Est-ce à dire que, si une femme « aime » avec sa tête, un homme, lui « pense » avec sa bite ?
Ca expliquerait les retours de flamme masculins vers la cinquantaine, au moment de la remontée de sève, alors que les femmes, beaucoup plus malignes, même jeunes, commandent mieux à leurs hormones ?
Quoi qu’il en soit, marié depuis 25 ans à une femme de 9 ans mon ainée, je n’en ai aucun regret ! Si les pulsions sexuelles ne sont plus ce qu’elles ont été, mon épouse reste la seule personne sur cette terre à qui je fasse totalement confiance, et qui me connaisse aussi bien que j’espère la connaître. Du coup, si j’en crois vos statistiques, on a de grandes chances de claquer ensemble, et c’est très bien comme ça ! C’est pas que les jeunes gazelles m’indiffèrent, mais j’aurais plutôt sur elles le regard de l’amateur d’art pour un bel objet. On peut être rassasié d’une jolie femme trop jeune rien qu’en la regardant vivre, et puis, coucher avec une partenaire qui aurait l’âge de ma fille, c’est vraiement trop dégueulasse !
PS, parce que je ne peux pas m’en empêcher, vous dites :
« Tous les amours sont possibles »
Je croyais qu’Amours, avec Délices et Orgues, trois exceptions de la langue française partageaient le surprenant privilège d’avoir un singulier masculin et un pluriel féminin !
Votre compatriote, le Grand Jacques, ne l’a-t-il pas chanté ?
"Bien sûr, nous eûmes des orages,
Vingt ans d’amours et d’amours folles
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol..."