« Il s’y ajoute les instruments culturels dont le bilinguisme français/allemand qui s’imposerait grâce à des associations ad hoc et qui joue sur l’ambiguïté consistant à faire croire, à Paris surtout, que l’allemand est la forme écrite du dialecte alsacien et que les Alsaciens sont bilingues, contre-vérités évidentes,... »
Ça c’est la meilleure. Visiblement vous n’avez jamais ouvert de bouquin de linguistique. Évidemment que l’allemand standard est la forme écrite de l’alsacien. Ce dernier terme n’existant d’ailleurs que depuis 1872, justement créé par les nationalistes français pour éviter de faire référence au mot « allemand », toujours employé auparavant. Faut-il vous rappeler que certains des plus grands classiques de la littérature allemande proviennent d’Alsace (ex : Das Narrenschiff de S. Brant) ? Ceci non sans juste raison : l’allemand EST la langue de l’Alsace.
Quant au bilinguisme, si les (jeunes) alsaciens ne le sont plus, c’est à cause de gens comme vous. Pour les autres générations, la langue est heureusement encore bien parlée. Pour ma part, je n’ai pas eu la chance de l’apprendre étant enfant, je ne suis donc pas bilingue, mais je le regrette énormément et fais tout le possible pour le devenir maintenant. Et il est sûr que je le ferai également pour mes enfants.
« ...lesquelles n’auraient pour finalité que de germaniser l’Alsace sans franciser, bien entendu, sinon de façon anecdotique, le Pays de Bade voisin. »
Que vous le vouliez ou non, l’Alsace est déjà germanique, et ce depuis au moins 1500 ans. Il est dont assez incongru de vouloir la « germaniser ». Franciser le pays de Bade est par contre grotesque ; ses habitants n’ont rien de français.