1887-2007 : Une histoire très belle
L’année 2007 marque deux anniversaires liés à la réalisation d’une idée sur laquelle se sont penchés des philosophes, des humanistes, des hommes de pensée et de science tels que Descartes, Leibniz, Vivès, Comenius, Wilkins, Condorcet, Ampère, et même, bien plus tôt, le médecin romain Claudius Galenus.
Tout a commencé voici 120 ans, le 26 juillet 1887, lorsqu’une brochure de 40 pages en langue russe fut publiée à Varsovie sous le titre “Langue internationale” et sous le pseudonyme “Doktoro Esperanto“. Les éditions en français, allemand et polonais parurent la même année. Voici 90 ans que disparaissait le Dr Zamenhof, l’initiateur de Langue internationale qui allait se populariser sous le pseudonyme qu’il avait adopté.
Ce premier manuel n’a qu’une quarantaine de pages et c’est bien en cela qu’apparaît le génie de Zamenhof : une langue ne peut être ni l’oeuvre d’un seul homme ni même celle d’un comité de scientifiques. Une partie de ce manuel est consacrée à la grammaire dont les 16 règles de base sont sans exceptions. On y trouve aussi des exercices, des traductions et des poèmes ainsi qu’une liste de 947 éléments (radicaux, préfixes et suffixes). Cette pauvreté apparente du vocabulaire, issu de langues existantes, est compensée par la structure agglutinante de la langue qui permet déjà, à cette époque, la formation de milliers de mots. Il s’agit d’une structure qui apparente l’espéranto aux langues dites agglutinantes, telles que le japonais, le hongrois, le finnois, le turc, etc. Dans l’espéranto, nous trouvons aussi des aspects linguistiques qui l’apparentent aux langues dites isolantes telles que le chinois, c’est-à-dire l’invariabilité de chaque élément. Cette structure présente l’intérêt d’éviter le recours fréquent au dictionnaire et de rendre la langue la plus aisée à apprendre pour quelque peuple que ce soit. Ce sont ces caractéristiques qui ont amené le Pr Umberto Eco à prendre la défense de l’espéranto lors d’une émission télévisée sur Paris Première lorsque le journaliste Paul Amar, le 27 février 1996, avait fait allusion à un échec de l’espéranto. Umberto Eco répondit alors que l’on ne pouvait pas parler d’échec, et il précisa : “du point de vue linguistique cette langue suit vraiment des critères d’économie et d’efficacité qui sont admirables.“
La langue s’est enrichie par la suite de manière tout à fait naturelle. Nous pouvons aujourd’hui comparer les 947 radicaux de la feuille du lexique du premier manuel avec les 16 780 entrées du dictionnaire illustré et complet d’espéranto, le “Plena Ilustrita Vortaro de Esperanto” éditée par SAT. dont le congrès annuel se tiendra du 21 au 27 juillet à Antony, près de Paris. Sorte de Forum social mondial avant la lettre, cette organisation indépendante d’esprit, à caractère socio-culturel et à vocation émancipatrice, avait adopté l’espéranto comme langue de travail dès sa fondation, à Prague, en 1921.
Par ses aspects linguistiques autant que par l’esprit qui l’anime, l’espéranto introduit le principe d’équité dans la communication. Aujourd’hui, il est souvent question de commerce équitable, de relations plus équitables, mais ceux qui avancent le mot équitable, comme d’autres ont avancé ceux d’écologie et d’environnement, voici quelques décennies, semblent oublier que l’équité, ça commence au bout de la langue, ça commence par la langue. Il ne peut y avoir d’équité ni même de démocratie, là où l’un des interlocuteurs est contraint de s’exprimer dans une langue qui n’est pas la sienne, une langue pour laquelle il a été contraint de consacrer beaucoup d’efforts, de temps et d’argent, une langue dont, malgré cela, il ne connaît pas toutes les subtilités, tous les pièges. Ainsi, dans les assemblées ou les conférences dont l’anglais est l’unique langue de travail, il apparaît que les natifs anglophones interviennent plus fréquemment et plus longuement que les non-natifs, ce qui leur permet d’imposer leur façon de voir les choses et leurs choix. Zamenhof avait donc décelé, dès sa jeunesse, ce dont la plupart des intellectuels et des hommes politiques n’ont pas encore conscience aujourd’hui.
Le champ d’application de la langue est déjà très vaste. Il dépasse de très loin l’objectif minimum ainsi défini que le Dr Zamenhof s’était fixé dans le premier manuel : “Que chaque personne ayant appris la langue puisse l’utiliser pour communiquer avec des personnes d’autres nations, que cette langue soit ou non adoptée dans le monde entier, qu’elle ait ou non beaucoup d’usagers”.
Du fait qu’il rend le bilinguisme accessible à tous dès l’enseignement primaire, l’espéranto représente un double défi : se libérer des méfaits de Babel en sauvegardant ses richesses, et faire en sorte que les principes de liberté, d’égalité et de fraternité, s’appliquent aussi dans la communication linguistique.
Une interrogation assez fréquente par rapport à l’espéranto concerne sa situation encore marginale après plus d’un siècle d’histoire dont la richesse reste insoupçonnée non seulement pour le grand public, mais aussi pour bon nombre d’intellectuels. Professeur au Collège de France, Umberto Eco a très bien compris que les raisons qui ont entravé sa progression ne sont pas d’ordre linguistique mais bel et bien d’ordre politique comme pourraient l’être celles qui favoriseront son émergence : “Il pourrait s’avérer que demain” - a-t-il dit en 1993, lors d’un entretien accordé au Figaro.-, dans une Europe unie, chaque pays refusant que la langue véhiculaire soit celle de l’autre, on arrive à accepter l’idée d’une langue véhiculaire artificielle“.
L’étude de l’espéranto, dans le but de préparer un cours au Collège de France, a amené Umberto Eco à reconnaître les mérites du Dr Zamenhof et les qualités de son oeuvre : “J’ai constaté que c’est une langue construite avec intelligence, et qui a une histoire très belle”...
Face à une information déficiente des citoyens et à une politique linguistique qui n’est ni nette ni honnête, il ne reste en effet que le recours à internet : le site d’information “esperanto.net“
A l’heure d’internet et du multimédia, où l’anglais est largement dominant, les chances de l’espéranto sont accrues justement par ce pouvoir de progression dont le grand géographe Élisée Reclus avait déjà pu témoigner dans son ouvrage magistral “L’homme et la Terre“, publié en fascicules à partir de 1905 : “Dix années seulement après la naissance de l’espéranto, ceux qui l’utilisent dans leurs échanges de lettres dépasseraient 120 000. Combien de langues originales en Afrique, en Asie, en Amérique, et même en Europe, embrassent un nombre de personnes beaucoup plus modeste ! Les progrès de l’espéranto sont rapides, et l’idiome pénètre peut-être plus dans les masses populaires que parmi les classes supérieures, dites intelligentes.
Chose curieuse, cette langue est amplement utilisée déjà ; elle fonctionne comme un organe de la pensée humaine, tandis que ses critiques et adversaires répètent encore comme une vérité ardente que les langues ne furent jamais des créations artificielles et doivent naître de la vie même des peuples, de leur génie intime. Ce qui est vrai, c’est que les racines de tous langages sont extraites, en effet, du fond primitif, et l’espéranto en est, par tout son vocabulaire, un nouvel et incontestable exemple”.
C’est un fait avéré qu’aucune autre langue au monde ne permet d’établir en aussi peu de temps un contact de qualité entre deux personnes que sépare le mur des langues. L’espéranto a toutes les qualités requises pour devenir par ailleurs la langue de référence utilisable pour des banques de données. Il offre la garantie d’un accès nettement plus facile et rapide pour les usagers, très largement majoritaires, dont la connaissance de l’anglais est nulle ou insuffisante. Sa maîtrise exige moins de temps qu’une remise à niveau en anglais qui n’est par ailleurs la langue maternelle que de moins de 8 % de l’humanité.
Professeur au Collège de France, auteur de nombreux ouvrages, dont “Le souffle de la langue“, Claude Hagège a dit de l’espéranto, lors d’une conférence présentée à Valenciennes en 1993 : “C’est dans sa facture une langue que l’on peut considérer comme une des grandes langues de l’Europe (...). Je pense que l’espéranto est une solution parmi d’autres, et qu’il pourrait avoir pour lui l’avantage, sérieux, à savoir que, contrairement à n’importe laquelle des langues de vocation européenne, il n’est pas, lui, précédé ou suivi d’un engagement politique et national. Ce n’est la langue d’aucune nation, d’aucun État. (...) On le sait depuis longtemps donc, l’espéranto a pour lui, avait pour lui, a toujours pour lui, de ne pas être la langue d’une nation et d’un peuple, encore moins d’un État au sens hégélien du terme, ce qui sont des traits plutôt favorables.”
L’espéranto est en effet une langue anationale, c’est-à-dire la langue d’aucune nation, libre de tout lien avec une nation et même avec toute autre forme de puissance économique, idéologique et politique. Plus souvent entravé qu’aidé, il s’est malgré tout hissé au rang de langue internationale effectivement utilisée dans divers secteurs d’activités. En 1887, il n’y avait que deux personnes qui le parlaient : le Dr Zamenhof et son épouse. Aujourd’hui, sur les 6 à 7 000 langues qui existent dans le monde, il se classe dans le groupe d’un peu plus de 200 parlées par plus d’un million de locuteurs. La version en espéranto de “Wikipedia“ se classe en quinzième position parmi plus de 250 langues. “Wikiversity“ propose aussi un département d’espéranto. Voir aussi “L’espéranto au présent“.
D’une certaine façon, la communauté espérantophone est aujourd’hui un réseau d’échange du savoir sans frontières. Bon nombre d’espérantophones coopèrent, par exemple dans le cadre de la création de logiciels libres.
Il est intéressant de constater que l’espéranto était implanté sur internet bien avant que l’usage du réseau ne devienne courant. Les premiers usagers d’internet ont été, bien entendu, des anglophones. Reproduite par le quotidien “Libération“, dans un article publié le 14 juin 1996 sous le titre “Le Web, terre d’asile espéranto”, la réflexion d’un Américain de la nouvelle génération “internet” prend toute sa valeur : “Sans internet, disait-il, je n’aurais jamais appris l’espéranto”. Un anglophone découvrait ainsi la dimension supplémentaire inattendue que l’espéranto apporte à la communication et à internet. Au moment où ils prennent conscience des insuffisances de leur langue, des anglophones perçoivent les avantages d’une autre langue dont ils ignoraient l’existence ou ne connaissaient tout au plus que le nom. L’utilisation effective de l’espéranto a en fait plus de poids qu’un débat sur son existence entre des gens qui en restent au stade de la théorie et des supputations, voire même des insinuations, quand ce n’est pas de la calomnie pure et simple, alors que des usagers constatent que, comme pour le téléphone, son intérêt et ses possibilités se sont accrus au fur et à mesure qu’augmentait le nombre des usagers. L’avis exprimé dès 1918 par l’éminent linguiste Antoine Meillet, professeur au Collège de France, dans son ouvrage “Les langues dans l’Europe nouvelle“, reste toujours aussi exact : “Toute discussion théorique est vaine, l’espéranto a fonctionné”.
Née d’un rêve d’enfant, la langue dont Umberto Eco a dit qu’elle “a une histoire très belle” devient ainsi, là où ne suffisent ni l’anglais ni même le multilinguisme, le complément linguistique et démocratique de techniques de communications qui vont marquer ce nouveau millénaire mais qui, elles, du fait de leur coût, ne sont pas démocratiques.
En conclusion, l’espéranto a plus que jamais sa raison d’être. Le temps est venu de s’interroger sur les questions de communication linguistique, de parler de l’espéranto, de le découvrir autrement que par ouï-dire, de le parler.
295 réactions à cet article
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8 votes négatifs et pas une réaction : c’est de la lâcheté pure et simple ça ! J’ai lu l’article et, même si je n’ai aucune affinité pour l’espéranto, je ne vois pas de raison objective pour censurer cet article paru sur le media citoyen et qui a demandé du travail à son auteur bénévole. Bref ! je vote en « plus ».
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Merci, La Taverne des Poètes, pour cet avis. Compte tenu des commentaires de singes hurleurs qui ont suivi certains de mes articles précédents, ça ne m’intrigue pas outre mesure.
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....et pour moi qui depuis des lustres ai des affinités avec l’espéranto que j’utilise quasi quotidiennement grâce au net, je vote « jes » (oui) et vous invite à aller voir si vraiment après y avoir goûté, vous saurez ne plus y revenir. Il y a plusieurs cours gratuits sur le net. Tapez par exemple ikurso. Amikajn salutojn al la geamikaro. (Amicales salutations à l’ensemble des ami(e)s.)
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Je plusse aussi, l’esperanto est l’âme de l’humanisme.
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Je plusse et je file sur ikurso. C’est vrai qu’il est temps que je m’y mette.
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Il semble utile de préciser que ikurso est un cours réticulaire gratuit http://ikurso.esperanto-jeunes.org/
Les personnes intéressées par la découverte de la langue et qui résident ou sont de passage en région parisienne peuvent faire un détour par Antony, où, à la Cité universitaire Jean Zay, se tient à partir d’aujourd’hui le 80ème congrès de SAT (Association Mondiale Anationale http://www.satesperanto.org/ ). Un important service de librairie leur permettra des découvertes inattendues. Plusieurs spectacles ouverts au public (entrée libre) auront lieu les 22, 24, 25 et 26 juillet à 20h 30 dans l’amphithéâtre Marguerite Duras (RER B, station La Croix de Berny), en particulier celui du « phénomène » jOmO (Jean-Marc Leclerc http://fr.wikipedia.org/wiki/JoMo ), inscrit au Livre Guinness des Records de l’année 2000 pour avoir chanté 22 chansons en 22 langues. Il sera avec Les Libertarios http://arnolag.free.fr/KAFE2000/Jomo.htm Voir aussi http://www.esperanto-sat.info/article856.html
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J’ai essayé et j’ai adopté l’esperanto. Après 6 mois, je parlais de tout sujet avec une espérantiste en Nouvelle Zélande, alors que je bafouillais quelques mots sans phrases construites malgré mes 12 années d’anglais scolaires !!! Et maintenant 3 ans plus tard, je rencontre des espérantistes du monde entier que j’héberge ou lors de congrès, ou même incidemment comme l’an passé en Irlande ; Osez l’espéranto, vous ne serez pas déçu ! Guy MARTIN
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Je trouve que ce sujet revient assez fréquement ! Défendre l’espéranto c’est un peu comme défendre linux. Bon le mieux et de l’utiliser.
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Une question, m’sieur Masson : combien de personnes à peu près parlent l’Esperanto courrament ? Je veux bien croire que cette langue est plus simple à apprendre que bien des langues, mais je m’étonnes toujours qu’une langue ayant 120 ans d’âge et ayant bénéficié de toutes les amitiés politiques entre 1920 et 1940 (sou presque), tout particulièrement sous la France du Front Populaire (Blum n’a-t-il pas voulu imposer l’esperanto à l’école ?) compte si peu d’usagers... mais énormément de partisans, ou plutôt de sympathisants !
Sinon, je profite également de cet article pour vous reposer une question que je vous avais posée dans votre précédent article : dans quelle mesure une généralisation de l’esperanto comme langue internationale donnerait-elle lieu à la création de patois locaux, à votre avis ? (il s’agit bel et bien là d’une question nécéssitant réponse et requérant votre opinion sur le sujet dont il est question, nullement d’une attaque personelle comme vous avez semblé prendre la moitié de mes commentaires dans vos articles précédents)
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La réponse a déjà été donnée plusieurs fois. Elle se trouve en particulier dans l’« Atlas des langues du monde » (éd. Autrement, 2003, p. 21) du prof. Roland Breton. Le prof. Joshua A. Fishman, qui a lui-même préfacé cet ouvrage, connaît très bien l’espéranto. Il est écrit : « Pour l’espéranto, les chiffres vont de 500 000 pratiquants actifs à une audience de près de 8.000.000 de par le monde ». Donc le nombre souvent avancé de 3 millions est dans la moyenne de cette fourchette. On pourrait tout aussi bien poser la question « Combien de personnes à peu près parlent l’anglais couramment ? », et il y aurait lieu de douter du nombre souvent avancé. Le nombre de locuteurs natifs de l’anglais est inférieur à 5% (statistique de la CIA). Or, l’anglais a pris son départ bien plus tôt, de par la colonisation, et il a disposé de moyens humains, matériels et financiers d’une tout autre importance. Et même de moyens militaires : « L’espéranto ? Combien de divisions ? ». Donc la situation de l’espéranto est tout à fait honorable pour une langue qui s’est ainsi hissée « à la force du poignet ». Car s’il a eu des soutiens, ils avaient bien peu de poids à côté des entraves opposées par certains régimes, pas seulement totalitaires. Il faut se souvenir de l’opposition farouche du gouvernement français de 1921 à 1923 à la SDN et de l’interdiction d’utiliser les locaux scolaires pour les cours d’espéranto décidée par un futur Vychiste : Léon Bérard ; des dispositions semblables furent prises la décennie suivante sous le IIIème Reich.
A signaler une étude intéressante sur le site du gouvernement québécois, notamment le point 1.4 « Langue transglossique » http://www.cslf.gouv.qc.ca/publications/PubF147/F147.html
Quant à l’éventualité de patois locaux, il n’en est pas apparu en 120 ans d’histoire de la langue. Certes, elle n’est pas encore généralisée, mais cette langue a un « squelette » à la fois assez rigide par certains traits et souple par d’autres qui est le « Fundamento de Esperanto ». Il n’y a rien de tel pour l’anglais : prononciation chaotique et totalement illogique, innombrables polysémies, rigidité de la syntaxe, etc... Le rôle de l’espéranto n’est pas de devenir la langue unique (ce que tend à faire l’anglais sous des pressions évidentes : on sait à qui profite ce jeu truqué). L’espéranto est appris avant tout comme langue « transglossique » (le terme me paraît intéressant).
Enfin, croire qu’il suffit de la sympathie, même active, de telle ou telle personnalité, aussi influente qu’elle soit, pour que l’espéranto puisse émerger, c’est faire preuve d’un manque certain de perspicacité. Même le président Tito, qui avait appris l’espéranto en prison, et qui n’était sans doute pas un modèle de démocrate, avait reconnu qu’une décision ne pouvait venir que du peuple bien informé (ce qui est loin d’être le cas à travers le monde) : « L’espéranto doit être introduit dans les écoles, non point par un décret d’en haut, mais par l’exigence consciente de l’opinion publique informée, par conséquent depuis la base, d’une manière vraiment démocratique. »
Le président autrichien Franz Jonas, qui parlait couramment la langue, était du même avis.
Je doute que, malgré ses propos, Léon Blum aurait introduit d’autorité l’espéranto dans toutes les écoles comme langue obligatoire. Il espérait simplement que, par une prise de conscience, on en viendrait à l’introduire comme enseignement obligatoire. Il y a donc une nuance.
Aussi nombreux qu’elles ont pu l’être et qu’elles le sont encore, les personnalités qui soutiennent l’espéranto et qui le parlent couramment sont encore loin de l’être assez pour se faire entendre. J’ai déjà cité le cas de l’eurodéputée polonaise Małgorzata Handzlik et du prix Nobel Reinhardt Selten (même si son titre Nobel d’économie est parfois contesté, il est accepté comme tel : http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Nobel ). L’évolution des idées et des comportements demande autrement plus de temps que celle de l’évolution des sciences, des techniques, des normes. Pourtant, même le système métrique, bien plus ancien, est encore chahuté par les mêmes qui veulent imposer, à leur avantage, leur langue totalement illogique au monde.
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En ce qui concerne le nombre de personnes qui parlent l’espéranto, je suis totalement incapable de donner un chiffre. Cela dépend aussi de ce que l’on veut dire par « parler » ; s’agit-il de tenir une simple conversation, ou de faire un exposé universitaire ? Personnellement - alors que je pratique quotidiennement cette langue depuis plus de 30 ans - je dirais qu’il s’agit d’un nombre qui varie entre quelques centaines de milliers et 2, 3 millions !
Quant à une dialectisation, je pense que cela est plus difficile. Tous les dialectes (ou langues régionales) se sont développés dans des sociétés qui vivaient en autarcie, sans grands contacts avec d’autres ethnies. Au contraire, l’espéranto n’est qu’une langue seconde (troisième, quatrième ...) que l’on emploie avec des personnes qui se répartissent à travers le monde, et qui varient constamment. L’espéranto n’est donc jamais employé dans un milieu « fermé » qui pourrait engendrer un langage particulier.
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Malheureux ! Tu poses la Question Interdite ! Vite, cours, cours ! Fuis vers les collines...
Bon, alors d’après les espérantistes eux-mêmes, le chiffre le plus couramment cité est de deux millions de locuteurs de par le monde. Toutefois, des estimations indépendantes, faites d’une part sur un échantillonnage d’une ville (je crois me souvenir que c’était Aix-la-Chapelle, où on avait demandé par voie de presse à tous les expérantophones de se manifester), et d’autre part sur un décompte des adhérents aux différentes associations de part le monde semblent plutôt pointer vers un chiffre d’environ 200 000 personne. Il est possible que même ce chiffre modeste soit surestimé, je crois savoir que le « congrès mondial » fait régulièrement des affluences de l’ordre de 2000 personnes (la dernière fois c’était à Florence, c’est pourtant joli Florence), on ne peut donc pas dire que ça déplace des foules considérables.
Mais dans tous les cas de figure, il n’en reste pas moins que tu as peu de chances de tomber sur un espérantistes ailleurs que dans un congrès d’espéranto.
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Toujours le même refrain ! Comme si ça démontrait quelque chose. Je n’ai moi-même pas participé au congrès de SAT qui s’est tenu dernièrement près de Paris. Parmi les espérantistes qui me sont géographiquement proches, un seul ira à Yokohama pour le congrès universel. Un couple est à Hanoï. Une jeune femme ira à une rencontre internationale en Breatgne. Un groupe de 5, qui habitent un petit village, organise, en relation avec des espérantistes chinois, un voyage de 5000 km en Chine pour l’année prochaine. Et d’autres voyagent ailleurs, de façon indépendante. Les congrès d’espéranto ne semblent obséder que la malade mental qui puise sa science là où d’autres introduisent des suppositoires, qui le proclame et qui s’en glorifie.
J’ai vu, il n’y a pas longtemps, un article d’un individu intitulé « L’homme qui a défié Masson ». C’est curieux qu’un goret se prenne soudain pour un homme...
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Et au fait, il y avait combien de monde à votre congrès d’esperanto-sat ?
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133 étaient inscrits mais plusieurs, notamment de pays du Tiers Monde (entre autres de Madagascar), n’ont pas pu venir. SAT est une organisation de travailleurs, et voyager dans un pays occidental n’est pas à la portée de tous. Même des pays de l’Est, beaucoup n’ont pas pu venir. Sans compter que la cotisation, bien que proportionnelle aux revenus, est déjà excessivement élevée pour la plupart d’entre eux.
Parmi les conférenciers, il y avait un Tanzanien, Mramba Simba, qui, dans le cadre d’une tournée de conférences en Europe, en a fait une sur le Forum Social Mondial de Nairobi. Et je crois que si l’espéranto était inutile, comme certains le laissent entendre, il les ferait dans la seconde langue de son pays : l’anglais. Donc se baser sur le nombre de participants à un tel congrès pour faire une déduction sur le nombre effectif d’espérantistes dans le monde est parfaitement ridicule.
C’est curieux que l’individu qui pose cette question, comme toujours insidieuse, ne pose pas la même à propos de l’ido pour lequel il a marqué sa préférence. J’ai vu quelque part que quelqu’un met l’ido au même niveau que l’espéranto et tente de me donner des leçons de crédibilité alors que sur le plan linguistique il n’apporte rien de plus que l’espéranto ; quant au plan culturel et pratique, à l’étendue de la diffusion et des applications, c’est le zéro absolu à côté de l’espéranto. Alors, bonjour à la crédibilité du donneur de leçons !
Pour ceux qui s’intéressent à ces questions, le centre le plus documenté est le CDELI de La Chaux-de-Fonds, en Suisse : http://www.chaux-de-fonds.ch/bibliotheques/pages/pages/Fonds/CDELI_FR.htm
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Asp Explorer, grand defenseur de l’IDO, on aura tout entendu...
Quoi qu’il en soit, ce que vous reprochez à l’IDO est d’être inutile car quasiment pas parlé (priceless), seulement si j’en crois Wikipedia :
« The two languages, to a great extent, are mutually intelligible. »
Donc l’IDO est au moins aussi utile que l’Esperanto.
Toujours à en croire Wikipedia, le vocabulaire, la grammaire, la syntaxe, ect... sont quasiment équivalent. En revanche les lettres « informatiquement inutilisable » (c circonflexe ? Mais où avez vous été pêcher une IDiOtie pareille ?) sont remplacés par des séquences un peu plus utilisables.
Bref, après 5mn de recherche sur wikipedia, je me rend compte que l’IDO n’apporte aucun inconvenient supplementaire par rapport à l’Esperanto, mais en supprime une difficulté. C’est toujours globalement inutilisable et inutile, mais c’est quand même un mieux.
Je constate donc, une fois encore, que le choix de l’Esperanto est uniquement dogmatique, et n’est pas mû par le moindre interêt pratique.
CQFD
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Ceux qui reprochent déjà à l’espéranto d’être inutile ont mille fois plus de raisons de dire la même chose de l’ido dont l’histoire, dans celles des projets de langues internationales, est la plus burlesque qui soit : un scientifique (Couturat) qui n’a pas le courage d’assumer son rejeton et qui se trouve un homme de paille en la personne d’un faux marquis (de Beaufront, un enfant naturel né Chevreux), et qui n’a linguistiquement rien de supérieur à l’espéranto. Sans être « grand defenseur de l’IDO », l’individu en question a exprimé une préférence. C’est tout....
Le professeur Gaston Waringhien, qui avait étudié la plupart des projets, avait pu attribuer une note globale très supérieure à l’espéranto : 34, contre 24 pour l’ido.
Parler de lettres « informatiquement inutilisable » est parfaitement ridicule. Il y a dans le monde de nombreuses langues qui ont besoin d’être transcrites en informatique et sur Internet. Il y a eu des progrès énormes grâce à la norme Unicode qui remplace l’ASCII. Si l’on s’en était tenu à ce discours, seul l’anglais serait utilisable en informatique et sur Internet. Or, l’anglais est tombé sous la barre des 50% sur Internet.
Si 5 mn suffisent à en venir à une telle déduction, tout ça montre la profondeur des recherches et de la réflexion...
Quant à parler d’espéranto inutilisable, il suffit de voir les applications pratiques de celui-ci par rapport à l’avorton cité.
En conclusion : démonstration et déduction totalement nulles.
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Encore une fois vous déformez mes propos, que vous interprétez selon votre grille de lecture monomaniaque. Pour tout dire, les langues artificielles, je m’en moque comme de l’an 40. C’est vous, monsieur Masson, et votre clique de chiens de garde qui m’intéressez.
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>Le professeur Gaston Waringhien, qui avait étudié la plupart des projets, avait pu attribuer une note globale très supérieure à l’espéranto : 34, contre 24 pour l’ido.
Le Dr Clad, qui a étudié la plupart des projets, attribue à l’IDO une note de 127 contre 103 seulement pour l’esperanto. Ce qui ne prouve pas grand chose.
Expliquez plutôt pourquoi, ça vous changera.
> Il y a eu des progrès énormes grâce à la norme Unicode qui remplace l’ASCII.
D’une part l’ASCII est toujours majoritaire, et de loin, et d’autre part quand bien même l’UTF-8 deviendrait la nouvelle norme indiscutable et induscutée, il faudrait encore que vous m’expliquez où se trouve la touche « c circonflexe » sur mon clavier.
> Quant à parler d’espéranto inutilisable, il suffit de voir les applications pratiques de celui-ci par rapport à l’avorton cité.
Ben, étant donné que l’IDO est une évolution retro-compatible de l’EO (cf wikipedia), les applications sont donc au minimum équivalentes ?
> En conclusion : démonstration et déduction totalement nulles.
Vous m’otez les mots de la bouche.
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Voici le tableau concernant l’espéranto, l’ido, l’occidental (Interlingue) et l’Interlingua. Je ne sais pas si SPIP le reproduira correctement, mais l’ordre des chiffres ne devrait pas être dérangé :
Notes attribuées à partir des critères suivants par le professeur Gaston Waringhien à (dans l’ordre) l’Espéranto, l’Ido, l’Occidental et l’Interlingua ; les notes globales respectives sont 34, 26, 28 et 25 :
I Simplicité du vocabulaire fondamental 5 2 1 1 II Simplicité de la grammaire 1 3 5 5 III Régularité de la formation des mot 4 3 3 1 IV Clarté 5 4 3 3 V Stabilité de la langue 5 1 2 3 VI Facilité de l’utilisation passive (c’est-à-dire la lecture) pour les polyglottes 1 3 5 5 VII Facilité de l’utilisation passive pour les non-latins unilingues 4 3 2 1 VIII Facilité de l’utilisation active (parole, écriture) pour les polyglottes 3 2 3 3 IX Facilité de l’utilisation active pour les non latins unilingues 3 2 2 1 X Valeur esthétique 3 3 2 2Source : “Lingvo kaj vivo”
Les points VII et IX sont particulièrement importants si l’on vise l’ensemble de populations du monde. Nous aurons de plus en plus affaire avec la Chine et d’autres pays d’Asie. A l’époque où l’Ido est apparu, la linguistique n’avait guère de considération pour les langues des autres civilisations. Bien avant, Zamenhof avait donc pensé à une structure plus facilement assimilable pour ces peuples.
Les fait qu’ASCII soit encore majoritaire ne signifie pas qu’il le sera toujours et longtemps. La demande est très forte pour pouvoir écrire et lire dans tous les systèmes d’écriture.
Les consonnes accentuées se font, sur Mac, avec la touche « alt » combinée avec la lettre concernée. Le principe doit être à peu près le même sur PC.
L’ido ne représente aucun intérêt pour l’espéranto qui poursuit sa route
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Ah, les macs integrent les lettres esperantistes ? La belle affaire, c’est à peine si il y a plus d’utilisateurs mac dans le monde que d’esperantistes. En tout cas je vous confirme que sur les 3 autres OS majoritaires (linux, windows, AmigaOS) ça ne fonctionne pas.
Donc oui je le repete : informatiquement inutilisable.
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« il faudrait encore que vous m’expliquez où se trouve la touche »c circonflexe« sur mon clavier »
Ici : ĉ
Sinon dites-moi, où se trouve la touche, disons, â sur le clavier.
« En tout cas je vous confirme que sur les 3 autres OS majoritaires (linux, windows, AmigaOS) ça ne fonctionne pas. »
Mentir avec aplomb n’est pas un argument. Un mensonge n’est qu’un mensonge.
Linux est compatible avec les lettres espéranto depuis des lustres. Mandriva, Debian, Ubuntu (pour ne nommer qu’eux) permettent de taper en espéranto très facilement. Et je confirme que même l’interface en espéranto est accessible : en tout cas, c’est elle que j’ai sur mon Ubuntu.
Amiga ? Il est temps de sortir du moyen-âge, ce système d’exploitation n’est plus majoritaire depuis longtemps. Cependant elle permet de taper en espéranto :
http://starling.us/gus_netbsd/gus_netbsd_utf8.html
Concernant Windows, aucun problème non plus. L’installation du ch’tit logiciel Ek ! prend quelques secondes, et voilà : ĉ ĵ ĥ ĝ ŝ ŭ.
Au vu du nombre des pages en espéranto qui affichent les lettres en question, il est tout simplement idiot d’affirmer l’incompatibilité de l’espéranto avec l’informatique.
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@ Asp Explorer
Il n’y a aucune corrélation entre le nombre de locuteurs d’une langue, le nombre de ses sympathisants ou de ses militants et le nombre de personnes qui assistent aux congrés qui la défendent.
Je suis moi-même un sympathisant pour les langues régionales comme le breton, le catalan ou le basque, j’ai été un peu plus loins dans ce domaine en tentant d’en apprendre des rudiments, pour le catalan, cela va même plus loin puisque je le lis sans plus de difficultés que l’espagnol que j’avais appris à l’école, par contre, je milite pour l’occitan et pour laquelle j’essaie d’avoir une attitude active mais je n’ai encore été qu’une seule fois à un congré.
Votre argumentation est donc purement rhétorique et ne prouve strictement rien. 							 -
Réponse au message de « Funram » du 24 juillet à 0h14
Votre question :
« Dans quelle mesure une généralisation de l’espéranto comme langue internationale donnerait-elle lieu à la création de patois locaux, à votre avis ?
me donne envie de répondre à votre message !
Tout d’abord, je dois préciser que je me suis intéressée à l’Espéranto depuis quelque temps et que je trouve un réel plaisir à « jouer » avec cette langue... suffisamment pour avoir eu envie d’en apprendre plus et même de donner des cours gratuits de découverte d’une année dans ma ville !
il est clair, pour être honnête, que le manque de professeurs est un gros handicap à l’essor suffisant pour en faire une vraie langue internationale « parlée couramment » même si elle est comprise par un plus grand nombre ! Elle fonctionne actuellement, en grande partie, grâce à Internet qui offre des cours gratuits , aux professeurs et associations qui se dévouent énormément pour l’essor de cette langue très facile à étudier et aux gens qui consacrent leur vie à informer le public du monde entier par le plus grand nombre de moyens mis à la disposition des terriens.
Si on veut parler d’un patois que favoriserait éventuellement l’Espéranto en tant que langue internationale, on ne peut que se poser la question de ce qu’est un patois, comment il apparaît ou disparaît et voir si l’Espéranto dans ce cas précis pourrait en engendrer un !
Par l’observation de la création d’un patois x ou y par la pratique d’une langue x ou y, on peut donc voir si l’Espéranto remplirait les mêmes conditions pour en devenir ou un engendrer un au fil du temps !
J’ai relevé sur un site les notions suivantes : développé par joseph Barou
Le patois une vraie langue ; ce n’est pas du français déformé mais une langue utilisée chez nous bien avant le français que nous parlons maintenant.
1 - L’histoire du français A - Sa formation Il vient surtout du latin (lui-même influencé par le grec) Emprunts nombreux au cours des siècles . reste du vocabulaire gaulois : soc, cep, alouette... char, benne (devenu bagnole) ; . langues germaniques (les grandes invasions, Francs, Burgondes, Wisigoths...) : blanc (et non candidus, albus), bleu, brun ; blond... . arabe (vocabulaire scientifique ou de la mer) : zéro, chiffre, algèbre, amiral, azur... . persan , turc... . italien, espagnol (surtout à l’époque de la Renaissance et de la découverte de l’Amérique) : cacao, chocolat, tomate (espagnol) : pintade (portugais)... . anglais (l’anglomanie du 19 e siècle) avec des mots empruntés au français qui reviennent... Budget Boge, bougette (petit sac), boudget (bourse), budget et la boge des pommes de terre et des lycéens. Standart (étendard : drapeau) Tennis : (tenez) A la fin de la période gallo-romaine on parle en Gaule (pas encore en France) un latin dégradé qui s’est différencié suivant les régions (avec deux grands groupes : le nord et le sud - plus tard langue d’oc et langue d’oïl - suivant la façon de dire « oui »). Premier texte en langue romane : le serment de Strasbourg (en 842) entre les 3 petits-fils de Charlemagne. B - Son développement Le francien, dialecte de l’Ile-de-France s’impose lentement avec la formation du royaume de France. Il devient le français. Mais au Moyen Age, on ne parle vraiment le français que dans la région parisienne, l’Orléanais, la Touraine... Date importante : 1539, ordonnance de Villers-Cotterets de François 1 er : emploi du français, et non du latin, dans l’administration (la justice).
Les dialectes régionaux évoluent chacun de leur côté, se transforment et deviennent des patois qui existent encore.
C - Les langues régionales Elles sont différentes des patois, elles ont mieux résisté et ont une littérature. Elles ne sont pas toutes issues du latin et subsistent en bordure du territoire national : . le flamand (nord) proche du néerlandais
. l’alsacien (dialecte germanique) . le basque . le breton (descendant du celte, du gaulois). . le parler niçois (nissard) et le corse (proches de l’italien) . le catalan (En Roussillon) 2 - Les grandes familles des patois de France A - Les grands groupes : . Aujourd’hui les différents patois français (des centaines, 363 selon une enquête pour Atlas Linguistique de France) sont de la même famille (romane) mais regroupés en trois grandes zones : . Les dialectes d’oïl (oui) au nord : Wallon (en Belgique), Lorrain, Champenois, Normand, Angevin, Poitevin, Berrichon, Bourguignon, Champenois et le Francien (d’où est issu le français) mais pas le breton. . l’occitan ou Langue d’oc (oui) au sud : gascon, languedocien, provençal, limousin, auvergnat, béarnais (mais pas le basque) . le franco-provençal (sur trois pays : France, Suisse et Italie) : Lyonnais-Forez-Beaujolais, Savoie, Vallée d’Aoste, Suisse francophone (romande). B - La carte des patois de la Loire : La plus grande partie de la Loire appartient au domaine franco-provençal sauf . le plateau de Saint-Bonnet-le-Château : Chambles, Périgneux, Luriecq, Marols qui dépend de l’occitan. . la bordure vers l’Auvergne : Noirétable, Cervières, les Salles, Saint-Julien, La Chamba (mais pas Champoly, ni Saint-Thurin) . le massif du Pilat (bourg-Argental, Saint-Genest-Malifaux, Marlhes...) La zone franco-provençal se découpe encore en plusieurs secteurs : . Les Monts du Forez (le Franco-provençal proprement dit selon le père Gardette, région où le patois s’est le mieux conservé). . La Plaine, avec un patois dégradé, francisé (population moins stable, beaucoup de fermiers, apport de la montagne...) . les Monts du Lyonnais avec un patois influencé par celui du Lyonnais. . Le Roannais ouvert vers le nord, influencé par les parlers bourguignons et le français. La géographie physique, zone ouverte ou fermée, la proximité, les communications ont donc modelé le paysage linguistique. Le patois le mieux conservé, le plus riche en mots archaïques subsiste dans les gros bourgs de la montagne (Saint-Bonnet-le-Courreau, Chalmazel, Sauvain...). C - Le patois de notre région a été bien étudié et depuis longtemps : . Louis-Pierre Gras et son Dictionnaire du Patois forézien (1863). . Georges Straka (Poèmes du 18 e siècle des Chapelon), . L’abbé Pierre Gardette (Atlas linguistique du Forez) . L’abbé Jean Canard (Saint-Romain-d’Urfé), Marguerite Gonon (Poncins), l’abbé Pinton (Saint-Marcellin), beaucoup d’autres et... le père Jean Chassagneux (Lexique du patois de Saint-Jean- Soleymieux)...
3 - Evolution du patois et perspectives A - Le recul du patois : . constat : A la fin du Moyen Age, en Forez tout le monde parle le patois, y compris les comtes de Forez. Le français est la langue du royaume de France, de Paris... Il y a des écrits en patois (surtout à Saint-Etienne) : o Au début du 17 e un Ballet en langage forézien : une histoire assez rustique de bergers et de bergères qui se moquent des amoureux...) o Les oeuvres des Chapelon (le grand-père, le fils et le petit-fils qui a été curé de Saint-Etienne (1647-1694) : poèmes... o Au 19 e Pierre Philippon (dit Babochi), Linossier (dit Patasson), Pierre Duplay (le père Baronta)... . Au 20 e siècle : o Conte de Jean-Pierre, de Louis Mercier (de Coutouvre), patois du Roannais o Contes de la Meunière, de Marguerite Gonon, patois de Poncins. o Poèmes du Paysan de Javelle, patois d’Apinac (occitan) . Aujourd’hui : Très peu de personnes de moins de 60 ans parlent couramment le patois, même dans les monts du Forez. o Le patois a disparu des villes (Saint-Etienne, Montbrison, Feurs, et même des gros villages). . Les causes du recul : o L’enseignement et service militaire (processus commencé il y a longtemps) o L’exode rural et la disparition d’un mode de vie (les habitudes, les techniques, les outils changent...) o appauvrissement du langage : mots français remplaçant de vieux mots patois (il ne reste que l’accentuation...) . Patois et français local : Le patois a laisser des traces dans notre français local de tous les jours : au niveau du vocabulaire boge, boutasse, pate, franc (complètement) au niveau des expressions et des tournures de phrases : j’arrive que, je n’arrive que maintenant être fermé dehors, ne pouvoir entrer écarter le linge, étendre plier (une marchandise), pour envelopper
B - Sauver une culture : Doit-on regretter la disparition annoncée des patois ? o Elle paraît inéluctable parce qu’aujourd’hui notre village est le monde. o C’est une chance pour un pays d’avoir une langue commune, le français parce que c’est un élément essentiel de la cohésion sociale. Cependant : o Le patois témoignait d’une façon de vivre, d’une vraie culture rurale qui avait ses codes de politesse et reflétait une mentalité, des valeurs particulières (dignité, retenue, valeur du travail...) o Il fait partie de nos racines. C - Vers un renouveau de l’intérêt pour le patois ? . En 1977-1980 : groupe de patois de Montbrison : 10 à 20 personnes . Depuis trois ans : régulièrement plus de 100 participants. Des publications nouvelles... . D’autres veillées à Périgneux, à Saint-Jean-Soleymieux.... . Il faut donc essayer de sauver ce qui reste de ce langage ou, du moins en conserver la trace. J. B. (Intervention devant le groupe Vivement le jeudi, Centre Social de Montbrison, le 5 avril 2001)
Vous avez donc ici même tous les éléments pour en déduire une réponse plausible à votre question !
C’est une façon de raisonner mais il y en a d’autres de toute évidence !
Je ne vois pas ici la nécessité de faire référence à l’anglais quelques soient mes sentiments à l’égard de cette langue qui ,elle, a engendré des patois au Cameroun et ailleurs !
Après avoir étudié plusieurs langues, seule m’intéresse maintenant la belle langue universelle Espéranto car c’est une langue qui offre de sérieuses et exceptionnelles qualités que nulle autre langue jusqu’à présent ne présente y compris sa facilité d’apprentissage, son aspect ludique et propédeutique !
Par contre, Il faudrait arrêter de vouloir systématiquement, quand on parle de l’Espéranto, parler et dénigrer l’anglais pour valoriser notre belle langue internationale ! elles n’ont d’ailleurs pas du tout la même origine........... Chacun restant libre d’avoir les affinités qu’il veut et ce n’est pas parce qu’on aime le fromage, qu’on doive obligatoirement détester les légumes ! Respecter les goûts de tout un chacun me semble une priorité quand on veut mettre en valeur ce que l’on préfère ! C’était pour la plaisanterie !
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Le basque n’est pas une langue régionale.
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Le basque n’esst pas une langue régionale ? Alors qu’est ce que c’est ?
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Je soutiens l’Esperanto et je vote pour !
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Une question monsieur Furnam ,avez-vous seulement essayé d’apprendre l’Espéranto ? J’ai moi-même appris l’Anglais lors des cinq années que j’ai passé au Canada mais,je ne peux honnêtement pas me considérer comme bilingue,car en dehors des phrases les plus usuelles,je suis toujours aussi handicapé qu’au sortir de l’Ecole. Par contre,après quatre mois(j’ai pris mon premier cours d’Esperanto debut Avril 2007) je peux dire que je lis l’Esperanto courrament. J’aurai bien voulu pouvoir en dire autant de l’Anglais !Bien à vous !
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Et bien moi, mon expérience est strictement inverse. J’ai tenté d’apprendre l’esperanto « en quatre mois » (comme me l’avaient conseillé les esperantophones manifestement adeptes de substances psychotropes illégales que j’avais rencontrés à la Fête de l’Humanité 2005)... un véritable fiasco. En revanche, l’anglais, c’est rentré tout seul, ce malgré des professeurs déplorables durant mes quatre premières années d’étude de cette langue.
La différence éssentielle tient probablement à ce que j’avais la volonté d’apprendre l’anglais pour lire certains ouvrages de la langue de Shakspeare en version originale (on perd toujours quelque chose à la traduction), alors que pour l’esperanto, seule la curiosité pour ce nouvel idiome qui se veut universel m’a poussé à entreprendre son apprentissage.
Certes, on me dira qu’entre quatre mois et quatre ans, la différence est de taille. Néanmoins, on m’avait garanti que l’esperanto serait largement acquis en ce laps de temps. Tandis qu’en à peine six mois, j’avais une connaissance suffisante de l’anglais (mis à part des lacunes de vocabulaire, mais bon, ça, à onze ans, on ne peut pas tout acquérir en une demi-année) pour tenir une conversation qui tienne la route.
Donc pour moi, ce genre d’argument-témoignage du « moi j’y suis arrivé facilement alors que l’anglais, ça fait vingt-cinq ans que je m’échine à en maîtriser la forme passive », ça me fait plus glousser qu’autre chose, vu qu’il s’agit d’un argument totalement subjectif et donc pas du tout acceptable dans une argumentation qui se veut universaliste.
Sinon, je ne vomis pas l’esperanto en tant que tel, hein : j’ai même gardé la brochure qu’on m’avait remise. Je m’y mettrai peut-être « sérieusement », le jour où j’y aurai un intérêt autre que distractif.
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Et Shakepseare en VO, vous le lisez ?
Je vous l’accorde : la motivation est primordiale dans l’apprentissage d’une langue. Mais cela est une chose purement personnelle. Si on compare les progrès d’une personne qui a une motivation (ou la non-motivation) équivalente pour l’anglais et l’espéranto, ils seront bien plus rapide en espéranto, et cela pour des raisons objectives.
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Shackespeare en VO, je le lis. C’est encore plus ch*ant qu’en VF, mais je le lis. Je me suis farci Othello, Hamlet et Songe d’une Nuit d’Eté.
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Quant à la facilité d’apprentissage de l’esperanto POUR UNE MAJEURE PARTIE DE LA POPULATION (partie de la phrase souvent occultée), je veux bien la croire.
Simplement, je notes que pour une mineure partie de la population, ça ne marche pas. Il faut casquer et avoir une sérieuse motivation pour, comme pour n’importe quelle autre langue.
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Il est évident, funram, que la motivation pour l’espéranto joue un rôle considérable comme pour toute(s) autre(s) langue(s) ou sujet(s), matière(s), activité(s), etc.. Pour moi elle est venue après avoir pris connaissance de ses possibilités (qui se sont accrues par la suite) et être passé à la pratique.
Il est évident que, au départ, l’anglais a au moins un atout que l’espéranto n’a pas : tout le monde croit qu’il est non seulement utile, nécessaire, indispensable, qu’il n’est point de salut sans lui, etc. Tout le monde sait qu’il existe alors que le pourcentage de personnes qui ont connaissance de l’existence de l’espéranto est peu élevé, même dans les milieux intellectuels. Ce n’est motivant d’apprendre une langue que lorsque l’on sait qu’elle peut être utile, qu’elle peut apporter bien des satisfactions, que ce n’est pas un simple passe-temps, qu’elle a un usage professionnel répandu (ce qui, il faut le reconnaître, est encore un handicap pour l’espéranto, mais ce n’est pas une situation définitive). J’ai vu pas mal de cas de personnes qui ne s’y sont mises qu’à la retraite et qui ont toutes regretté de ne pas avoir pu l’apprendre dès l’école. Le professeur Molimard, déjà mentionné, est l’un de ces cas. Raison de plus pour l’apprendre très jeune.
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Mouis, admettons que vous le lisez. Combien de consultation de dico par page de Shakespeare ?
Sinon autre chose importante : et les autres en VO ? Si votre motivation est purement culturelle, les autres cultures pour vous ne sont pas dignes d’apprentissage ?
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J’ajoute que l’anglais est la seule LV1 disponible dans la majorité écrasante des collèges français. Alors la limite entre « choisi » et « imposé » devient inexistante.
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Oh, pour avoir également lu et vu du Shakespeare en VO, ce n’est pas tant le lexique qui est difficile à comprendre que la grammaire d’une langue qui a évoluée.
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« J’ajoute que l’anglais est la seule LV1 disponible dans la majorité écrasante des collèges français. Alors la limite entre »choisi« et »imposé« devient inexistante. »
Certes, cela est un fait. Néanmoins, si vraiment on veut prendre comme première langue l’allemand, l’espagnol, l’arabe ou le coréen, on peut. Mais ça coûte plus cher en essence, voire en logement sur place. C’est une carence de l’Education Nationale, mais en même temps, le nombre de professeurs d’anglais est largement supérieur à celui de ceux qui enseignent d’autres langues. C’est regrettable, oui. Tout comme il est regrettable que les options de lycée type « musique », « théatre », « sciences industrielles », « troisième langue vivante », « latin », « grec ancien », etc soient souvent indisponibles dans bien des lycées (généralement une ou deux, voire trois ou quatre, de ces options sont absentes des établissements autre que parisiens). C’est regrettable, oui, mais on ne peut que le constater.
Et c’est tout simplement parce que l’anglais, comme l’a constaté M. Masson, a aujourd’hui, en tant que langue internationale de préférence, un caractère « indispensable » pour bien des gens. On assisterait exactement au même phénomène avec n’importe quelle langue prise pour l’international. Si l’esperanto était adopté comme langue internationale, on souffrirait d’une grande carrence en anglais, espagnol, allemand, japonais, hougandais, malien, arabe, roumain, thaïlandais et portugais, dans les classes.
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Sinon, je n’ai pas lu Shakspeare avec le Harrap’s sur les genoux, non. Les termes désuets ou trop compliqués se devinent très aisément avec le contexte. Les pièces du sieur sont beaucoup plus téléphonées qu’il n’y paraît.
Par contre, les constructions sont excessivement lourdes, particulièrement les monologues (j’ai dû m’endormir cinq ou six fois sur Romeo and Juliet).
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« Sinon autre chose importante : et les autres en VO ? Si votre motivation est purement culturelle, les autres cultures pour vous ne sont pas dignes d’apprentissage ? »
Ah tiens, j’avais sauté ce bout de phrase-là.
Et bien pour répondre, il me suffira de mentionner que je tente d’apprendre l’espagnol avec le même degré que l’anglais, et que je me suis mit un petit peu à l’allemand. Malheureusement, je n’ai jamais eu le don des langues, et ces apprentissages en sus de mon travail (assez prenant) risquent d’être plutôt longs.
J’ai également mentionné que je pense me remettre à l’esperanto un de ces jours, mais ce n’est pas pour moi une priorité.
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Non, funram. Rien ne prouve que l’on assisterait au même phénomène avec l’espéranto qu’avec l’anglais, que l’« on souffrirait d’une grande carrence en anglais, espagnol, allemand, japonais, hougandais, malien, arabe, roumain, thaïlandais et portugais, dans les classes ». Il ne faut pas jouer les prophètes. D’abord il n’existe pas de langue nommée « hougandais », et les principales langues de l’Ouganda sont l’anglais et le kiswahili. Il y a aussi plusieurs autres langues dont le « luganda »... Mais peu importe, ça n’empêche pas de comprendre ce que vous voulez exprimer.
Il ne faut pas de longues recherches pour se rendre compte que l’anglais accapare une part énorme du temps et des efforts des élèves, des étudiants, donc du budget de l’Éducation nationale (sur lequel le contribuable a un droit de regard et de critique), et aussi de citoyens ou d’entreprises qui se sentent contraints de sacrifier du temps et de l’argent pour cette langue. Et ceci pour tous les pays du monde. Les carences que l’on observe dans la connaissance du français (sans parler des langues étrangères) à cause de la contrainte de tout sacrifier à l’anglais sont déjà énormes. L’effort sacrifié pour l’anglais est soustrait de celui qui devrait être fait pour combattre l’analphabétisme et l’illettrisme, pour améliorer l’enseignement général, l’éducation civique et j’en passe. L’effort serait considérablement réduit avec l’espéranto et, à effort égal à celui sacrifié aujourd’hui pour le seul anglais, il serait possible d’enseigner et l’espéranto et au moins une autre langue vivante (dont l’anglais, mais pas forcément). Évidemment, c’est là une chose qui paraît incroyable pour bon nombre de gens : deux langues pour le prix d’une. Et pourtant, ça n’a rien d’un tour de magie. Le prix Nobel Reinhardt Selten a récemment plaidé, devant le Parlement européen, pour l’enseignement de l’espéranto comme première langue étrangère. De son côté, Claude Hagège estime que l’anglais ne doit pas être enseigné comme première langue étrangère, et il admet que l’espéranto doit être pris en considération. À l’inverse de l’anglais, qui coupe l’envie à la majorité de ceux qui ont peiné à l’apprendre d’étudier d’autres langues, l’espéranto éveille la curiosité pour celles-ci et stimule le désir d’en apprendre d’autres, l’envie d’aller plus loin. C’est comme les préliminaires en amour Il n’a pas l’effet inihibiteur de l’anglais. Mais, sortir d’une ornière ou d’une routine n’est pas chose facile. Surtout quand certains veillent à ce que nul n’en sorte. Alors, va-t-on continuer longtemps à dilapider un effort multiforme (budgétaire, mental, etc.) sans, au moins, favoriser la poursuite de l’expérimentation une autre voie ?
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Là, si j’ai bien compris, vous avez mentionné l’élément « apprentissage simple et rapide » de l’argumentaire pro-esperanto, c’est bien ça ? Bon, jusqu’à preuve du contraire, force m’est de constater que cet argument n’a jamais été remis en cause de manière sérieuse, et donc qu’il doit être justifié car vrai.
Et alors ? Pour autant, on en ferait quoi ? L’enseignement de l’esperanto serait plus rapide, soit, je veux bien le croire. Mais me ferez-vous croire pour autant qu’il y aurait « forcément » une majorité moins écrasante de professeurs d’esperanto parmi la congrégation des professeurs de langues que celle, à l’heure actuelle, des professeurs d’anglais ? C’est donc que vous avez quitté depuis bien longtemps le cursus scolaire.
Car il y a un fait vérifié et facilement vérifiable qui est que lorsqu’une matière est jugée indispensable par tout un chacun et l’espéranto serait jugé indispensable s’il devenait la langue internationale), il n’y a jamais carence de professeurs pour l’enseigner. On finit par retrouver des enseignants de cette matière dans l’intégralité des établissements scolaires, alors que leurs collègues de la même branche ne se trouvent pas, loin de là, très loin, dans la moitié des établissements sus-cités.
Je vais vous donner un exemple vécu. Il se trouve que je viens de la province parisienne (la Seine et Marne, pour être précis), où j’ai vécu suffisament longtemps pour y passer tout mon collège et tout mon lycée. Vous n’ignorez sans doute pas que les lycées ont à peu près quatre à cinq fois plus de moyens et de considération de la part de l’académie que les collèges de leur zone, ce qui fait qu’en théorie, ces établissements devraient proposer un pannel extrêmement large de matières à enseigner, de quoi satisfaire tous les élèves. Or, il se trouve que j’ai suivi un enseignement scientifique. J’ai fait SI, c’est-à-dire Sciences de l’Ingénieur (ou Sciences Industrielle, selon les années), qui est l’une des options principales de l’enseignement scientifique général, l’autre option étant la SVT (Science de la Vie et de la Terre). Or, il se trouve que la SVT est largement plus populaire et jugée bien plus indispensable que la SI. L’année où je suis entré en première a été la première année où la SI a été instaurée dans mon lycée, suite à des demandes croissantes de parents d’élèves. Auparavant, il fallait aller dans un autre lycée situé vingt kilomètres plus loin pour se voir dispensé cet enseignement. Le fait est là : alors que les professeurs de SVT sont disponibles dans chacun des lycées d’enseignement général, les professeurs de SI n’étaient disponibles à l’époque qu’à peine dans le quart d’entre eux. Aujourd’hui, ça a un petit peu augmenté, il paraît qu’on approche lentement de la moitié, mais malheureusement les effectifs des classes de SI, eux, diminuent (la moyenne est passée de 22 élèves à 15 élèves, ce qui est bien peu) du fait de l’impopularité de la matière, ce qui va probablement conduire l’Education Nationale a cessé d’en embaûcher, et dans dix ou quinze ans, on se retrouvera avec le même problème que lors de mon passage au lycée.
Pour donner un autre exemple de l’égémonie des matières « populaires » ou jugées « indispensables », je mentionnerai ma compagne qui, croyez-le ou non, a eu la sotte idée de choisir la langue de Goethe en première langue. Et bien des professeurs d’allemands LV1, c’est ’achement plus rare que ceux d’anglais ! Dans son lycée, il y en avait un seul, pour trois classes surchargées de germanistes (l’enseignement linguistique s’en est ressenti), alors que des professeurs d’anglais LV1, il y en avait foison ! Exactement le même phénomène (en moins grave, puisque je crois savoir qu’aujourd’hui pratiquement tous les lycées sont dotés d’au moins un enseignant d’allemand LV1) que le ratio SI/SVT sus-mentionné. Là où il y a une forte demande d’enseignement, il y a un très forte offre d’enseignement. Plus une matière est jugée « populaire » ou « indispensable », plus le nombre d’enseignants qui dispensent son enseignement est grand. Il n’y a absolument aucune raison qu’un espéranto imposé comme langue internationale (je n’ai rien contre personellement) ne soit pas jugé « indispensable » par la majorité. Alors certes, son enseignement durera peut-être deux ans au lieu de dix. Mais il n’y aura pas pour autant plus d’enseignants dans les autres langues que l’espéranto qu’il n’y en a aujourd’hui qui enseignent une autre langue que l’anglais. Donc pas d’enseignant, pas d’enseignement.
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« Non, funram. Rien ne prouve que l’on assisterait au même phénomène avec l’espéranto qu’avec l’anglais, que l’ »on souffrirait d’une grande carrence en anglais, espagnol, allemand, japonais, hougandais, malien, arabe, roumain, thaïlandais et portugais, dans les classes« . Il ne faut pas jouer les prophètes. D’abord il n’existe pas de langue nommée »hougandais« , et les principales langues de l’Ouganda sont l’anglais et le kiswahili. Il y a aussi plusieurs autres langues dont le »luganda« ... Mais peu importe, ça n’empêche pas de comprendre ce que vous voulez exprimer. »
Merci de cette précision. Et je notes que vous, au contraire d’un(e ?) certain(e ?) skirlet qui passe son temps à chipoter sur des questions secondaires en échappant au débat, vous avez fait l’effort de comprendre ce que je voulais exprimer, chose qui, vous l’avouerez, n’était pas franchement difficile. Un bon point pour vous.
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Il se trouve que, voici moins d’une heure, aux puces de plus en plus renommées de Moutiers-les-Mauxfaits, je suis tombé nez-à-nez avec un professeur d’anglais et d’espéranto, Jeanik Marolleau, qui est l’un des responsables du centre de stages d’espéranto de Grésillon http://gresillon.org/
Comme beaucoup d’enseignants de langues, il ne demanderait pas mieux que d’enseigner l’anglais et l’espéranto en commençant par l’espéranto. Tout le monde y trouverait son compte et gagnerait du temps. Voir un autre exemple : http://www.esperanto-sat.info/article413
C’est justement un recours dont les professeeurs de langues devraient prendre conscience.
Pour ce qui est de la chute de l’allemand, je suis au courant depuis déjà pas mal d’années, y compris dans les zones frontalières avec l’Allemagne. Les différents rapports Legendre, que j’ai mentionnés plusieurs fois antérieurement, en faisaient déjà état. Mais si je le répétais, on dirait que je fais du « copié-collé », ce qui s’applique tout à fait à ceux qui ressassent toujours les mêmes arguments contre l’espéranto...
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« Néanmoins, si vraiment on veut prendre comme première langue l’allemand, l’espagnol, l’arabe ou le coréen, on peut »
Vous plaisantez ? Il s’agit de la pratique et non des possiblités (peu) probables. Qui changerait de ville UNIQUEMENT pour avoir le coréen en premiere langue ? Et si un enfant veut le coréen, et l’autre l’albanais ? Et en plus, où avez-vu ces langues en LV1, lien svp.
« Si l’esperanto était adopté comme langue internationale, on souffrirait d’une grande carrence en anglais, espagnol, allemand, japonais, hougandais, malien, arabe, roumain, thaïlandais et portugais, dans les classes. »
Toujours pas lu les autres debats ?
Pour la énième fois : non, il n’y aura pas de carence. L’espéranto suffit pour deux ans, à la fin du primaire, avec une langue ethnique au choix pour le collège (ce sera la fin de l’anglais le seul choix, mais le début de la vraie diversité).
« Shackespeare en VO, je le lis. C’est encore plus ch*ant qu’en VF, mais je le lis. »
Donc, c’est ch... déjà en français, mais plus encore en VO ? Vous êtes un héros, décidément. Apprendre une langue pour lire en VO ce qui est déjà ch...
« J’ai également mentionné que je pense me remettre à l’esperanto un de ces jours, mais ce n’est pas pour moi une priorité. »
Je le croirai quand je le verrai
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"Il se trouve que, voici moins d’une heure, aux puces de plus en plus renommées de Moutiers-les-Mauxfaits, je suis tombé nez-à-nez avec un professeur d’anglais et d’espéranto, Jeanik Marolleau, qui est l’un des responsables du centre de stages d’espéranto de Grésillonhttp://gresillon.org/
Comme beaucoup d’enseignants de langues, il ne demanderait pas mieux que d’enseigner l’anglais et l’espéranto en commençant par l’espéranto. Tout le monde y trouverait son compte et gagnerait du temps. Voir un autre exemple : http://www.esperanto-sat.info/...
C’est justement un recours dont les professeeurs de langues devraient prendre conscience.
Pour ce qui est de la chute de l’allemand, je suis au courant depuis déjà pas mal d’années, y compris dans les zones frontalières avec l’Allemagne. Les différents rapports Legendre, que j’ai mentionnés plusieurs fois antérieurement, en faisaient déjà état. Mais si je le répétais, on dirait que je fais du « copié-collé », ce qui s’applique tout à fait à ceux qui ressassent toujours les mêmes arguments contre l’espéranto..."
Là, j’avoue ne pas avoir compris... Le « recours » que vous mentionner, c’est quoi, au juste ? De pouvoir enseigner plusieurs langues ? De mettre l’espéranto comme langue prioritaire ? Autre chose ? Sincèrement, je n’ai pas compris.
Et je ne vois pas non plus en quoi cela constitue une réponse à mon propos. Prière d’éclairer ma lanterne à ce propos.
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« »Néanmoins, si vraiment on veut prendre comme première langue l’allemand, l’espagnol, l’arabe ou le coréen, on peut"
Vous plaisantez ? Il s’agit de la pratique et non des possiblités (peu) probables. Qui changerait de ville UNIQUEMENT pour avoir le coréen en premiere langue ? Et si un enfant veut le coréen, et l’autre l’albanais ? Et en plus, où avez-vu ces langues en LV1, lien svp."
Tout à fait d’accord. Qui changerait de ville juste pour avoir l’opportunité d’avoir une langue spéciale ? Moi, ça me paraît tout aussi illogique qu’à vous, et pourtant, ça a lieu chaque année. Si, par exemple, vous voulez apprendre le russe en première ou seconde langue, il existe un établissement à Meaux qui, dans le cadre de ses cours, dispense des cours de langues optionnels « peu usités ». Sinon, il y a ce que l’on appelle les « écoles internationales » (il y en a quelques-uns seulement en France, mais ce sont de très grandes structures... je n’en connais pas parfaitement la structure, mais bon) où il y a de nombreuses possibilités. Un exemple prit au hasard sur le net : http://www.lycee-international.com/
Donc si on tient absolument à avoir un enseignement linguistique, on le peut. Mais ce n’est là qu’une question de volonté farouche.
« »Si l’esperanto était adopté comme langue internationale, on souffrirait d’une grande carrence en anglais, espagnol, allemand, japonais, hougandais, malien, arabe, roumain, thaïlandais et portugais, dans les classes."
Toujours pas lu les autres debats ?smiley
Pour la énième fois : non, il n’y aura pas de carence. L’espéranto suffit pour deux ans, à la fin du primaire, avec une langue ethnique au choix pour le collège (ce sera la fin de l’anglais le seul choix, mais le début de la vraie diversité)."
D’abord, de quels débats parlez-vous ? J’aimerai quelques éclaircissements sur ce sujet.
Ensuite, je ne vois pas en quoi le fait d’avoir une langue qui s’apprend en deux ans au lieu de dix va tout d’un coup et comme par magie permettre de multiplier par dix (il faut moins ça) le nombre de professeurs dispensant des cours de langues. Une partie de votre raisonnement m’échappe, sincèrement. Parce que c’est bien beau, d’avoir théoriquement le « choix de la diversité linguistique » une fois arrivé au collège, mais s’il n’y a qu’un professeur d’anglais et d’allemand dans un collège, on a exactement la même restriction linguistique qu’aujourd’hui. Certes, on a en plus apprit l’espéranto, ce qui n’est pas un mal, mais la situation reste globalement la même.
Il n’y a aujourd’hui déjà pas suffisament de professeurs, que ce soit en langues ou autres, pour garantir une véritable diversité de l’enseignement... L’adoption de l’espéranto ne va en rien arranger les choses (ni les dépriecier, ça ne va juste rien changer).
« »Shackespeare en VO, je le lis. C’est encore plus ch*ant qu’en VF, mais je le lis."
Donc, c’est ch... déjà en français, mais plus encore en VO ? Vous êtes un héros, décidément. Apprendre une langue pour lire en VO ce qui est déjà ch...smiley"
Ahem. C’est d’un niveau à faire peur. D’abord, je n’ai jamais dit que j’avais pour motivation d’apprentissage de l’anglais la lecture des ouvrages de Shakespeare. Si vous lisez quelques messages plus haut, vous verrez ceci : « j’avais la volonté d’apprendre l’anglais pour lire certains ouvrages de la langue de Shakspeare en version originale ». Les ouvrages en question, ce sont plutôt des livres de Isaac Asimov, de Kurt Steiner, de David Eddings, de Terry Pratchett, d’Agatha Cristie, d’Edgard Allan Poe, etc.
Ensuite, si j’ai lu Shakespeare malgré l’ennui que m’ont inspiré certaines pièces (j’ai, par contre, bien apprécié Othello, alors que beaucoup me l’avaient décrite comme la plus ennuyeuse... chacun son goût !), c’est que j’estime qu’un baggage culturel est assez éssentiel. C’est la même raison qui m’a poussée à lire du Balzac, Rostand, Schoppenhauer (pas en VO, malheureusement, mon maigre niveau d’allemand ne me l’ayant pas permit), etc. S’il vous est déjà arrivé de lire des ouvrages pour vous faire une idée de tel ou tel auteur « classique » dont vous avez entendu parler depuis votre enfance, vous devez comprendre le pourquoi de ces lectures. La curiosité, l’intérêt, tout simplement.
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J’ai tapé cela à l’adresse de M. Masson :
« Là, j’avoue ne pas avoir compris... Le »recours" que vous mentionner, c’est quoi, au juste ? De pouvoir enseigner plusieurs langues ? De mettre l’espéranto comme langue prioritaire ? Autre chose ? Sincèrement, je n’ai pas compris.
Et je ne vois pas non plus en quoi cela constitue une réponse à mon propos. Prière d’éclairer ma lanterne à ce propos."
Si ce que vouliez dire était la même chose qu’a exprimé esperantulo, alors j’ai compris, en fait. J’ai même répondu, ici : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27063#commentaire1475490
Par contre, si c’était autre chose que vous vouliez exprimer, je vous prierai de bien vouloir expliquer.
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« D’abord, de quels débats parlez-vous ? J’aimerai quelques éclaircissements sur ce sujet. »
Cherchez les articles avec « espéranto » comme mot-clé sur Agoravox et lisez les commentaires.
« Ensuite, je ne vois pas en quoi le fait d’avoir une langue qui s’apprend en deux ans au lieu de dix va tout d’un coup et comme par magie permettre de multiplier par dix (il faut moins ça) le nombre de professeurs dispensant des cours de langues. »
Démultiplier - non. Mais :
— cela permettra de ne pas accaparer le temps pendant des années uniquement pour pouvoir communiquer au niveau interculturel (car c’est pour cela qu’on nous impose l’anglais, langue soi-disant « internationale »)
— les collèges et les lycées ne seront pas tenus à montrer leur « excellence » en augmentant le nombre des profs d’anglais et en supprimant les postes des profs des autres langues ; donc plus de choix.
« Il n’y a aujourd’hui déjà pas suffisament de professeurs, que ce soit en langues ou autres, pour garantir une véritable diversité de l’enseignement... »
Les profs d’anglais, ça manque pas
« D’abord, je n’ai jamais dit que j’avais pour motivation d’apprentissage de l’anglais la lecture des ouvrages de Shakespeare. »
« Les ouvrages en question, ce sont plutôt des livres de Isaac Asimov, de Kurt Steiner, de David Eddings, de Terry Pratchett, d’Agatha Cristie, d’Edgard Allan Poe, etc. »
Leur langue diffère pas mal de celle de Shakespeare Alors, vous les lisez ?
« baggage »
C’est « bagage », pas confondre avec « luggage »
« S’il vous est déjà arrivé de lire des ouvrages pour vous faire une idée de tel ou tel auteur »classique« dont vous avez entendu parler depuis votre enfance, vous devez comprendre le pourquoi de ces lectures. »
Au fait, c’est Schopenhauer
Sinon - c’est une blague ? J’ai cru comprendre que l’on étudie les auteurs classiques dans les écoles françaises. On le fait dans celles de mon pays d’origine. Alors pour un adulte il s’agit plutôt de « relecture » que de « lecture » Au fait, je ne pense pas que les traductions sont si mauvaises que ça. C’est elles qui nous permettent d’accéder aux cultures...
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Pour les débats, je verrai le jour où j’aurai du temps à consacrer à cela.
Sinon, si vous pensez qu’un lycée ou un collège dôté d’une quinzaine de professeurs d’anglais peut prétendre à ce titre à un niveau d’« excellence », c’est donc que vous avez coupé tout contact avec le monde scolaire depuis bien des années. L’« excellence » s’atteint plutôt dès qu’il y a au contraire un nombre respectable de langues autres que l’anglais à proposer, notamment l’allemand qui semble bénéficier de toute éternité de la fierté inconditionelle de l’Education Nationale. Sinon, la quasi-intégralité des établissements scolaires pourraient prétendre à un niveau d’« excellence ».
Sinon, les professeurs de mathématiques non plus ne manquent pas. De même pour ceux de physique, sciences économiques et sociales, etc. Par contre, les professeurs de musique, de théatre, de langues (autre que l’anglais, je vous l’accorde) et de tous ces types d’« options » et possibilités d’enseignement « alternatif » au minimum syndical de l’enseignement général (plus les langues mortes, particulièrement le latin, qui se porte plutôt bien dans les collèges et lycées, que ce soit en nombre de professeurs ou d’élèves), il y a un manque flagrant. Aussi bien dans les autres domaines qu’en langues, cette carence existe et n’est pas prète d’être réglée.
Sinon, il est vrai que la langue d’Isaac Asimov et tutti quanti diffère autant de celle de Shakespeare que celle de Philippe Curval diffère de celle de Racine, mais l’expréssion « langue de Shakespeare » est usuellement employée pour désigner l’Anglais, à l’instar de « langue de Molière » pour désigner le Français, « langue de Goethe » pour l’Allemand, etc. Je pense que vous le saviez et n’avez fait cette remarque que pour me titiller, mais à tout hasard, je le mentionne.
Concernant mes fautes d’orthographe, elles sont certes inexcusables, mais bon, pas la peine de les rabacher. Divers intervenants ici en commettent par centaines ; je ne le leur en fais pas la remarque.
Sinon, je me demande bien de quel pays vous êtes originaire, parce que le jour où Shakespeare est étudié dans la masse des collèges et lycées en France, il faudra me prévenir. De même pour Zola, à part son célèbre J’Accuse qui n’est pas, vous en conviendrez, un exemple de littérature, Camus, Bazin, Stendhal, Proust, etc. Sauf pour certains professeurs. Je dirai pour résumer que pour découvrir Zola, il faut l’emprunter à la bibliothèque ou au CDI et ne pas trop tabler sur les professeurs pour le faire lire aux élèves... alors les classiques étrangers, je ne vous en parle même pas !
Sinon, effectivement, les traductions ne sont pas SI mauvaises que ça. Mais l’honnêteté même est de reconnaître qu’on y perd. Tenez, pour l’exemple : je lis présentement Marx en traduction française, et bien pour « sozialdemokratische », les traducteurs n’ont rien trouvé de mieux que « social-démocrates », alors qu’il s’agit plus vraissemblablement de « démocrates socialistes » (formule plus guère utilisée de nos jours mais qui, au milieu du XIXème siècle, qualifiait les « partis rouges » qui n’avait justement pas procédé à l’alliance avec les partis « petits bourgeois » pour devenir... sociaux-démocrates). Sachant qu’un peu après dans l’écrit, Marx villipende les sociaux-démocrates après avoir encensé le parti démocrate socialiste ou « parti rouge », une personne peu au fait de cette distinction s’y perd (j’ai la chance d’avoir et l’ouvrage dans sa langue originelle et une compagne qui parle cette langue, sans quoi je serai tombé dans ce piège également). Donc ce n’est pas SI mauvais, mais on perd à la traduction.
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« Pour les débats, je verrai le jour où j’aurai du temps à consacrer à cela. »
A plusieurs de vos questions les réponses ont déjà été données. La lecture vous économisera le temps que vous consacrez à poser vos questions
« Sinon, si vous pensez qu’un lycée ou un collège dôté d’une quinzaine de professeurs d’anglais peut prétendre à ce titre à un niveau d’ »excellence« , c’est donc que vous avez coupé tout contact avec le monde scolaire depuis bien des années. »
Non.
« l’allemand qui semble bénéficier de toute éternité de la fierté inconditionelle de l’Education Nationale »
Du tout. Ca vient de l’accord récent entre la France et l’Allemagne qui vise à augmenter l’enseignement des langues respectives. Ceci dit, malgré les efforts consentis, l’allemans ne suscite pas de vocation : le collège local ne propose même plus la classe « bilangue » anglais-allemand, et les gens optent bien plus pour l’espagnol que pour l’allemand.
« Concernant mes fautes d’orthographe, elles sont certes inexcusables, mais bon, pas la peine de les rabacher. »
Certainement. Ce n’est pas les fautes d’orthographe telles quelles qui m’agacent, ce sont les fautes occasionnées par l’anglais
Oui, il arrive qu’on perd à la traduction. Si je pouvais me faire rentrer dans la tête des dizaines de langues, je lirais tout en VO. Mais nul n’en est capable, et les cultures qui m’intéressent sont bien plus nombreuses que les langues que je peux apprendre. Donc, vive la traduction !
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L’allemand n’a beau pas susciter de vocation, il n’empêche qu’un collège ou un lycée dôté d’un enseignement d’allemand est tout de suite mieux vu par le recteur d’académie qu’un autre du même niveau qui n’en est pas dôté (à moins que ce dernier n’offre une variété d’enseignements plus importante, mais c’est rare).
Mon « baggage » n’était pas occasionné par l’anglais, contrairement aux fautes du type « language » qui elles y sont clairement dûes. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’entre « langage » et « language », il y a une certaine ressemblance, bien plus marquée qu’entre « bagage » et « luggage », vous ne trouvez pas ? Pour doubler mon « g » en étant influencé par l’anglais, il eu fallu que je pense « luggage » en tapant. Or, il ne m’est pas encore arrivé de penser en anglais lorsque je tape, écris ou parle français.
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« Oui, il arrive qu’on perd à la traduction. Si je pouvais me faire rentrer dans la tête des dizaines de langues, je lirais tout en VO. Mais nul n’en est capable, et les cultures qui m’intéressent sont bien plus nombreuses que les langues que je peux apprendre. Donc, vive la traduction ! »
Je suis bel et bien conscient du fait que nul ne peut intégrer l’intégralité des cultures et langues du monde. Seulement, dès que l’opportunité se présente, j’éssaye d’apprendre une langue qui me permette de comprendre les ouvrages sans passer par la traduction. L’école me l’a permit avec l’anglais et l’espagnol (quoique je confesse avoir encore beaucoup de lacunes dans cette dernière langue), je tente actuellement d’acquérir (à un rythme d’escargot, soit) l’allemand, langue facilement accessible en France.
C’est d’ailleurs peut-être la raison qui me fera éventuellement entreprendre l’apprentissage de l’espéranto : puisqu’il a été prouvé que l’apprentissage de cette langue permet un meilleur apprentissage des autres langues (je remercie au passage Esperantulo qui s’est donné la peine d’aller chercher les informations sur ce sujet) et que j’ai découvert récemment (grâce au sieur Asp Explorer, qui plus est) l’existence d’un groupuscule obscur nommé la « cité » (si j’ai bien compris) qui axe ses efforts en vue de fournir à l’espéranto une culture propre (j’ai cru comprendre que cette opinion n’était guère populaire au sein des espérantophones), je me dis que peut-être l’apprentissage de cette langue pourra s’avérer utilitaire ET enrichissant. Mais il faudra attendre que j’ai suffisament de temps pour m’y consacrer, ce qui signifie un bon moment.
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funram (18-8 15H29) : Des occasions de parfaire votre allemand tout en faisant vos premiers pas en espéranto s’offrent à vous du fait qu’il y a, en Allemagne et en Autriche, beaucoup de ressources et d’initiatives qui méritent que l’on y prête attention.
Par exemple la ville de Herzberg am Harz, qui a eu l’audace de se donner le nom « Die Esperanto-Stadt », et qui a l’ambition d’entraîner sa région sur le même chemin. Il y a des stages, diverses manifestations, de la documentation. Contact : Germana Esperanto-Centro / Interkultura Centro Herzberg, La Esperanto-urbo Grubenhagenstr. 6 DE-37412 Herzberg/Harz. http://www.ic-herzberg.de/ (espéranto et allemand). http://www.esperanto-sat.info/article887.html (en français)
Voir aussi http://fr.wikipedia.org/wiki/Internacia_Seminario (français)
http://ttt.esperanto.de/is/ (anglais, allemand, espéranto)
http://www.internacia-festivalo.de/ (espéranto)
http://www.esperanto.de/ (allemand, espéranto)
http://esperanto.de/gej/ (id.)
http://www.krokodilo.de/baro/baro.php (allemand, espéranto)
http://www.krokodilo.de/kokolores/kokolores.php (espéranto)
http://www.esperantoland.org/nr/ (espéranto, allemand)
http://www.interlinguistik-gil.de/fachlit.html (allemand)
Il y a une importante section d’espéranto à la Bibliothèque de la ville d’Aalen.
À Vienne (Autriche) : http://www.wien.info/article.asp?IDArticle=12363 (Musée International d’Espéranto).
Ou :
http://www.onb.ac.at/sammlungen/plansprachen/index.htm
http://eo.wikipedia.org/wiki/Kolekto_por_PlanlingvojPuisque vous vous intéressez à l’application de l’espéranto dans les techniques et les sciences, le KAEST 2008 (colloque sur l’utilisation de l’espéranto dans les sciences et techniques) se tiendra à Dobřichovice à 8 km au sud-ouest de Prague, du 7 au 9 novembre 2008, ce qui vous laisse le temps d’acquérir des connaissances suffisantes pour y participer.
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Merci pour ces indications. Elles me seront peut-être utiles (quoique je n’ai guère la possibilité de me rendre en Allemagne ou en Autriche en ce moment).
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Il y a aussi l’Académie Internationale des Sciences de Saint Marin dont le secrétariat est en Allemagne : http://www.ais-sanmarino.org/
français : http://www.ais-sanmarino.org/respondoj/fr.respondoj.resp.html
allemand : http://www.ais-sanmarino.org/respondoj/de.respondoj.html
italien : http://www.ais-sanmarino.org/respondoj/it.respondoj.html
anglais : http://www.ais-sanmarino.org/respondoj/en.respondoj.html
esperanto : http://www.ais-sanmarino.org/isd/html/index.html
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Et aussi :
Rencontrse Internationales de familles espérantophones : http://www.breviero.org/amb/nr5.php?lg=fr
Bibliothèque de Aalen : http://www.cs.chalmers.se/pub/users/martinw/esperanto/aalen/kat.html
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Etant donné que la langue de travail de l’académie des sciences de Saint-Marin est l’espéranto, je suppose qu’il me faudrait apprendre l’espéranto avant de consulter leur site... La visite de ces sites attendra, je le craint.
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L’espéranto est certes la langue principale de l’AIS, mais elle utilise aussi l’anglais, l’italien, le français et l’anglais, ce qui donne une approche de son fonctionnement.
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À Funram : A propos de « La Cité » (« La Civito », en espéranto), cette initiative n’est effectivement pas populaire dans le mouvement espérantophone et il y a eu une autre initiative pour la tourner en dérision : « Esperanta Respubliko » (faut-il traduire ?
http://eo.wikipedia.org/wiki/Esperanta_Respubliko http://www.esperantarespubliko.blogspot.com/
Il s’agit d’une parodie qui a vu le jour en avril 2007. L’histoire ne précise pas si c’était le 1er, mais, en tous cas, dès le 13 avril, elle avait 38 citoyens, à la fois ministres, dont certaines fonctions sont difficilement traduisibles :
Ministre des relations sexuelles, écliptiques et extérieures avec La Cité
Ministre (femme) des transports entre Bilbao, Santander et Kikerland
Ministre des fausses voies, des affaires non urgentes, des jurons en espagnol, et super vizir de la République espérantiste
Ministre des geules de bois et des aspirines
Avocat général et chancelier du temps (l’espéranto fait la différence entre le temps qui passe -> tempo et le temps qu’il fait -> vetero)
Ministre de la paresse, du rien-faire et de l’ennui
Ministre du léchage de clitoris
Ministre de l’information et autres mensonges
Ministre des promesses qui ne seront jamais tenues
Ministre (femme) du budget, du fisc, des finances et des backschishLa présidente et ministre des affaires militaires est une Finlandaise, Riitta Hämäläinen.
Pour ceux qui croient ou veulent faire croire que l’humour n’existe pas en espéranto, c’est loupé
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Tiens, il y a une question qui me tarabuste depuis un moment. Il se trouve que j’ai appris l’allemand en seconde langue, après avoir, comme tous mes condisciples, appris l’anglais en première. Nous étions souvent confrontés à un problème qui est que ces deux langues ayant des origines voisines, il était fréquent que nous « germanisions » de façon un peu cavalière, et souvent inconsciemment, un mot anglais pour former un mot plus ou moins allemand. Il en résultait un charabia qui faisait peu honneur à la langue de Goethe et qui plongeait nos professeurs dans la consternation. Il paraît qu’il est plus facile d’apprendre une seconde langue après la première, pour ma part, je ne l’ai jamais constaté que chez des gens ayant le goût et les dispositions intellectuelles pour l’apprentissage des langues, mais là n’est pas la question.
La question, c’est que le vocabulaire de l’espéranto est constitué en piochant dans les racines lexicales de diverses langues européennes. Par exemple, « ville » se dit, semble-t-il, « urboj », directement inspiré de la racine latine. Mais ne se trouve-t-il pas des espérantophones pour inventer des « villoj », ou des anglophones pour lâcher dans la nature des « citoj » ? Dans ce cas, parler espéranto serait un bel exploit, car il faudrait une assez considérable connaissance des éthymologies européennes pour comprendre ce qu’un locuteur moyen vous raconte.
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Posté à 18h02, déjà un commentaire négatif à 18h19 ! Je vois que vous êtes toujours bien organisé.
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N’importe quoi, pour ne pas changer. Mais de toutes façons on sait d’où ça sort.
Ces faits ont été démontrés par des expériences réalisées sous contrôle scientifique, notamment par l’Institut de cybernétique de Paderborn. La première a eu lieu au début des années 1920 en Angleterre. Mais tout ceci a été dit et redit. J’ai déjà cité, je ne sais combien de fois, le philologue Mario Pei, de l’Université de Columbia, etc. Quant à « ville », c’est « urbo ». Zamenhof a choisi les racines en fonction de leur degré d’internationalité. Même un Russe reconnaît 40% du vocabulaire de l’espéranto. Condamner une langue à cause de quelques « faux amis » est ridicule et indigne de quelqu’un qui prétend avoir eu une formation scientifique.
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« on sait d’où ça sort »
DTC ?
(Tremblez, massoniens de tout poil, for that Asp’s fandom shall rise upon this thread) (Remarquez, cher Mr Masson, que je m’exprime dans une langues qui, bien qu’étrangere, peut être comprise par des être humain normaux. Je sais, ça parait bizarre comme concept au début mais on fini par s’y habituer)
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Cher monsieur Masson,
Je ne suis pas espérantiste et n’ai rien contre l’espéranto. Au contraire, je suis depuis longtemps intéressé par les langues en général, et particulièrement les expériences que représentent l’espéranto et l’ido (je me permets de les mettre au même niveau, vous ne m’en voulez pas ?).
Ceci dit, cela fait déjà quelques temps que je suis vos prises de bec avec ASP Explorer, et je ne puis qu’être contrarié par la pauvreté de votre argumentaire, du genre « tout ça a déjà été redit 100000 fois », « ce sont des méthodes de nazi » et autres. Pardonnez-moi, mais vous décrédibilisez votre cause à vous abaisser de la sorte. Quant au commentaire d’ASP ci-dessus, je ne vois vraiment pas ce qu’il a de choquant.
Au plaisir de vous relire
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Quels faits ont été démontrés par des expériences réalisées sous contrôle scientifique ? Je ne vois pas de quoi vous parlez. Je vous pose une question, vous pourriez au moins la lire.
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La question d’Asp est pertinente, les regles de bases sont peut-être très simple, il n’en reste pas moins que le nombre de synonymes possibles est énorme. Je serais aussi intéressé par une réponse claire à cette question.
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Des expériences ont été réalisées à l’université de Columbia (New York) entre les deux guerres mondiales, d’où l’avis exprimé par le prof. Mario Pei : « Ne voulant pas le moins du monde atténuer la valeur des autres langues actuellement enseignées, je pense que l’enseignement de l’espéranto aux degrés élémentaires présente plusieurs avantages : il a été prouvé expérimentalement que l’espéranto constitue un excellent pont pour l’étude des autres langues, car grâce à sa simplicité de structure et de vocabulaire il brise la résistance initiale de l’élève moyen unilingue. Il renforce en même temps son vocabulaire de mots étrangers et crée chez l’enfant une confiance en sa propre capacité d’étudier et d’assimiler des langues étrangères. » Voir aussi l’une des expériences réalisées par l’Institut de Cybernétique de Paderborn http://www.esperanto-sat.info/article206.html en Autriche, Slovénie et Croatie. Ces faits ont été confirmés aussi dans d’autres expériences : http://www.esperanto-sat.info/article201.html
Voir aussi : http://www.esperanto-sat.info/article651.html et http://fr.wikipedia.org/wiki/Valeur_propédeutique_de_l’espéranto
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Aucune pertinence puisqu’on ne peut pas reprocher à une langue d’avoir de nombreux synonymes pour nuancer l’expression des idées. Ce qui est clair, par contre, c’est que les polysémies (mots ayant plusieurs sens), facteurs de confusion, sont très rares en espéranto alors que, dans ce domaine, le record est battu par l’anglais : 21 120 sens pour les 850 mots de base du vocabulaire anglais...
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On ne peut pas reprocher à une langue d’avoir de nombreux synonymes, mais ce n’est pas ce dont je parle. Ce dont je parle, c’est de l’apparition spontanée de barbarisme que, selon moi, la nature même de l’espéranto pourrait rendre plus facile. Peut-être me trompé-je, et dans ce cas, vous seriez bien aimable d’éclairer ma lanterne quant au procédé utilisé pour éviter ces scories.
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Décidément, obsessionnellement toujours négatif !... 120 ans de pratique dans des conditions très diverses n’ont pas fait apparaître ce problème.
Pour les visiteurs sains d’esprit, une thèse a été écrite à ce sujet par François Lo Jacomo : « Liberté ou autorité dans l’évolution de l’espéranto ». Doctorat de troisième cycle sous la direction du prof. André Martinet. Université Paris 5, René Descartes, Sorbonne. Éditée par 1981 : Edistudio, Pise, Italie. Elle a été traduite et publiée en japonais en 1992.
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Ayant terminé mes études depuis un petit moment, je n’ai guère accès aux bibliothèques universitaires. Pourriez-vous nous faire un bref résumé de cette thèse ?
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Je résume donc votre réponse (générique et réutilisable, ça évitera d’avoir à continuer à vous lire par la suite, il suffira de considerer qu’il s’agit d’une variante de celle ci).
Stade 1 : LALALA J’ENTEND PAS CE QUE TU ME DIS LALALA LE PROBLEME N’EXISTE PAS LALALA TOUT VA BIEN.
Stade 2 : Comme l’a demontré le Pr Looney en 1337 dans son ouvrage « Ayons des rapports intimes et peu conventionels avec des coléoptères esperantophones » (édition du fanzine miteux), et ainsi qu’il a été confirmé dans le congrès decenal esperantiste de 1540 (réunissant pas moins de 8 personnes en comptant les mamans des participants) par le Dr Boring, mon contradicteur a tort et j’ai raison. Par contre tu peux crever pour que je résume, même vaguement et de loin, la teneur des arguments. (Pourquoi ? Est ce qu’il n’a jamais lu les ouvrages auxquels il fait référence ou ne les a t’il simplement pas compris ? Soyons charitable et supposons qu’il considere tellement évident le fait qu’il a raison qu’il ne veut pas perdre son temps à s’expliquer. Etonnant de la part de quelqu’un qui semble avoir tant de temps libre, mais pourquoi pas.)
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« Mais ne se trouve-t-il pas des espérantophones pour inventer des »villoj« , ou des anglophones pour lâcher dans la nature des »citoj« ? »
Inventer, oui, personne ne l’empêche. Faire en sorte que ces mots deviennent d’un usage généralisé - non. Déjà « villo » est contraire aux règles d’ortographe, pour commencer
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Il n’est pas question ici de la généralisation d’une déformation linguistique mais tout simplement de lacher de temps en temps et de manière tout à fait fortuite certains néologismes mélangeant esperanto et langue maternelle.
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Chaque personne qui maîtrise insuffisamment une langue étrangère peut lâcher un tel mot. Et alors ? Errare humanum est, perseverare diabolicum
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Oui, chaque personne qui maîtrise mal un langue étrangère peut lacher un tel mot, et si vous lisez le message du sieur Asp Explorer, vous verrez que c’est précisément de cela dont il parle.
Imaginez que dans une discussion en espéranto, vous ayez un français, un anglais, un russe, un coréen, un vietnamien et un malien. Imaginez donc que durant cette discussion, vous lachiez inconsidérément un « villo ». Certes, vous pourriez expliquer après à vos locuteurs que vous vous êtes trompé. Maintenant, si chacun d’eux fait ce genre de petites erreurs (et il suffit de parler n’importe quelle langue, même natale, avec n’importe qui pour s’appercevoir que les néologismes et pigdims linguistiques sont foison...)... Vous comprenez la difficulté à se comprendre s’il faut à chaque fois se reprendre et demander aux autres ce qu’ils ont voulu dire ?
Et on est bien là dans le cadre de quelques petites erreurs par-ci par-là comme il s’en produit tous les jours lorsque vous parlez français au travail ou chez vous.
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Ce que je sais, moi : la communication en espéranto se passe bien. C’est la pratique que le démontre. Et les situtations hypothétiques, ça ne m’intéresse pas outre mesure
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Les situations hypothétiques ne m’intéressent pas outre mesure moi non plus, mais nottez tout de même qu’il serait intéréssant de savoir si ce phénomène peut être potentiellement néfaste à la communication avant la généralisation de l’espéranto.
Moi, ce qui m’intéresse tout particulièrement, ce sont les « expériences » réalisées dans l’entre deux-guerres à l’université de Columbia, de New York, qui valident ou invalident la possibilité d’existence de cette situation hypothétique.
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Je suis personellement, à l’instar de gabyssal, les querelles qui font rage entre Asp explorer et M. Henri Masson.
Afin de ne pas répéter ce que le commentateur sus-cité a écrit (car je partage son opinion) et tout en me basant sur la remarque que je me suis fait comme quoi, plus la réponse et longue, argumentée sérieusement (et non creusement) et peut tendre a s’approcher de la vérité, plus l’on est tenté de marquer son téritoire à sa suite d’une pissure aussi bien orthographiée qu’elle est constructive, je ne répondrait pas par une diatribe dont l’argumentaire est aussi fournit que les poil d’un vigilant des greniers, mais par une pissure sus-cité.
En espérant qu’on me corrige, j’aime.
Voici-donc la pissure tant attendue :
Je constate M. Masson que vous ressassez une fois de plus les même arguments, et si je ne croyais pas comme vous (ou comme vous vous évertuez a nous faire croire que vous le croyez) que les Atlante de Mu était derrière le complot anti-espérantiste, et bien je craint que vous n’auriez deja perdu l’absence d’estime que j’ai pour vous.
Montrez nous donc quel est la raison pour laquelle vous vous battez au nom de l’espéranto avec la vigueur d’un fanatique illuminé. L’éspéranto n’étant pas une religion, j’éspère qu’autre chose que la foi en votre cause vous animme !
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« Chocolat bleu pâle » avait une théorie la dessus : A un certain point, on s’est tant investi dans l’esperanto que l’on refuse d’admettre avoir perdu tant de temps et d’argent pour quelque chose d’inutile, on cherche donc desesperement à convaincre autrui que l’esperanto soit utile pour se convaincre soi même.
L’article agoravox en question (avec les commentaires de bleu pâle) est quelque part dans les archives de « Une tétine dans le coeur ».
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Si vraiment l’espéranto s’était révélé inutile, il y a longtemps qu’il aurait disparu. J’ai pratiquement tous les jours, par des échanges divers et par les informations que je reçois, la preuve qu’il apporte des satisfactions multiples pour un faible investissement en temps et en argent. Il y a bien plus de fanatisme anti-espéranto que pro, et quelques individus en donnent ici la preuve.
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Voilà qui en dit long sur les « références » de ceux qui manifestent un étrange fanatisme anti-espéranto, un comportement irrationnel face à une réalité reconnue par des personnalités éminentes qui se sont penchées sur la question. Ils n’ont que ça à aligner face à une multitudes d’avis, de références fiables et vérifiables, de sites. Oui, le fanatisme existe à l’encontre de l’espéranto, et il n’est même pas besoin, pour s’en rendre compte, de citer le discours de 1922 dans lequel le Führer l’avait stigmatisé.
Il suffit donc à certains de l’avis d’un individu du genre de la tête de mort encapuchonnée, à qui cet article donne, une fois de plus, l’occasion de se manifester, pour en déduire n’importe quoi. Il fallait s’y attendre, évidemment.
Pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, celui qui signe pompeusement « Asp Explorer », celui qui n’a pas le courage de signer de son vrai nom, n’est autre que celui qui, dans un article intitulé « Défense d’un journaliste », avait pris ainsi la défense de Pierre Bénichou : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. » !!!
Ce Bénichou avait lui-même dit , à propos de l’espéranto, dans une émission de Laurent Ruquier, sur Europe 1 : « C’est de la merde ». On reste décidément sur le même registre. Il se trouve que, depuis, cet individu grossier ne sévit plus sur Europe 1... Vive Europe 1 !
Un individu qui, sur Agoravox, dans ses premières attaques contre l’espéranto et contre moi-même, avait revendiqué « une formation scientifique » puis qui se vante, se flatte et se glorifie ainsi sur son site personnel, ce n’est rien d’autre qu’un goret, une souillure. Souiller, souiller, souiller (même sa plume ! On peut même se demander si sa tétine ne sort pas du même endroit !), porter la confusion, dénigrer systématiquement, revenir maladivement sur les mêmes questions auxquelles des réponses ont déjà été données...
Je ne suis certainement pas le seul à avoir, dès le début, percé le jeu de ce personnage excrémentiel, de ce défécateur professionnel qui s’est empressé de venir à la rescousse de cet autre scatomaniaque qu’est Bénichou. Pauvre profession de journaliste si elle a vraiment besoin de tels « défenseurs » !!!
Voilà qu’un goret se prend pour un homme ! Un goret est et restera toujours un goret. Pardon aux petits cochons !
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C’est vrai qu’en matière de comportement irrationnel face à une réalité reconnue, vous en connaissez un rayon. Vous êtes une autorité. Une référence. Quasiment un étalon.
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Tiens, je viens de tomber là dessus en lisant le « dictionnaire du superflu » de desproges :
Lejzer Ludwik Zamenhof est mort à Varsovie le 5 septembre 1917, dans des circonstances dramatique. Il n’est pas trop fort de dire qu’il est mort pour l’espéranto. Ce jour-là, il descendait la Vistule. Un alligator, d’autant plus désagréable qu’il s’emmerdait tout seul (la proportion d’alligators par habitant en Pologne n’atteint pas zéro pour mille), fit volontairement chavirer son frêle esquif dans les eaux troubles et glauques. L’alligator, qui ne savait pas nager, coula à pic. Quant à Zamenhof, c’est en vain qu’il appela à l’aide les nombreux pêcheurs à la ligne témoins du drame. Aucun de ces braves hommes ne parlait l’espéranto. Aucun ne comprit que le vibrant « Au secouro ! » poussé par Zamenhof signifiait « Au secours ! ». Ainsi, alors que d’autres, comme la marquise de Pompadour, réussissent une carrière grâce au maniement d’une langue, Lejzer Ludwik Zamenhof mourut d’avoir voulu montrer la sienne à tous les passants. Aujourd’hui, Zamenhof repose à l’ombre d’un grand cyprès dans le cimetière juif de Varsovie. Pourquoi au cimetière juif, alors que, de notoriété publique, il était plus catholique qu’un essaim d’intégristes ? Parce que Zamenhof, jusqu’au bout fidèle à son idéal, avait exigé que l’adresse de sa dernière demeure figurât en espéranto sur le couvercle de son cercueil. Pour un croque-mort polonais, hélas, l’espéranto, c’est de l’hébreu.
Sinon l’autre jour, tout aussi par hasard, je suis retombé sur un discours de De Gaulle fustigeant l’Esparanto. C’est marrant, dans la propagande esperantiste on aime à rappeller que mon tonton dolphy (inventeur de la Nintendo Gameube et du Nazisme) aurait peut être eu un vague prejugé anti-esperanto, par contre on évite de trop raconter que De Gaulle (autre nazi xenophobe notoire) l’avait publiquement critiqué.
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N’importe quoi, une fois de plus. La citation de de Gaulle est rapportée au moins en deux endroits du site de SAT-Amikaro. Et celle de Desproges, qui n’était pas l’expression d’un avis mais de l’humour dont il était coutumier, a déjà été donnée par une espérantiste dans des commentaires d’articles précédents.
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Ah ben si ça avait déjà été évoqué sur « Sat amirako » alors, que puis je dire ? Sinon peut être que c’est bien la première fois que je lis ce nom barbare...
Par contre, une rapide recherche sur vos articles (et commentaires) agoravox montrent de nombreuses références à tout un tas de régimes totalitaires « ennemis mortels » (parcqu’ils n’ont bien entendu que ça à faire de s’occuper de l’esperanto) de votre néo-volapuk. Avec comme message implicite, je suppose, que quiconque ose emettre quelques reserves à l’encontre de l’Esperanto aurait quelques liens avec une dictature ou une autre. Par contre une recherche sur « De Gaulle » n’affiche que deux occurences, sans jamais s’apesantir sur le sujet (alors que quand il s’agit de parler du nazisme ou du bolchevisme, on y consacre des paragraphes entiers), ou alors en expliquant qu’il est « sous informé », c’est pas la faute au De Gaulle, il est pas visceralement voyez vous, juste un peu naïf. Aurait il été mieux informé que, sans conteste, il serait esperantophone convaincu.
Quand à Desproges, il est effectivement universalement connu que ce n’est qu’un humoriste plat, dont l’humour premier degres n’a aucun autre but que de faire rire à bon compte pour être immediatement oublié. Le passage C/C dit en substance « L’esperanto aurait pu être une bonne idée, mais est en pratique inutilisable car inutilisé ». On peut donc rajouter Desproges à la liste de ces sinistres personnages qui ont voué leur vie à la destruction de l’esperanto honnis.
Vous aussi mes frères, comme le libérateur Charles De Gaulle, l’humoriste Pierre Desproges et l’écrivain Asp Explorer, rejoignez nous dans la lutte pour la liquidation de l’Esperanto en tant que langue !
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C’est vraiment tordant ! Trouver ce nom « barbare » en étant incapable de transcrire correctement un signe associé au mot « Amikaro » qui signifie tout simplement « Amicale », c’est une référence ! Donc l’« Amicale de SAT » ! Amiko = Ami, Amikaro = un ensemble d’amis...
Voilà le niveau mental et culturel des acolytes de celui qui se nomme pompeusement « Asp Explorer » !
Et ce sont de telles gens qui ne se sentent du courage pour violer une jeune fille et la souiller que quand ils sont à dix, vingt, trente ou plus !
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Hahaha c’est excellent n’en jettez plus je me marre. Si j’ai osé vous contredire, c’est donc que je suis... un lâche violeur de jeunes filles ? Et lequel de vos livre magique prouve t’il ce lien de cause à effet ?
Sinon, jeune comment la fille ? Juste pour savoir si vous contredire rend également pédophile.
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Mais en fait on ne se met pas à cinquante, puisqu’on est une seule et même personne (comme le démontrait si justement Henri Masson dans une précédente intervention) ! Donc du coup, on est des violeurs courageux.
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Non mais franchement vous devenez bien ridicules là... entre les démonstrations mathématiques sur le nombre de pelés parlant l’espéranto, démonstrations ressemblant furieusement à un concours de b**** (alors qui d’Asp Explorer ou de Masson a la plus longue ?)...
c’est quoi concrétement vos objectifs là ?
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Il faut demander au scatomane qui a lancé l’affaire.
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D’accord, je m’en vais le faire.
M. Masson, quels sont conretement vos objectifs ?
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Henri Masson, tu t’emballes là, sa devient n’importe quoi. Pour ce qui est de Benichou, on sait tous comment il est... En tout cas c’est bien la première fois que je vois un goret, comme tu dis, doté de plus de culture qu’un homme (je parle bien sûr d’un homme en particulier).
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Et revoilà que ça s’emballe... Plutôt qu’assumer sa défense de l’espéranto, SINJORO Masson s’emporte et se complaît dans les insultes scatophiliques. Stade anal mal assumé dans son enfance, ou simple panne d’arguments convainquants ?
Par ailleurs, je sais que vous allez me dire que tout cela a déjà été démontré 100000000000 fois, mais allez, juste pour moi, veuillez je vous prie m’expliquer en quelques lignes en quoi l’espéranto est mieux que l’ido ou l’interlingua.
Eclairez donc l’inculte que je suis, merci !
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Tout se trouve sur http://www.esperanto-sat.info/article435.html
Quant à l’insulte scatophilique elle provient de qui chacun peut se rendre compte.
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> Quant à l’insulte scatophilique elle provient de qui chacun peut se rendre compte.
En effet.
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Oui, il est en effet bon de rappeler que celui qui tire sa plume de là où chacun devrait déjà savoir et qui donne son appui au scatomane Bénichou signe « Asp Explorer ».
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Quelques remarques sur la page que vous m’envoyez :
- d’abord, juste pour chipoter : « Victor Lebrun, président de la république » : Le président Lebrun s’appelait Albert. Ou alors, vous parlez du président d’une autre République ?
- Ensuite, je vous ai demandé de m’expliquer en quoi l’espéranto était mieux que l’ido, sous-entendu d’un point de vue LINGUISTIQUE. Je me contrefiche des querelles de linguistes amateurs, d’autant plus que votre site est clairement partisan. Les arguments avancés me rappellent ceux de ce site découvert tantôt, où l’on m’expliquait que l’Islam est une religion abjecte parce que les talibans sont méchants.
- Enfin, « La valeur de l’espéranto est reconnue par l’Onu et l’Unesco qui en ont fait usage en diverses occasions. Il n’y a jamais rien eu de tel pour l’Ido ». C’est normal, si l’on considère l’intensité du lobbying espérantiste. Ceci dit, j’ai quand même une question : il se trouve que je suis spécialisé en organisations internationales, et je connais bien le fonctionnement de l’ONU. Si l’espéranto est tant apprécié de la bureaucratie onusienne, expliquez-moi pourquoi le français et l’horrible anglais sont les deux seules langues de travail. Lobbying franco-anglo-saxon, sans doute ?
Merci de votre réponse, que j’espère un peu plus fournie cette fois.
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La scatophilie est venue de là où chacun devrait savoir, depuis, le temps...
Pour ce qui est du président de la république, il s’agit effectivement d’Albert Lebrun. Merci, c’est corrigé. Quant à Victor Lebrun, il fut secrétaire de Tolstoï et auteur d’une biographie du géant de la littérature russe parue aux éditions Gabrielli en décembre 1978 sous le titre « Leo Tolstoj » (404 p.).
Parler de « lobbying espérantiste » est parfaitement farfelu par rapport à ce qui se pratique pour des langues derrière lesquelles il y a des puissances et... des contribuables. Il n’y a rien de tout ça pour ce qui concerne l’espéranto. Et pourtant... il tourne !...
Quant à l’ido, le professeur Waringhien avait fait une étude comparative en ce sens sur l’espéranto, l’ido et l’Occidental (nommé plus tard « Interlingue »), et avait conclu que l’espéranto arrivait à un total de 34 points contre 28 pour l’Occidental et 24 pour l’ido sur la base de 10 critères dont celui de la facilité pour des non-Européens. Aux Pays-Bas, le Professseur W. Manders, dans une étude intitulée « Vijf Kunstallen » (Cinq langues construites - 1947, comparaison de l’espéranto avec quatre langues restées à l’état de projets, sans applications concrètes ) en était aussi arrivé à la conclusion de la supériorité de l’espéranto.
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> La scatophilie est venue de là où chacun devrait savoir
C’est pas possible, vous tendez vraiment des perches...
(Un volontaire pour un double hit combo ?)
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Ah, ben voilà une réponse un peu plus constructive. Sauf votre acharnement sur la scatophilie.
Concernant les lobbies linguistiques, je suis tout à fait d’accord que le français est largement soutenu. Mais pas l’anglais. Il n’a pas été « imposé » à l’ONU, il semblait évident à tout le monde que l’anglait devait être langue officielle ET langue de travail. Tiens au fait, il y a six langues officielles à l’ONU, pourquoi pas l’espéranto ? Et pourquoi est-ce que le Parlement Européen s’amuse à travailler dans 23 langues différentes, au lieu d’utiliser l’espéranto ?
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Probablement parcque la moins parlée de ces 23 langues est encore plus parlée que l’esperanto ?
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Rhô Cloud... C’est pas bien de frapper sous la ceinture...
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On peut supposer que des raisons pratiques motivent ce choix, en particulier le fait qu’à ma connaissance, aucun député européen ne parle Espéranto, et qu’il serait bien difficile de trouver des traducteurs finnois/espéranto.
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Connaissance plus que limitée puisqu’une jeune députée polonaise au PE, Mme Małgorzata Handzlik, est espérantiste, comme son mari et leurs deux filles, que les participants du congrès de SAT-Amikaro ont pu voir et entendre voici quelques mois lors du congrès de SAT-Amikaro à Bordeaux http://www.esperanto-sat.info/article963.html
Son mari, qui est directeur d’éditions, est aussi chanteur en espéranto...
Des traducteurs seront plus faciles et rapides à former dans le couple espéranto-langue nationale quelle qu’elle soit que pour telle ou telle langue nationale vers une autre langue nationale. Il en manque déjà pour certains couples langue nationale + langue nationale. C’est une affaire de volonté politique. A partir du moment où elle est là, on sait mettre le paquet. Mais il y a jusqu’à présent plus de volonté politique contre que pour. Il n’y a pas lieu de s’en alarmer puisqu’il en a été ainsi pour bon nombre d’idées qui nous paraissent aujourd’hui comme allant de soi.
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Ouais ! Bravo ! Belle victoire ! Plus que 784 !
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Vous savez argumentez autrement qu’en mettant en cause les capacités intellectuelles de vos contradicteurs ?
Bref, il y a 758 deputés européens, ce qui donne donc 0.13% de deputés parlant esperanto.
La langue européenne officielle la moins parlée des 23 est l’estonien, qui compte 6 deputés natifs. (ce qui fait tout de même six fois plus)
La langue de travail la moins parlée est le français, qui compte 108 deputés natifs (14.2%)
Il serait donc totalement farfelu d’utiliser l’esperanto.
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Comme si ça démontrait quelque chose ! Il n’y avait aucun député espérantiste auparavant.
Quant à l’estonien, comme toute autre langue NATIONALE, il est enseigné à tous les élèves du pays, ce qui n’est pas encore le cas de l’espéranto dont la vocation est d’être une langue INTERNATIONALE, ou, de l’avis du prix Nobel Reinhardt Selten, d’être la première langue étrangère dans l’enseignement. Il y en a qui ne savent pas faire la nuance...
Ce qui est farfelu, c’est de raisonner ainsi sur un système qui s’avère inéquitable, qui contraint l’écrasante majorité des européens à accepter un énorme effort, ce dont est dispensé le pays bénéficiaire. Il faut beaucoup moins de temps pour former des élèves à la pratique de l’espéranto que de l’anglais ou de toute autre langue NATIONALE, et ceci a été maintes fois démontré. Le cas du professur Molimard, évoqué à la suite de mon précédent article, est éloquent. On peut imaginer ce qu’il en serait au niveau de l’UE.
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Juste deux petites corrections histoire de rendre ton com 100% pertinent :
1)Les eurodéputés ne sont pas 758 mais 785 (faute de frappe j’imagine)
2)En comptant 108 eurodéputés francophones de naissance je suppose que tu comptes France+Belgique+Luxembourg : autrement dit tu comptabilises les flamands, qui sont néerlandophones de naissance. Il y a en réalité environ 95 eurodéputés francophones de naissance, auxquels on peut ajouter plusieurs dizaines de francophones d’autres pays.
Gabyssal, qui termine son mémoire sur le travail des eurodéputés des PECO
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Donc, la langue étant internationale il est logique qu’elle soit moins parlée au niveau international qu’une langue nationale.
Une partie de ce raisonnement m’échape, c’est sans doute dû à la faiblesse de mon niveau intellectuel que vous ne cessez de mettre en exergue.
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L’Eo se caractérise : d’abord par la simplification du vocabulaire obtenue grace au jeu des affixes et à l’internationalité des racines ;
ensuite par la régularité de sa grammaire avec 16 règles de base qui tiennent sur une carte postale ;
enfin par la clarté de son expression.
Les 95% de non anglophones de naissance ont intérêt à une langue internationale facile et neutre et non à payer un lourd tribut pour parler un mauvais pidgin de la langue impérialiste. Ils le feront savoir de plus en plus.
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Pourquoi une telle haine de la langue anglaise ? Qui plus est je me pose une question : tout linguiste est d’accord pour dire que l’élément culturel est un des paramètres de l’apprentissage d’une langue, quid de l’espéranto ? Ceci dit, si un jour j’ai le temps, je me mettrai peut-être à l’espéranto, par simple curiosité linguistique (étant donné que je ne me débrouille pas mal en anglais, et qu’il est infiniment plus facile de trouver un locuteur de cette langue qu’un espérantiste, quoi qu’on en dise).
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Commence à courir, Billdoor, avant qu’Henry Masson ou l’un de ces séides n’ait put voir ton post !
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Il n’y a pas de haine dans la dénonciation d’un état d’injustice qui n’a rien à voir avec la langue qu’aiment les anglophones (on devrait dire les langues anglaises). C’est se méprendre que de croire une telle chose.
Rien, n’empêche qui que ce soit d’utiliser et l’anglais et l’espéranto. Bien des natifs anglophones préfèrent l’espéranto à l’anglais quand ils ont la possibilité de l’utiliser. L’un des plus éminents exemples fut Ralph Lindsay Harry, ambassadeur d’Australie dans divers pays et à l’Onu.
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En ce cas, pourquoi vous bracquer, cher M. Masson, sur l’usage de l’anglais ? En témoigne votre réponse à mon premier commentaire sur cet article, où, totalement gratuitement et sans que cela n’ajoute quoi que ce soit au propos, vous comparez esperanto et anglais, au désavantage de ce dernier : « On pourrait tout aussi bien poser la question »Combien de personnes à peu près parlent l’anglais couramment ?« , et il y aurait lieu de douter du nombre souvent avancé. Le nombre de locuteurs natifs de l’anglais est inférieur à 5% (statistique de la CIA). Or, l’anglais a pris son départ bien plus tôt, de par la colonisation, et il a disposé de moyens humains, matériels et financiers d’une tout autre importance. Et même de moyens militaires » « Il n’y a rien de tel pour l’anglais : prononciation chaotique et totalement illogique, innombrables polysémies, rigidité de la syntaxe, etc... »
Et ces deux passages, absolument inutiles dans la réponse à un propos qui ne s’intéressait qu’à l’esperanto, sont caractéristiques de votre tendance à combattre l’anglophonie. Evidemment, vous allez me rétorquez que vous n’attaquez pas la langue en tant que telle (quoique la qualifier d’illogique et d’inadaptée comme dans vos commentaires sur votre article précédent constitue plutôt une attaque de la langue elle-même, m’enfin fermons les yeux là-dessus) mais l’accord tacite qui en fait LA langue internationale, avec préséance sur la majorité des langues nationales dans le cadre des entreprises d’envergure, mais en ce cas, vous même ne pourriez légitimement accuser M. Asp Explorer d’en vouloir à l’esperanto, alors qu’il n’en veut, comme le prouvent ses commentaires répétés sur le sujet, qu’aux individus qui, comme vous, prennent le parti inconditionnel de l’esperanto et en font une appologie constante sans même chercher le dialogue sur les défauts éventuels de la langue. Les « espérantistes à oeillères », comme il vous qualifie.
Et il est vrai que ce portrait qu’il dresse, s’il est quelque peu caricatural, n’en reflète pas moins une réalité trop apparente : celle de votre dévouement corps et âme à l’esperanto en tant que sujet et non en tant que langue. Autremement dit, vous semblez (du moins, la quasi-intégralité de vos interventions sur Agoravox vont dans ce sens) plus vous intéresser au monde esperantophone et à l’esperanto en tant que tel plutôt qu’aux possibilités d’échange qu’en tant que langue, il offre. C’était d’ailleurs, ce me semble, ce qu’ont exprimé en de bien meilleurs termes que moi divers intervenants sur cet article même.
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Il ne s’agit pas d’être braqué. Quand il y a une situation d’injustice, d’inéquité, de déséquilibre, j’estime qu’il faut en dénoncer les causes avec énergie.
La difficulté de l’anglais, justement de par ses aspects linguistiques, doit être prise en compte. Cette langue est difficile même pour les natifs, mais ils ont l’avantage d’être dans le bain dès la naissance. On imagine mal plus de 95% de la population mondiale non anglophone aller faire des séjours en pays de langue anglaise. Ce serait d’ailleurs la condamnation à mort de celle-ci, ce qui n’empêcherait pas, dans un premier temps, des profits colossaux qui existent déjà. Il faut en effet se souvenir de ce qu’avait déclaré un directeur du British Council selon lequel l’anglais rapportait plus à la Grande-Bretagne que l’or noir de la Mer du Nord.
Churchill ne s’y était d’ailleurs pas trompé quand il avait salué, en 1943, les travaux du « Basic English » dont la facilité apparente poussait les non anglophones a engager le doigt dans l’engrenage : « I am very much interested in the question of basic English. The widespread use of this would be a gain to us far more durable and fruitful than the annexation of great provinces » (Je suis très intéressé par la question de l’anglais de base. L’utilisation répandue de ceci serait pour nous un gain bien plus durable et fructueux que l’annexion de grandes provinces). La main, puis le bras et le reste devaient logiquement suivre, et c’est ce qui est arrivé, si bien que nul n’a l’impression que l’anglais est imposé. La ruse a fonctionné et personne n’a remarqué" que le jeu était truqué. L’annexion des pays européens non-anglophones se déroule bien grâce à la passivité, l’inconscience et même la complicité de citoyens de ces pays, et souvent d’ailleurs des dirigeants et de prétendues élites.
J’ai déjà maintes fois cité David Rothkopf pour qui les « Américains » devaient se sentir partout à l’aise et que, de ce fait, on devait partout parler la langue des maîtres.
Il y a une étude intéressante à ce sujet sur http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/usa_6-8histoire.htm « La superpuissance et l’expansion de l’anglais ». La question est abordée aussi dans des ouvrages de Charles Durand, en particulier « La mise en place des monopoles du savoir » (L’Harmattan) et dans de nombreux articles.
L’espéranto ne m’intéresse que comme moyen et non comme fin. Ce qui me révolte, c’est de voir tous les jours que cette langue fonctionne de manière satisfaisante, comme l’ont reconnu des linguistes, parfois même réticents et sceptiques au départ, alors que des gens parlent encore d’« utopie » ou font passer cette langue pour un passe-temps ou quelque chose d’insignifiant. Quelque chose qui fonctionne est déjà sorti du domaine de l’utopie, et c’est vérifiable sur http://www.esperanto-sat.info/article13.html . Le but de mes articles est d’abord de faire connaître son existence et ses applications, ce qui est logique et rationnel, car les gens ne peuvent utiliser une langue que s’ils en connaissent l’existence. C’est loin d’être le cas pour un fort pourcentage de la population.
Ce qui me révolte aussi, c’est de voir que l’on peut déjà tant faire avec cette langue et que des gens indélicats, des goujats, apportent leur soutien à des individus qui, comme Bénichou, déclarent dans une émission de grande écoute que l’espéranto est « une merde ».
Si des visiteurs ont senti un mépris de ma part, il est justifié par ces comportements qui sont ceux — pour parler le seul langage qu’ils sont capables de comprendre — de minables, de branleurs, de trouducs, de merdeux, et j’en passe. J’ai vu la boue que certains déversent sur l’espéranto, et surtout sur moi, sur les pages de la tête de mort encapuchonnée alors qu’ils se donnent ici, sur AgoraVox, l’air de gens équilibrés, cultivés, distingués, respectables et estimables. Mais ça ne me gêne pas, car cette boue éclabousse ceux-là mêmes qui se livrent à ce jeu infect. C’est éloquent sur la mentalité de ces gens qui vivent en sécurité, plus pourrie que celle de petits bourgeois.
Récemment, j’ai reçu cet appel en espéranto d’un Congolais, très croyant, par une adresse internet en Ouganda :
"Quel phénomène que cette insécurité continuelle dans nos régions Nord et Sud du Kivu (R.D. Congo) !!!
Dans la nuit du 31 mai 2007, vers 19h, tous les habitants de NYAMAZU/MSISI, notre quartier, ont été inquiétés par des ennemis vêtus en militaires ; ils ne venaient que pour piller les biens de la population. Ils ont tiré de nombreuses cartouches, en profitant pour voler toutes les choses nécessaires des habitants.
Malheureusement, 3 ennemis ont fortement poussé la porte de notre maison et y ont pénétré. Je me suis enfui par la seconde porte ; quand mon premier fils a crié, les attaquants ont tiré sur la cuisse droite de mon épouse, et l’enfant a eu une partie du visage tranchée.
La vie est vraiment dangereuse dans mon quartier. Mon épouse est maintenant opérée. Ils sont maintenant tous les deux à l’hôpital. (...). Trois habitants ont été tués, un autre volé. Quelques habitants ont décidé de déménager de ce district en allant jusqu’à la région Sud du KIVU/BUKAVU. Grâce à Dieu, personne de notre club n’est mort, mais tous les espérantistes sont disséminés dans d’autres endroits du district de BUNYAKIRI.
Priez pour nous tous car l’insécurité est devenue fréquente, principalement dans nos districts de RUTSHURU / R.D. Congo. Vraiment, les guerres cesseront-elles dans nos districts ?"
Plus tard, le 24 juillet, me parvenait ce message (traduction) :
"Vraiment, permettez-moi de vous gêner en vous demandant une petite aide, car on m’a toujours dit que l’homme se découvre lorsqu’il est devant des obstacles.
La fois dernière, des ennemis sont venus chez moi, ont cogné sur la porte pour pouvoir voler vers 20 h de la nuit [remarque : on peut comprendre, dans ces circonstances, quelques imprécisions sur l’heure et le déroulement].
Malheureusement, ils ont pénétré de force et tiré une balle sur une cuisse de mon épouse et d’autres ont tranché une partie du visage de mon fils. Grâce à Dieu, j’ai sauté par la fenêtre, sinon, j’aurais pu mourir. Le jour suivant, les voisins m’ont aidé à transporter mon épouse et mon fils à l’hôpital.
Des infirmiers ont essayé de la soigner, mais on a finalement opéré sa cuisse. C’est vraiment une vie dangereuse !!! Comme les problèmes ont persisté, les infirmiers l’ont amputée.
Maintenant, les infirmiers nous demandent de payer le coût de 350,6 $. Vraiment, nous vous demandons profondément pardon, si vous pouvez m’aider un peu à propos de ce problème...
En attendant votre petite aide un jour prochain, car mes idées sont tourmentées."
Ce matin, sur la liste de SAT, un Japonais rappelle le 62ème anniversaire du bombardement d’Hiroshima et cite le maire de cette ville du seul pays atomiquement bombardé et sur sa responsabilité : « Le gouvernement japonais, qui a le devoir d’efforts pour l’élimination des armements nucléaires selon la loi internationale, doit obéir à la Constitution pacifiste telle qu’elle est, et doit dire »NON« à la politique de retour et d’injustice des EUA. »
L’auteur ajoute que des maires des États-Unis se dressent en tête d’un mouvement contre les villes envisagées comme cibles, des maires de la République tchèque s’opposent au système de missiles, le maire de Guernica appelle à l’introduction d’une éthique dans la politique internationale, et le maire d’Ieper (Ypres) met un bureau à disposition pour une conférence pour la paix des maires du monde entier alors que les maires de Belgique lancent une collecte." [voir à ce sujet, en français, des initiatives méritoires de cette ville sur http://www.csotan.org/textes/texte.php?type=divers&art_id=246 ]
Donc, ce qui me tient à coeur, ce n’est pas tant une « victoire » de l’espéranto que sa mise à disposition de toutes les personnes qui souhaitent ajouter une possibilité supplémentaire, économique, pratique et équitable, d’accès plus facile que celui à n’importe quelle autre langue vivante, à leur bagage linguistique.
Votre analyse est donc erronée et ce que peut penser de moi le goret qui défie Masson m’importe peu, pas plus que les conseils qu’il a ajoutés ce matin. Il y a suffisamment de gens qui attendent des services ou des renseignements de moi pour occuper sainement mon esprit.
Que ceux qui me traitent de fanatique, d’illuminé et de je ne sais quoi encore s’examinent bien. Ou ceux qui me harcellent de questions auquelles des réponses ont été déjà données, souvent même répétées, par divers intervenants — pas seulement par moi —, en sachant bien que le temps ne permet pas de répondre à toutes et en détail. Je pense en effet que, comme les autres espérantistes ou phones, j’ai mieux à faire que de satisfaire le nombrilisme et la vanité de quelques pinailleurs qui se livrent à des jeux intellectuels alors que démonstration est faite que l’espéranto fonctionne à la satisfaction de ses usagers et apporte des services réels, surtout quand il y a tant de problèmes qui se posent à tous les niveaux.
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Il ne s’agit pas d’être braqué, nous dit-il en préambule d’un post de 9000 caractères de long.
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Je remercie Monsieur Henri Masson d’avoir pris le temps de nous écrire cet article sur l’espéranto. Rudy
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« La question, c’est que le vocabulaire de l’espéranto est constitué en piochant dans les racines lexicales de diverses langues européennes. Par exemple, »ville« se dit, semble-t-il, »urboj« , directement inspiré de la racine latine. Mais ne se trouve-t-il pas des espérantophones pour inventer des »villoj« , ou des anglophones pour lâcher dans la nature des »citoj« ? Dans ce cas, parler espéranto serait un bel exploit, car il faudrait une assez considérable connaissance des éthymologies européennes pour comprendre ce qu’un locuteur moyen vous raconte » (Asp Explorer.)
Bonjour Asp.
Tu veux dire, par exemple, qu’un anglophone dira plus volontiers « hando » que « mano » (main en français). La règle n’a pourtant jamais été de mettre un « o » à chacune des racines de sa propre langue pour en faire des substantifs espérantistes. Donc, si on ne sait pas comment on dit, on se renseigne ou on consulte le dictionnaire. L’avantage étant que justement on se souviendra plus facilement d’une racine si on la possède déjà dans sa propre langue. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de la posséder telle quelle. Ainsi, pour « main », l’anglophone ne pourra certes pas compter sur son mot « hand » mais pourra toutefois se raccrocher au mot « manœuvre ». Pour ton exemple, le francophone a tout de même « urbain ; urbanisme ... » qui donnera donc « urbo » pour « ville ». Bref, la façon de faire de Zamenhof pour créer le vocabulaire espérantiste est tout de même très avantageux.
Amicalement.
Rudy
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Bonjour,
Asp Explorer a écrit :« La question, c’est que le vocabulaire de l’espéranto est constitué en piochant dans les racines lexicales de diverses langues européennes. Par exemple, »ville« se dit, semble-t-il, »urboj« , directement inspiré de la racine latine. Mais ne se trouve-t-il pas des espérantophones pour inventer des »villoj« , ou des anglophones pour lâcher dans la nature des »citoj« ? Dans ce cas, parler espéranto serait un bel exploit, car il faudrait une assez considérable connaissance des étymologies européennes pour comprendre ce qu’un locuteur moyen vous raconte ».
Bonjour Asp.
Tu veux dire, par exemple, qu’un anglophone dira plus volontiers « hando » que « mano » (main en français). La règle n’a pourtant jamais été de mettre un « o » à chacune des racines de sa propre langue pour en faire des substantifs espérantistes. Donc, si on ne sait pas comment on dit, on se renseigne ou on consulte le dictionnaire. L’avantage étant que justement on se souviendra plus facilement d’une racine si on la possède déjà dans sa propre langue. Il n’est d’ailleurs pas nécessaire de la posséder telle quelle. Ainsi, pour « main », l’anglophone ne pourra certes pas compter sur son mot « hand » mais pourra toutefois se raccrocher à son mot « manœuvre ». Pour ton exemple, le francophone a tout de même « urbain ; urbanisme ... » qui donnera donc « urbo » pour « ville ». Bref, la façon de faire de Zamenhof pour créer le vocabulaire espérantiste est tout de même très avantageux.
Je voudrais ajouter que -contrairement à ce que j’ai pu lire ici- l’espéranto est une langue qui demande de la créativité. On peut donc apprécier le style de tel ou tel écrivain espérantiste comme on apprécie celui de tel ou tel écrivain de sa propre langue.
Amicalement
Rudy
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Donnons néanmoins un certain bon point à M. Masson : lorsqu’il répond à un commentaire (et que ce n’est pas à côté de la plaque), il s’implique VRAIMENT. Pour son crédit personnel, aussi, je préciserai qu’un bon quart dudit commentaire est un copier-coller, ce dont il ne se cache pas. Et au moins ça a été à peu près cohérent, contrairement au galimatia de certains.
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« Vous inviterez les chefs d’établissements à refuser d’une manière absolue le prêt des locaux de leurs établissements à des Associations ou des organisations qui s’en serviraient pour organiser des cours ou des conférences se rapportant à l’Espéranto ». (voir premier lien ci-dessus)
Bon d’accord, ça date de 1922, mais je crains fort que ce manque d’ouverture d’esprit soit encore fréquent aujourd’hui chez nos intellectuels. Cela dit, l’espéranto a été pensé pour être une langue internationale et non européenne. Les espérantistes chinois, avec qui j’ai eu l’occasion d’en parler, l’apprécient beaucoup. Sauf le vocabulaire -Zamenhof n’allait tout de même pas mélanger des racines chinoises et européennes- les chinois peuvent nous en remontrer sur la meilleure façon de nous exprimer (cfr les mots composés par exemple).
Rudy2
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« Vous inviterez les chefs d’établissements à refuser d’une manière absolue le prêt des locaux de leurs établissements à des Associations ou des organisations qui s’en serviraient pour organiser des cours ou des conférences se rapportant à l’Espéranto ». (voir premier lien ci-dessus)
Bon d’accord, ça date de 1922, mais je crains fort que ce manque d’ouverture d’esprit soit encore fréquent aujourd’hui chez nos intellectuels. Cela dit, l’espéranto a été pensé pour être une langue internationale et non européenne. Les espérantistes chinois, avec qui j’ai eu l’occasion d’en parler, l’apprécient beaucoup. Sauf le vocabulaire -Zamenhof n’allait tout de même pas mélanger des racines chinoises et européennes- les chinois peuvent nous en remontrer sur la meilleure façon de nous exprimer (cfr les mots composés par exemple).
Rudy2
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Deux petites remarques au passage :
En premier lieu, je constate que quand je ne suis pas là, pas grand monde ne s’intéresse à vos écrits, monsieur Masson. J’en veux pour preuve qu’avant que je ne vous relance, vous aviez reçu 16 commentaires, dont 3 de vous-même, et ce en deux semaines. Depuis le 4 août, il y a eu 59 commentaires (sans compter celui-ci), dont 18 de de vous. Peut-être cette désaffection est-elle due à votre agaçante manie de ne pas spécifier le sujet de votre intervention dans le titre de votre article, comme je vous l’ai pourtant conseillé à plusieurs reprises ? Pour ma part, c’est tout à fait incidemment que je suis tombé dessus, deux semaines après. Là, vous avez fait fort, vous n’avez même pas écrit le mot « espéranto » dans le texte de présentation !
Deuxième remarque : votre garde rapprochée ne s’est pas encore manifestée, c’est étrange. Je ne vois venir ni Krokodilo, ni Skirlet, ni Asphodèle. Comment se fait-ce ? Sont-ils en congé, ou bien vous ont-ils tourné le dos suite à quelque querelle - jugeant sans doute sévèrement votre caractère par trop affable et votre amour des compromis ? Je serais navré d’apprendre qu’il y a des chamailleries entre vous.
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Effectivement, grâce à Asp Explorer, le sujet de l’Espéranto vient atteindre des personnes qui autrement n’en auraient sans doute jamais entedu parler si ce n’est comme « une honorable tentative désuète et qui n’a jamais marché ».
Je crois que c’est là la raison de l’acharnement de Henri Masson à répondre à tous ces commentaires allant du perplexe au franchement inamical. Quelque part, dans la masse des lecteurs arrivant ici en cliquant sur un lien du sir d’Asp Explorer (et à laquelle j’appartiens) il y a peut être quelques individus qui voudront bien avoir accès à une information - presque - objective sur le sujet, voire même sait-on jamais un futur nouvel adepte.
L’intérêt ludique qu’il éprouve à énerver Henri Masson serait peut-être contre productif vis à vis de la cause qu’il défend ?
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A ma connaissance, Asp ne cherche pas à contrer l’espérantisme à tout prix. Au contraire, je crois me souvenir qu’il avait un jour dit que le sujet l’intéressait. Non, son objectif serait plutôt -je pense- d’éclaircir les informations troubles qui circulent autour du langage afin de savoir ce qu’il en est réellement.
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Si vraiment "Asp ne cherche pas à contrer l’espérantisme à tout prix", pourquoi avoir utilisé un langage aussi merdique ? Il existe des façons plus limpides et moins grasses pour le faire savoir.
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Les lecteurs jugeront d’eux-mêmes qui emploie un langage « merdique » et qui essaie - mais c’est parfois difficile - de se comporter de façon civilisée.
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C’est précisément ce que j’attendais de celui qui se vante ainsi sur sa page personnelle : « Et voici que ma plume me démange, je la sors donc de mon cul et me lance dans une de ces analyses courtoises et mesurées qui, vous le savez, sont ma spécialité. »
Ce commentaire provient, sans nul doute, de la même source.
Merci de m’avoir permis de le rappeler, car tous les visiteurs d’AgoraVox ne le savent pas encore.
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Il y a une question que je me pose souvent, et puisque vous avez une certaine expertise sur la question j’en profite : ça fait quel effet de passer toute une vie totalement dépourvue d’humour ? Comment on fait pour supporter ça ? Et surtout, à quoi ça peut bien servir de vivre - si on peut appeler ça vivre - dans ces conditions ? Je suppose que c’est le regard des autres qui est le plus dur à supporter.
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Question humour, je n’ai aucun problème et j’en redemande. Par contre il m’est arrivé que, adolescent, j’avais dû arrêter la lecture d’un livre humoristique dans un hôpital, car se bidonner quand on vient d’être opéré de l’appendicite, ce n’est pas une partie de plaisir !
Par ailleurs, je n’a jamais été passionné par l’humour avec les gorets, petits ou gros.
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Coucou, je suis là. Votre ironie facile tombe à plat, car il n’y a ni querelle avec Mr. Masson ni désamour envers l’espéranto. j’avais simplement raté cet article. Honte à moi, qui ai par mégarde oublié de cliquer sur AV pendant un jour ou deux. Heureusement, votre message récent a attiré mon attention. J’ai parcouru article et discussion ; je trouve cette discussion un peu triste, car elle est parasitée par vous et vos clones, votre haine et vos arguments auxquels on a souvent répondu. Mais bon, chacun a le droit de ses opinions.
Votre compatbilité des messages n’a aucun sens : bon nombre de lecteurs sont en vacances ou lèvent un peu la tête de leur ordi, quant aux espérantistes, ils peuvent être eux aussi en vacances, ou à une des nombreuses rencontres organisées l’été dans le monde entier. Eugène (saluton) a par exemple mis un message de soutien. l’article est très complet, et nous n’avons souvenr rien à y rajouter.
Ah si, des « news » toutes fraiches : petit à petit, le mur du silence des médias envers l’Eo dont H. Masson avait parlé dans un de ses précédents articles, et qui avait si fort énervé Asp continue de se fissurer, lentement mais sûrement. Aujourd’hui, dans « Courrier international » en ligne, une petite mention de l’Eo et de ceux qui y voient une opportunité pour l’UE :
"06/08/2007 imprimer CHOUX DE BRUXELLES Le multilinguisme apparent de l’UE A l’occasion d’un congrès sur l’espéranto organisé en Slovénie, l’écrivain Vinko Oslak réfléchit au multilinguisme dans l’UE. « Il existe aujourd’hui plus de 6 000 langues dans le monde. L’UE possède 23 langues officielles, soit plus de 300 combinaisons possibles quand il faut traduire. La traduction représente 30 % de l’ensemble des coûts administratifs de l’UE. Concrètement, cela représente un peu moins d’un milliard d’euros. Ce milliard ne garantit que sur le papier l’égalité entre toutes les langues. Dans la réalité, la situation est à peu près similaire à celle qui régnait dans l’empire habsbourgeois, où l’allemand était la langue dominante. Dans l’UE, c’est l’anglais. » Dnevnik (Slovénie)"
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Saluton Krokodilo !
J’ai les larmes aux yeux, mais c’est parce que je prépare des cornichons avec des oignons et de l’échalotte
Je peux aussi signaler une brève allusion à l’espéranto dans un article du Monde publié sous le titre « Les chiffres comme langage » (4 août) à propos de Daniel Tammet, un curieux cas d’« autiste savant ». A voir sur : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-941913,0.html
« Grâce à sa remarquable mémoire visuelle, il apprend les langues en un clin d’oeil, ou presque. Il en maîtrise dix : l’anglais, l’allemand, l’espagnol, l’espéranto, le finnois, le français, le gallois, le lituanien, le roumain et l’islandais. »
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Ah, ben si Vinko Oslak réfléchit au multilinguisme dans l’UE, on est sauvés !
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> J’ai les larmes aux yeux, mais c’est parce que je prépare des cornichons avec des oignons et de l’échalotte smiley
Ouch, non seulement un tel plat ne doit pas être très bon mais en plus il doit faire sacrément mal au ventre.
Bref, pour revenir à cette histoire linguistique : la langue française, comme la plupart des autres petits patois locaux incapable de rivaliser avec l’esperanto, comporte un certain nombre de catégories de mots : il y a les petits mots, les mots durs, les bons mots, les mots doux et... les gros mots (c’est pas de moi). Chacun d’eux, sans exceptions, concourrent à la richesse d’une langue, et chaque langue serait incomplete si on retirait l’une de ces catégories.
Asp Explorer est peut être globalement un médiocre bobo qui se complait dans le rôle de dinosaure au cul posé sur la pangée en gueulant au ciel que quand même, c’est degueulasse d’envoyer comme ça des météorites (aussi clone que je sois, puisque vous me faites l’honneur de me designer ainsi, j’admet ce point), mais si on peut lui accorder quelque chose c’est bien qu’il sait écrire : c’est un écrivain, un damn good one, j’ai pris plus de plaisir à le lire qu’à lire ses compétiteurs directs que sont Asimov, Simmons, Pratchett, Herbert, Rowling, Scott, Martin... Et sa maitrise de la langue est incontestable. Il y a donc bien une chose que l’on peut attendre de lui, c’est de savoir utiliser l’ensemble du spectre linguistique, sans tomber dans le vulgaire. Et si effectivement il emploi des mots et des images colorés, il n’est pas tombé, contrairement à vous, dans le vulgaire.
Et si vous me permettez, Mr Masson, c’est justement le propre des gens vulgaires tel que vous de ne pas savoir où se situe la frontière entre ce qui est vulgaire et ce qui ne l’est pas.
Allez, il n’est jamais trop tard pour apprendre, voici, pour que vous sachiez le reconnaitre par la suite, un exemple de vulgaire : « Si vraiment Asp ne cherche pas à contrer l’espérantisme à tout prix, pourquoi avoir utilisé un langage aussi merdique ? »
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Oui, il convient en effet de souligner et de rappeler le soutien de cet homme de plume extraite de là où chacun devrait déjà le savoir, à Bénichou, dont le vocabulaire était tel, dans les seuls termes qu’il est capable de comprendre.
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> Bénichou, dont le vocabulaire était tel, dans les seuls termes qu’il est capable de comprendre.
... Et en français, ça donne quoi ?
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Saluton, j’avais lu un article sur cet autiste savant, mais je n’avais pas remarqué la mention de l’Eo dans la liste des langues. Son esprit est tout à fait incroyable du point de vue scientifique, mais ce que je n’aime pas dans ces articles en général, c’est qu’ils tendent parfois à montrer que finalement, tout un chacun peut aprendre des tas de langues, que notre cerveau est sans limites, que le cerveau des enfants est une éponge, et autres clichés. Or, s’il est évident que ce gars est différent, génial par certains côtés, il faudrait vérifier à quel niveau il connaît ces langues : l’écrit, l’oral ? les conversations courantes pleines d’idiomatismes ? l’argot, l’humour ? Etc. Les journalistes et les profs de langue oublient souvent de rappeler que « connaître une langue » recouvre une vaste gamme de niveaux... Le journaliste ne va évidemment pas le soumettre à de multiples tests pour faire un papier d’une demi-page, tests que cet homme n’aurait d’ailleurs aucune raison d’accepter. Donc, ces clichés continuent de se propager, alors que l’extrême difficulté d’arriver à un bon niveau en anglais ou autre continue d’être systématiquement niée.
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C’est aussi mon avis, mais le cas me paraît intéressant. De la même façon, je ne crois guère Georges Kersaudy (l’auteur de « Langues sans frontières », éd. Autrement, dans lequel il présente et décrit 29 langues de l’Europe, y compris l’espéranto), qui a été amené à parler, traduire et écrire une cinquantaine de langues, dont l’espéranto, qu’il avait appris durant son adloescence.
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Asp a écrit :
« Ah, ben si Vinko Oslak réfléchit au multilinguisme dans l’UE, on est sauvés ! »
C’est lorsque de nombreuses personnes y réfléchiront que nous serons sur la bonne voie.
rappelons qu’en matière de plurilinguisme, c’est le régime du chacun pour soi : bilinguisme français-breton, français-corse, français-allemand, suédois-norvégien-anglais, espagnol-catalan, italien-anglais, etc. Chacun tend à promouvoir le plurilinguisme le plus adpaté à sa propre région, en y rajoutant une langue à diffusion internationale (raremant deux). Dans la pratique, l’UE soutient à fond l’anglais dans ce rôle de lingua franca, malgré les textes qui prévoient l’égalité des langues. Le pragmatisme a rendu possible l’usage de trois langues de travail, qui se limitent de plus en plus à l’anglais. Malgré les beaux rêves d’Européens maîtrisant quatre ou cinq langues, la réalité nous fait prendre progressivemeent conscience qu’une langue auxiliaire partagée est nécessaire à la compréhension entre Européens.
Reste à discuter du choix de cette langue. Va-t-on nous l’imposer, ou va-t-on y réfléchir sans passion ,sur des critères techniques de coût/efficacité ?
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J’ai son bouquin. Mais pour ce qui est de spropositions pratiques, il se montre réaliste et plaide pour une initiation aux langues à l’école primaire non spécialisée, avec étude de quelques alphabets, cyrillique par exemple, arabe, voire quelques idéogrammes, l’étude des prononciations différentes, etc. Une solution de bon sens, bien plus utile que cet absurde tout-anglais dans lequel on s’enfonce, alors que des enfants finissent le primaire avec de grosses lacunes en français.
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(...)alors que l’extrême difficulté d’arriver à un bon niveau en anglais ou autre continue d’être systématiquement niée.
Dans ce cas vous avez de bien mauvais interlocuteurs, car tout angliciste digne de ce nom reconnaît sans problème que l’anglais est une langue difficile.
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A billdoor : Il existe, en Grande-Bretagne, une campagne “pour simplifier l’orthographe à la mode SMS« : la Simplified Spelling Society (SSS : Fondation pour la simplification de l’orthographe). Selon John Gledill, son directeur, “la moitié des anglophones du monde entier peinent à écrire l’anglais” (...) “Les enfants d’autres pays européens apprennent à lire et à écrire beaucoup plus vite que les petits Britanniques. Il ne faut que deux ans aux Italiens tandis que les Britanniques peuvent y consacrer jusqu’à 12 ans. »(Source : Reuters)
Lien : http://www.spellingsociety.org/
Nos amis québécois ont fait une page qui ne manque pas d’intérêt :
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M. Masson, lisez-vous seulement les commentaires avant d’y répondre ? Je vous pose la question car nos derniers messages vont exactement dans le même sens.
Ceci étant dit, une langue n’a pas pour vocation d’être simple : c’est une entité chargé de culture, d’influences d’autres langues... et à ce titre, l’anglais (comme nombre de langues « nationales » je vous l’accorde) est exemplaire.
Qui plus est nombre de textes de référence ont été écrits en anglais, ce qui rend l’apprentissage de cette langue plus motivante que dans le cas de l’espéranto.
Alors de grâce, si je ne peut que vous soutenir dans votre désir de faire partager votre passion, évitez les délires paranoïaques qui vous décrédibilisent, et essayer de comprendre que l’attrait d’une langue peut aussi venir d’un désir de comprendre la culture et l’histoire d’un pays.
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Même question à billdoor : lisez-vous seulement les commentaires [ou ce que j’écris généralement, pas seulement sur AgoraVox — et il y a la valeur de bouquins entiers] avant d’émettre un avis et avant de me casser du sucre sur les reins ?
A l’origine, cet article était deux fois plus long et je l’ai considérablement réduit. Il m’a donc fallu faire un choix. Ai-je nié quelque part les raisons de la motivation pour l’anglais plutôt que pour l’espéranto ? Elle ne m’échappe pas, pas plus qu’à la quasi totalité des locuteurs de l’espéranto.
Merci pour les « délires paranaoïaques », mais, pour ce qui concerne, seulement l’aspect « d’un désir de comprendre la culture et l’histoire d’un pays », là, c’est le zéro absolu, car j’estime, en étant généreux, qu’il n’y a pas un quart des gens qui apprennent l’anglais, qui le font pour cette raison.
D’accord avec Tlön Uqbar et funram quant à la nécessité d’évoluer. Je suis de ceux qui se sont battus énergiquemnt pour l’acquisition du siège de SAT-Amikaro, au 132-134 du Bd Vincent Auriol, que les usagers de la ligne de métro Nation-Étoile peuvent remarquer près de la station « Nation-Étoile CDG » ET QUI SE BATTENT ENCORE POUR AMÉLIORER TOUT CELA, ET QUI FONT LEUR POSSIBLE POUR QUE LES JEUNES S’IMPLIQUENT DANS CE COMBAT.
Je suis aussi de ceux qui ont cherché à montrer le visage vivant et sympathique de l’espéranto en plaidant pour des spectacles d’artistes espérantistes, en particulier jOmO (Jean-Marc Leclercq, Guinness des Records pour avoir chanté 22 chansons en 22 langues), aussi bien au niveau de SAT-Amikaro que d’Espéranto-Vendée. Mais qui est assez naïf pour croire que l’on promeut si facilement un vrai artiste. Comment se fait la promotion des artistes tels que Tom Cruise et autres ? Se fait-elle vraiment sur leur valeur ou sur la base d’un jeu truqué ? Il faut voir les commentaires que m’a valu l’article http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13231 sur la chanson en espéanto.
Bon, on m’accuse de tous les maux (même s’il existe aussi des avis tout à fait contraires, et certainement plus nombreux), mais plutôt que des « yakadémiciens », conseilleurs mais pas payeurs, l’espéranto a besoin de gens solidement carapacés pour résister aux tirs croisés — y compris de prétendus « amis » —, pour se mettre la main dans le cambouis afin que la machine puisse fonctionner sans à-coups.
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Vous n’avez toujours pas répondu à Billdor.
Par ailleurs nous commençons à savoir que vous êtes pro-espéranto, ce n’est pas la peine de rajouter un paragraphe là dessus dans chacun de vos messages.
On ne vous accuse pas de tous les maux (si vous le croyez alors la paranoïa vous a rattrapée). Beaucoup d’entre nous participants essayons d’avoir une discussion ouverte (et ceci des deux côtés). Le fait que vous ne vous ouvrez pas assez à la discussion, que vous campez résolument sur vos positions et que -par voie de conséquence- vous vous répétez beaucoup est avéré. On ne vous a jamais que je saches accusé de quoi que ce soit d’autre.
Je passe sur l’emploie soudain de majuscules, que l’on vas mettre sur le compte de l’exaltation.
Pour finir sur une note plus légère, vous considérez vraiment Tom Cruise comme un artiste ?
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La réponse à Billdor a été donnée le 5 août 2007 à 18H46 pour ce qui concerne une haine supposée de l’anglais.
S’il s’agit de la question « Qui plus est je me pose une question : tout linguiste est d’accord pour dire que l’élément culturel est un des paramètres de l’apprentissage d’une langue, quid de l’espéranto ? », faut-il vraiment tout expliquer, montrer aux gens sur quelles touches il faut taper pour atteindre tel ou tel renseignement, au risque d’être pris pour un gourou ou un directeur de pensée — un pas que certains ont déjà franchi allégrement ? Rien ne différencie, sur ce plan, l’espéranto, qui a une culture, de toute autre une langue qui a une culture. Si quelqu’un en doute : http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_et_espéranto http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/culture.htm http://vortareto.free.fr/argumentaire/culture2.htm
> Par ailleurs nous commençons à savoir que vous êtes pro-espéranto, ce n’est pas la peine de rajouter un paragraphe là dessus dans chacun de vos messages.
Il ne s’agit pas de faire savoir que je suis pro-espéranto mais d’en faire comprendre les raisons.
> On ne vous accuse pas de tous les maux (si vous le croyez alors la > paranoïa vous a rattrapée). (...) On ne vous a jamais que je saches accusé de quoi que ce soit d’autre.
Il y en a qui, visiblement, ne lisent pas tout...
> Je passe sur l’emploie soudain de majuscules, que l’on vas mettre sur le compte de l’exaltation.
Ben oui, exaltation, paranoïa, sectaire, tout ça se rejoint et contredit l’affirmation ci-dessus...
Explication : non, tout simplement par le fait que le voyant qui signale que le clavier est en majuscules est vert alors qu’il aurait été plus repérable en rouge. Comme la partie de phrase était en majuscules, le clavier n’étant pas revenu en minuscules, je n’ai pas jugé utile de la retaper
> Pour finir sur une note plus légère, vous considérez vraiment Tom Cruise comme un artiste ?
Moi, pas du tout. Le problème, c’est que les médias le considèrent comme tel, comme bon nombres d’autres. L’art, comme le sport, est pourri par le fric.
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« Professeur au Collège de France, Umberto Eco a très bien compris que les raisons qui ont entravé sa progression ne sont pas d’ordre linguistique mais bel et bien d’ordre politique comme pourraient l’être celles qui favoriseront son émergence »
Je m’interroge sur ce qui pourrait justifier ce commentaire... Comment « la politique » serait-elle capable d’entraver la progression d’une langue si des gens décident de la parler ? Surtout aujourd’hui, ou communiquer via internet rend toute tentative de bridage linguistique risible...
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Dans son ouvrage « La recherche de la langue parfaite », Umberto Eco a écrit, justement à ce sujet : "“Parmi toutes les objections, celle qu’avait déjà formulée Fontenelle, à laquelle fait écho le discours d’introduction de D’Alembert à l’Encyclopédie, sur l’égoïsme des gouvernements, qui ne se sont jamais distingués dans la détermination de ce qui était bon pour l’ensemble de la société humaine, est encore valable. “ (p. 378).
Je ne vais pas répéter des phrases assassines de Jospin, Guiguou et de bien d’autres, du comportement de Jack Lang : http://www.esperanto-sat.info/article205.html et autres faits. J’ai largement traité de divers sujets dans le Service de Presse du site de SAT-Amikaro. C’est loin d’être aussi facile qu’il n’y paraît. Une simple réflexion sur le nombre d’émissions que l’on a pu voir ou entendre dans les médias donne déjà une indication sur la situation. Le support social de l’espéranto ne fait pas encore le poids face à la raison d’État. Internet aide et peut beaucoup aider, mais il faut de la patience et de la persévérance.
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Je ne vous suis pas...
Vous dites que certains politiciens ont dit des choses « pas gentilles » sur l’Esperanto, mais en quoi est-ce une entrave ? Que certains politiques donnent leur avis sur une langue, je ne vois pas en quoi cela empêche cette langue de se développer...
Il en est de même sur les émissions... Ce n’est pas parce qu’elle ne traitent pas d’un sujet, que ce sujet est « tabou »...
D’ailleurs, autant que je sache, on ne prône pas spécialement d’autre langue non plus, que ce soit en politique ou dans les médias...
N’est-ce pas un raccourci dangereux que d’affirmer ce genre de chose de manière un peu gratuite ?
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