« J’ajoute que l’anglais est la seule LV1 disponible dans la majorité écrasante des collèges français. Alors la limite entre »choisi« et »imposé« devient inexistante. »
Certes, cela est un fait. Néanmoins, si vraiment on veut prendre comme première langue l’allemand, l’espagnol, l’arabe ou le coréen, on peut. Mais ça coûte plus cher en essence, voire en logement sur place. C’est une carence de l’Education Nationale, mais en même temps, le nombre de professeurs d’anglais est largement supérieur à celui de ceux qui enseignent d’autres langues. C’est regrettable, oui. Tout comme il est regrettable que les options de lycée type « musique », « théatre », « sciences industrielles », « troisième langue vivante », « latin », « grec ancien », etc soient souvent indisponibles dans bien des lycées (généralement une ou deux, voire trois ou quatre, de ces options sont absentes des établissements autre que parisiens). C’est regrettable, oui, mais on ne peut que le constater.
Et c’est tout simplement parce que l’anglais, comme l’a constaté M. Masson, a aujourd’hui, en tant que langue internationale de préférence, un caractère « indispensable » pour bien des gens. On assisterait exactement au même phénomène avec n’importe quelle langue prise pour l’international. Si l’esperanto était adopté comme langue internationale, on souffrirait d’une grande carrence en anglais, espagnol, allemand, japonais, hougandais, malien, arabe, roumain, thaïlandais et portugais, dans les classes.