-mêmes, deviennent les seuls objets de valeur.
La résultante de cette "manipulation" de la théorie économique[1], c’est que la plupart des hauts revenus sont aujourd’hui issus des résultats de placements financiers juteux, et que le calcul des hauts salaires est de plus en plus dissocié du travail effectif.
En dix ans, grâce à la flambée artificielle des cours de la Bourse et à la multiplication des jeux financiers autour des rachats d’entreprises, le patrimoine professionnel des cinq cents plus lourdes fortunes de France a triplé et progressé trois fois plus vite que la richesse nationale, comme le rappelle... le magazine Challenges du 26 juillet 2007.
Leur part dans le calcul du Produit intérieur brut du pays pèse désormais 15 % contre 6 % en 1997 ! C’est dire si cet indicateur, utilisé par les Etats parce qu’il est sensé nous donner des éclairages sur notre richesse collective, cache le creusement des inégalités et donne un reflet décalé du véritable état de la richesse collective !
Autre illustration de la déconnexion entre travail et revenus - et les exemples pourraient être déclinés à foison - : comment expliquer qu’un présentateur télévisé, aussi talentueux et performant soit-il professionnellement, gagne un salaire mirobolant, largement supérieur à celui des journalistes qui ont contribué aux investigations et aux reportages supports de l’édition, sinon en se rendant à l’évidence qu’il est payé au tarif de "produit d’appel" que lui accordent les annonceurs publicitaires du prime-time ?!
Le développement permanent et l’étalage sans vergogne de ces privilèges, qui induisent en plus de la part des nantis des comportements consuméristes écologiquement et socialement prédateurs, et cautionnent des logiques de "nouvelles castes[2]", constituent des obstacles majeurs à l’invention d’une nouvelle cohésion sociale, vont à l’encontre de la responsabilité environnementale aujourd’hui à l’ordre du jour.
Il constitue même l’archétype des attitudes à éviter pour que la réflexion sur le mouvement et la transformation sociale puissent avoir lieu, en ce sens qu’il offre sur un plateau aux groupes sociaux qui se savent en ligne de mire des prochains projets gouvernementaux (enseignants, salariés...), un argumentaire sans faille pour refuser le débat.
Or, le "Grenelle de l’environnement", dont l’idée revient (gardons-le en mémoire) à l’Alliance pour la planète qui l’a lancé pendant la campagne des élections présidentielles, et dont Nicolas Sarkozy s’est saisi dès son discours du 6 mai, doit inscrire au cœur de ses travaux l’urgence écologique, mais aussi, - puisque c’est bien là que se situe la référence au Grenelle de 1968 -, la question des nouvelles formes de négociations nationales.
Plus largement, c’est le développement durable, c’est-à-dire la prise en compte simultanée des questions sociales, économiques, environnementales et démocratiques qui doit constituer le fil conducteur des débats. Les causes et les effets du dérèglement climatique (qui fragilisent en priorité les plus démunis) nous le rappellent, par exemple, chaque jour.
Réussir "l’équilibre entre les humains, et l’équilibre entre les humains et la nature" (Définition du développement durable par la Commission mondiale du développement durable 1988) est donc bien le fond du défi auquel l’humanité, et donc nous-mêmes, devons répondre.
Dans ce contexte, et alors que les six groupes thématiques du Grenelle travaillent (malgré les conditions peu propices de la période estivale imposées par le calendrier de l’Etat), nous adhérons à l’esprit d’ouverture et d’intelligence collective adopté par la majorité des participants.
Et ce, même si nous regrettons, notamment, que :
- nombre d’acteurs centraux n’aient pas été invités dans le tour de table (ex. le secteur social et médico-social) ;
- le privilège masculin soit encore une fois en vigueur[3] ;
- la place accordée aux territoires s’avère très en deçà du rôle qu’ils remplissent pour développer les solidarités sociales, et inventer les nouveaux comportements dont nous devons faire collectivement l’apprentissage ;
- le fait que l’Etat ait renoncé à adopter la posture d’écoute et de discrétion initialement envisagée pour les échanges préparatoires à la négociation proprement dite.
Car, pour être à la hauteur des défis qui nous attendent, nous avons besoin que le Grenelle sache être socialement courageux, prenne le risque de se plonger dans le fond des problèmes posés.
Nous ne transformerons pas nos modèles de développement seulement avec un programme de mesures écologiques, seraient-elles même indispensables et pertinentes. Nous n’avancerons pas de façon significative sans retrouver la confiance et refonder la cohésion sociale. Nous ne trouverons pas les solutions à l’échelle des problématiques environnementales sans la mise en place d’un nouveau contrat de société.
Alors, profitons du Grenelle et de ses prolongements pour stopper les jeux de dupes qui se sont dessinés au cours des deux dernières décennies : osons une nouvelle abolition des privilèges, notamment en remettant à plat nos modèles de calcul de la richesse, et les formes de mobilisation, de préservation et de répartition des ressources.
Alors que l’anniversaire du 14 juillet, plus que jamais, est célébré avec faste, sachons cette fois inventer ensemble notre "nuit du 4 août pour le XXIe siècle" !
[1] Si l’on se souvient que la définition donnée par la théorie classique place le travail au centre du calcul de la valeur ; oubliant par contre déjà à l’époque la richesse des actes domestiques pourtant au cœur du sens littéral de l’économie : "l’administration de la maison".
[2] Voir l’implantation progressive, même en France, des "résidences fermées", sorte de "ghettos de riches". Cette tendance permet à d’autres personnes, moins riches, mais désireuses d’éviter les contacts multi-sociaux, de s’engouffrer dans
[3] Composition des groupes thématiques du Grenelle de l’environnement : hommes = + 80 %, femmes = - 20 %.
217 réactions à cet article
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en lisant la description je suis étonné :
"Sociologue et politiste, militante de longue date dans le domaine des droits de la personne humaine et du développement durable, je suis engagée professionnellement depuis plus de quinze ans autour de ces thèmes clefs : élaboration et évaluation des politiques publiques, démocratie collaborative, développement territorial, ... Chercheuse au Centre Ressources et d’Etudes Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS), je suis actuellement déléguée générale de l’Observatoire de la Décision Publique, association présidée par Patrick VIVERET, créée en 1987 et relancée en 2006 après une (...)
ouf ! une fonctionnaire qui n’ose pas dire qu’elle est fonctionnaire et qui cumule plusieurs postes de bureaucrates subventionnés par des fonds publics.
Alors,si encore vous aviez un bilan à défendre,mais entre la misère & la précarisation qui n’a fait qu’exploser depuis 25 ans ,nous pouvons considéré que toutes les structures dont vous décrivez ne servent à rien à l’exception de l’intéret personnel d’une minorité qui vivent de la charité bizness et tapant des aides et des subventions pour se mas... sur la misère des gens.
Il faut une rupture avec « ce mouvement associatif » qui se rempli les poches sur le malheur et la misère des gens et permettre tout simplement de moderniser les institutions par des fusions entre ANPE & ASSEDIC,privatisé le personnel et professionaliser la recherche d’emploi ainsi que la formation,car dans le monde de la formation subventionné par des fonds publics,il existe une meilleure gestion des fonds publics et des filières proposés actuellement par des organismes généralement affiliés à des syndicats
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Vous avez un probleme avec le service public, Lerma. D’ordre medical je pense...
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Absolument !
A lerma :
Je suis nouveau sur ce forum (au vu de certains posts, il n’est d’ailleurs pas sûr que j’y reste longtemps !).
Mais le peu que j’en ai vu m’incite à penser qu’il y a quelque chose de pathologique dans votre dénigrement forcené de la fonction publique et votre apologie de « Notre Seigneur »...
Pour faire une telle désinformation et dire tant de choses partisanes et trompeuses, il faut, je pense, être lobotomisé, ou avoir le QI d’un bulot... Je vous conchie !
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Complètement hors sujet et plein de fautes d’orthographe et de grammaire : 0/20.
Je croyais qu’on commentait les articles et pas les auteurs. C’est comme ça qu’ils font les sarkozystes ? Quand ils peuvent pas critiquer le message, ils critiquent le messager ?
Vous parlez de bureaucrates et de minorités qui défendent leurs intérêts personnels, mais vous oubliez de parler des députés UMP qui sont en train de rejeter le projet de loi sur les sanctions financières en cas d’absentéisme à l’assemblée ?? A l’UMP, c’est « faites ce que je dis, pas ce que je fais » la populace doit travailler plus pour remplir les poches des patrons du cac40 et des politicards verreux, pendant que ces mêmes politicards ne travaillent pas tout en touchant leur salaire ! Ils veulent imposer le service minimum dans les transports et dans l’éducation, mais surtout pas de service minimum à l’assemblée ! (c’est vrai ils sont tellement mal payés on va pas en plus les obliger à travailler !)
Une dernière chose : Sarko ne fréquente pas agoravox, ça sert à rien de faire de la lêche, il vous embauchera pas !!
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Plus ca va plus je pense que Lerma est un gros troll comme d’autres avant lui sur Avox. Si c’est pas le cas il est vraiment lobotomisé.
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Arcatarus,
« Pour faire une telle désinformation et dire tant de choses partisanes et trompeuses, il faut, je pense, être lobotomisé, ou avoir le QI d’un bulot... Je vous conchie ! »
conchie ? liculture ?
Je crois que ce pauvre Lerma a échoué aux concours d’entrée dans la fonction publique, d’où une certaine rancoeur.
)
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Merci Lerma pour votre commentaire qu’il est toujours possible de lire en cliquant sur [Montrer le texte]
Pour les autres je les invite à lire le programme économique et social appliqué par les sociaux-démocrates allemands et poursuivit par le gouvernement de coalition de Mme Merkel qui en moins de 2 (deux) ans a redressé l’économie allemande.
Ben oui je sais dedans il y a aussi la TVA Sociale et une lourde reconsidération de l’"Etat Providence. Vue qu’en général les même causes ont les mêmes effets...
Méditons mes frères, méditons... et après parlons !
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Désolé pour le lien qui tombe dans le vide le bon lien sur le programme de réforme de la grande coalition allemande est celui-ci.
Excusez...
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Djanel 5 août 2007 14:56Redresser l’économie allemande en deux ans ? Première puissance exportatrice au monde depuis leur redressement après la guerre.Jamais en difficulté.
Cà confirme ce que je dois penser des sarkomaniaques, soit ils sont menteurs et s’ils ne le sont pas, ils sont cons comme des manches.
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Croyez-vous réellement qu’une économie « se relève » en 2 ans ? (sur le « redressement » de l’économie allemande), quelle « nalize » !
Ou bien dans les flux et reflux de l’économie mondiale l’économie allemande n’est pas positionnée de la même façon que l’économie française ?
L’économie allemande attire beaucoup moins d’investissements directs de l’étranger que l’économie française , quelles en sont les raisons ?
Pourquoi les grands groupes internationaux préfèrent construire des usines, investir en France plutôt qu’en Allemagne ? Notre cuisine peut-être ? Leur amour inextinguible pour les Français ?
Parce que le travailleur en France est très productif (charges comprises) , le problème de la langueur économique vient de deux choses :
1) Des salaires trop bas et des cadeaux d’immense échelle accordés par Sarko ET ses prédécesseurs aux improductifs bourgeois et actionnaires, argent qui ne sert pas à la croissance.
2) L’économie française est en grande partie tournée vers l’Europe et beaucoup moins présente dans le monde . Donc une zone de beaucoup moindre croissance que l’Asie par exemple, ou même l’Amérique latine.
3) Insuffisance de moyens évidente pour la recherche et les études. Mieux même , et révélateur de la petitesse de l’orientation, de la vision du monde, face aux gains opérés par la technologie notre homme et sa camarilla passe son temps à essayer de fliquer et s’attaquer aux internautes plutôt que d’en développer l’accès et les usages .
Les services publics français, de très grande qualité, permettent de substantielles économies à la société que ce soit sur le terrain de l’assurance maladie (malheureusement abimée ces dernières années par le dépeçage en règle organisé par les droites et les gauches aux affaires), que ce soit sur le terrain ferroviaire (malheureusement abimé ces dernières années par la logique de dépeçage et la logique d’entreprise), que ce soit sur le terrain postal où on est en train d’exploser tout. Que ce soit sur le terrain de l’énergie où le talibanisme idéologique d’une partie de la classe politique comme des appétits bien situés vont conduire, sur un terrain stratégique, à se mettre dans la main de gazprom, casser des entreprises qui marchaient très bien (GDF et EDF) avec une concurence artificielle et affaiblissante, pour un service rendu moindre.
Le délire ultra-libéral conduit à de telles monstruosités. A casser des pans entiers de l’économie, d’en donner les bénéfices à des interets lointains, sans que la population dans sa grande masse, elle qui a construite ces outils qu’on brade maintenant, en profite.
Sarko n’a pas inventé la logique de l’engraissement accéléré de l’infime minorité bourgeoise mais il l’a propulsé encore plus haut que ces prédécesseurs.
Cet homme ne pourrait comprendre , tant il a été baigné dans une classe oisive, que des milliardaires américains aient fait une pétition contre la suppression des droits de succession, car ces derniers ne voulaient pas d’une classe de rentiers qui ne se donne que la peine de naitre. Chacun doit aller chercher sa pitance et créer des choses par lui-même, par son travail. Mais ce n’est pas la logique de Sarkozy, il est lui pour la rente et donc il est contre la création, contre l’entreprise, contre le mérite.
L’actuel président , homme apparemment aimant beaucoup se reposer dans des endroits luxueux, d’autant plus que ce n’est pas lui qui paye, fut le ministre qui a creusé le plus gros trou de tous les ministres de la 5eme république.
Rappeler cela c’est rappeler que son choix, par les Français, repose essentiellement sur une propagande médiatique lourde et mensongère des principales télés et radios sur les problèmes de la France (c’est la faute aux travailleurs du public, c’est la faute aux Rmistes, etc...) qui a permis au pire de s’installer aux manettes du pays.
Naguère un 1er ministre se suicida d’avoir eu un prêt à taux zéro d’1 million de francs (qu’il remboursa) maintenant on a un président dont le premier acte fut un voyage à 200 000 euros , ce qui est une somme + importante (non remboursable et non remboursé), cadeau d’une grande fortune ayant des interets considérables avec l’état. Et il en est fier, apparemment . Mais heureusement les interets qui lui ont offert ce petit voyage sont les mêmes qui ont fait un sondage juste ensuite faisant dire que les français n’étaient pas choqués.
Manipulateur, peu travailleur apparemment....
Pourquoi rappeler cela ? Parce que c’est cohérent avec la nullité économique de Sarko , sa volonté de s’en prendre aux travailleurs (qui ne faineantent pas aux USA ou au large de malte à coups de centaines de milliers d’euros gracieusement offerts par des grands interets non connus des Français), de faire des cadeaux aux strates les plus élevées de la bourgeoisie française alors que cette dernière est déjà particulierement bien choyée.
Cet homme donc qui part en vacances (avec donc la mallette de l’arme nucléaire) aux USA, casse méthodiquement ce qui marche en France. Il le fait avec l’élan que lui ont donné ces prédécesseurs, grands pros du cassage et du monde des dumpings sociaux, fiscaux et humains.
La rupture est là, comme dirait l’autre. Au pays où les PDG sont les mieux payés d’Europe. Au pays où la France qui se lève tôt regarde un président qui refile de l’argent à ceux qui ne se lèvent pas tôt.
Sur les 20 PDG les mieux payés d’Europe il y a la moitié qui sont PDG d’entreprises françaises ! C’est pas assez !
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nephilim 3 août 2007 14:17Ouiiiii c’est tout a fait ca Lerma le psychotique de la fonction publique. je pense qu’il a raté tt ses exams pour tenter d’y rentrer d’ou son amertume. Sarkozy fera une chose de bien dans l’avenir celle de reveiller les gens et de les ammener à de nouveaux lutter pour la liberté l’egalité et la fraternité. Sarkozy à la Lanterne !! mince il y est deja^^bon ba on l’aura alors :p
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Vous fatiguez pas Helene, les privilegies se sont mis a l’abri depuis longtemps grace a la mondialisation financiere. Si le peuple ne joue pas le jeu, il sera mis a l’ecart (tiers-mondise), c’est pas plus complique que cela...De toute facon, le peuple dans sa majorite sait qu’il est encore du bon cote de la barriere (ceux qui vivent plus de 60 ans, mangent a leur faim et connaissent l’enertainment plutot que la guerre). Quand a l’emergence democratique d’un mouvement nationaliste au service de ses citoyens, jamais les medias ne le permettront, eux memes appartenant aux privilegies sus-cites.
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Merci, Bulu, enfin un commentaire sur l’article !
Difficile, cet article justement, car il fait appel à une vision de la société où le miroir aux allouettes de la caste des nantis fonctionne encore.
Mais je vous rassure, ma vision est encore plus pessimiste. Les miettes que recoltent quelques un par le biais de discrimination positive ou de récompense « à la valeur » ne sont que les contre-exemples qui servent éblouir le bon peuple qui n’arrivera jamais... mais y croit quand même.
Hélas, mille fois hélas, le système est ainsi fait, et comme dans les pire des histoires de science-fiction nous avons aujourd’hui une nouvelle classe de gens qui vivent et prospèrent sur un monde qu’ils exploitent, qu’ils pillent avec l’approbation des politiques et des média, nommés et payés pour ça. Sarkozy en est l’exemple, non pas par ses baisses d’impôts aux plus riches, mais par ses prélèvements quotidiens aux plus pauvres.
Il n’y aura pas de rébellion, de révolution, les courses a Carrefour du samedi, les films ou la real TV en HD sur ecran plasma et son 5.1 et encore la nouvelle clio-clim-gps sont là pour les en dissuader... maintenant.
La convergence des niveaux de vie va se faire par le bas. La pente se fait sentir, vous allez voir comment le tissus social occidental s’appauvrit au quotidien pour que la délocalisation ne soit plus un thème de débat. Les entreprises productrices, qui sont déjà les « ateliers de production » des groupes financièrs se fournissent sur le terreau fertile des salariés qui ne revendiquent plus rien, tant le droit de percevoir un salaire est dur a maintenir. Il n’auront même plus l’opportunité de faire grève pour ne pas gener les autres « qui veulent, eux, travailler » !
Et les fonctionnaires dans tout ça ? Bien voila, ils sont les otages d’un système à broyer... c’est eux qui tiennent le bouton et qui s’en servent. sans généraliser ils sont eux même leurs pires ennemis. les plus lucides le crient, les plus humains agissent et la majorité d’entre eux, par leur incompétence, leur dégout ou leur espérance continuent à oppresser.
Et ce n’est pas Nicolas Sarkozy et son gouvernement qui me contredira dans ses actes. Nous avons perdu les Valeurs de respect, de tolérance qui nous ont permis de développer nos sociétés.
Ainsi va la nature humaine.
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Bravo pour cet article.
Pour la fin des corporatisme, on n’est pas prêt d’y arriver puisqu’à tous les niveaux, dans tous les métiers le corporatisme est la règle. Depuis les députés jusqu’aux fonctionnaires, en passant par les médecins, les financiers, les artisans, les chefs d’entreprises... chacun coopte chacun et il vaut mieux faire partie de la masse et réagir avec elle. Si on retrouve ce phénomène dans tous les pays, il est notable qu’en France les corporatismes sont forts puissants. Les francs maçons ne me contrediront pas et la CGT non plus !
@Lerma : cessez de polluer agoravox. Tous vos commentaires sont notés négativement et exaspèrent une grande partie des lecteurs. Restez donc plus souvent sur NS.com si vous souhaitez continuer le déni, la démagogie, le mensonge et la mauvaise foi. Plusieurs fois déjà la question vous a été posée : que faites vous dans la vie pour être si prompt à poster le premier commentaire sur la plupart des sujets ?
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vous me coupez l’herbe sous le pied en résumant mes idées :P Bien que peut être je sois moins clair que vous :)
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Bon revenons à nos moutons... Article coup-gueule on l’aura compris.
Bon osons le 4 aout...oui , je vous dirai contre tout le monde ! Car le gouvernement a bien mis en place une structure qui reprend celle du moyen age. Avec ses comtes et ducs ( ministres, députés...) Mais il y a aussi ses vassaux ( police et fonctionnaires) chacun ayant ses petits privilèges et voulant les garder. Je suis pour une remise à plat général. Vous vous offusquez contre les riches ...
Mais que comptez vous faire ? leur coupez la tête , ils génèrent aussi de l’argent chez nous.. que souhaitez vous ? une remise à 0 total ? impossible nous sommes dans une économie globale et mondiale et non plus dans une économie nationale. Si les français voulaient tous s’arrêter de travailler .
Le monde vivrait sans la France point barre.
Et recalculer les richesses et autres n permettrons que de creuser notre tombe dans un monde capitaliste en puissance et même les chinois l’ont compris.
Donc je dirai que vous êtes utopistes car vous n’avez pas de solutions mais justes des idées impossibles à mettre en place. Le jour , ou cela sera possible je pouvez compter sur moi . Mais il faudra accepter de retirer tous les privilèges ( du hautfonctionnaire au plus humble, du PDG , au travailleur de bas ) et remmetre tout à plat .
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L’auteur a raison de dénoncer les corporatismes et les privilèges ... mais a le corporatisme et le privilège sélectif.
Le corporatisme des syndicats de fonctionnaires maintiennent une situation archaïque qui empêche toute évolution.
Les privilèges des fonctionnaires pèsent sur les finances publiques... et ce sont toujours les même qui paient !
J’ai bon espoir que le gouvernement va mettre fin à certains privilèges et briser certains corporatismes. Ce ne sera pas parfait, mais ce sera toujours dans le bon sens.
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Et va t’il s’attaquer au corporatisme des hauts fontionnaires, des élus et des francs maçons ? Aucune chance... Un corporatisme qui s’en prend juste à un autre et rien de plus, afin d’assoir un peu plus ses privilèges.
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Vrai et faux à la fois : avant 1789 ces reserves étaient pertinentes jusqu’à 1789, date que vous ne contestez pas tout de même. Il ne s’agit pas d’envisager ce type d’action violente mais un boycot type 36 ou 68, les bras croisés ont leur chance de faire bouger les lignes : qui videra les poubelles dans le 16e si, comme Gandhi ailleurs, la masse résiste passivement ! Que les 47% qui n’ont pas voté NS boycottent tout ce qui touche à ses amis (tf1,fr2,fr3,fr5,et la 6, etc, presse et produits inclus) et ca sera la débandade dans son camp...un peu comme en 68 ou en 36...essayez, juste pour voir !!! Dans ce domaine, les amerloques sont fort contre les Cies privées qui ne jouent pas le jeu...SFR par exemple !
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C’est ce qui risque d’arriver à Hyperactif en train de se mettre à dos la plupart des « corporations » en un temps record. On peut compter (gardons quelques jours de congé en réserve) sur les 53% ayant voté Hyperactif pour effectuer le service minimum en heures sup défiscalisées ne comptant pas pour la retraite.
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« Le corporatisme des syndicats de fonctionnaires maintiennent une situation archaïque qui empêche toute évolution. »
Sauf que les évolutions proposées ne sont pas top top !
En plus, dans beaucoup de services soit disant publics il y a déjà eu de nombreuses évolutions, comme par exemple un recrutement de non fonctionnaires (CDD, précaires, sans les même droits que les fonc) et dans certaines entreprises il sont prêts de représenter la moitié de l’effectif (SNCF, La Poste, EDF, RATP, France Telecom...). Même dans les facs de nombreux chercheurs sont en CDD d’un an renouvelable une fois(Les ATER).
Plus une importante et en croissance sous-traitance au privé de certaines tâches ordinairement dévolu au service public (la encore les mêmes grandes entreprises publiques) comme l’entretien des réseau (électrique, ferroviaire) ou des centres d’appels (France telecom)
En France les évolutions vers la flexibilité, le moindre coût comme objectif principal nont lieu, mais en loucedé. Et l’abruti (ou qui joue à l’abruti) de base type Lerma passe encore son temps à vilipender les services publics... hélas pour lui déjà à moitié privatisé... hih hih hi
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Cet intéressant article est desservi par son titre.
Le vrai sujet de celui-ci n’est pas en effet l’abolition des privilèges, mais plutôt l’examen des effets pervers d’une richesse considérée comme excessive.
En droit civil ou fiscal le fait d’être riche ne confère aucun privilège spécial, mais au contraire l’obligation d’acquitter d’ISF (ceci étant dit d’ailleurs sans aucun jugement de valeur).
Si l’on peut être d’accord sur le constat des dérives du systême, je suis en revanche extrèmement réservé sur des assertions telles que :« la plupart des hauts revenus sont aujourd’hui issus des résultats de placements financiers juteux, et que le calcul des hauts salaires est de plus en plus dissocié du travail effectif ».
C’est « l’aujourd’hui » qui me semble génant dans la mesure ou ce qui est décrit est vieux comme le monde. Dire que plus vous ètes riche moins vous vivez des revenus d’un travail effectif apparait en effet relever du truisme, et celà depuis l’antiquité.
En fait le problème posé est la conduite à tenir devant l’absurdité de certains niveaux de revenus dont la finalité n’est plus leur utilisation, mais leur développement permanent (ce qui en matière de pathologie médicale s’appelle de la boulimie...).
Quelques modestes pistes :
- Proposer un plafonnement des revenus, c’est à dire une taxation à 100 % des ressources considérées comme excédentaires... Là je vois nos amis luxembourgeois se frotter les mains...
- Imposer de dépenser au sein du territoire national 100 % du « super-revenu »... Peut-être un chemin pas si idiot que celà, ne serait-ce qu’en matière de fiscalité indirecte
- Interdire l’épargne aux retraités disposant d’un revenu supérieur à un certain revenu (rejoint l’idée ci-dessus)... Perspectives intéressantes de création de boites de nuit pour seniors
- Faire la révolution... Le problème c’est que çà commence avec Seyès et que ça se termine avec Louis 18 ! Et il y a belle lurette que nous ne sommes plus le phare du monde...
- S’accomoder de la situation et décrèter une amnistie fiscale moyennant une amende symbolique de tous les placements effectués par les français à l’étranger... Certains spécialistes avancent le chiffre de 300 milliards d’euros ou plus qui seraient derechef réinvestis dans notre beau pays. Pas moral mais pertinent.
En fait notre vrai problème est que nous sommes dans un monde globalisé et qu’il est sans doute un peu stérile d’aborder ces questions d’un seul point de vue hexagonal.
Il y aura toujours plus de prospérité pour les riches que pour les pauvres, et partant, est-il déraisonnable de penser qu’une petite part d’un gros gateau est préférable aux miettes d’une galette ?
Enfin le thème de l’abolition des privilèges me semble éminement périlleux. Aborder cette thématique implique également de mettre sur le tapis le privilège de l’emploi à vie au sein de la fonction publique, du gaz et de l’électricité gratuit pour les agents d’EDF-GDF, des voyages gratuits et des avantages divers et variés de ceux de la SNCF (Lesquels soit dit en passant représentent des sommes énormes non soumises aux contributions sociales et fiscales), du monopole des pharmaciens et des notaires, et la liste est longue.
Y sommes nous prêts ?
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Si effectivement le riche ne date pas d’hier, aujourd’hui, de par l’affichage « obscène » de ses dépenses inaccessibles aux communs, cette pathologie (ok avec vous) rend plus difficile encore la pauvreté matérielle à supporter, la dignité s’en trouvant écrasée. On ne peut contester, par ailleurs, l’augmentation réelle de cette tribu (ce qui ne signifie pas un recul de la pauvreté) et de ses avoirs qui font tant défauts aux plus pauvres d’entre nous. Les français sont chatouilleux quant au principe d’Egalité (en droit mais qu’ils confondent avec l’égalité de moyens). Dans l’après guerre, la plupart vivait modestement, sans trop de souffrance les uns et les autres, l’espoir d’un mieux n’étant alors pas interdit et les riches un peu moins arrogants, les magasins moins remplis, tous espéraient...aujourd’hui, désolé, ne ressemble pas pour cet aspect à hier (que je ne regrette pas pour d’autres raisons). Il était plus difficile de s’enrichir sans vraiment bosser mais maintenent, l’accélération de l’histoire nous conduit à constater une violence sociale beaucoup plus forte : des fauchés sans boulot devant des boutiques pleines à craquer. Regarder passer sur papier glacé des Cresus « subventionnés pour la chansonnette » devient chez beaucoup insupportable puisqu’on les sollicite, eux,ceux des cités ou d’ailleurs (sur TF1 par ex), à consommer ce qu’ils ne peuvent s’offrir ! L’amérique est déjà là (40 à 50 millions de pauvres, il parait que le système veut çà et que c’est normal)...je ne sais plus quoi dire, un nouveau 4 aout...pourquoi pas ?
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Ce n’est pas l’affichage obscène de la richesse (tant pis pour les c... qui en rêvent) qui me dérange mais l’obscénité de ces toujours-plus-riches à vouloir toujours plus casser le Social pour devenir toujours plus riches.
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@desperado (IP:xxx.x53.58.17) le 3 août 2007 à 15H52
J’abonde dans votre sens. J’ajouterai que le défi est posé par la mobilité extraordinaire du capital, qui est devenu nomade et prédateur à l’échelle mondiale. Phénomène sans précédent, et auquel le travail, qui, par sa nature est beaucoup plus statique, ne peut pas s’opposer. Il revient donc à l’Etat d’arbitrer entre ces deux aspects. Un gouvernement seul se trouve très démuni face à la concurrence exacerbée entre Etats. Le concert des états européens cafouille énormément sur le plan fiscal, économique, sur le contrôle des flux commerciaux vers l’Europe, etc. Pour ne pas parler du reste du monde. Et la BCE ne fait qu’éviter le pire en assurant la stabilité de la monnaie et en évitant les dérives inflationnistes.
Il y a en effet de très gros problèmes économiques, donc sociaux, que l’abolition des micro-pouvoirs français (chambres diverses, ordres, corporatismes, etc), ne résoudrait pas vraiment. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas assainir le bazar ambiant.
Je reste pessimiste au vu des mystifications et des gesticulations des gouvernements qui agitent un pouvoir qu’ils sont en train de perdre. Il suffit de faire croire aux électeurs « qu’on va faire quelque chose » pour gagner du temps. En attendant, tout continue comme devant...
Cordialement
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Le privilèges des riches et des puissants, c’est qu’ils peuvent contempler les révolutions d’une terrasse !
Les révolutions ? Parlons-en !
Je veux parler des révolutions qu’on peut encore montrer
Parce qu’elles vous servent,
Parce qu’elles vous ont toujours servis,
Ces révolutions de « l’histoire »,
Parce que les « histoires » ça vous amuse, avant de vous interesser,
Et quand ça vous intéresse, il est trop tard, on vous dit qu’il s’en prépare une autre.
Lorsque quelque chose d’inédit vous choque et vous gêne, Vous vous arrangez la veille, toujours la veille, pour retenir une place
Dans un palace d’exilés, entouré du prestige des déracinés. Les racines profondes de ce pays, c’est Vous, paraît-il, Et quand on vous transbahute d’un « désordre de la rue », comme vous dites,
à un « ordre nouveau » comme ils disent, vous vous faites greffer au retour et on vous salue.
Depuis deux cent ans, vous prenez des billets pour les révolutions.
Vous seriez même tentés d’y apporter votre petit panier, Pour n’en pas perdre une miette, n’est-ce-pas ? Et les « vauriens » qui vous amusent, ces « vauriens » qui vous dérangent aussi,
on les enveloppe dans un fait divers pendant que vous enveloppez les « vôtres » dans un drapeau
- - - - - - - -Léo Ferré
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S’il faut en finir avec les privilèges demain, alors il faut en finir avec le statut de la Fonction Publique qui permet aux salariés du secteur public d’avoir une moyenne de revenus supérieure à la moyenne des revenus des salariés du secteur privé.
Travailler pour l’Etat doit cesser d’être un privilège. Un contrat de travail unique pour tous les salariés, au nom du principe d’Egalité !
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Avec des aménagements tout de même...
Est-il possible de salarier un sportif de haut niveau comme Coupet (non, il est malade... Landreau) comme vous et moi, avec les mêmes charges sociales et les mêmes conventions collectives ?
A lerma : je pense que je viens de me faire insulter... Mais si moi je suis membre de la LCR, vous seriez quoi, vous ? Poujade ou Chemise brune ?
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D’où tenez vous vos chiffres ? Quelles sont les moyennes dans ce cas ? Quel est l’écart type ?
Le contrat de travail unique, c’est l’égalité de pouvoir tous se faire virer comme des merdes. Et bien qu’étant employeur je n’en veux pas !
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@ Arturh : Si vous avez un peu de temps, voir au lien ci-dessous une démarche concrète en ce sens, dans le respect des droits acquis et de la justice rétributive.
http://www.nouvellsociete.org/701.html
Pierre JC Allard
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Un petit détail pour les fins d’esprits qui disent : « Ouais c’est dégueulasse, les fonctionnaires ils gagnent plus en moyenne ».
N’oublions pas qu’une grande partie des fonctionnaires sont des enseignants, qui ont un niveau de qualification élevé, et qui, pour la plupart, au vu de leur connaissance, gagneraient plus dans le privé.
Essayer de trouver des bons professeurs de mathématiques aujourd’hui ....
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Non, ça c’est impossible, il n’y a pas une majorité de patrons ou d’actionnaires du CAC 40 en France.
Cherche encore...
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On ne peut pas se faire élire en ne représentant que les intérêts d’une toute petite minorité. Encore perdu. Cherche encore.
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Méfions nous de ces statistiques. La fonction publique emploie beaucoup de personnes très qualifiées (magistrats, enseignants, inspecteurs) et sous-traite au privé les tâches non qualifiées (entretien etc). Quand on regarde au cas par cas les salaires du secteur public, ils n’ont rien de mirobolants par rapport au privé. Personnellement, je préférerais des fonctionnaires mieux payés et plus efficaces et je trouve démagogique cette façon de présenter les choses. En revanche, je pense que le statut des fonctions publiques doit être réformé et dynamisé.
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en lisant la description je suis étonné : "Sociologue et politiste, militante de longue date dans le domaine des droits de la personne humaine et du développement durable, je suis engagée professionnellement depuis plus de quinze ans autour de ces thèmes clefs : élaboration et évaluation des politiques publiques, démocratie collaborative, développement territorial, ... Chercheuse au Centre Ressources et d’Etudes Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS), je suis actuellement déléguée générale de l’Observatoire de la Décision Publique, association présidée par Patrick VIVERET, créée en 1987 et relancée en 2006 après une (...)
ouf ! une fonctionnaire qui n’ose pas dire qu’elle est fonctionnaire et qui cumule plusieurs postes de bureaucrates subventionnés par des fonds publics.
Alors,si encore vous aviez un bilan à défendre,mais entre la misère & la précarisation qui n’a fait qu’exploser depuis 25 ans ,nous pouvons considéré que toutes les structures dont vous décrivez ne servent à rien à l’exception de l’intéret personnel d’une minorité qui vivent de la charité bizness et tapant des aides et des subventions pour se mas... sur la misère des gens.
Il faut une rupture avec « ce mouvement associatif » qui se rempli les poches sur le malheur et la misère des gens et permettre tout simplement de moderniser les institutions par des fusions entre ANPE & ASSEDIC,privatisé le personnel et professionaliser la recherche d’emploi ainsi que la formation,car dans le monde de la formation subventionné par des fonds publics,il existe une meilleure gestion des fonds publics et des filières proposés actuellement par des organismes généralement affiliés à des syndicats
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C’est pas utile de faire un copier / coller des élucubrations de Lerma. Tout le monde a voté contre lui pour cacher le texte. Pour le lire il n’y a qu’à accepter les commentaires cachés... Et plus pour lire ça, non c’était vraiment pas utile !
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@ arthurh :
« Travailler pour l’Etat doit cesser d’être un privilège. Un contrat de travail unique pour tous les salariés, au nom du principe d’Egalité ! »
...............
Vous avez raison : il faut mettre un point final au privilèges de la fonction publique :
1) Un contrat de travail unique avec possibilité de licenciement des fonctionnaires, comme dans le secteur privé.
L’impossibilité du licenciement dans la fonction publique abouti, par une sorte de sélection naturelle inversée, à une concentration des imbéciles dans la fonction publique (puisqu’elle ne peux pas s’en débarrasser, alors que le secteur privé peut les licencier).
la possiblilité de licencier dans la fonction publique permettra une meilleure répartition des ânes bâtés, entre fonction publique et secteur privé.
2) Suppression des régimes de retraites spéciaux de la fonction publique. Rapellons que tous ces régimes sont en déficit et q’ils sont équilibrés par prélèvements sur les régimes du secteur privé, ou des prélèvements sur les impôts payés par toutes les catégories de salariés.
On aboutit donc à une situation ubuesque, où l’on voit les fonctionnaires financer leur privilèges en racketant des travailleurs qui ne bénéficient pas des mêmes avantages.
Salariés du secteur privé, vous ne bénéficiez pas des régimes de retraite privilégiés ?
Qu’à celà ne tienne, vous financerez ceux qui en bénéficient !!
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A l’attention spéciale du nommé cniko :
Je préviens aimablement tous les imbéciles (et je ne nommerai personne, il y en a beaucoup trop sur Agoravox, qui semble malheureusement les attirer) que je reposterai systématiquement tous les messages censurés.
De la part de Lerma, et bonne lecture :
« en lisant la description je suis étonné : »Sociologue et politiste, militante de longue date dans le domaine des droits de la personne humaine et du développement durable, je suis engagée professionnellement depuis plus de quinze ans autour de ces thèmes clefs : élaboration et évaluation des politiques publiques, démocratie collaborative, développement territorial, ... Chercheuse au Centre Ressources et d’Etudes Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS), je suis actuellement déléguée générale de l’Observatoire de la Décision Publique, association présidée par Patrick VIVERET, créée en 1987 et relancée en 2006 après une (...) ouf ! une fonctionnaire qui n’ose pas dire qu’elle est fonctionnaire et qui cumule plusieurs postes de bureaucrates subventionnés par des fonds publics.
Alors,si encore vous aviez un bilan à défendre,mais entre la misère & la précarisation qui n’a fait qu’exploser depuis 25 ans ,nous pouvons considéré que toutes les structures dont vous décrivez ne servent à rien à l’exception de l’intéret personnel d’une minorité qui vivent de la charité bizness et tapant des aides et des subventions pour se mas... sur la misère des gens.
Il faut une rupture avec « ce mouvement associatif » qui se rempli les poches sur le malheur et la misère des gens et permettre tout simplement de moderniser les institutions par des fusions entre ANPE & ASSEDIC,privatisé le personnel et professionaliser la recherche d’emploi ainsi que la formation,car dans le monde de la formation subventionné par des fonds publics,il existe une meilleure gestion des fonds publics et des filières proposés actuellement par des organismes généralement affiliés à des syndicats".
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Les messages ne sont pas censurés. Cependant, au vu du nombre de votes contre eux, les commentaires sont cachés. Peut être est ce celà aussi la démocratie : accepter que votre prose ne soit pas acceptée !
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C’est un peu lourd cette manie de reposter les messages. Déjà, on peut toujours décider de le lire (’suffit de savoir se servir d’une souris), ça alourdit la page, ça bouffe des ressources sur le serveur (je sais que c’est pas grand chose, mais mis bout à bout, il y a sûrement quelques go de perdus !) ensuite vous allez contre la volonté de 31 personnes qui ont estimé que ce post n’avait rien de constructif.
Je sais bien que 30 personnes, même 300, c’est pas suffisant pour décider de la pertinence d’un message, mais c’est pour cela qu’il n’est pas supprimé, mais simplement masqué, pour qu’il soit toujours accessible ;
Finalement, dans ce cas précis, je trouve que le message de lerma n’a rien à voir avec le sujet (on se demande presque si il l’a lu), ce sont des attaques gratuites contre l’auteur (PS : c’est facile d’attaquer les gens sur leur profil alors que le votre est vide), sans réel lien avec l’article, et son blabla habituel contre mitterrand, contre les associations, les « assistés » etc... bref contre tout ce qui ne lui ressemble pas (ça me rappelle quelques personnages historiques totalitaires) Je ne me permettrais pas de juger de la pertinence de son propos, mais si il est persuadé que ses idées sont si formidables, il n’a qu’à rédiger son article plutôt que venir polluer la discussion en crachant sa bile à chaque fois. (c’est un défi que je lui lance)
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Les bobo (bourgeois bohêmes) que Calmos ,boreac (bourgeois réactionnaire), n’aime décidément pas.
Tu fais quoi dans la vie mon grand ?
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Djanel 3 août 2007 20:32Calmos, c’est un gogol. C’est quoi un gogol ? Un trisomique. Un trisomique, c’est quoi ? Un trypanosome. Et un trypanosome ? Le protozoaire responsable de la maladie du sommeil quoi : http://www.sleeping-sickness.com/parasite2.htm
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Djanel 3 août 2007 20:40Comme çà tu causes avec un trypanosome. Tu vas t’endormir Masuyer. Fais gaffe à ce qu’il ne te chante pas une berceuse avec son air borgne, tu risquerais de devenir gogol à ton tour.
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A Frederic Lyon
« L’impossibilité du licenciement dans la fonction publique abouti, par une sorte de sélection naturelle inversée, à une concentration des imbéciles dans la fonction publique (puisqu’elle ne peux pas s’en débarrasser, alors que le secteur privé peut les licencier). »
Le problème c’est que la trop grande facilité de licenciement dans le privé fait que l’on tend à n’y avoir que des lèches bottes et des délateurs (pour etre polis).
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Au crétin de calmos(poil aux os !),ou va-t-il trouver des bobos avec des personnes comme moi qui se régalent de certains articles sans les glorifier et qui sont scandalisées par des intervenants comme lui et d’autres(certainement que je suis moi-même un intervenant qui ne fait pas forcément avancer le débat),je suis jardinier,gagnant un peu plus que le smic et n’ayant pas l’occasion de venir raconter des aneries sur le net en pleine journée.Si c’est cela être un bobo,j’en suis un.
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Cher Frédéric Lyon,
Cela fait plaisir de lire des vérités qui, évidement, ne font pas plaisir à tout le monde, mais comme on dit « La vérité est une pierre précieuse composée plusieurs facettes, c’est ce qui la fait briller. »
Au cas ou, cliquez sur [Montrer le texte]
Cordialement.
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Djanel 5 août 2007 17:15Tu ne devrais jamais quitter la table lorsque que tu joues au tarot parce...tu pourrais perdre le peu de points que tu as gagné.
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haddock 3 août 2007 16:29Dans le cas où des têtes devaient tomber je demande qu’ elles soient coupées doucement , sans brutalité et de façon humaine , sans gros mots ni allusions désagréables , un peu d’ humanité quoi ...guiliguillotinnement en quelque sorte
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Les candidats aux exécutions sommaires se bousculent déjà.
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Bien sur, nain de jardin de Ségolène est un véritable argument qui flotte très très haut, loin d’une attaque sur la personne, à l’évidence...
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Oui, l’écart se creuse entre riches et pauvres, mais le caractère virtuel de la nouvelle richesse la rend totalement vulnérable. Aux USA, 38% de la richesse - près de 50 % si on eclut la valeur des résidences principales - appartient au « Top 1% » de la population, mais la plus grande partie de cette richesse consiste en la valeur enflée des actions en course qui « valent » 20 fois ce qu’elles valaient en 1978... tandis que la valeur des équipements et l’espérance de gains n’a pas changé.
Il suffirait d’une décision pour faire disparaitre cette richesse. Si on compare la CONSOMMATION des divers déciles, excluant le premier et le dernier, et qu’on pose l’hypothèse que les dépenses publiques sont au profit de tous, on a une classe de sacrifiés en bas, qui a peut-être besoin d’une prise en charge permanente et une en haut, en marche sans le savoir vers une guillotine financière, mais au sein du 80% médian de la population, il n’est pas du tout sûr que les écarts s’élargissent. Il n’y a qu’appeler Samson au moment opportun...
http://www.nouvellesociete.org/706.html
Pierre JC Allard
P.S Je trouve un peu lassant que presque tous les commentaires réfèrent aux opinions de Lerma. Est-ce qu’on ne pourrait pas en prendre acte et passer à autre chose ?
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Je ne suis pas certain de la validité du concept de guillotine financière et ce pour deux raisons. La première est qu’une décision ne peut permettre de la faire tomber. Un événement peut être, mais une décision... De qui, comment, envers qui ? L’autre point tiens à la structure des portefeuilles des grnades fortunes. Compte tenu de la diversification géographique, de supports et d’activités, si la guillotine tombe, on peut certainement penser que celle-ci s’appliquera à tout le monde car il faudrait un événement majeur, frappant l’ensemble des secteurs d’activités sur l’ensemble de la planète et coulant les réserves des états.
Ceci ne s’applique toutefois pas pour tout le monde, sachant que certaines fortunes sont essentiellement liées à une entreprise (mais ils diversifient quand même autant que possible même si c’est dans une moindre mesure)
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Cher Pierre JC Allard,
...traduit en vrai français, votre commentaire il voulait dire quoi ?
Excusez mon ignorance, je parle mal VOTRE langue.
Cordialement.
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@ bateleur : Je vais dire ici l’essentiel, mais vous en aurez plus si vous allez sur le lien que je propose.
1) Quand votre revenu augmente, votre consommation plafonne assez rapidement et l’excédent est simplement épargné puis investi. 2) dans les pays industrialisés, l’investissement est très largement investi en bourse. Ex : la capitalisation de la seule bourse de NY est de 24 trillions, la richesse USA globale étant de 44 trillions 3) Que la valeur de la capitalisation en bourse augmente ou diminue, ça n’ajoute strictement rien à la richesse réelle. 4) Puisque 90% de la valeur en bourse appartient au Top 1%, si cette valeur diminuait de moitié ce n’est plus 38% mais environ 20 % de la richesse aux USA qui leur appartiendrait. 5) Si la valeur des actions tombait à 0% - ou était nationalisée - le Top 1% possèderait moins de 5% de la richesse... et sa composition serait sans doute bien différente ! Or, il n’y aurait pas une voiture, ni un épi de maïs de moins aux USA. La richesse serait partagée autrement...
Maintenant attention. Ne me faites pas dire que je souhaite ou que je recommande cette redistribution. Elle donnerait lieu à des problèmes extremement graves. Je dis seulement trois (3) choses : a) la richesse monétaire n’est pas un estimateur efficace du niveau de vie, de la consommation ni de la richesse réelle ; b) la richesse des riches est précaire et à la merci du pouvoir politique ; c) ce sont les très riches et les très pauvres qui donnent l’impression que les écarts de revenus s’accentuent et 80% de la population n’est pas touché par cet étalement. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne soit pas dangereux, mais il l’est pour des raisons plus complexes qu’une simple modification des pouvoirs d’achat.
PJCA
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Oui et alors ... que va-t-il rester à nos enfants ? Accepteront-t-ils cette supercherie ? L’Histoire va retenir que des êtres Humains privilégiés n’en avait pas assez et que leurs enfants sont arrivés à leur triste niveau de leur faute. Les « fonds vautour » commencent à tourner ce qui est mauvais signe selon les sites spécialisés.
Les votes sont terminés et il est temps de se mettre au travail. Là est certainement le problème.
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dommage que l’article contienne cette phrase caricaturale et imprécise « premières mises en cause du droit de grève via les modalités de mise en œuvre du service minimum dans les transports en commun, préparation de la franchise médicale et atteinte confirmée de l’égalité face aux soins » ; les libertés ne sont pas absolues mais relatives ; ainsi le peuple français a décidé que la liberté des « travailleurs » d’utiliser les transports publics aux heures de pointe pour aller travailler était supérieure à celle de grévistes dont les conditions sociales sont autant supérieures à celles de la moyenne des salariés qui emprunte les transports en commun qu’ils font plus grève que la moyenne, et qui n’ont aucune légitimité pour porter les combats sociaux ; la franchise médicale de € 50 maximum payée par la classe moyenne n’est qu’une mesurette dont l’ampleur ne peut constituer une atteinte à l’égalité ; apparemment pour une vraie « rupture » il faudra attendre, le mitterrando-chiraquisme a survécu ! en matière de fin des privilèges, il y a ceux des « riches », mais aussi de tous ces corps d’Etat ou entreprises d’Etat, les régimes spéciaux, que ce soit à l’EDF et la SNCF ou ceux des politiques bien sûr, le pouvoir sans responsabilité des juges ou d’autres fonctions de pouvoir comme les recteurs qui ont toujours le droit de promouvoir leurs courtisans et qui lorsqu’ils se comportent mal sont aussi « irresponsables » qu’un président de la république ; je n’arrive pas à obtenir la réponse à la question suivante : l’avantage que les empolyés d’EDF ont de ne payer que 10% de la facture d’électricité est-il raisonnable, c’est à dire plafonné, ou exorbitant, c’est à dire écologiquement irresponsable, en d’autres termes un employé d’EDF peut-il surchauffer maison et piscine en hiver et s’éclairer comme à Versailles pour un coût de € 1.000 annuel, 10% de € 10.000 ? un certain nombre de questions emblématiques doivent être soulevées lors du Grenelle de l’environnement, qui ne sont pas celles des idéologues anti-nucléaire, d’ailleurs il faut impérativement que les anti-nucléaire précisent si dans leur esprit toute tranche de nucléaire supprimée doit n’être remplacée par rien -efficience énergétique- ou des renouvelables, en excluant le charbon, ou alors si elle peut être remplacée par du charbon, comme en Allemagne, en Australie, aux USA, ce qui est un désastre écologique satisfaisant l’hypocrisie écologique de certains anti-nucléaire ; question 1 : la démographie ; les écolos politico-médiatiques, de l’extrême gauche de Bové ou des Verts aux mouvements prônant la décroissance à Hulot à la ministre actuelle, ignorent cette question majeure, tout comme le président actuel soi disant briseur de tabous ; or des zones entières de la planète sont défrichées non pas par l’exploitation de multinationales vendant dans les pays riches même si cela existe aussi -le citoyen-salarié-consommateur-actionnaire en est responsable- mais par des populations qui colonisent des zones autrefois inhabitées ou habitées seulement par les Indiens -cf reportage de Yann Arthus Bertrand au Pérou- qui en ont besoin pour survivre, et qui quittent leurs terres d’origine à cause de l’expansion démographique ; de plus dans la division internationale du travail, la société de « consumation » actuelle est permise par l’exploitation d’une main d’oeuvre à bas coût nombreuse, fournie par l’expansion démographique, sinon le système ne pourrait perdurer ; un appel international à la responsabilité démographique doit être lancé, avec un programme d’éducation des femmes à disposer de leur corps pour ne pas être réduites à l’état de simples ventres ; ceux qui pensent que les questions de pauvreté, migratoires, écologiques, peuvent être résolues sans responsabilité démographique, sont irréalistes, même un taux de « seulement » 2.5 enfants par femme en amérique latine suffit à faire augmenter la population de plusieurs millions ; cela n’est pas tenable au sens du développement durable, et même si l’explosion démographique ralentit, il faut encore décélérer ; question 2. la responsabilité individuelle ; un système où le citoyen paie pour son impact écologique est supérieur à tout système collectiviste, la preuve c’est la taxe sur les ordures ménagères dans certaines communes alsaciennes, taxe où chacun paie au pro rata de ses ordures, résultat les habitants jouent le jeu, la quantité d’orudures non recyclées a baissé drastiquement, là où un système collectiviste est déresponsabilisant ; question 3. conditionner toute subvention agricole à l’application de règles de non agression du patrimoine écologique, et prévoir de lourdes amendes pour ceux qui ne les respectent pas, financer cela par une TVA écologique sur l’alimentation -même principe que la TVA sociale, où la consommation de produits importés fabriqués dans des conditions écologiques et/ou sociales dégradées participe à l’effort financier ; question 4. créer des taxes très élevées sur le transport routier interrégional et international afin de financer le ferroutage et le transport par bateau, y compris sur les routes actuellement gratuites ;
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Article très intéressant, merci à l’auteur. J’aimerai commenter et critiquer un passage de de votre article afin de permettre une analyse plus rigoureuse.
Vous écrivez : "Ce n’est plus l’activité effectivement réalisée qui permet aujourd’hui de définir, la valeur et le montant des revenus, mais le prix que l’acheteur est prêt à payer.
A travers cette évolution, que nous devons au bouleversement économique initié par l’école dite néo-classique (Hayek, Walras, Menger...) et qui a été largement développé par la révolution conservatrice anglo-saxonne pour justifier le creusement des inégalités, nous sommes passés d’une situation où le rapport entre les classes sociales était au centre, à une autre où les transactions monétaires, qu’elles favorisent l’échange de biens et de services ou se suffisent à elles-mêmes, deviennent les seuls objets de valeur.
La résultante de cette « manipulation » de la théorie économique[1], c’est que la plupart des hauts revenus sont aujourd’hui issus des résultats de placements financiers juteux, et que le calcul des hauts salaires est de plus en plus dissocié du travail effectif."
Quel est le fondement de la valeur d’un bien ? Les classiques (+ Marx) répondent que c’est la quantité de travail qu’il contient. Cependant, cette conception se heurte à un « paradoxe » : si on est dans un désert, qu’est ce qui va déterminer la valeur d’un diamant ou d’un verre d’eau ? La quantité de travail du diamant est plus élevé que celle incorporé dans le verre d’eau, et pourtant si on se fie à notre instinct de survie on donnera une valeur beaucoup plus importante au verre d’eau. Avec la révolution marginaliste, Menger propose une solution à ce paradoxe : ce qui est à la source de la valeur d’un bien c’est l’utilité marginale que sa consommation nous procure. L’utilité du bien sera décroissante (forme de la courbe de demande), plus on consomme un même bien moins on en retire de staisfaction. C’est une conception individualiste, la valeur d’un bien ne sera pas la même pour chacun (selon nos préférences, sous contrainte de notre revenu). Donc voilà, la théorie néo classique n’est pas une perversion ou une manipulation de la théorie économique, c’est la réponse à une question ne pouvant être résolue dans le cadre de la théorie classique.
La théorie néo classique n’est en rien responsable (consciemment et directement en tout cas) de l’augmentation des revenus qui ne sont pas issus du travail. Pour cette théorie et plus généralement pour le libéralisme économique, le marché est le meilleur système de répartition et d’allocation des ressources, toutes entraves ne permettant pas d’arriver à « l’optimum » de Pareto. Le marché est donc jugé comme neutre au niveau de l’évolution des inégalités : l’inégalité initiale de patrimoine en étant responsable. Si on suit cette idée, pour assurer l’équité de tous, il faudrait supprimer l’héritage !
Je pourrai épiloguer sur le débat entre efficacité et justice ou parler des différentes théories de la justice, mais je ne le ferait pas car s’éloignant trop du sujet de l’article.
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Merci Maxime pour cette explication qui enfin m’explique la valeur apparente et la valeur réelle .
Actuellement nous étions dans une oasis dont nous avons épuisé les possibilités de ressources et pollué la terre qui permettait de nous nourrir. Il faudrait donc ou bien travailler la terre très profondément ou bien suivre les autres qui sont déjà partis vers un autre endroit ; mais, alors il y a l’avion pour les riches qui peuvent même faire des allées et retours ,un engin mécanique (= les "SDF belges ) , ou bien nos pieds si possible alors avec un diamant pour avoir un verre d’eau afin de réussir la traversée.
Ai-je compris ?
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On peut tout simplement dire dans la théorie marxiste que le coût du verre d’eau correspond à la quantité de travail nécessaire pour se le procurer dans cette situation.
Bien qu’aimant beaucoup Marx, je ne crois pas qu’il existe ne serait-ce qu’une seule théorie économique « opérationnelle ».
« Un économiste est quelqu’un capable de vous expliquer doctement le lendemain pourquoi il s’est si lourdement trompé la veille »
- - - - - - - Jacques Attali
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haddock 3 août 2007 17:53Maxime , avez-vous vu ? il y a déjà un Maxim sur ce site ...
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Oui, et il est très clair dans ses explications car il réussit à me faire comprendre .
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pas vraiment max l’économiste, c’est le maxime avec un e ou le maxim sans ?
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« Salaire net annuel moyen selon le sexe et la catégorie socioprofessionnelle dans le secteur privé et semi-public »
Femmes : 19 182 euros Hommes : 23 778 euros
« Salaires nets annuels moyens par catégorie socioprofessionnelle et sexe dans la fonction publique d’Etat »
Femmes : 23 687 euros Hommes : 27 488 euros
Sources : Insee : http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATFPS04101&tab_id=38 http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATCCF04106&tab_id=42
Curieusement, l’Insee ne calcule pas le salaire moyen dans le secteur strictement privé, où la comparaison serait encore plus cruelle...
Faut pas exagérer quand même ! Les salariés de l’Insee sont des salariés du public !
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Il y a une précision importante, mais je n’ai pas retrouvé la source, mais peut-être que quelqu’un l’a ici : en France, la moyenne des retraites de TOUS les fonctionnaires et supérieur à la moyenne des retraites des CADRES DU PRIVES UNIQUEMENT.
Alors, comme le dit très bien l’auteur de l’article ! Osons le 4 août !
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Vous devriez aussi regardé par catégorie
cadres privé semi-public :
- 46 514€ pour les hommes, 35647€ pour les femmescadres public :
- 27201€ pour les hommes, 33296€ pour les femmes
Pour les professions intermédiaires léger avantage à la fonction publique d’état.
La différence et pour les catégories employés-ouvriers, qui est nettement favorable à la fonction publique.
A noter toutefois, la comparaison n’est guère pertinente, puisqu’il faudrait comparer les salaires de la fonction publique d’Etat à ceux des grandes entreprises.
Le privé comptant ici les petites entreprises qui tirent la moyenne des salaires des catégories ouvriers et employés nettement vers le bas.
Les moyennes ne sont pas pertinentes quand les écarts sont importants. Je copie-colle un exemple que j’avais posté sur un autre article :
Je ne suis pas statisticien, mais il me semble que lorsqu’on veut réduire un ensemble de données à une seule valeur, on utilise des systèmes de mesures appelés mesures de tendances centrales. La plus connue étant la moyenne. Il en existe deux autres la médiane et le mode.
exemple : nous voulons connaitre le salaire moyen d’une entreprise de 10 salariés dont 5 salariés gagnent 1000€ par mois, 3 gagnent 1500€ et 2 gagnent 2000€.
Pour la moyenne, on fait la somme des salaires qu’on divise par le nombre de salariés soit : 13500€/10 = 1350€
Pour trouver la médiane on ordonne les données :
1000+1000+1000+1000+1000+1500+1500+1500+ 2000+2000.
Le nombre de données étant ici pair on prend les 2 du milieu, soit ici 1000 et 1500, on en fait la moyenne,et on trouve un salaire médian de 1250€
Le mode se résume à la somme qui revient le plus souvent, ici 1000€.
On notera qu’ici les 3 mesures de tendance moyenne ne diffèrent que peu.
Refaites les mêmes calculs avec des sommes différentes, par exemple en incluant deux salariés à 20000€, en ne touchant pas les salaires des 8 autres.
Tirez en une déduction. smiley
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La conclusion, c’est que quand on fait des comparaisons simples, sur des chiffres simples entre privé et public en France, on se dépêche de noyer le poisson. Smiley.
Ceci dit, tout le monde sait qu’en France, il vaut mieux, pour ce qui concerne les privilèges, pour rester dans la fil de la discussion, travailler pour la Fonction Publique. Toute tentative de prouver le contraire est au mieux dérisoire, au pire pathétique.
Oui, en France, la Fonction Publique est largement privilégiée. Et pourquoi s’en étonner ? La Constitution de la Vème République fut écrite par un comité d’expert qui était exclusivement constitué de hauts Fonctionnaires.
En 1946, Maurice Thorez, Secrétaire Général du Parti Communiste Français et Ministre de la Fonction Publique fit deux choses : il créa l’ENA et le Statut de la Fonction Publique.
Alors pourquoi s’étonner que la Fonction Publique est privilégiée au détriment du secteur privé ? Et pourquoi s’étonner que ce sont les Enarques qui, au cours des 30 dernières années, y ont veillé ?
Pourquoi le nier ? Là, la raison est plus facile à trouver.
C’est pourquoi vous ne verrez JAMAIS évoquer que le Statut de la Fonction Publique fut élaborée par Maurice Thorez. Et si vous allez sur le site de l’ENA, vous verrez qu’il mentionne le Général de Gaulle pour sa création, mais pas celui de Maurice Thorez qui fut pourtant bien plus important puisque c’est lui qui a effectivement créé l’école, à une époque où le Général de Gaulle avait déjà quitté le gouvernement.
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Ah ben alors si c’est Maurice Thorez, évidemment.
Les énarques sont donc tous de dangereux bolchevistes au couteau entre les dents.
Il ne s’agissait pas de noyer le poisson mais de faire remarquer quelques évidences à partir de tes chiffres.
Dans le privé les écarts de salaires entre hommes et femmes sont plus importants que dans la fonction publique.
Les inégalités salariales sont très largement supérieures entre les catégories ouvriers/employés et cadres.
Tiens tu dénonces pas les privilèges des cadres, c’est bizarre.
Tu fais quoi dans la vie à part Sarlolâtre. Et au niveau paye ?
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C’est marrant, mais chaque fois qu’on évoque ce rôle particulier de Thorez en France, ça dégage grâve en touche. Parlons vite d’autre chose, questufait, combientugagnes etc....
Evidemment, je ne te demandes pas de préciser que tu n’étais pas au courant de rôle de Maurice Thorez, ça va de soit. Mais maintenant que tu le sais, et bien, tu fais comme tout le monde, tu fais comme si tu le savais pas.
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Tu sais que ce soit Maurice Thorez qui est créé l’ENA me laisse franchement froid, et si le dire n’est pas dégager grave en touche tu m’expliqueras ce que c’est.
Je vais te dire, on peut bien fermer l’ENA, je m’en bat l’oeil.
Je pense que quand Thorez a fondé l’ENA, ce n’était pas pour fournir des présidents et des 1er ministres à la France, si ?
Si il n’y avait pas eu l’ENA, ça aurait été une autre grande école.
Car ce qui créé ce système de « places », ce sont les institutions elles même.
Supprime le cumul des mandats, limite le nombre de mandats, institue un congé pour mandat électif valable pour le privé et le public et la classe politique sera obligée de se renouveler.
Mais ton président et ton 1er ministre, j’ai pas l’impression qu’ils voient les choses comme ça.
Maintenant la Haute Fonction Publique n’est pas vraiment représentative de la fonction publique en général. Mais tu entretiens la confusion, délibéremment.
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le créateur de l’ENA, c’est michel debré ! maurice thorez dirigeait la commission de la réforme de l’administration dans le gouvernement dirigé par de gaulle. si thorez a mené la réforme de l’administration, c’est debré qui a été le principal artisan de l’ENA.
à lire sur le site de l’ENA : http://www.ena.eu/index.php?page=institution/histoire
« »"Histoire
L’Ecole nationale d’administration a été créée au lendemain de la seconde guerre mondiale par ordonnance du Gouvernement provisoire de la République française alors présidé par le Général de Gaulle (Ordonnance 1945 Document pdf)
Préparée par la Mission provisoire de réforme de l’administration animée par Michel Debré, alors maître des requêtes au Conseil d’Etat, l’ordonnance du 9 octobre 1945 entendait « refondre la machine administrative française », principalement en démocratisant le recrutement des hauts fonctionnaires d’Etat, grâce à la mise en place d’un concours d’accès unique à la Fonction publique. (...)
- la fiche wikipédia :http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_nationale_d’administration « »" Création de l’ENA [modifier]
L’École nationale d’administration (ENA) a été créée par l’ordonnance du 9 octobre 1945 par le Gouvernement provisoire de la République française, alors présidé par le Général de Gaulle. Cette décision, qui devait profondément bouleverser la structure même de l’administration publique française, avait été préparée par la Mission provisoire de réforme de l’administration, placée auprès du chef du gouvernement et dirigée par Maurice Thorez, vice-président du Conseil et secrétaire général du Parti communiste. Après la démission du Général de Gaulle de la présidence du Conseil le 20 janvier 1946, c’est Maurice Thorez qui va réussir à mener à bien la réforme administrative et l’élaboration du statut de la fonction publique en se préoccupant d’assurer d’abord la naissance de l’École nationale d’administration créée avant son entrée au Conseil. Michel Debré, maître des requêtes au Conseil d’État et commissaire de la République à Angers, animait cette mission de création de l’école. Il a assuré provisoirement les fonctions de directeur de l’école.
L’ENA doit beaucoup aux circonstances historiques de ses commencements, et à l’esprit de ceux, issus de la Résistance pour la plupart, qui ont pris en charge la reconstruction du pays. Avant 1945, l’État n’assurait pas lui-même une formation unique pour les fonctionnaires responsables de sa haute administration. En effet, si le système du concours - considéré alors comme la seule garantie d’un recrutement impartial et fondé sur le mérite - était déjà bien généralisé, chaque corps ou ministère organisait son propre concours, sans considération pour l’homogénéité de la haute fonction publique. Certains risques de corporatisme ou de népotisme en résultaient, auxquels L’ENA avait pour objectif de remédier ; l’ENA est donc vite devenue un symbole de l’élitisme méritocratique républicain.(...)« »"
enfinn voir aussi le site : http://www.charles-de-gaulle.org/article.php3?id_article=144 « »La réforme de la fonction publique
par Alain Plantey, membre et ancien président de l’Institut
La Libération, consacrant l’effondrement du régime de Vichy, posait le problème de l’administration légale et efficace de la République restaurée. Dès le 14 mars 1944, à Alger, le général de Gaulle fixe les principes du fonctionnement de cette administration, au fur et à mesure de la libération du territoire. Le 9 avril, est abrogé le statut des fonctionnaires de 1941, mais le Général précise qu’il n’a pas l’intention de faire table rase de la grande majorité des serviteurs de l’État dont la plupart pendant les années terribles... « ont avant tout cherché à servir de leur mieux la chose publique ». L’épuration sera donc limitée, généralement aux responsables de haut niveau qui n’auraient pas eu le courage et la clairvoyance de rallier le combat. Début 1945, le Général constate que la République a reconstruit les administrations régionales et départementales, et établi dans les communes des municipalités provisoires.
De son côté, la Résistance a porté ses contemporains à une réflexion approfondie sur le service de l’Etat, ses exigences patriotiques, démocratiques et professionnelles. Définis dans la clandestinité, au sein du Comité général d’études dont le général de Gaulle fait mention dans ses Mémoires de guerre, ces impératifs ont guidé la réforme.
Aussi, le 25 juillet 1944, le Général annonce-t-il devant l’Assemblée consultative provisoire que « le gouvernement veut mettre en œuvre certaines réformes qui s’imposent dans le recrutement et dans l’emploi de plusieurs, sinon de toutes les catégories de fonctionnaires ». En effet, les leçons de la guerre et de l’occupation, les besoins de la reconstruction du pays et la nécessaire restauration d’un exécutif fort impliquent, à ses yeux, la disposition d’hommes compétents et efficients à tous les niveaux et dans tous les secteurs de l’administration.
La mission de réforme de la fonction publique
Le 22 mars 1945, le Général décrit devant l’Assemblée les éléments principaux de sa politique en matière de reconstruction, de participation et de nationalisation, et annonce que son gouvernement a mis dans son plan la réforme de la fonction publique. En avril, il appelle Michel Debré à son cabinet, lui confie la mise en œuvre cette directive générale. Il s’agissait notamment de définir pour le compte du gouvernement « les moyens de recruter et de former un corps d’administrateurs et de contrôleurs d’État ». La création, à cette fin, de la mission provisoire de réforme de la fonction publique constitue, pour l’époque, une importante innovation si l’on prend en compte le caractère traditionnel des structures gouvernementales des années trente et quarante. Une telle mission ne pouvait réussir que si elle était directement rattachée au chef de l’exécutif : ce fut le cas.
En réalité, les projets étaient conçus dès avant la création de la mission de réforme, notamment grâce aux réflexions de Michel Debré et de ses amis. Aussi le travail est-il mené avec célérité et efficacité. Un avant-projet une fois diffusé, et les discussions avancées avec l’École libre des Sciences politiques représentée par André Siegfried et Roger Seydoux (avec lesquels le Général s’entretiendra le 25 juin), un comité interministériel restreint délibère début juin des lignes générales du projet qu’un Conseil interministériel ratifie le 8 juin.
L’Assemblée consultative est saisie le 12 juin et le Conseil d’État aussi. L’Assemblée examine le texte, d’abord en commission sous la présidence de P. Bastid et sur le rapport de P. Cot, puis en séance plénière. Le 22 juin, le projet retouché est adopté à l’unanimité. Le Conseil d’État délibère sous la présidence de René Cassin en juin pour ce qui est des principes, puis une seconde fois durant l’été afin de parfaire les textes eux-mêmes. Le 14 septembre, ceux-ci sont approuvés en Conseil des ministres sur le rapport de Jules Jeanneney. La presse se fait l’écho de ces projets, notamment parce qu’ils entraînent la suppression des concours d’accès aux grands corps de l’Etat et aux ministères. Le 9 octobre, en vertu des pouvoirs qu’il exerce à titre provisoire au nom de la République, le général de Gaulle signe les deux ordonnances et les douze décrets qui constituent la réforme, sous réserve d’un décret postérieur (18 octobre) relatif aux administrateurs civils.
La création de l’ENA et de la Direction de la fonction publique
Le cœur de la réforme était la création de l’École nationale d’administration, sortie tout armée du cerveau et des travaux de Michel Debré dira le Général. C’est d’ailleurs cette innovation qui retiendra principalement l’attention dans les milieux politiques administratifs et syndicaux, dans la presse et donc dans l’opinion publique. Procédant de la volonté de modifier les conditions de recrutement des grands corps administratifs de l’État, les inspections générales, et particulièrement de celles des Finances, des Affaires étrangères et des administrations centrales, en laissant de côté la magistrature et les corps techniques, la création de l’ENA unifiait la préparation des candidats et leur sélection à l’entrée du service public. Elle ouvrait celle-ci aux femmes ainsi qu’aux fonctionnaires en service, remplissant certaines conditions.
L’unification des concours ne pouvait limiter ses effets au recrutement de la haute fonction publique ; elle devait inévitablement entraîner une révision profonde de l’organisation et de la gestion de toutes les administrations intéressées. La création de la direction de la fonction publique, placée au sommet de l’appareil gouvernemental, répondait aux besoins juridiques et administratifs résultant de la réforme elle-même : mise en place de l’ENA, précision des filières, création des cadres d’administrateurs civils et secrétaires administratifs soumis à une hiérarchie et à des règles communes, intégration des personnels en fonction. Alors que réapparaissaient les réflexes traditionnels des ministères , les mesures prises tendaient aussi au prolongement de la réforme, par exemple en mettant en place les conseils et organismes de gestion, en tirant les conséquences de la naissante séparation entre le grade et l’emploi, en révisant l’équilibre général entre les corps et les administrations ainsi que le classement des emplois, en préparant une politique générale de la fonction publique et des textes législatifs et réglementaires, notamment ce qui devait devenir le statut général des fonctionnaires.
Le statut général des fonctionnaires
Le 23 novembre 1945, devant l’Assemblée nationale constituante élue le mois précédent, le Général, qu’elle avait unanimement élue à la présidence du gouvernement provisoire, déclare que « la réforme administrative et celle de la fonction publique devront être réalisées avant la fin de la législature, de façon qu’une Administration renouvelée dans son recrutement, dans son esprit et dans fonctionnement, diminuée dans ses dimensions par la suppression progressive des contraintes de l’autorité publique sur l’activité des citoyens, mais honorée et encouragée dans ses hautes traditions de dévouement au service de l’État, soit mise en œuvre au plus tôt à l’échelon central et aux échelons locaux. »
C’est en novembre 1945, que sera conduite à son terme l’édification du statut général des fonctionnaires. L’Assemblée constituante l’adopta fort rapidement au cours de sa dernière séance. Le statut fut promulgué le 19 octobre 1946, plusieurs mois après le départ du Général.
Revenu au pouvoir en 1958, le général de Gaulle fut amené à évoquer à nouveau les problèmes généraux de la fonction publique. En effet, la Constitution du 4 octobre 1958 ayant établi une répartition des compétences entre le législatif et l’exécutif, et réservé à la loi les règles concernant les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires civils et militaires de l’État (art. 34), le Gouvernement a été conduit à user des pouvoirs spéciaux qu’il tenait de cette Constitution pendant une brève période (art. 92) pour répartir les dispositions du statut général de la fonction publique entre la loi et le règlement.
L’ordonnance du 4 février 1959 a donc défini les garanties fondamentales accordées aux fonctionnaires et repris, dans chacun des domaines qui constituaient la situation de ceux-ci, les prescriptions de la loi de 1946 qui constituaient des principes de base, le reste des dispositions étant renvoyé à des décrets. Cette remise en ordre, signée du général de Gaulle en sa qualité de chef de l’État, domine encore la matière.« »"
(on ne va pas accuser le grand charles de mensonge, non ?)
cqfd !!!
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Bonsoir Chère Claude,
vous arrivez fort à propos, et bien accompagnée de surcroît.
Arturh à un problème avec les fonctionnaires.
« Certes les polytechniciens, Mines, etc, ont conservé du pouvoir. Quand je travaillais à la direction de la SNCF à la fin des années 80, je me rappelle quand un Directeur Général adjoint énarque a été nommé. Les autres directeurs généraux polytechniciens (on considère que la SNCF est chasse-gardée pour polytechnique) étaient dans le même état que des nobles à Versailles (puisqu’on parle de privilège) qui verraient débarquer un roturier et qui se situerait au même rang qu’eux. Quand un polytechnicien comme Forgeard se plante à EADS/Airbus, on se dépêche de le remplacer par un énarque (Louis Gallois). » Arturh
Mais si je comprends bien ce qu’il a lui même écrit, il en fut un. Aurait-il des remords.
Bien à vous
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La France est dirigée quasiment depuis la création de la Vème république quasiment exclusivement par des hauts Fonctionnaires mais c’est moi qui a un problème avec les fonctionnaires.
Bref, n’en parlons plus parce que c’est un sujet tabou.
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"Osons une nouvelle nuit du 4 août ! par masuyer (IP:xxx.x6.207.212) le 3 août 2007 à 21H10
Maintenant la Haute Fonction Publique n’est pas vraiment représentative de la fonction publique en général. Mais tu entretiens la confusion, délibéremment."
Je n’entretiens aucune confusion, je dis simplement que le Statut de la Fonction Publique organise la mainmise de la Haute Fonction Publique sur l’essentiel du pouvoir politique, économique et culturel de la France.
Les privilèges qui sont accordés à la haute Fonction Publique servent à ça.
Les privilèges accordés aux petits fonctionnaires servent à garantir que les privilèges de la Haute Fonction Publique ne seront pas remis en cause.
A moins bien sûr, d’oser le 4 Août, comme nous y invite l’auteur de l’article.
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Je t’encourages à aller découvrir les privilèges d’un cheminot ou d’un facteur.
Tu n’as pas répondu sur le problème du cumul des mandats.
C’est sujet tabou chez les sarkozystes ?
Et les places qu’on distribue aux copains dans la panade, tabou aussi ?
Je te repose pas la question sur ce qui te nourris, ça a aussi l’air sujet tabou.
Tu noteras que tes questions, j’y réponds.
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Et puis si les salaires des catégories employés/ouvriers sont plus élevés dans le public que dans le privé, on pourrait relever ceux du privé afin de corriger l’inégalité.
C’est marrant, mais j’ai pas l’impression que c’est comme ça que tu voyais les choses.
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Je t’encourage à aller voir le monde. Les privilèges d’un cheminot ou d’un facteur ferait rêver une immense majorité des habitants de notre planète.
Et les questions personnelles n’ont rien à voir avec ça.
Ceci dit, qui n’a rien à voir, et pour évoquer quand même une question personnelle :
Pendant un an avant les présidentielles, j’ai cherché en vain quelqu’un avec qui parier que le PS désignerait obligatoirement un Enarque comme candidat à la présidentielle. J’ai pas trouvé. Mais vu le tour que prennent les choses, cette fois je m’y prends à l’avance. Je cherche donc quelqu’un pour parier qu’en 2012, le PS désignera encore une fois un(e) Enarque comme candita(e).
Et ne croyez surtout pas que c’est parce que le monde de la politique en France a un problème avec les fonctionnaires. Faites comme mazoyer, pensez que c’est moi.
Parce que sur un fil qui parle des privilèges, quelle idée de croire que notre pays pourrait avoir un problème avec ses fonctionnaires.
Un problème ? Quel problème ?
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Non, ce n’est pas comme ça que je voyais les choses.
Je pense que une fonction publique qui est, par sa nature, peu productive, cumule non seulement les privilèges liés à la pérénité de l’emploi, mais en plus se retrouve en position d’imposer des salaires supérieurs à la moyenne du privé est un problème majeur pour la France.
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« Je t’encourage à aller voir le monde. Les privilèges d’un cheminot ou d’un facteur ferait rêver une immense majorité des habitants de notre planète. »
ah bah oui comparé à un paysan chinois, ou à un réfugié du Darfour.
faudrait un peu arrêter les conneries.
Remarque, dans mon taf on fait 10heures par jour pour guère plus de 1000€, je réclame donc que tout le monde soit logé à même enseigne.
C’est vrai, peux-tu m’expliquer ce qui justifie qu’un cadre gagne 3 à 4 fois plus que moi ?
Et peux-tu m’expliquer pourquoi je gagne 3 fois plus qu’un bûcheron polonais qui touche 2 fois plus qu’un bucheron roumain ?
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surtout que ma productivité est facilement mesurable, je suis payé à la tâche.
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« Je cherche donc quelqu’un pour parier qu’en 2012, le PS désignera encore une fois un(e) Enarque comme candita(e). »
très certainement, et t’inquiètes pas l’UMP trouvera bien des places pour ses enarques.
En plus ce que tu dénonces, à juste titre, est rendu encore plus obligatoire par le cumul des mandats (il faut bien du personnel pour suivre les dossiers).
Donc on peut bien supprimer la fonction publique, la gentille petite aristocratie restera bien en place.
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haddock 4 août 2007 09:20@Claude ,
C ’est peut-être Michel Debré et son accessoire pour transvaser les liquides qui a inventé l’ ENA , je dois signaler qu’ avant cette date il y avait déjà beaucoup des priviligiés qui ENA vaient .
Chèquesbire disait être ou ne pas être
Debré ajoutit enavoir ou ne pas etc..
Ps l’ accessoire s’ appelle entonnoir
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haddock 4 août 2007 09:27Entendu sur un poste périphérique digne de confiance que le dénommé Sarkosy aurait acheté une glace dans un magasin spécialisé Nina Hagen Das .
Pour l’ instant le SDECE n’ a pu déterminer ni à quel farpun , ni si le Président de la République est allé rapporter le bâtonnet en guise de consigne . Les hommes grenouilles enquêtent en sondant le lac .
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T’inquiète, le PS qui n’a pas d’autre priorité va demander une commission d’enquête
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ben vous allez être content désormais : la France est dirigé par des incultes a peine diplômé qui pantouflent dans des partis politiques depuis des années sans jamais avoir été fonctionnaire...on commence a voir le résultat et je ne suis pas sur que ces escrocs aient grands chose a envier aux Enarques et autres sortis de l’X.
un non fonctionnaire qui ne souhaite pas le devenir
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De même que l’un gagnant 1000 et deux autres gagnant chacun 100, la masse des trois (1200) donnera une moyenne de 400. « Et 400 - dira la France d’en haut, la bouche pleine - c’est bien mieux qu’en Chine ! De quoi se plaint-elle, cette France d’en bas ? »...le ventre creux ! Alors que le veinard (1/3 ou 33%) aura plus du double de cette moyenne (1000), les deux autres (2/3 ou 66%) ne l’atteindront même pas ! Entre des slogans réducteurs qui ne veulent rien dire et des chiffres qui manipulent la pensée, voilà comment on peut gagner une élection !!!
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A l’attention spéciale du nommé cniko :
Je préviens aimablement tous les imbéciles (et je ne nommerai personne, il y en a beaucoup trop sur Agoravox, qui semble malheureusement les attirer) que je reposterai systématiquement tous les messages censurés.
De la part de Lerma, et bonne lecture :
« en lisant la description je suis étonné : »Sociologue et politiste, militante de longue date dans le domaine des droits de la personne humaine et du développement durable, je suis engagée professionnellement depuis plus de quinze ans autour de ces thèmes clefs : élaboration et évaluation des politiques publiques, démocratie collaborative, développement territorial, ... Chercheuse au Centre Ressources et d’Etudes Administratives, Politiques et Sociales (CERAPS), je suis actuellement déléguée générale de l’Observatoire de la Décision Publique, association présidée par Patrick VIVERET, créée en 1987 et relancée en 2006 après une (...) ouf ! une fonctionnaire qui n’ose pas dire qu’elle est fonctionnaire et qui cumule plusieurs postes de bureaucrates subventionnés par des fonds publics.
Alors,si encore vous aviez un bilan à défendre,mais entre la misère & la précarisation qui n’a fait qu’exploser depuis 25 ans ,nous pouvons considéré que toutes les structures dont vous décrivez ne servent à rien à l’exception de l’intéret personnel d’une minorité qui vivent de la charité bizness et tapant des aides et des subventions pour se mas... sur la misère des gens.
Il faut une rupture avec « ce mouvement associatif » qui se rempli les poches sur le malheur et la misère des gens et permettre tout simplement de moderniser les institutions par des fusions entre ANPE & ASSEDIC,privatisé le personnel et professionaliser la recherche d’emploi ainsi que la formation,car dans le monde de la formation subventionné par des fonds publics,il existe une meilleure gestion des fonds publics et des filières proposés actuellement par des organismes généralement affiliés à des syndicats".
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Merci Lyon,
finalement je préfère quand tu fais tes copiés-collés de Lerma.
Lui au moins me fait rire, quand ta prose me fait gerber.
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snoopy86 3 août 2007 22:44@ Masuyer
Il faut bien dire que le CV de l’auteur nous fait bien rigoler...
La camarade militante, après s’être plantée dans l’agriculture bio donne dans l’agit-prop au frais du contribuable...Vaste fumisterie..
Sans importance, puisque pour la nuit du 4 Août les révolutionnaires en peau de lapin sont pour la plupart d’entre eux en train de faire cuire des merguez au camping des flots.
Nous sommes tous pour l’abolition des privilèges des autres...
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« Nous sommes tous pour l’abolition des privilèges des autres... »
Et bien Snoopy, là nous sommes d’accord.
Un peu comme les nombreux électeurs qui ont voté Sarkozy pour mettra au pas...les autres.
au choix :les fonctionnaires, les bobos, les communistes, les musulmans, les roms, les jeunes (des autres, les miens je leur donne une bonne éducation), les malades (les autres qui surconsomment des médicaments, moi c’est différent, je traville beaucoup j’ai besoin de mes vitamines la journée et de mon somnifère le soir), les fraudeurs (moi je ne fraude pas, mais bon si les autres le font, je vois pas pourquoi je me ferais avoir), ceux qui roulent trop vite en voiture (moi c’est différent, je maitrise).
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snoopy86 4 août 2007 11:53Madame Combe m’a informé par mail que son activité agricole perdurait et qu’elle n’était ni fonctionnaire ni salariée des organismes qu’elle citait dans son précédent CV.
Dont acte..
Je retire donc une partie de mon commentaire précédent, tout en précisant que le CV en question prêtait largement à confusion.
Merci à elle de nous confirmer également que les diffèrentes associations qu’elle nous citait ne font l’objet d’aucune subvention ni de l’état ni des collectivités locales.
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snoopy86 5 août 2007 10:55@Léon, cher vieux cosaque
Il m’arrive de faire des bêtises ( de moins en moins en vieillissant...)
Quant aux braves gens qui se révoltent contre les résultats du suffrage universel, souvenez vous de la commune de Paris : tous n’ont pas été fusillés, on en a fait des pieds-noirs...
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A Snoopy86
Je tien à préciser que la commune ne s’est pas insurgée contre le suffrage universelle mais contre le vol des canons des parisiens par la république et plus généralement contre des mesures arogantes et méprisantes d’un gouvernement à l’abrit contre une population venant d’essuyer un siège, ensuite, même si beaucoup de communeux (ou considéré comme tel) ont été exilé en Algérie ou en Nouvelle Calédonie, les 20 à 30 000 fusillé aurai pu l’être aussi (et encore cette peine est déjà injustifié) et rien ne justifiait leur massacre.
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snoopy86 5 août 2007 19:40@ nipalm
La commune de Paris constitue bien une insurrection d’une petite minorité contre un gouvernement légitime désigné régulièrement par la première assemblée élue au suffrage véritablement universel. Cette élection avait eu lieu le 8 février 1871 et donné une trés large majorité conservatrice :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assembl%C3%A9e_nationale_%281871%29
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snoopy86 5 août 2007 20:04@ Philippe
Encore faut-il être d’accord sur la définition du progrès social, voire sur celle du progrès tout-court ; vaste débat qui, je le sens bien, n’a pas fini de nous opposer.
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snoopy86 6 août 2007 14:01@ Philippe
Je n’ai pas beaucoup de temps aujourd’hui...
Les fils ne manqueront pas qui nous permettront de revenir sur le sujet...
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Le 18 juin 1940, de Gaulle était-il majoritaire ou était-ce alors Pétain, le plébicité ? La réponse est connue et la loi du plus grand nombre fut certes celle retenue, mais de là à la prétendre unique et seule source de vérité, il y a un fossé, la preuve entre de Gaulle et Hitler justement : le premier, à Londres, était LEGITIME bien qu’illégal, le second, à Vichy, était ILLEGITIME bien que chef LEGAL. Le LEGITIME procède du principe de JUSTICE tandis que le LEGAL ne provient que de l’aléatoire JURIDIQUE (interdit hier, autorisé aujourd’hui). L’histoire à considéré l’engagement de de Gaulle légitime malgré le Vichy légal, tandis qu’Hitler, légalement élu, à commis par ses crimes des actes illégitimes. Quand on gratte un peu, on voit que les évidences et les valeurs peuvent s’inverser et aujourd’hui, certaines confusions de raisonnement conduisent à des résultats identiques, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets. Attention aux faux semblants !!!
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Bon article. Mais je pense que vos attentes pour ce grenelle de l’environnement vont se teinter d’amères frustrations : La politique écologique qui nous sera proposée sera à l’image de votre pertinente analyse des mesures gouvernementales : Une écologie marchande (centrale nucléaires exportées, agriculture et élevage « chimique » (engrais, pesticides, antibiotiques, OGM), au service des patrons boursiers... Je souhaite me tromper, mais avec Sarko0, je prends pas trop de risque !...
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@ patoc Entièrement d’accord. Je trouve que Jean-Louis Borloo est un type brillant et franchement sympathique, mais ce sera Monsieur 10%, c’est-à-dire, que dans la meilleure des hypothèses, il fera + 10% d’agriculture bio, de transports fluviaux etc. et moins 10 % de poids lourds, de pollution dans les villes, de pesticides etc. mais pas plus et c’est très loin de ce qui est nécessaire.
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Merci à l’auteur.
Cependant, vos réflexions outrées n’ont malheureusement plus lieu d’être. C’est en 1987 qu’il fallait faire valoir vos considérations. À l’époque des Péchiney, Société Générale, Crédit Lyonnais, etc, etc. où des financiers zélés ruinaient la France.Quelle est cette indignation tardive ?...
Au jour d’hui, tant que nous y sommes, peut-être vaut il mieux grossir encore notre dette, essayer de faire rentrer au bercail les filous avec une carotte empoisonnée. Je n’en sais rien, ceci n’est pas mon métier.
Tout ce que je sais, que cela me plaise ou non, c’est que la France a voté Sarkozy. Et comme vous le savez, la voix du peuple est l’héritage, le seul, dont nous pouvons remercier la Révolution française.
Allez visiter Dubaï, et peut-être comprendrez vous ce qu’est devenu le monde aujourd’hui.Ce que c’est que l’insolente richesse qui laissent bien loin derrière nos misérables dix milliards laissés en pouboire à la racaille filée à l’étranger. La France n’existe plus, mais il nous faut survivre et tâcher au moins de faire bonne figure, quoi qu’on en ait, en faisant front tous ensemble. Comme des anglais pendant le blitz, serrons les dents, passons le pire qui est encore à venir. Et nous réglerons nos comptes plus tard, quand nous aurons les moyens de nos divergences.
Encore merci pour votre article qui me rappele, comme un lointain brouillard, la voix vertueuse de nos pères.
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Vous savez ce que disait l’auteur en 1987 ? Pas moi. Mais que disiez-vous en 1987 et que dites-vous aujourd’hui de ceux qui perpétuent le système ?
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Petite analyse de le distribution des « + » et des « - » : ça note beaucoup les premiers commentaires, une forte majorité vote dans le même sens, c’est a dire des « - » nombreux aux commentateurs qui ne suivent pas la ligne d’agoravox. puis les moutons se lassent, ça vote de moins en moins, ça agresse avec un peu moins de vigueur les rares commentateurs qui osent ne pas être dans le courant. une seule constante, celui qui ne partage pas les opinions ( le pluriel est une politesse, ici) est systematiquement accusé d’être un « troll » ( terme flou designant en fait tout simplement celui qui avance des arguments contredisant la ligne agoravoxienne). donc si je veux des « + », je dois dire : sarko est dangereux, les riches sont pourris et tout va mal, mangeons bio . si je veux des « - » , je dois dire : les bobos sont des branleurs autosatisfaits nourris a la pensée unique dans leur univers parisianiste protégé et deconnecté de la realité. Vous êtes marrants sur ce petit forum.
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Vous seriez dans le cas inverse que vous tiendriez le « raisonnement » inverse, donc il n’y a pas d’argument.
Quel effet ça fait d’endosser le rôle de victime sur commande ?
(pour Sophie et DW)
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Je n’ai lu aucune supplique adressée à Votre Majesté...
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http://rue89.com/2007/08/03/sarkozy-en-vacances-sevrage-mediatique
Mise en bouche : « Un coup de tampon orne le dernier sommaire de Courrier International, en haut de la page : »100% Sarkofree !« Slogan répété une deuxième fois le long du cercle, à l’encre rouge, comme sur ces étiquettes qu’on voit dans les supermarchés, type »Label Rouge« , ou »Vu à la TV« . Le numéro de cette semaine est donc garanti sans Sarkozy. »
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Il est évident que vous avez décidé que vous aviez la science infuse. Permettez-moi de vous laisser à vos convictions et de ne pas prolonger une discussion sans aucun intérêt.
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Peut-être, Ludo, peut-être. Je crois cependat que les votes ne sont pas si réfléchis, ils sont beaucoup plus instinctifs. Les lecteurs votent essentiellement en fonction de la personne a noter. exemple,DW aura des moins, quoiqu’il avance, parcequ’il est assez incohérent, sa provocation est brouillonne, il est fatigant. S’il advenait qu’il emette une idée a peu près correcte, au mieux, il ne serait pas noté. Quant au fond des commentaires, il faut expurger des km de reflexions personnelles sans intérét, amusantes parfois, ineptes souvent. alors, les lecteurs gardent une idée globale et attribuent leurs petits coups de griffe ou petites caresses en ayant en tête cette impression globale.c’est etonnant parceque tout argument brillemment défendu mériterai d’etre souligné, parcequ’on pourrait alors le considérer comme « constructif », même si on ne partage pas l’idée défendue.personne ne va changer le monde, ici pas plus qu’ailleur. S’n prendre avec véhémence a l’autre, fusse avec un « - », voila exactement ce qui n’est pas constructif.
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Djanel 4 août 2007 21:40TSS, çà veut dire : tout sur Sarkozy. Tout, vous saurez tout sur lui.
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Je constate encore une fois que la tradiion bien française du persiflage, adressé à celui qui gagner un tout petit peu plus que soi, ou qui travaille un tout petit peu moins, ou qui bénéficie d’un peu plus de sécurité, fait perdre de vue le sens de l’article : la concentration croissante du PIB entre les mains d’une infime caste de grosses fortunes, démultipliées par la financiarisation de l’économie.
Peu me chaut qu’un inspecteur des finances gagne deux ou trois fois ce que je gagne, ou qu’un ingénieur débutant commence avec le salaire que je touche après vingt ans d’ancienneté, mais qu’un petit merdeux de Goldman et Sachs, en bas de l’échelle, en soit à douze fois le plus haut salaire de la fnction publique, et que ses patrons engrangent largement un milliard de dollars par an, voilà ce que je trouve insupportable. Sans parler de toute la gamme des golden ceci ou cela ajouté aux stock-options.
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si j’ai bien capté le contenu de l’article..... du passé faisons table rase ??c’est bien de celà qu’il s’agit ? ,nous sommes tous privilégiés par rapport à une autre personne ,nous avons tous ,soit une voiture ,soit une maison ou un appartement,certains de nous une résidence secondaire ,des avantages suivant notre profession et notre statut ,certains d’entre nous ont un travail,d’autres galèrent,certains d’entre nous sont mariés,d’autres n’ont qu’une poupée gonflable....... la liste serait longue ,si vous prenez suffisemment de recul,vous êtes le privilégié d’un autre...... donc on efface tout,on remet tout à plat ,tout le monde au smic,en dortoirs séparés hommes et femmes,les enfants confiés à la collectivité pour leur éducation,vacances en groupes et au sifflet avec extinction des feux à 20 heures ,et dans la journée,participation collective obligatoire aux activités de groupe ,pas de voitures sauf pour les dirigeants ( c’est déjà le début des privilèges )repas pris en commun avec décompte des calories suivant l’activité de l’individu ( les travailleurs de force seront des privilégiés),formation des enfants suivant leur QI afin de former soit des ingenieurs soit des ouvriers ( les plus intelligents seront privilégiés )...... on peut continuer sans fin ,finalement ,c’est le retour au collectivisme que l’on nous propose ,et même dans les sociétés collectivistes ,n’y a t’il pas de privilégiés par rapport à la masse ????...... ma question est ce le meilleur projet de société que l’auteur nous propose ??combien d’entre nous accepteraient réellement ce type de société ???? croyez vous qu’après cette fameuse nuit du 4 août tout comme par miracle est devenu miraculeux pour tous ,que les plus pauvres sont devenus plus riches ,que les dirigeants révolutionnaires ont abandonnés leurs privilèges ????
que ces belles et nobles idées ont perdurées longtemps ???
vous oubliez quelque chose d’essentiel,la nature humaine ,personne n’accepte d’étre reduit à l’état de l’autre,personne ne voudra abandonner ses biens ses acquis ,ses privilèges ,syndicalistes,fontionnaires retraités,salariés,tous avons au moins un privilège même un Rmiste par rapport à un sans rien qui vit dans un carton à frigo ,par rapport à des régimes dans des pays étrangers où il n’y a aucune aide sociale ...... bon alors abandonnons tout,chiche,laissons tous nos privilèges de côté......
je ne vous donne pas une semaine pour changer d’avis ......
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- Avant 1789 et avec ses « brioches », l’ancien régime ne voulait pas, lui non plus, que les choses changent, ils étaient bien et confortables, les perruquées entre eux !
- avant 1936, il était honteux que toutes ces feignasses de prolos, qui arrêtaient de bosser quinze jours, viennent polluer les plages jusqu’alors réservées à la France d’en haut, avec leur bérêt ridicule !
- avant 1968.... bref, il est toujours difficile de donner un peu alors que par coeur gras, on risque de tout se faire prendre (C’est ce que prévoyait Pierre Mendès France avec l’Afrique). Les pauvres ne veulent pas tous la place des riches mais seulement être moins pauvre, combattre non la richesse mais la pauvreté (Jaurès, le dernier mentor de Sarkozy). En quête de nourriture et de simple dignité, il est spécieux d’évoquer le souhait d’un retour d’un quelconque collectivisme en s’affranchissant d’évoquer les délices supportés symétriquement chez les Franco, Pinochet, Salazar..et autres Castro sur la planète ! Vouloir que rien ne change conduit à interdire à la science de bouger et son corollaire la Société...sauf pour qq uns ! Il est vrai que de tous temps certains rempliront les poubelles...que d’autres videront ! Qu’en pense l’Abbé Pierre, sur son nuage, de ce fatalisme ? -
haddock 4 août 2007 09:45@Maxim ,
Pourtant les chauffages collectifs , ça fonctionne .
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salut Capitaine ....
la partouze également,le meilleur du collectivisme ........
venez en forêt de Fontainebleau le Week End ,il y a des endroits ou les gens s’adonnent au collectivisme .....
vive le collectivisme !!!!!!!!
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haddock 4 août 2007 11:57ah bon , maxim ,
Je croyais que c’ étaient les cerfs qui bramaient , donc ce qu’ on entend c’ est les cris de partouze , ok j’ arrive .
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Les français ont de toute façon déjà osé le 4 août en élisant Sarkozy.
Malgré les menaces du camp des Tout Sauf Sarkozy qui allait de l’énarchie de droite Chirac de Villepin à l’énarchie de gauche Royal Hollande Fabius puisque la logique du système mis en place il y a plus de 30 ans faisait que « normalement » seul un énarque peut être Président en France.
On l’avait déjà vu en 95 où on avait le choix entre 3 énarques (Chirac Balladur Jospin) et en 2002 ou on avait le choix entre Chirac et Jospin.
Raté cette fois-ci.
Mais la confrontation de Sarkozy à la Haute Fonction Publique ne fait que commencer. Et on voit avec Clearstream et l’énarque Gergorin jusqu’où ils sont capable d’aller.
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haddock 4 août 2007 11:59Masuyer , Bonjour ,
Vous avez l’ air de bonne humeur , on voit touts vos dents ,
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Bonjour capitaine,
vous reconnaitrez qu’une phrase comme :
« Les français ont de toute façon déjà osé le 4 août en élisant Sarkozy. »
n’appelle rien d’autre qu’un immense éclat de rire. (je commence seulement à m’en remettre).
Nestor, un loch lomond pour le Capitaine.
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Alors je le répète, parce que la bienpensance de gauche n’a pas souvent l’occasion de rire depuis quelques mois.
Malgré une coalition de droite à gauche des TSS avec à leur tête l’énarchie garante des privilèges de la Noblesse d’Etat de la Haute Fonction publique, qui allait des énarques Chirac de Villepin aux énarques Royal Hollande, la France a élu à la Présidence un membre du Tiers Etat.
C’était une nuit du 4 août.
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snoopy86 4 août 2007 12:36@ Masuyer
Le rire est excellent pour ce dont vous et quelques autres souffrez depuis les présidentielles...
Si ça ne suffit pas, essayez donc :
lopéramide, acétorphan, diphénoxylate, codéine, élixir parégorique...
Mais là, vous serez bon pour la franchise médicale...
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snoopy86 4 août 2007 12:37Et en dernier recours faîtes une coloscopie...
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Snoopy, tu peux envoyer ton ordonnance à Hollande ? Parce que le pauvre en est réduit à se soigner à grand coup de kadhafi est je m’inquiète pour lui.
PS (si j’ose dire) : Quelqu’un aurait entendu parler d’une certaine Ségolène Royal récemment ?
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SALUT SNOOPY
Coloscopie certes mais avec TR pour la prostate .
Je crolis que nous allons devoir revenir au traitement à l’huile de ricin cher au Duce .
Les bolchèviques deviennent de plus en plus pénibles .
Salut et fraternité .
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« Je crolis que nous allons devoir revenir au traitement à l’huile de ricin cher au Duce . »
et bien Cambronne, vous vous laissez aller à la nostalgie.
C’est vrai que NS a décidé de mettre fin aux privilèges ainsi qu’au train de vie dispendieux de l’Etat à commencer par l’Elysée.
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haddock 4 août 2007 13:24Je crolis , c’ est quand on lit en même temps qu’ on boit une cro ,
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cro dont le pouvoir laxatif est nettement moins intéressant que celui de l’huile de ricin. Je préfère le Loch Lomond.
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A lire le maréchal je comprends mieux l’amitié liant Gianfranco Fini et Nicolas, alias Napoléon le petit
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snoopy86 4 août 2007 14:02@ l’ami Cambronne
L’huile de Ricin me semble contreindiquée pour les symptômes identifiés : diarrhée + logorrhée, soit un ensemble communément appelé chiasse rose ou chiasse rouge dans les cas extrêmes....
Il n’est pas rare que ce genre de symptôme dure très longtemps : un, mais plus fréquemment deux ou trois mandats...
On observe parfois des rémissions : Besson, Kouchner
Mais plus fréquemment celà engendre des effets psychiatriques comme chez Olivier Bonnet
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Avant de faire une petite sieste je voudrais vous saluer amis de droite et de gauche .
Pour la Cro je dis burps pour l’huile de ricin je dis à ta santé Masuyer .
Sincèrement le duce n’est pas un modêle de démocratie mais c’était un gentil à cette époque de dictatures sanglantes . Jusqu’à ce que l’Italie bascule dans le camp allié les juifs ont été protégés par le Duce en Italie et en zone occupée en france .
C’est un général italien qui a empéché les autorités françaises de livrer leur quota de Juifs .
Il a très mal fini en particulier dans sa république de salo qui portait bien son nom .
Drôle de type ce mussolini qui vaut mieux que son mythe et les extraits de films où il est toujours grotesque .
Salut et fraternité .
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snoopy86 4 août 2007 14:30@ Cambronne
C’est risible d’entendre quelqu’un critiquer une soi-disant proximité de Sarko avec le soi-disant fasciste Gianfranco Fini alors que ses « camarades » ont été dans le passé et parfois aujourd’hui encore de fidèles soutiens de :
Staline
Mao
Ho-chi-Minh
Pol Pot
Castro
Ceaucescu
J’en oublie quelques uns...
Par ailleurs, j’ai lu que l’auteure s’était occuppée des h’mongs Ce sont eux aussi des oubliés de la France, des harkis d’Indochine. Mon père a vécu six mois au milieu d’eux à la fin des années 1940.
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OUI SNOOPY
Denoix de saint Marc un grand bonhomme a commencé à douter de la république quand on lui a fait abandonner ses partisans . Pour info on a refait le même coup en 1979 au Tchad en laissant choir des unités locales commandées par des français .C’était une tentative de recréer des unités qui avaient fait leurs preuves dans le passé . Explications : c’était pour ne pas prendre parti dans ce qui était devenu une guerre civile entre Maloum et Issen Habré . Gros massacreur celui là , son procès est en attente .
Je vais siester .A+
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La différence, c’est que je l’assume et que vous ne me verrez jamais défendre ni Pol Pot, ni Staline, ni Ceausescu, ni aucun autres de votre liste.
Vous ne me verrez pas non plus dire que Staline était un gentil pour l’époque.
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MASUYER
Encore heureux que vous assumiez .
Maintenant si vous voulez comparer Staline avec Mussolini vous faites une erreur d’appréciation .
Le Grand Joseph ne peut qu’être comparé avec hitler , Mao , Pol Pot .
Le duce est dans la deuxième division avec Franco , Pinoc het et Jaruselwski
Vous mettez dans le même sac le moustique et le serpent à sonettte .
Salut et fraternité .
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snoopy86 6 août 2007 09:48@ Masuyer
Je ne mets pas en doute votre bonne foi, ni le fait que vous soyez probablement comme on dit ici « un bon gars ».
J’observe simplement que vous vous déclarez proche du PCF, ce parti qui a toujours soutenu sans défaillir toutes les tyrannies que j’ai cité plus haut, y compris Staline.
Madame Buffet déclare avoir adhéré au PCF à 15 ans en 1964, monsieur Gremetz bien avant. Jusqu’à la chute du mur et l’effondrement de l’URSS, ce parti a toujours approuvé la pire des dictatures, et il n’est pas rare encore que certains de ses membres disent que tout n’y était pas si mauvais. Que faîtes vous donc aux côtés de ces gens là ?
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Mordu par un chien mordu par un loup, ou est la différence ?
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C’est clair ce Bonnet aurait besoin de se faire soigner s’il ne prend pas déjà du Prozac.
En tout cas, ce type est un imébécile extrémiste paranoiaque et méprisant et aussi lèche-cul de la pensée unique social-souverainiste.
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L’auteure est fidèle à la dialectique de bonne conscience socialiste quand elle n’est pas au pouvoir.
Le cadeau fiscal en est l’exemple ! Quel cadeau ? Il ne s’agit pas de donner de l’argent aux riches mais de leur en prendre moins pour éviter que nos fortunes du business, du spectacle, du sport aillent cotiser moins à l’étranger…
SUR que dans la société idéale bobosocialiste, le différentiel maximum des salaires serait de quatre, le surplus allant dans le pot commun. Les transports, les garderies, les cantines, les frais éducatifs, les 5 légumes par jour… gratuits. La tva, cet impôt diaboliquement injuste, supprimé. Passer à la semaine de travail de 20h permettrait aux français de s’épanouir, de se cultiver, aller dans les restos avec ses ticket repas, au spectacle gratuit car sponsorisé par l’État… L’État socialiste est bon et il veut le bonheur de tous et aussi durablement qu’est la crise du PS.
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On peut aussi noter qu’ils ne parlent jamais des exonérations des charges sur les heures sup qui constitue un morceau essentiel du paquet fiscal et qui concerne, forcément, uniquement des salariés non cadre donc relativement les moins bien payés.
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Oui c’est super c’est exonération de charge pour le salarié.
A condition que son patron lui donne des heures sup (et qu’il lui paye).
Et surtout à la fin de sa carrière quand il fera le point sur sa retraite, il comprendra la douloureuse.
C’est un peu comme ces salariés dont la moitié du salaire est composé de primes. Au début, ils sont vachement content et à l’heure de la retraite, ils font méchamment la gueule.
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On rigole, on rigole, mais cet article est quand même une bonne occasion de vérifier l’état de déliquescence avancée de la gauche de gouvernement. Ils viennent même de se faire couper l’herbe sous le pied par Sarkozy et Fillon qui viennent de leur proposer leur commission parlementaire sur la libération des infirmières bulgares.
Et ils achèvent de se déconsidérer dans des combats d’arrière garde où on voit mal ce qu’ils comptent gagner, à part du temps pour éviter de se remettre en cause, puisqu’ils sont bel et bien entièrement responsables de leur défaite.
Une opposition de gauche de gouvernement qui puisse offrir une alternative crédible au pouvoir en place est indispensable.
Or si on parcours par exemple les réactions de la bienpensance de gauche sur ce fil, on ne trouve strictement rien de constructif. La gauche continue de s’enfoncer dans l’impasse de la diabolisation de Sarkozy. Pas un seul argument sur ce fil qui ne consiste simplement à dire : Sarkozy c’est le diable.
Malheureusement pour eux, deux mois de présidence Sarkozy ont suffi pour que ce type d’argument ne fasse plus vibrer que la partie la plus archaïque de la gauche ultraconservatrice.
Est ce qu’on est reparti comme entre 1957 et 1981 où la gauche a été totalement incapable de proposer une alternative ?
La gauche de gouvernement est-elle condamnée à ne rien être d’autre qu’un syndicat de défense des privilèges (puisqu’on est le 4 août) des fonctionnaires, forcément minoritaire ?
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« La gauche de gouvernement est-elle condamnée à ne rien être d’autre qu’un syndicat de défense des privilèges (puisqu’on est le 4 août) des fonctionnaires, forcément minoritaire ? »
quand la droite de gouvernement se condamne à être un syndicat de défense des privilèges des gros actionnaires et des patrons du CAC40, forcément majoritaires ?
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Non, ça c’est impossible. Il n’y a pas une majorité de français patrons ou actionnaires du CAC 40. Cherche encore...
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D’accord donc la droite de gouvernement est un syndicat de défense des privilèges d’une toute petite minorité.
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Impossible. On ne paut pas se faire élire en ne défendant que les intérêts d’une toute petite minorité.
Tu dois confondre la campagne de diabolisation de Nicolas Sarkozy par le PS avec la campagne de Nicolas Sarkozy.
Encore perdu. Cherche encore.
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Au fait le MEDEF n’est-il pas un syndicat défendant ses privilèges ? Ben oui un syndicat de patrons et en plus ils sont très lié avec le pouvoir en place.
Combien de représentants du medef sont arrivés ministres, députés, à la tête d’entreprises publiques que certains ici passent leur temps à dénigrer ? Combien de syndicalistes de la cgt, cfdt ont suivit le même parcours (aucun..) ?
Pourquoi les crétins agoravoxiens n’ont que la haine des syndicats de travailleurs à la bouche ? Et jamais une critique sur le medef (alors même que les petits patrons de la cgpme ose critiquer le medef qui ne servirait que les intérêts corporatistes selon eux des gros patrons et non des petits) ?
Ne serait-ce pas à force d’entendre annoner en boucle dans les media les plus subjectifs et débiles (tf1...) les mêmes propos anti syndicats, pro nantis ? Sans même prendre la peine de s’informer autrement et faire fonctionner leur neurone ?
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« Impossible. On ne paut pas se faire élire en ne défendant que les intérêts d’une toute petite minorité. »
sur le papier peut-être.
cherche encore.
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@ arturh (IP:xxx.x68.119.98) le 4 août 2007 à 13H04
On rigole, on rigole, mais cet article est quand même une bonne occasion de vérifier l’état de déliquescence avancée de la gauche de gouvernement. Ils viennent même de se faire couper l’herbe sous le pied par Sarkozy et Fillon qui viennent de leur proposer leur commission parlementaire sur la libération des infirmières bulgares.
C’est Sarkozy et Fillon qui l’ont proposée ou qui l’ont acceptée ? Refuser aurait été un pas de plus dans le refus d’éclaircir tous les contournements entrepris depuis la libération des Bulgares. Cette commission ne donnera rien, tout le monde le sait PS inclus, elle aura juste le mérite de rappeler à Sarkozy pour ses prochaines « opérations » qu’il n’y a pas que des moutons bêlants à sa gloire en France.
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C’est dingue ces réactions à l’article.
On commence à parler des privilèges d’une poignée de personnes monopolisant une grande partie de la richesse nationale, sans pour autant travailler plus que les autres et prêt à tout pour augmenter leur pouvoir en investissant leur capital là où ça rapporte le plus sans considération morale aucune , et en fin de compte la moitié des commentaires s’en prend à cette masse de travailleur qui bénéficie de :
- emplois sûrs de fonctionnaires
- d’avantages indus (type voyage gratuit en train pour la SNCF, électrité gratuite pour les gants d’edf), retraites légèrement plus confortable que la moyenne (au détriment de salaires plus bas notons le)
- bénéficiaires d’allocation (pour la plupart hélas précaires et avec peu de revenus)
- aux salopards de grévistes
Pourquoi pas les cdi aussi tant qu’on y est et le droit a un salaire minimum ?
c’est la sarkosisation des esprits. Les nantis regarderont de leurs terrasse la plèbe s’étriper entre elle pour les miettes qu’ils leur laissent. Courage bande de nazes !
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