En ce cas, pourquoi vous bracquer, cher M. Masson, sur l’usage de l’anglais ?
En témoigne votre réponse à mon premier commentaire sur cet article, où, totalement gratuitement et sans que cela n’ajoute quoi que ce soit au propos, vous comparez esperanto et anglais, au désavantage de ce dernier :
« On pourrait tout aussi bien poser la question »Combien de personnes à peu près parlent l’anglais couramment ?« , et il y aurait lieu de douter du nombre souvent avancé. Le nombre de locuteurs natifs de l’anglais est inférieur à 5% (statistique de la CIA). Or, l’anglais a pris son départ bien plus tôt, de par la colonisation, et il a disposé de moyens humains, matériels et financiers d’une tout autre importance. Et même de moyens militaires »
« Il n’y a rien de tel pour l’anglais : prononciation chaotique et totalement illogique, innombrables polysémies, rigidité de la syntaxe, etc... »
Et ces deux passages, absolument inutiles dans la réponse à un propos qui ne s’intéressait qu’à l’esperanto, sont caractéristiques de votre tendance à combattre l’anglophonie. Evidemment, vous allez me rétorquez que vous n’attaquez pas la langue en tant que telle (quoique la qualifier d’illogique et d’inadaptée comme dans vos commentaires sur votre article précédent constitue plutôt une attaque de la langue elle-même, m’enfin fermons les yeux là-dessus) mais l’accord tacite qui en fait LA langue internationale, avec préséance sur la majorité des langues nationales dans le cadre des entreprises d’envergure, mais en ce cas, vous même ne pourriez légitimement accuser M. Asp Explorer d’en vouloir à l’esperanto, alors qu’il n’en veut, comme le prouvent ses commentaires répétés sur le sujet, qu’aux individus qui, comme vous, prennent le parti inconditionnel de l’esperanto et en font une appologie constante sans même chercher le dialogue sur les défauts éventuels de la langue. Les « espérantistes à oeillères », comme il vous qualifie.
Et il est vrai que ce portrait qu’il dresse, s’il est quelque peu caricatural, n’en reflète pas moins une réalité trop apparente : celle de votre dévouement corps et âme à l’esperanto en tant que sujet et non en tant que langue. Autremement dit, vous semblez (du moins, la quasi-intégralité de vos interventions sur Agoravox vont dans ce sens) plus vous intéresser au monde esperantophone et à l’esperanto en tant que tel plutôt qu’aux possibilités d’échange qu’en tant que langue, il offre.
C’était d’ailleurs, ce me semble, ce qu’ont exprimé en de bien meilleurs termes que moi divers intervenants sur cet article même.