Je souscris totalement à ce que dit benjam :
« je comprend parfaitement la vision liberale de l`economie, de la politique aussi. mais lorsque l`egalite des chances a la naissance (pour des citoyens francais), pour l`acces a l`education, a la sante, et pourquoi pas a la survie n`est plus assuree, n`est ce pas contraire a tous les principes du liberalisme ? Le liberalisme ne doit il pas permettre a chacun de demarrer a egalite (du moins avec un minimum d`equite), pour qu`ensuite chacun puisse se reveler et suivre ses ambitions ? »
et à ce que dit l’auteur de l’article.
Il faut bien constater que les premières mesures prises par ce gouvernement ne vont pas dans le sens souhaité par des partisans du libéralisme pur.
1- Il faut rappeller je crois qu’aux Etats Unis, chacun doit prouver ses compétences et son savoir faire et c’est pourquoi, l’impot sur les successions est des plus élevé ; c’est pour ça d’ailleurs que les riches américains font des dons à des fondations.....
En France, l’impot sur les successions vient d’être quasiment supprimé, contrairement aux USA donc.
2- En France, notre système repose sur la solidarité : entre génération : actif vers les retraités, bien-portant(aujourd’hui) vers les malades, collectivité vers les services publics (réseaux de transport SNCF, Electricité, gaz, routes...)
ça ne marche pas si mal que ça : tout le monde est soigné ; le prix de l’électricité est un des plus bas....il y a des déficits, quelques tricheries et sns doute des améliorations à apporter au système. Mais doit-on pour cela tout jeter ?
la franchise médicale mise en place ouvre la porte à l’assurance individuelle : faire payer les usagers des médicaments, les malades donc. C’est la première brêche à notre système de solidarité médicale.
Je rappellerai que le coût de notre assurance santé est de 10% du PIB et tout le monde est soigné et à titre de comparaison, aux USA, avec assurance individuelle donc, le coût est de 17% du PIB et 15% de la population n’est pas soigné. Est-ce vers cela que l’on veut aller ?
Pour finir sur ce point, je dirai à ceux qui ralent de devoir payer pour les malades (ils doivent sans doute être jeune et en bonne santé) qu’ils réfléchissent bien car un jour, proche peut-être, ils pourront avoir un accident, être handicapé ou avoir une maladie grave qui les mettra dépendant du bon vouloir de notre système.
On peut comme cela démonter un à un les arguments des soutients à la politique Sarkosienne.
Au fond, peut-on remettre en question le système français basé sur la solidarité sans le dire ?
Surement pas à la manière abordé par ce gouvernement qui ne fait qu’avantager les 10 ou 20% de français les plus aisés(les 20000 familles les plus aisées payeront en moyenne 100 000€ de moins en 2008, c’est à dire les 20000 familles qui gagnent plus de 200 000€ par mois), permettant la mise en place de privilèges pour quelques-uns, privilèges qui peuvent se transmettre, au détriment de la masse, et surtout, dans la plus grande hypocrisie car on se sert d’arguments mensongers pour faire croire à la masse qu’ils vont tous profiter de ces mesures
La fin des privilèges, ça vous dit quelque chose ?