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Commentaire de maxime vivas

sur Venezuela : plus je lis les menteurs, plus j'aime Bolivar


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maxime vivas maxime vivas 4 août 2007 06:53

Fin du match. Duquenal a disparu et Saint-Pierre déguerpit.

L’échange que nous avons eu est né d’un article où j’écrivais :

« Un sujet d’étonnement, quand on lit la presse opposée à la montée des résistances en Amérique latine, est l’évacuation de toute pensée élaborée qui pourrait convaincre de leur nocivité. Seul le mensonge est attelé à ce labeur.

Après tout, des discussions philosophiques, éthiques pourraient opposer les partisans de Chavez et ses adversaires. La place existe pour confronter des approches différentes, des conceptions politiques antagonistes, sur la gestion des affaires publiques, sur les choix économiques, sociaux, culturels, sur la vision du rôle des Etats-Unis dans la région, sur ce que doit être la démocratie, sur ce que devrait être, ou ne pas être, le socialisme, sur les vertus ou les tares du néolibéralisme dans ce pays.

Hélas !, les penseurs qui situeraient le débat à ce niveau, qui le tireraient vers le haut, ont laissé la place à des falsificateurs de faits, à des truqueurs de vérité, à des faussaires ou, dans le meilleur des cas, à des paresseux qui ressassent sans vérifier. »

Duquenal et Saint-Pierre se sont acharnés à me donner raison en ajoutant les mensonges aux mensonges que je dénonçais, assaisonnés à l’injure et aux attaques ad hominem.

Une question que je me suis posée quand j’ai commencé à m’intéresser à l’Amérique latine et aux montées des résistances face à l’Empire est : « Pourquoi les soutiens de Bush ont-ils besoin du mensonge ? ». Je me suis rendu compte que les amis des pays en lutte pour leur indépendance et pour la reconquête de leurs richesses pouvaient parfois avoir des opinions abruptes, mais qu’ils répugnaient à mentir. Il leur arrive de se tromper, pas d’inventer. Plus que les mérites (qui peuvent faire l’objet de discussions) de ces pays-là, c’est cela qui m’a persuadé de ne pas observer les débats du haut de l’Avantin, en comptant les points, en jouant au neutre (« Un par tout la balle au centre »).

J’ai vu que des pays comme Cuba et le Venezuela avaient des ennemis suant la haine et se vautrant dans la bassesse et des amis au « cœur innombrable », portés par une éthique.

J’ai eu envie d’y regarder de plus près, puis de rejoindre les seconds. Ma conscience ne m’en fait jamais reproche.


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