@ bateleur : Je vais dire ici l’essentiel, mais vous en aurez plus si vous allez sur le lien que je propose.
1) Quand votre revenu augmente, votre consommation plafonne assez rapidement et l’excédent est simplement épargné puis investi. 2) dans les pays industrialisés, l’investissement est très largement investi en bourse. Ex : la capitalisation de la seule bourse de NY est de 24 trillions, la richesse USA globale étant de 44 trillions 3) Que la valeur de la capitalisation en bourse augmente ou diminue, ça n’ajoute strictement rien à la richesse réelle. 4) Puisque 90% de la valeur en bourse appartient au Top 1%, si cette valeur diminuait de moitié ce n’est plus 38% mais environ 20 % de la richesse aux USA qui leur appartiendrait. 5) Si la valeur des actions tombait à 0% - ou était nationalisée - le Top 1% possèderait moins de 5% de la richesse... et sa composition serait sans doute bien différente ! Or, il n’y aurait pas une voiture, ni un épi de maïs de moins aux USA. La richesse serait partagée autrement...
Maintenant attention. Ne me faites pas dire que je souhaite ou que je recommande cette redistribution. Elle donnerait lieu à des problèmes extremement graves. Je dis seulement trois (3) choses : a) la richesse monétaire n’est pas un estimateur efficace du niveau de vie, de la consommation ni de la richesse réelle ; b) la richesse des riches est précaire et à la merci du pouvoir politique ; c) ce sont les très riches et les très pauvres qui donnent l’impression que les écarts de revenus s’accentuent et 80% de la population n’est pas touché par cet étalement. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne soit pas dangereux, mais il l’est pour des raisons plus complexes qu’une simple modification des pouvoirs d’achat.
PJCA