Héhéhé... Voila, c’était précisément ce genre de réaction de la part d’un espérantophone que j’attendais, cher Bisounours.
Je précise que, pour ma part (et, je le pense, pour la part de bien des intervenants allant dans le sens de l’honnis sieur Asp Explorer), ce ne sont ni l’esperanto ni les esperantophones qui nous gènent.
Non, ce sont les esperantistes. Ceux et celles qui passent leur temps à encenser l’esperanto, à collecter tout ce qui peut s’y rapprocher de près ou de loin, bref, des fétichistes de l’esperanto (jusque là, c’est leur droit le plus strict et ça ne sort pas du tout du cadre de l’honorabilité) et qui lui font en tout temps et sous n’importe quel prétexte une propagande souvent insignifiante (ici encore, ce n’est pas un mal, agoravox étant également là pour permettre la promotion de certains mouvements sociaux et sociétaux, et l’esperanto est un mouvement sociétal majeur, de mon point de vue) mais qui refusent toute critique et s’accordent aveuglément à déclarer l’esperanto unique centre d’intérêt valable.
Cette propension sectariste, elle existe, je pense, dans bien des mouvements.
La mouvance esperantophone doit souvent être agacée de ce qui, je l’espère, en représente une fraction marginale. Néanmoins, l’image même du mouvement esperantophone se retrouve littéralement ridiculisé par ce genre d’individus obtus qui peuvent très bien en finir par nier tout autre centre d’intérêt, de la même manière qu’une fraction extrêmement restreinte des anti-esperantistes sont également aveuglément et inconditionellement anti-esperanto.
Les deux camps marginaux sont aussi détestables l’un que l’autre.