L’incontournable Lerma a encore frappé !
Ceci dit, je crois la bonne foi de l’auteur vraiment déboussolée devant l’éclatement de la gauche (de la LCR à SK., voir Beyrou) et la redisposition de l’éventail politique qui devrait en résulter, mais pas encore définie à ce jour.
La bonne foi militante de l’auteur ne suffit pas à me convaincre qu’aujourd’hui un parti politique soit porteur d’une philosophie dite de gauche apte à se positionner face aux réalités de ce 21ème siécle.
Ecrire un catalogue de mesures qu’il « faudrait » appliquer pour que la représentativité nationale de élus corresponde mieux à celles de électeurs, ou limiter les mandats ou que sais-je... est insuffisant à cette heure pour convaicre les électeurs qu’un parti de gauche peut gèrer les problèmes de notre pays dans le contexte européen et mondial.
Par ailleurs le dénigrement systématique du nouveau président (le jeu du Sarko-baffes) stigmatisant systématiquement ses faits et gestes et ses paroles dites et même non dites agirait plutôt, à mon sens, comme un repoussoir vers ceux qui espèreraient voir une opposition unie sur autre chose que cette posture négative.
Il a été souvent reproché à la « gauche » de se crisper sur des positions théoriques l’entrainant jusqu’à vouloir changer le monde et les hommes pour les justifier, il se trouve qu’aujourd’hui elle soit en attente d’une nouvelle école capable de présenter de nouvelles propositions en phase avec l’environnement international.