« Oui, il arrive qu’on perd à la traduction. Si je pouvais me faire rentrer dans la tête des dizaines de langues, je lirais tout en VO. Mais nul n’en est capable, et les cultures qui m’intéressent sont bien plus nombreuses que les langues que je peux apprendre. Donc, vive la traduction ! »
Je suis bel et bien conscient du fait que nul ne peut intégrer l’intégralité des cultures et langues du monde. Seulement, dès que l’opportunité se présente, j’éssaye d’apprendre une langue qui me permette de comprendre les ouvrages sans passer par la traduction. L’école me l’a permit avec l’anglais et l’espagnol (quoique je confesse avoir encore beaucoup de lacunes dans cette dernière langue), je tente actuellement d’acquérir (à un rythme d’escargot, soit) l’allemand, langue facilement accessible en France.
C’est d’ailleurs peut-être la raison qui me fera éventuellement entreprendre l’apprentissage de l’espéranto : puisqu’il a été prouvé que l’apprentissage de cette langue permet un meilleur apprentissage des autres langues (je remercie au passage Esperantulo qui s’est donné la peine d’aller chercher les informations sur ce sujet) et que j’ai découvert récemment (grâce au sieur Asp Explorer, qui plus est) l’existence d’un groupuscule obscur nommé la « cité » (si j’ai bien compris) qui axe ses efforts en vue de fournir à l’espéranto une culture propre (j’ai cru comprendre que cette opinion n’était guère populaire au sein des espérantophones), je me dis que peut-être l’apprentissage de cette langue pourra s’avérer utilitaire ET enrichissant. Mais il faudra attendre que j’ai suffisament de temps pour m’y consacrer, ce qui signifie un bon moment.