@ l’auteure
(car telle est l’horrible sémantique actuelle histérico-non discriminante...)
Bravo pour ce plaidoyer des causes perdues.Car la cause est perdue, vous le savez sans doute. Les matières dites nobles (comprenez qui permettent de faire du fric, d’habiter Cannes et de rouler en Porche) sont scientifiques.
Et comme la noblesse actuelle, c’est d’étre riche... ( contresens historique. Faut-il refaire la révolution ?).
Il faut s’y faire : pour beaucoup, Céline , ca ne sera qu’une marque de sac, et Merleau-Ponty, le dessinateur de la Gitane sur les paquet de Gitanes du méme nom...
Quant à Spinoza, ca leur évoque quelque chose de vaguement porno ou paillard, pas plus.
La phénomènologie de la perception revisitée, en quelque sorte...
J’en parle d’autant plus à l’aise que je suis ex- khagneux, licencié de philo, etc...
Mais je dois avouer que si je gagne (très) correctement ma vie aujourd’hui, c’est que j’ai su en sortir, et vite, par d’autres diplomes (Sciences Po, droit) et surtout ... en m’expatriant.
Courage. Gardez espoir.
Il est vrai que la véritable aristocratie, le Club vraiment « happy few », ce sera bientot ceux qui savent écrire, orthographiquement comme au point de vue du sens.
J’avoue tout de méme une (petite) nostalgie d’avoir raté Normale Sup d’un quart de point. Si j’en crois mes ex. « confrères » ayant reussi, ils sont aujourd’hui soit fous, soit traqués pour détournement de mineurs, tant les demoiselles se pament devant le prof de philo.
Et vous ? Le coup du prof de philo, ca marche toujours ?
( dites moi que non, comme ca j’aurais perdu mes dernières illusions et mes regrets...)