A tous les naïfs qui ne comprennent que lorsque c’est trop tard, et à tous les Français de bonne volonté qui ne demandent qu’à être informés avant de juger sur pièces, une amie me signale ce texte de la FUEV (à l’adresse : www.fuen.org/pdfs/20070517FUEN_Assembly.pdf) dont nous avons parlé plus haut, et qui préfigure ce qui attend la France avec la Charte (remarquez la référence contre-révolutionnaire, et l’appel à des juges « internationaux ») :
<< L’Assemblée des Délégués de l’Union Fédéraliste des Communautés Ethniques en Europe adopte le 17 mai2007 à Tallinn la résolution suivante :
Au vu de la volonté manifeste de l’Etat français de poursuivre jusqu’à son terme l’éradication totale de la langue bretonne, la délégation bretonne adjure ses compatriotes européens d’exercer sur l’Etat français, par le truchement de leurs représentants, toute la pression nécessaire pour qu’il se conforme enfin à l’éthique internationale concernant le droit des minorités autochtones sur leur territoire historique et cesse de pratiquer à leur encontre une politique d’uniformisation linguistique inexorable tout en prêchant à l’extérieur les vertus de la diversité culturelle.(...)
Nous demandons enfin, puisque le peuple breton, sur le territoire correspondant à l’Etat breton, Etat souverain jusqu’à l’abolition unilatérale de cet Etat par la Révolution française, a adopté dans sa majorité le projet de Constitution Européenne, à la différence du peuple français qui l’a rejetée, qu’une commission d’experts internationaux indépendants soit constituée pour examiner le véritable statut juridique de la Bretagne au regard du droit international et et qu’on developpe des formes appropriées d’autogestion linguistique, culturelle, administrative et politique. Il y va de la survie d’un peuple européen, le peuple breton, en tant que peuple. >>
Fermez le ban... Et ouvrez donc les yeux !