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Accueil du site > Tribune Libre > Etre de gauche a-t-il encore un sens ?

Etre de gauche a-t-il encore un sens ?

Kouchner, Bockel, Hirsch... et d’autres, malheureusement... mais quelles analyses... ou quels renoncements... poussent-ils des hommes qui se disent « de gauche », à rejoindre un gouvernement qui a annoncé, et qui le met fermement en application, le programme le plus à droite que nous ayons connu dans ce pays depuis très, très... très longtemps ? Des ambitions personnelles peuvent-elles, seules, expliquer ces ralliements... que certains qualifieront de renoncements ?

Valeurs de gauche, valeurs de droite, cela fait-il encore sens aujourd’hui ? Ne suffit-il pas de regrouper, comme semble vouloir le faire Sarkozy, les meilleurs spécialistes dans chaque domaine ?

Les municipales se profilent et la droite sarkozienne, pour pousser encore son avantage, annonce déjà des listes "d’ouverture" !... Les meilleurs gestionnaires pour faire fonctionner de manière efficace notre société moderne et complexe.. La politique ne serait-elle plus qu’une affaire d’experts ?

Mais bon sang ! Dites-moi donc, après tout, pourquoi quelques différences d’appréciations, quelques différences de conception de la société, seraient-elles si difficilement conciliables ?

Pourquoi ? Eh bien, au risque de manquer d’humilité face à nos "grands ralliés" et à leurs analyses, je veux expliquer ici, en quelques lignes, pourquoi, moi, simple militant, je n’accepte pas le programme, et la vision qui en découle, de la droite au pouvoir et pourquoi, donc, je continue à m’affirmer clairement et sans complexe "de gauche" ! :

- d’abord, parce que je pense que l’homme ne peut être réduit au simple rouage économique d’une société de marché, et qu’il doit pouvoir s’exprimer, se développer, se réaliser, dans sa vie propre, privée, individuelle, familiale, et participer librement à tous les aspects de la vie communautaire de sa ville, sa région , son pays ;

- parce que, aussi, je n’accepte pas que le marché soit seul à dicter sa loi (et sa pensée) unique, et accentue encore les inégalités sociales, en France comme dans le monde ;

- parce que je n’accepte pas la domination économique et politique sans partage, d’une minorité de nantis sur la majorité des citoyens ;

- parce que je crois qu’il est encore possible de construire un monde différent dans lequel les richesses qu’il est nécessaire de créer, et le pouvoir, seraient plus justement répartis.

Et je pourrais développer ainsi en parlant de démocratie dans la vie publique, dans les médias, etc. Malheureusement, il faut bien le constater, ces valeurs, qui, pour moi, font la différence entre une vision de droite et une vision de gauche de la société, ces valeurs de justice sociale, de solidarité, de respect de l’humanité, de liberté... ne "parlent plus" dans un monde où le légitime désir d’autonomie de chacun a été instrumentalisé, par les tenants du "tout marché" libre et sans limites, pour développer l’individualisme, le droit du plus fort... et la croyance que, grâce aux vertus du libéralisme économique, tout deviendrait possible, voire probable, pour chacun d’entre nous .

Le résultat est clair et le triomphe actuel de Sarkozy n’est sûrement pas un hasard ! La gauche est devenue totalement inaudible par une grande majorité de citoyens. Elle a perdu l’essentiel des classes populaires, qu’elle prétend défendre, elle attire peu les classes moyennes, les plus nombreuses et, aujourd’hui, elle est sans doute à peine majoritaire dans la fonction publique, chez les fonctionnaires qui constituent pourtant l’essentiel de ses troupes militantes !

La droite, ne nous y trompons pas, et ne l’espérons pas comme solution, ne refera pas les erreurs auxquelles elle nous avait habituées il n’y a encore pas si longtemps. Sarko-Bonaparte, que nous sommes nombreux à honnir, représente, aux yeux de la majorité de nos concitoyens, l’archétype de l’homme politique moderne, sûr de lui, sûr de ses idées, sûr de sa communication... décomplexé !

Alors c’est clair, ce n’est pas par de petits calculs, même réalisés par de plus jeunes leaders, ce n’est pas par de petits arrangements avec tel ou tel parti, ce n’est surtout pas en reprenant les recettes traditionnelles du passé, totalement inadaptées à un monde... révolu... que nous redeviendrons crédibles et que nous attirerons à nouveau tous ceux qui rêvent d’un monde meilleur. C’est d’une véritable "révolution" dont nous avons besoin, dans le domaine des idées, bien sûr, mais aussi dans notre fonctionnement, dans nos comportements, pour modifier profondément l’image plutôt négative, que nous renvoyons aujourd’hui. Nous devons d’abord dire ce à quoi nous croyons et le traduire en propositions. Libre ensuite à chacun de s’y rallier ou pas ! Et être clairs ! Il n’est pas suffisant de condamner une mesure de la droite... sans rien avancer en contrepartie, par crainte, trop souvent, de mécontenter telle ou telle catégorie de la population que nous pensons acquise à nos idées.

On ne peut, s’il faut prendre un exemple, se contenter d’annoncer que nous reviendrons sur la loi Fillon, pour les retraites, et, en guise de propositions, annoncer simplement, sans donner la moindre direction, une grande négociation ! Soyons clairs, pour rester sur le même exemple, nous savons pertinement que l’axe principal de la loi Fillon, "travailler tous plus vieux", sera incontournable... et je préférerais, moi aussi (parce que la fameuse valeur travail, dont on nous rebat les oreilles, dans notre société libérale, elle n’est respectable que lorsque l’on parle de travail "productif"), partir en retraite à 60 ans, après 37,5 années de cotisations... Mais le monde a changé, nous vivons plus vieux, prendre sa retraite trois ou quatre années plus tard... si le recul du chômage le permet... ne pourra sérieusement être considéré comme un "recul social"... Surtout face aux jeunes générations qui devront assurer la retraite des plus anciens... si nous voulons garder notre système par répartition !

On peut continuer à tourner autour du pot, en oubliant aussi de dire que, par simple souci de justice, il faudra bien revenir également sur certains avantages... acquis uniquement par certaines corporations ! Prenons plutôt le risque d’être clairs, objectifs, honnêtes, même si cela doit détourner de nous quelques électeurs par simple intérêt corporatiste, et c’est même une chance historique qui s’offre à nous de regagner en crédibilité dans l’ensemble de la population... et, même, je veux l’espérer pour la profondeur de leurs convictions, au sein de celles visées, qui savent bien, au fond, qu’il est des rentes de situation qui ne sont plus admissibles aujourd’hui : un acquis social ne peut être considéré comme tel, que s’il est susceptible d’être étendu, à terme, à la majorité des travailleurs.

Et puis, nous devons dire aussi comment nous concevons la démocratie dans la cité, et donner l’exemple par nos comportements. Il faut, (encore un exemple !), respecter, à tous les niveaux, ce que nous "assénons" régulièrement, à chaque échéance, dans nos programmes nationaux : non-cumul et limitation du nombre de renouvellement des mandats, transparence des actions...

Le cumul des mandats ne permet pas aux élus de remplir correctement leurs différentes tâches...et donne aux citoyens l’image d’une course au pouvoir, voire aux intérêts personnels .

La limitation à trois mandats successifs maximum permettra un renouvellement sain des citoyens engagés dans la gestion de la cité, et atténuera le sentiment qu’ont beaucoup d’électeurs... sans parler de ceux qui ne le sont plus, car ils "n’y croient plus !"... que, décidemment la place "doit être bonne" puisque celui, ou celle, qui l’occupe s’y accroche avec autant d’énergie !

La transparence dans la vie publique doit s’imposer à tous les élus : rendre des comptes régulièrement, associer les citoyens aux décisions, devraient devenir une règle élémentaire !

La conclusion est simple : si nous voulons que l’espoir revienne, c’est une véritable "révolution" (n’ayons pas peur des mots) des idées, mais aussi, et peut-être surtout, des comportements que nous devons initier ! Ce dont nous n’avons pas besoin , c’est d’ambitions démesurées qui oublient que s’engager en politique doit d’abord être un acte de foi en des idées !


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68 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 9 août 2007 09:21

    La gauche aurait un sens si elle était décompléxée et appliquait une politique gauche quand elle est aux commandes . Au lieu de cela , elle applique servilement toutes les directives du medef et celles venant de bruxelles , et s’étonne que ses électeurs lui en veulent ( le frisé n’a toujours pas compris pourquoi il a été viré en 2002 ) ; se dire de gôche sonne à présent tellement creux......


    • Dégueuloir Dégueuloir 9 août 2007 15:40

      pour répondre à cette question douteuse , oui ,être de gauche a vraiment un sens monsieur,mais pas n’importe lequel ,je me sens près d’une gauche à la Chavez ,mais loin d’un Kouchner,fabius,hollande,dsk et consoeurs,ce ne sont que des opportunistes sans envergure tout comme leurs collégues de l’ump ou autres,si personne n’est capable ,à gauche ,de porter sincérement haut et fort le flambeau d’une vraie rupture à gauche (à la Chavez par ex) alors ;comme toujours,c’est le peuple qui tôt ou tard s’en chargera, avec le risque de tous les débordements possible.......


    • Ornithorynque Ornithorynque 9 août 2007 19:35

      Qu’est ce qui vous plait tant dans Chavez, le populisme, ou le muselage des medias ?

      Un fasciste anti américain , c’est d’abord un fasciste.


    • Dégueuloir Dégueuloir 9 août 2007 21:30

      ne rentrez pas dans le jeu des désinformateurs à la solde de la maffia bouch et de leurs grands groupes médiatiques,ce sont les maitres de la « com »,mensonges, diffamations,manipulations,assassinats,corruptions...sont leurs ordinaires depuis longtemps,l’héritage nazi tout simplement,alors un homme comme Chavez est bien plus leur ennemi que ben laden.....


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 10 août 2007 07:08

      @ Orny. Chavez, c’est Castro avec du petrole et Allende en moins naïf. Chaque jour où les Américains ne le font pas assassiner est un pas en avant pour l’Amérique latine. Chavez est une gauche adaptée à l’Amerique latine. Il faudrait une gauche adaptée à l’Europe et elle n’est pas là.

      http://www.nouvellesociete.org/5136.html http://www.nouvellesociete.org/5165.html

      Pierre JC Allard


    • Don Diego Don Diego 9 août 2007 09:40

      Segolene Royal a bien avoue 1 mois apres la campagne ne pas croire ni aux 35 heures ni a la retraite a 60 ans !

      Bonne lecon a ceux qui croient encore aux ’ convictions ’ des personnalites politique.....


      • at974 at974 9 août 2007 17:03

        Bonsoir, je suis toujours surpris de lire que les hommes ou femmes politiques doivent avoir un avis sur tout et des convictions !!!
        Que mettez vous derrière ce mot : « Effet qu’une preuve évidente produit dans l’esprit, certitude que l’on a de la vérité d’un fait, d’un principe » me dit WIKIPEDIA. Comment parler de « preuve évidente » de « vérité d’un fait » dans le cas des 35 heures ?
        Dans le cas cité, je voudrais juste rappeller que candidate de la Gauche (et non du seul PS) Madame ROYAL a intégrée des propositions des différents partis sans toujours « estimait » celles-ci comme applicables. Si nous regardons ailleurs, qui voyons-nous ? La même chose.


      • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 9 août 2007 19:55

        c’est peut trop facile amigo !

        Ségo a eu le mérite de le dire.... elle fut obligée, et tout le monde le sait, d’épouser un programme d’un PArti, qui n’a pas été tendre avec elle... Un parti necessaire pour devenir candidate Un parti-frein-et-moteur à la fois

        Pauvre Ségo ! MAis la France n’était pas -hélas( prete à lui faire confiance...

        Hélas 3 fois hélas !


      • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 9 août 2007 20:01

        oui, Wé... le plus triste c’est, ce sont, tous ces raliements à Sarko ! Vendre son âme pour un marocain ou un semi-fauteuil n’est peut-être pas une gloire !

        Ils ont près de 70 ans ! Quand Sarko partira ils auront 80 ! Donc au diable les belles idées et vive « le pouvoir » et les projecteurs... Pauvres pseudo-socialistes

        le grand malin est bien Sarko qui tend un sucre à tous...

        Espérons que d’ici 5 ou 10 ans Madame Royale saura créer son RPR ... pour revenir au podium et cette fois gouverner la France. Autrement !


      • Jukap 10 août 2007 07:37

        Euh ... Ben, si ce n’est pas au politiques qu’il revient d’avoir des convictions, et de les porter, je ne sais pas d’où le vent peut venir moi. Surtout sur des sujets aussi importants, politiques pour le coup, que les 35 heures ou les régimes de retraite !

        Laissons donc effectivement aux technocrates (comme Royal, Strauss, Fabius, etc... et quelques ralliés) le soin ensuite de faire des estimations, selon leurs compétences, dans la mise en oeuvre des orientations. Et retrouvons du politique.


      • tvargentine.com lerma 9 août 2007 09:49

        Si la gauche à perdue c’est avant tout le non choix d’une direction du PS ,qui a instrumentalisé le pouvoir personnel d’un couple dans son seul intêret personnel et dont nous avons pu connaitre les aboutissants déplorables après l’élection présidentielle.

        La meilleure façon d’avoir un candidat véritablement représentatif de la gauche sera d’organiser des élections primaires à gauche afin d’écarter les candidatures imposées par « le marketing » et éviter de voir le spectacle catastrophique d’un ou d’une candidate qui ne connait pas ses dossiers et tiens un discours démago et un langage populiste.(TSS)

        Ensuite,le discours et le programme de Nicolas Sarkozy aurait du etre repris en parti par la gauche,car travailler plus pour gagner plus est une valeur de gauche.

        Le travail = argent

        La sécurité est une valeur de gauche

        Les erreurs successifs de la gauche qui à consisté à annualiser le temps de travail pour faire plaisir au MEDEF n’a pas apporté de pouvoir d’achat aux salariés car avec l’annualisation du temps de travail les salaires sont bloquées. Cette annualisation du temps de travail à été vendue par le PS comme « une reduction du temps de travail ».

        La liste est longue des dérives du PS au pouvoir qui fait ce que la droite libérale n’aurait jamais osé faire.

        Ensuite la base militante du PS est trop fonctionnarisée et défend avant tout ses avantages personnels aux détriments du reste de la société française,elle ne correspond donc pas à la vrai base de notre société.

        Que les fonctionnaires soient représenté d’accord mais à leur juste valeur.

        Ensuite,nous avons eu un discours du TSS ,extrèmement dangereux car les dérives vers l’extrèmiste existe de voir le PS plombé durant des années dans l’opposition par cette dérive sectaire vendue par Ségoléne Royal,qui a ce jour,n’a rendue ancun compte sur sa défaite.

        Le programme electoral du candidat Sarkozy correspond à la demande de la majorité des citoyens français et il est tres réaliste.

        Le PS n’existe plus.

        Remercions Nicolas Sarkozy,d’avoir eu l’intelligence de faire un gouvernement d’ouverture afin de mieux rassembler les français et d’aller tous dans la même direction,celui de moderniser notre pays et de pouvoir dire demain,je suis fière d’être français


        • Harald 9 août 2007 12:51

           smiley Lerma est une femme !?


        • bozz bozz 9 août 2007 13:24

          non c’est certainement un collectif !


        • Barbathoustra Barbathoustra 9 août 2007 13:41

          La liste est longue des dérives du PS au pouvoir qui fait ce que la droite libérale n’aurait jamais osé faire.

          — >

          Je comprends de moins en moins votre mixture de droite sur fond d’idéologie d’extrème gauche Lerma. Vous qui dans un autre article fustigiez un éloge de la sieste ferriez bien de prendre un peu de repos ...


        • Barbathoustra Barbathoustra 9 août 2007 13:46

          La spécificité de la France selon moi c’est qu’il y’a trop de bergers pour pas assez de moutons, voilà pourquoi une idéologie n’a jamais réussie à s’imposer clairement.


        • Djanel 9 août 2007 23:23

          lerma est une Lermaphrodite


        • Don Diego Don Diego 9 août 2007 09:58

          attendez qu’il rentre des USA Lerma.... les disparitions et tortures cheres a la CIA vont lui donner des idees apres un bonne partie de peche avec George....

          Apres l’Argentine des generaux...sic.... les extraordinary rendition techniques vont faire flores dans notre beau pays.... et ce n’est pas l’admiration que voue Rama Yade a Condoleeza qui le contredira.... On parie ?


          • Francis, agnotologue JL 9 août 2007 10:06

            Il paraît évident que Bush et Sarkozy ne vont pas discuter seulement techniques de pêche. Et la présence de Rachida Dati avec lui n’est pas fortuite.

            Tiens, à propos, n’a-t-on pas évoqué un possible attentat, iranien svp, ce matin en France ?


          • Dégueuloir Dégueuloir 9 août 2007 15:46

            hum ! je crois que notre petit homme national ne survivrai pas à un attentat sanglant tel que Madrid ou Londres,LE BOOMERANG DE TOUTE FAÇON LUI REVIENDRA DANS LA FIGURE....


          • tvargentine.com lerma 9 août 2007 10:32

            en lisant « Heureusement, il reste des militants plus intéressés par une vision différente de la société que par des maroquins ministériels, ce qui permet d’espérer ! Et franchement, quand j’entends certains parler de ’la mort’ du PS alors que le PS est souvent mort pour mieux renaître dans le passé (il n’a fallu que 4 ans au PS pour revenir au pouvoir après la débâcle de 1993), je rigole doucement... »

            Oui,à l’image de Soeur Ségolène Royal de la Compassion du christ (?) tu risques d’attendre et d’attendre et d’attendre.........un miracle !

            A substituer les idées socialistes en idées subliminales de catholisisme social et de la compassion sociale c’est pas demain que les electeurs retourneront voter pour un candidat PS.

            Ensuite,il ne te reste plus comme argument que la haine du TSS et le rejet de l’esprit de contradiction.

            Tu devrais rejoindre l’extrème gauche,a moins qu’au sein du PS tu as créé ta section de la LCR comme julien Dray ,Cambadelis,Melenchon...... ;;

            Prend ton vélo et va avec ton ami Bertrand te baigner à Paris-Plage smiley smiley smiley smiley smiley smiley

            Voila ce qu’est devenu le PS ,un parti de marketing qui n’hésite plus à expulser les pauvres clochards installés sur les quais de Seine,pour te permettre toi et tes amis BOBOS-PS de « t’amuser » à Paris-plage !


          • Signé Furax 9 août 2007 10:04

            Et quand vous aurez fait toute cette révolution, que vous aurez définitivement jeté tous les oripeaux de la gauche, vous vous retrouverez à droite, sans complexe. CQFD


            • Lars 9 août 2007 10:16

              @Philippe Nogues

              J’ai tendance à croire qu’être de gauche pour la simple raison que des gens comme vous (et ça n’est en aucun cas péjoratif) tentent en permanence de resouder l’électorat ainsi que les idées de la gauche, afin de trouver un renouveau. J’ai bien peur que cela reste à tout jamais de grands principes, qui ont certes le mérite de se vouloir participatif et on ne peut plus démocratique, mais sans effets.

              Si quelqu’un ne soumet pas un jour des propositions concrètes qu’il fait circuler et qui génèrent un débat, j’ai bien peur que le fait de juste dire qu’il « faut une révolution des idées » ne mène pas loin.

              Bon courage pour cette reconstruction.


              • Lars 9 août 2007 10:17

                dans ma première phrase : « qu’être de gauche n’a plus vraiment de sens ». J’ai oublié des mots, excusez m’en ;)


              • Fred 9 août 2007 10:33

                - La proportion de fonctionnaires dans la population active diminue et donc avec elle un nombre de voteurs potentiels pour la gauche.

                - La population vieillit et les propositions de la gauche sur les retraites avaient de quoi a inquieter les gens a la retraite ou bien celles proches de l’etre.

                De maniere generale, la droite et la gauche tape sur la classe moyenne pour « aider » respectivement les riches ou bien les pauvres. Je mets aider entre guillemets on peut debattre sur l’assistanat, la justesse du bouclier fiscal...et ce n’est pas le but de ma phrase donc autorisez moi ici une generalisation.

                Comme nous sommes amener a rencontrer plus souvent des pauvres qui ne branlent rien dans la vie de tous les jours que les riches qui ne branlent rien (alors qu’ils existent aussi), peut etre que nous devenons plus biases contre ces pauvres qui trichent et donc biases contre les idees du PS.

                Pour la democracie, il est dommage que le PS n’arrive pas a trouver un courant commum car une gauche forte est utile pour la societe. Il faut toujours deux cotes qui s’opposent pour essayer d’arriver a un milieu a peu pret correct.


                • alberto alberto 9 août 2007 10:34

                  L’incontournable Lerma a encore frappé !

                  Ceci dit, je crois la bonne foi de l’auteur vraiment déboussolée devant l’éclatement de la gauche (de la LCR à SK., voir Beyrou) et la redisposition de l’éventail politique qui devrait en résulter, mais pas encore définie à ce jour.

                  La bonne foi militante de l’auteur ne suffit pas à me convaincre qu’aujourd’hui un parti politique soit porteur d’une philosophie dite de gauche apte à se positionner face aux réalités de ce 21ème siécle.

                  Ecrire un catalogue de mesures qu’il « faudrait » appliquer pour que la représentativité nationale de élus corresponde mieux à celles de électeurs, ou limiter les mandats ou que sais-je... est insuffisant à cette heure pour convaicre les électeurs qu’un parti de gauche peut gèrer les problèmes de notre pays dans le contexte européen et mondial.

                  Par ailleurs le dénigrement systématique du nouveau président (le jeu du Sarko-baffes) stigmatisant systématiquement ses faits et gestes et ses paroles dites et même non dites agirait plutôt, à mon sens, comme un repoussoir vers ceux qui espèreraient voir une opposition unie sur autre chose que cette posture négative.

                  Il a été souvent reproché à la « gauche » de se crisper sur des positions théoriques l’entrainant jusqu’à vouloir changer le monde et les hommes pour les justifier, il se trouve qu’aujourd’hui elle soit en attente d’une nouvelle école capable de présenter de nouvelles propositions en phase avec l’environnement international.


                  • tal 9 août 2007 11:33

                    @ philippe Nogues

                    La simple expérience prouve que dans des pays appartenant au monde développé-d’aujourdhui les idées fondant la gauche selon Marx, Proudhon ,Jaures, Blum, Mendès-France... ne peuvent plus être retenues

                    Les idéaux de cette gauche s’inspiraient aux sources des barricades de la Commune , et se prolongeaient dans les luttes du mouvement ouvrier dont la crise des années 36 fut en quelques sortes l’acmé.Ils n’ont pas résisté au redressement économique de l’Europe de l’après guerre. La disparition progessive des fascismes dans les pays d’europe occidentale, la décolonisation, les soubressauts de la dernière révolution romantiques que fut en France Mai 68 .

                    L’abandon progréssif du modèle -soft- d’économie planifiée connu sous le terme de « socialime à la Suédoise » pratiqué par les Etats Scandinaves. A cela sont venus s’ajouter la chute du mur de Berlin, et pour finir l’implosion de l’Union Soviétique entrainant dans son sillage tous les pays Européens appartenant au bloc communiste. Autant d’évennements qui là encore contribuèrent à écorner un peu plus les idées de socialisme dans l’opinion .

                    Par ce qu’elle renferme- lutte contre les injustices sociales, défense des plus démunis, répartition équitable de la richesse produite, solidarité internationale avec les autres peuples-, ces idées ne corrrespondent manifestement plus à l’époque.Elles sont en décalage avec la réalité et le vecu quotidien des peuples Européens dont la France fait partie en sa qualité de 6° puissance economique mondiale.

                    La mondialisation de l’économie,accompagnée de fermetures d’entreprises, pour causes de compétitivité, de délocalisation,de transfert du savoir faire et de l’outil de production vers des pays hier encore appartenant à ce tiers-monde objet de tant de sollicitudes du socialisme Européen, a là encore très sensiblement modifié la donne.

                    Cette exigence de solidarité envers ce tiers-monde réputé pauvre et subissant de manière éhontée l’exploitation capitaliste de l’occident, se trouve battue en brêche par certains de ces pays se trouvant pour certains d’entre eux responsables de nos malheurs, de nos difficultés économiques, Ils vont même parfois jusqu’a nous damer le pion dans certains secteurs vitaux de nos économies développées.

                    Si l’on ajoute à cela, les problèmes de l’émigration venant de ces pays émergents-Asie- ou de ceux qui au contraire -Afrique noire- s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la misère et le sous-développement, on mesure les limites de cette solidarité envers le tiers-monde comprise dans les idéaux du socialisme « classique ».Les peuples Européens sont conditionnés, voir formatés à l’idée qu’ils sont des nantis, entendons les plus riches, plus intelligents, plus beaux, plus puissants militairements, en un mot plus tout...L’idée a pris place dans leurs esprits que ces notions contenues dans une vision socialiste de la société, sont d’un autre age, qu’elles sont obsolète et réservées aux pauvres. A l’instar de ce qui se passe outre-atlantique chaque individu est persuadé que quelque soient sa position dans l’échelle sociale, il a « toutes ses chances ».Chacun a fait sien l’idée de lutte pour y parvenir et est persuadé -au besoin on le persuade-que seule la volonté et l’éffort individuel compte et que le résultat est assuré au bout du compte. Le déversement quotidien et à dose massive des informations « people » l’importance donnée par les médias à la vie de la « jet set », la place qu’occupe dans le sport les cachets des sportifs, -formule1, golf, foot ball, rugby etc.-Les contrats faits par tel ou tel sponsor à tel ou tel cycliste ou nageuse triple championne du monde sont là pour nous conforter sur la valeur de l’effort dans une société libérale.Le méssage est simple et se veut pertinent : Que ce soit avec sa tête ou avec ses jambes, chacun d’entre nous s’il s’en donne les moyens est à même de réussir.En considérant la montée en puissance d’une partie du tiers-monde -Chine, Inde,Brésil,Rsa, Mexique-les lendemains risquent de réserver des surprises,mais en attendons nous tenons le haut du pavé...

                    Pour faire court, c’est la raison pour laquelle :

                    « ... ces valeurs, qui, pour moi, font la différence entre une vision de droite et une vision de gauche de la société, ces valeurs de justice sociale, de solidarité, de respect de l’humanité, de liberté... ne »parlent plus« dans un monde où le légitime désir d’autonomie de chacun a été instrumentalisé, par les tenants du »tout marché« libre et sans limites, pour développer l’individualisme, le droit du plus fort... et la croyance que, grâce aux vertus du libéralisme économique, tout deviendrait possible, voire probable, pour chacun d’entre nous . » "

                    Etre socialiste en France, en Europe, en Occident et plus largement dans un monde développé et gagné aux idées de la libre entreprise, admiratif des seules valeurs de la déreglementation et du capitalisme sauvage, n’a plus aucun sens.

                    Les socialistes français sans le savoir se sont compromis -et déconsidérés- dans un passé récent sur certains chapitres sur lesquels il serait inutile de revenir. Ils ne sont pas « fautifs » en cela, car ils ne faisaient qu’obéir -inconsciemment- à la marche de l’Histoire.Toutes les refondations pronées par les uns ou les autres ne seront jamais qu’un emplâtre sur une jambe de bois .

                    En France comme ailleurs dans le mode développé, le socialime est mort !

                    Le seul mouvement ayant pris le relais du socialisme d’antan, mais en y intégrant l’élément majeur qu’est l’écologie, est représenté de nos jours par le mouvement altermondialiste. Seul ce mouvement se place dans la perspective d’un développement des peuples intégrant production, respect de l’environnement , répartition équitable des richesses et, Humanisme !

                    Comme ce mouvement va à contre-sens de ce qui est voulu par ceux qui ne jurent que par l’accumulation, la posséssion de richesses et la domination, on comprend le dénigrement dont il fait l’objet , en même temps l’acharnement a le combattre. La solidarité nationale ou internationale n’a plus cours dans la nouvelle idéologie planétaire, c’est même devenu un gros mot.


                    • Jukap 10 août 2007 07:54

                      C’est exactement ce que je pense aussi.

                      Alors maintenant, que je lis idéaux de « justice sociale, de solidarité, de respect de l’humanité, de liberté », je pense plutôt à anarchie. Mais la pilule de cet idéal là, pourtant le plus beau de tous et dépassant, intégrant d’ailleurs ceux de « gauche » et de « droite », semble encore bien loin d’être prête à passer ...


                    • nephilim 9 août 2007 11:36

                      Un GROS rappel pour certains :

                      ETRE DE GAUCHE NE SIGNIFIE PAS QUE L’ON EST AU PS^^

                      être de gauche c’est partager des valeurs republicaine que la droite ump-iste a malheureusement oublié

                      Liberté-EGALITE-Fraternité


                      • Fred 9 août 2007 15:28

                        Est-ce que les mots liberte-egalite peuvent exister ensemble ?


                      • masuyer masuyer 9 août 2007 17:32

                        « Est-ce que les mots liberte-egalite peuvent exister ensemble ? »

                        je sais pas, essaie avec liberté-inégalité, voir si ça colle mieux.


                      • Jukap 10 août 2007 07:48

                        Ca se rapproche déjà plus de liberté-différence.


                      • maxim maxim 9 août 2007 11:48

                        la gauche ,celle qui est arrivée avec la révolution,puis à l’éré industrielle au 19 eme siécle ,celle qui a éssayée de se faire entendre par la voix de Jaurès ,du Front Populaire ,des mouvements d’après la guerre 39-45 ,celle qui se voulait pacifiste ,prétendant vouloir faire le bien du peuple et des peuples ,n’a t’elle pas dérivée par moment en soutenant des régimes ,longtemps protégés par des intellectuels ,des régimes donc qui cachaient les pires dictatures ,les pires tourments pour l’homme ,à des époques où l’information ne circulait pas aussi librement qu’actuellement ,ne presentait elle pas comme paradis ,des pays comme l’ex Urss,Cuba ,et autres nirvanas populaires ????... je ne nie pas pour autant les avancées sociales qu’elle a fait faire ,que les instituteurs que j’ai eu dans mon enfance ainsi que les services sociaux de l’époque ,étaient dirigés par des gens sincères et soucieux de la mission et des idées qu’ils défendaient ....

                        mais petit à petit ,la gauche est devenue un moyen bien pratique de faire carriere pour certains qui n’avaient rien de la gauche qu’une entité qu’ils utilisaient ,et qui permettait de vivre peinard au frais de ceux qui croyaient naivement que des gens défendaient encore leurs intérêts,tout au moins leurs convictions ,curieusement c’est au sein des classes populaires que l’on s’est aperçu de la supercherie ,et que les dirigeans de la gauche n’étaient pour beaucoup de vils flatteurs ,que les beaux discours non suivis d’effets en étaient le fond de commerce ,que la gauche divisait en parlant des gens de gauche,des Français de gauche ,ceux de la Gauche ,laissant les autres de côté avec mépris ,ce mépris que perdure quand on est pas de cette caste ,finalement ,c’est celà,l’ésprit de caste ,une ségrégation que s’est installée petit à petit et qui a détournée au fil de l’histoire la mission initiale de la gauche ,le bonheur de l’humain,et la non exploitation de l’homme par l’homme ,a t’elle une seule fois sincèrement appliquée ce principe ????jamais !!!que des discours ,rien que des discours ..... le monde actuel n’est plus de gauche ,les pays communistes se mettent à l’économie de marché,le collectivisme a toujours échoué ,les mentalités changent avec la découverte par des pays longtemps maintenus dans l’ignorance voulue,à l’industialisation,au développement,aux technologies modernes ,à la compétition mondiale où les plus faibles vont disparaitre .... même nous la France ,sommes en difficulté actuellement ,nous sommes encore empétrés dans des carcans qui nous brident ,justement à cause de ce clivage gauche droite ,que bien des pays ont supprimé depuis un certain temps ,et qui nous mettent toujours à la traine des autres .... Sarkosy essaye d’adopter ce système qui semble réussir ,mettre les compétences en commun ,je dis personnellement pourquoi pas ???l’essentiel c’est bien d’essayer de nous en sortir,de remettre le pays sur les rails ,loin des querelles de caste ,et si chez nous ça devait marcher ???et si les Hollande ,Emannuelli ,Fabius ,et autres dinosaures n’étaient pas en voie de disparition ???? et puis le peuple a tranché ,ne parle t’on pas du bon sens populaire ??????


                        • LE CHAT LE CHAT 9 août 2007 12:02

                          D’accord avec toi , maxim , le PS est un parti de fonctionnaires de la politicaille .Hollande est très gauche ,mais quand à être vraiment de gauche , pour ça il trompe plus grand monde,l’éléphant.


                        • MagicBuster 9 août 2007 11:58

                          droite-Gauche Vieux-jeune Riche-pauvre

                          Il y avait un mec pendant la campagne présidentielle qui disait ensemble tout est possible.... Comment il s’appelais déjà ????

                          A quoi ça sert de monter la moitié d’un pays contre l’autre moitié ??? ( A part à vendre des armes comme en Lybie évidemment )

                           ???? Etre de droite à-t-il encore un sens ????

                          Le plus dur c’est pas la chute c’est l’atterrissage.  smiley


                          • Dégueuloir Dégueuloir 9 août 2007 21:35

                            dans son cas ,ce sera un crasch !!! lol


                          • LUCK LUCK 9 août 2007 12:35

                            La nature humaine n’est pas de gauche, elle est d’extrême-droite. Ce qui explique l’existence du tiers et du quart-monde, ainsi que des guerres incessantes.


                            • nick 9 août 2007 13:39

                              La nature humaine n’est pas de droite, elle est d’extrême-gauche. Ce qui explique l’existence du tiers et du quart-monde, ainsi que des guerres incessantes.

                              Super Luck...merci pour l’argument !


                            • LUCK LUCK 9 août 2007 15:36

                              Et c’est donc à cause des E.T. que le communisme aurait échoué ?


                            • La Taverne des Poètes 9 août 2007 12:36

                              Salut les gauchistes ! Le débauchage sarkoziste n’explique pas tout : c’est bien de leur plein gré, joyeux, et la fleur au fusil, que les leaders du PS se sont ralliés à l’UMP. L’UMPS est un vaste système où les ententes peuvent toujours se faire quand il s’agit de places à prendre, de gloires à conforter, de carrières à relancer.

                              à l’auteur : votre réflexion me semble lucide. Elle est preuve de progrès. Elle sait renverser les conservatismes que la gauche brandit par pur intérêt électoraliste au lieu de permettre le renouveau nécessaire de ses idées. L’exemple de Royal scandant avec force des idées dont elle ne pensait pas un traître mot est révélateur. Ce qui tranche avec Bayrou qui sut prouver la cohésion et la sincérité de son progrmmae. D’où une défection dans vos rangs et une bayroumania qui va prendre en septembre la forme du MoDem.

                              J’espère que la gauche (mais renouvelée et moderne)survivra en France. On a besoin d’une vraie gauche, d’une vraie droite et d’un vrai centre...


                              • MagicBuster 9 août 2007 12:54

                                ... le débauchage des gauchistes n’a rien à voir avec de la politique ... c’est juste une histoire de comptabilité.

                                Pour gagner 2000 euros, beaucoup de personnes sont pretes à faire n’importe quoi. Pour 6000 euros, c’est pareil, mais c’est plus dur !


                                • Barbathoustra Barbathoustra 9 août 2007 13:48

                                  La spécificité de la France selon moi c’est qu’il y’a trop de bergers pour pas assez de moutons, voilà pourquoi une idéologie n’a jamais réussie à s’imposer clairement.


                                  • tvargentine.com lerma 9 août 2007 13:52

                                    Me Royal et sa cour avec son « vote utile » aura tué les partis de gauches non socialistes au 1er tour.

                                    Au 2eme tour,par son arrivisme du pouvoir,elle aura trahie les électeurs de gauches en proposant une alliance avec le super-populiste François Bayrou qui parlé pour rien dire et dont TOUS ses amis,ont quitté son bateau pour rejoindre Nicolas Sarkozy !

                                    Si ce n’est pas une catastrophe politique ,il faut nous faire un dessin.

                                    Alors,ici,des gens souhaitent une alliance entre la dépouille du PS et le centre.

                                    Rappelons que les centristes en France sont les plus conservateurs et réactionnaires en politique.

                                    Ils représenteront toujours la France qui ne bouge pas et qui refusent toute évolution.

                                    Etrange que de voir des « militants-godillots » suivre ainsi des stratégies personnelles comme celle de Me ROYAL qui prêche une alliance PS-centre.

                                    Ce constat accablant et le résultat de ce qu’a produit la direction du PS durant ces 5 années,après le 22 avril 2002.

                                    Le vote protestataire entre les élections présidentielles est normal mais ne correspondait pas à un votre de rassemblement autour du PS.

                                    Pour accepter le changement,le PS doit changer pour progresser et cela passe par une remise à plat de sa base militante (je suis désolé !) qui ne correspond pas à la base électorale majoritaire de la France et dont le conservatisme d’avantages acquis,à l’heure ou la majorité des salariés du privé vive la précarité et regarde la misère dans nos rue chaques jours.

                                    Savoir regarder derrière et faire un inventaire afin de reconstruire,c’est déjà faire preuve d’une grande tolérance d’esprit qui n’existe pas aujourd’hui au PS et qui n’existera pas demain.

                                    Prenons les paris !


                                    • nick 9 août 2007 14:12

                                      « Pour accepter le changement, le PS doit changer pour progresser.... » C’est pas possible Lerma...t’as pas pu écrire ça, ça ne peut être qu’un copié-collé...trois verbes à l’infinitif sans aucune faute d’orthographe ?? Allez tu peux nous le dire...tu l’as pompé où ton commentaire ?


                                    • keiser keiser 9 août 2007 14:17

                                      Oui !!! Il faut deja faire le distinguo entre avoir des idées à gauche et être au PS . J’ai plutot , face à cette course folle du business , une tendance de gauche mais cela ne veut pas dire que je me retrouve dans un parti de gauche . Evidemment quand le choix du vote est là , sans alternative , c’est au PS que va ma voix .

                                      Le delire compulsif d’ambition , de la plupart des « transfuges » , n’est pas nouveau . Habitant Nimes à une certaine epoque , je me rappelle tres bien la grande amitié qui liait le couple de livreur-express de riz smiley , avec le maire Bousquet qui n’etait pas vraiment un altruiste . Sans parler des ambitions megalomaniaques du medecin-gouverneur au Kosovo . Nombreux sont les autres dans le même cas , surtout que dans le cas de hirch , les ouailles de curés , n’ont jamais ete vraiment de gauche .

                                      Comme le disait si bien le canard : Sarko nettoie la gauche au Kourchner smiley Le problême est bien là , il faut nettoyer ce PS obsolete vivant de l’heritage d’un mitterand completement allumé par les feux de la demi dieux attitude .

                                      J’ai entendu par des electeurs ayant changé d’obedience :« avec sarko ça change » .Rien ne change , juste des jeunes têtes et une difference de pres de 25 ans entre les deux presidents , ce qui evidemment boulverse la dynamique (avec un peu de speed en prime smiley )

                                      Le verroullage de l’UMP et du pouvoir par Sarko , comme au bon vieux temps du Stalinisme , ne fera que creer des frustrations , cela commence deja au sein du gouvernement .

                                      Si la gauche etait morte et enterrée , Sarkopium du peuple ne deploirait pas une telle energie à vouloir la saborder sous pretexte d’ouverture . A trop vite vouloir l’effacer , il risque l’inverse . La commune à bien demarré sous le regne de Napoleon 3 qui pratiquait deja ce genre de politique .

                                      Le pouvoir est une drogue à accoutumance , tout les moyens sont bons pour s’en procurer une une partie . Pourquoi tous ces grands messieurs sont ils pret à tout alors qu’ils ont deja d’excellentes professions .

                                      Le depart de Jospin à qui injustement , on attribue tous les malheurs de la France , devrait servir d’exemple à beaucoup qui s’accrochent encore et encore , comme des moules à leur rocher .

                                      Le PS , si il voulait enfin se demarquer , pourrait peut être prendre exemple sur la norvege qui à su rehabiliter ethique et politique .


                                      • frédéric lyon 9 août 2007 15:20

                                        Vive la gauche, la vraie !

                                        Celle de Pierre Laval, de Marcel Déat et de Jacques Doriot. La gauche antisioniste.

                                        Celle d’Evita Peron, de José Bové et de Ségolène Royal. La gauche sociale.

                                        Celle de Canal+, de Libération et du Nouvel Observateur. La gauche intellectuelle.

                                        Celle de la colo, des pédés et des instituteurs. La gauche morale.

                                        La gauche rénové, la seule, l’authentique. Fidèle à ses valeurs, au whisky et à la cocaïne.

                                        Celle qu’on va chasser définitivement des allées du pouvoir en instaurant la proportionnelle.


                                        • keiser keiser 9 août 2007 15:33

                                          Au Royaume du n’importe quoi , tu pourrais être Roi . Mais proportionnellement , bien sur !!!

                                          Car si on avait la prortionnelle , le droite de Sarko serait bien pauvre et sans grand pouvoir smiley


                                        • frédéric lyon 9 août 2007 15:40

                                          Je suis content d’apprendre que tu es favorable à l’instauration d’une bonne dose de proportionnelle dans l’élection législative.

                                          Je crois savoir que ton espoir ne sera pas déçu.


                                        • masuyer masuyer 9 août 2007 17:45

                                          Et bien Lyon a des informations vachement précises. Il doit être tout proche du pouvoir

                                          « Je suis content d’apprendre que tu es favorable à l’instauration d’une bonne dose de proportionnelle dans l’élection législative. »

                                          Personnellement la dernière fois que j’en ai entendu parler, c’était pour mettre 20 postes de députés à la proportionnelle (et il me semble que c’était pour ceux qui faisaient plus de 5%).

                                          En reprenant les résultats du 1er tour des présidentielles, ça donnerait à peu près ceci :

                                          8 UMP, 6 PS, 4 Modem et 2 FN. A rajouter aux 577 députés élus comme aujourd’hui. On sent la puissance du changement.


                                        • keiser keiser 9 août 2007 18:08

                                          Ah mais !!! Il a parlé d’une dose , faut pas deconner quand même smiley Point trop n’en faut smiley


                                        • Jukap 10 août 2007 08:23

                                          « En France l’Etat controle enormement (mal, mais c’est une autre histoire). C’est une bonne chose que l’etat fixe des limites (par contre il n’a pas a jouer a l’arbitre) »

                                          Le système démocratique est justement fait pour que la représentativité élue impose ses arbitrages, guidés par les principes et valeurs ayant conduit à son accession au pouvoir : c’est le principe même de la fonction politique, et plus directement de celle executive, que des définir des orientations, des « jugements », et donc de trancher/empêcher/favoriser/obliger et surtout REDEFINIR en fonction. Le reste n’est que technocratie, et instances de contôle, utiles au maintien du cadre défini par lesdits arbitrages. Tout cela à gauche comme à droite, d’ailleurs.

                                          J’espère donc que ce que vous énoncez n’est pas votre Rockefellerienne conception de la structure de société idéale. De mon point de vue, ce discours est pernicieux car il impliquerait que ma représentativité démocratique devienne un soldat de l’ONU, notamment dans la guerre des marchés. Sauf que là, je suis impliqué (bien malgré moi, mais quand même) en tant que belligérant, et mon bulletin de vote est une belle arme dont je DOIS pouvoir me servir ...

                                          Quoi qu’il en soit, pour revenir à l’article source, sous le (faux) argument (prétexte) que vous venez de citer, Jospin a par exemple dans « l’affaire Michelin » fini de torpiller un PS qui reprenait à peine des couleurs (il faut dire qu’avec ce qu’il y avait en face, c’était pas dur de paraître coloré). Il semble d’ailleurs « a contrario » (?) que Sarkozy soit bien bien plus interventionniste que beaucoup de ses prédecesseurs, pour un « ultra-libéral » (cf. EADS, AREVA, Alstom, Dassault, etc ...).


                                        • Lars 9 août 2007 16:21

                                          @ nephilim

                                          « ETRE DE GAUCHE NE SIGNIFIE PAS QUE L’ON EST AU PS^^ »

                                          Ca, je veux bien le concevoir.

                                          "être de gauche c’est partager des valeurs republicaine que la droite ump-iste a malheureusement oublié Liberté-EGALITE-Fraternité"

                                          Je ne peux pas laisser dire ça. Aucun parti ou partisan ne peut se prévaloir de respecter et de glorifier mieux que les autres la devise nationale. Je ne suis pas de gauche, et je crois en ces 3 principes, est-ce contradictoire ? je ne pense pas. En tout cas, je comprends que la politique n’avance pas si les partisans d’un camp, quel qu’il soit, sont persuadés d’être les seuls détendeurs des notions de justice et de bon sens.


                                          • nephilim 9 août 2007 16:50

                                            la formule de Giscard.D ne marche plus tres cher « citoyen »

                                            la question de l’EGALITE qui etait la valeur mis en avant dans ma petite intervention,ne me semble plus du tout a l’ordre du jour. Peut etre que je me trompe...............quoi que !! non je ne pense pas.Cordialement


                                          • medicine man 9 août 2007 17:43

                                            Comme cité ci-dessus, je pense personnellement que le slogan « liberté - égalité - fraternité » est irrecevable. Tout simplement car il est impossible de faire cohabiter la liberté et l’égalité. L’égalité sous-entend que l’on supprime de la liberté afin de mettre tout le monde au même niveau. Personnellement, et ça n’engage bien évidemment que moi, j’ai horreur de l’égalité. Quelle hypocrisie ! Nous ne naissons bien évidemment pas tous égaux, certains sont beaux, d’autres laids, quelques uns intelligents, beaucoup stupides. L’égalité conduit forcément à un nivellement, et le nivellement se ferait forcément par le bas. Désolé pour le HS, mais il fallait que je le dise.

                                            Cordialement.


                                          • A. Nonyme Trash Titi 9 août 2007 18:16

                                            Bah le problème avec la gauche, c’est qu’elle ne cesse de se tromper et de nous tromper.

                                            Faire croire qu’on pouvait tous travailler 35 en gagnant pareil : mon œil oui ! Résultat, ça à foutu le patakès dans pas mal de secteur, notamment l’hôpital, et comble d’une politique de gauche, les grand groupes se sont goinffrés d’aides publiques pour faire le passage au 35 heures. Dans ces mêmes boîtes aujourd’hui, on trouve des salariés dont les émoluments avancent à la vitesse de l’escargot, et des bataillons de stagiaires...

                                            Maintenant, ce bon François Hollande veut nous faire croire que la loi sur le service minimum dans les transports et une attaque au droit de grève. Mais oui mon gars, c’est ça. Et le droit d’aller bosser, tu connais ?

                                            Mmmmmm’énerve tout ça...


                                            • Sz 9 août 2007 19:26

                                              @ L’auteur.

                                              —  - d’abord, parce que je pense que l’homme ne peut être réduit au simple rouage économique d’une société de marché, et qu’il doit pouvoir s’exprimer, se développer, se réaliser, dans sa vie propre, privée, individuelle, familiale, et participer librement à tous les aspects de la vie communautaire de sa ville, sa région , son pays ;

                                              - parce que, aussi, je n’accepte pas que le marché soit seul à dicter sa loi (et sa pensée) unique, et accentue encore les inégalités sociales, en France comme dans le monde ;

                                              - parce que je n’accepte pas la domination économique et politique sans partage, d’une minorité de nantis sur la majorité des citoyens ;

                                              - parce que je crois qu’il est encore possible de construire un monde différent dans lequel les richesses qu’il est nécessaire de créer, et le pouvoir, seraient plus justement répartis.
                                              — -

                                              Ce à quoi n’importe quel péquin de l’UMP vous répondra que pour distribuer les richesses, il faut d’abord les créer, et que pour les redistribuer une fois créées, il faut des organismes plus efficace que nos ronflants fonctionnaires, et les meilleurs « experts » aux commandes, qu’ils soient de droite ou de d’ailleurs (cf votre liste « d’experts » importés).

                                              Ainsi, en plus d’être d’une effarante niaiserie où se succèdent évidences et poncifs, votre soupe rhétorique n’a ni impact, ni intérêt.

                                              Et vive la gauche.


                                              • Dr Rached Trimèche Dr Rached Trimèche 9 août 2007 20:04

                                                @ l’auteur :

                                                oui, Wé... le plus triste c’est, ce sont, tous ces raliements à Sarko ! Vendre son âme pour un marocain ou un semi-fauteuil n’est peut-être pas une gloire ! Ils ont près de 70 ans ! Quand Sarko partira ils auront 80 ! Donc au diable les belles idées et vive « le pouvoir » et les projecteurs... Pauvres pseudo-socialistes

                                                le grand malin est bien Sarko qui tend un sucre à tous...

                                                Espérons que d’ici 5 ou 10 ans Madame Royale saura créer son RPR ... pour revenir au podium et cette fois gouverner la France. Autrement !

                                                http://rachedelgreco.blogspirit.com/


                                              • Philippe NOGUES Philippe NOGUES 9 août 2007 23:09

                                                Comme il manque encore quelques « évidences ou poncifs, dans ma soupe réthorique », il est un terme qui symbolise une valeur essentielle de gauche, que je n’ai sans doute pas suffisamment développé dans ce texte, c’est le mot « solidarité ». Le problème n’est pas seulement de créer des richesses, le monde n’en a jamais possédé et utilisé autant, mais de les répartir de manière plus juste. C’est bien tout le combat de la gauche aujourd’hui de créer une société plus solidaire..Solidarité entre les classes sociales, entre les générations,entre les hommes et les femmes, entre le Nord et le Sud...etc... Mais ceci mériterait ....un nouvel article.

                                                Vous pouvez le constater je suis sans doute effectivement « très niais »..... même si pour les lecteurs attentifs de mon article, je pense exprimer clairement mon souhait de voir la gauche évoluer fortement et de manière pragmatique....mais je l’affirme sans aucune honte, je préfère cette naïveté à la résignation devant les injustices et les inégalités qui caractérisent trop souvent notre monde.

                                                Pour le reste je tiens à saluer tous les commentateurs de cet article qui sont la preuve, écrite, que le sujet reste d’actualité...et que nous sommes encore nombreux à penser (sans être toujours d’accord) qu’« être de gauche a bien toujours un sens » !


                                              • Jukap 10 août 2007 09:04

                                                Mais la richesse on l’a déjà, on le sait. On produit de quoi détruire tous les ans ce qui nourrirait un autre pays ; on a un des meilleurs système de santé au monde ; quasi tous un toit ; des infrastructures monumentales ; de quoi nous vêtir pour presque rien ; et même le luxe d’un revenu minimum à glander ... Enfin, bref, j’en passe, il faut être vraiment obtus pour ne pas le constater.

                                                La « croissance » ... Joli mythe : Que vous faut-il de plus ? trois télés ? un rasoir 15 lames ? Un appartement de 500 m2 ?

                                                Ce que demande cette dame, et d’ailleurs la plupart des gens, comme je l’entend, je crois que ce n’est pas vraiment c’est pas vraiment PLUS de richesses, c’est la possibilité de vivre ensemble au milieu de ces richesses : et ça, ce n’est pas possible tant qu’un partie de la population, comme vous peut-être, déjà bien nantie, demande encore et encore plus, pour combler je ne sais quel vide illusoire. Cela attise l’esprit d’avidité et de convoitise, la frustration illusoire des autres ... Et le sentiment en boucle qu’il faut effectivement du « toujours plus » pour répondre aux exigences sociales. Par exemple, celle de n’être pas à la hauteur chez des jeunes qui ne sont pas habillés en « Nike » ... Ou qui ne se voient pas d’utilité dans un système basé sur la « valeur individuelle = valeur travail » à l’aune du seul prisme de la productivité marchande.

                                                Dans cette optique, le partage du travail, des richesses, et le fonctionnariat, sont des éléments possibles d’une autre vision des choses, que vous ne semblez pas partager. Quant aux questions de production, ou de service rendu, étant moi-même fonctionnaire dans la santé, je peux simplement vous dire que je SAIS que quand il y a du travail, et il y en a, nous sommes là. Comme nos collègues des autres administrations.

                                                Ayant beaucoup travaillé auparavant pour le le secteur privé, je sais aussi que, même si les rendements supposés sont parfois meilleurs, c’est alors au prix d’une perte souvent drastique de tout le reste.

                                                Comprenez moi bien : ma pensée est guidée par le fait qu’on ne répond pas à la question « combien voulez-vous vivre ? ». Pour moi, la question politique, et existentielle à se poser, est alors plutôt « comment voulez-vous vivre ? » ... Je comprend alors l’intérêt et la vitalité possiblement ressenties à titre individuel par la création d’un univers de compétition, mais il me semble que les conséquences globales, à prendre en considération afin de déterminer une pensée politique, ne sont pas très intéressantes. Et puis même, d’ailleurs, à titre individuel, je peux vous affirmer qu’on retire bien plus en vie et en souvenirs de la convivialité et du partage que de la course au plus fort. Maintenant, c’est sûr il faut pouvoir se donner les moyens d’en faire l’expérience (et je ne parle pas de « charité » ici), ce que toutes les éducations ou parcours de vie ne permettent effectivement pas.

                                                Bon courage à vous : je suppose que vous êtes effectivement courageux et persévérant, certes, mais au fond stressé, malheureux, et vidé, comme tous les gens qui finissent crispés à droite, même bronzés et souriants, que j’ai pu rencontrer. Dommage que la pub qui leur (vous ?) sert d’idéal ne puisse pas montrer cela aussi.


                                              • Algunet 9 août 2007 20:42

                                                Hélas non, être de gauche aujuourd’hui n’a pas de sens, que cette gauche fasse d’abords sa « refondation », qu’elle ait ses idées, son programme et SURTOUT si par (mal)bonheur elle est élue en 2012 ou plus probablement en 2017... qu’elle applique sans complexe son idéologie et son programme pendant toute la durée de son mandat, sans faire en moins bien la politique de droite


                                                • frédéric lyon 10 août 2007 00:49

                                                  « La gauche » ! Quelle gauche ?

                                                  L’instauration d’une dose de 20% de proportionnelle sur un seul tour permettra de s’assurer que le PS, qui ne fait même pas 30% des voix au premier tour, ne pourra jamais revenir au pouvoir à la faveur du scrutin majoritaire à 2 tours.

                                                  Quant aux autres partis de gauche, qui ne font même pas 5% des voix, ils n’auront aucun représentant à l’assemblée. Y compris le parti communiste, puisqu’il n’y aura plus de second tour et il ne pourra donc plus faire élire ses candidats avec les reports socialistes.

                                                  Le scrutin proportionnel aura également pour conséquence de provoquer l’éclatement du PS. En effet il n’y aura plus de majorité possible à gauche qu’avec une alliance programmatique avec le Modem.

                                                  L’extrème gauche antilibérale, « antisioniste » et antieuropéenne se retrouvera donc isolée de la gauche social-démocrate.

                                                  D’ailleurs ces deux gauches n’ont rien à faire ensemble et c’est le scrutin majoritaire à deux tours qui les maintient collées l’une à l’autre (et qui favorise aussi la stratégie « d’union de la gauche » avec les communistes).

                                                  Pourquoi croyez-vous que Martin Hirsh, DSK, Lang, Bockel, et bien d’autres qui s’y préparent, ont pris d’ores et déjà leur distance avec le PS ?

                                                  Ils sont plus malins que d’autres, semble-t-il, ils ont compris que le PS allait éclater.

                                                  Que la gauche antidémocratique les insulte aujourd’hui à qui mieux mieux ne doit leur faire ni chaud, ni froid. Bien au contraire : Il faut que les choses soient claires en politique, la confusion et les alliances contre nature n’ammènent jamais rien de bon.

                                                  Au fait, il y a beaucoup de juifs parmi eux, vous ne trouvez pas ? On pourrait y ajouter Finkelkraut, Adler, Glucksman, et d’autres intellectuels qui ont pris aussi quelque distance.

                                                  Peut-être n’ont-ils pas envie de redescendre à la cave un jour.

                                                  A moins que le clivage de « la gauche » ne recouvre plusieurs lignes de fracture :

                                                  La fracture entre les partisan du libéralisme et les partisan du collectivisme.

                                                  La fracture entre les « antisionistes » et les partisans d’Israël.

                                                  La fracture entre les européens et les vichystes.

                                                  Ca fait beaucoup !


                                                  • frédéric lyon 10 août 2007 00:59

                                                    J’ajouterais que la gauche sociale et démocratique, qui est l’héritière des lumières, ne peut pas se mêler à la gauche de Pierre Laval (député radical-socialiste), de Marcel Déat (député socialiste SFIO) et Jacques Doriot (député communiste), à la « gauche » totalitariste, anti-sémite (pardon, je voulais dire : « antisioniste ») et antilibérale de la collaboration, qui a fait des petits aujourd’hui.

                                                    C’est une question de principe.


                                                  • Maurice-Alain BAILLERGEAU C.D.MAB 10 août 2007 02:09

                                                    J’ai bien aimé ton analyse de la situation, mais vers la fin, quand tu approches des remises en causes et des solutions à trouver, tu faiblis des genoux comme chacun de nous, c’est-à-dire ceux qui ne voudraient pas baisser les bras.

                                                    Je me risque à quelques pistes qui occupent ma vieille cervelle de retraité et de militant PS de fraîche date.

                                                    1) Le parti vu dans sa relation base / Solferino ou vice-versa

                                                    L’absence de formation économico/politique des militants saute aux yeux quand on arrive ou quand on creuse un peu et le parti se prive ainsi de ressources énormes dans la diffusion de son programme.. s’il en a un à diffuser !

                                                    2) La relation entre les pouvoirs économiques et politiques.

                                                    Quand les dix principaux groupes mondiaux ont un CA égal à 10 % du PIB de l’UE, quand ces dix entreprises font l’équivalent de 40 % du PIB allemand et 60% du PIB français, on explique les conséquences dans quel endroit ? on s’organise comment ? quand et où dit-on la vérité à gauche ? - pour la droite je m’en fous

                                                    2) Qui veut une réelle transformation du pouvoir dans les entreprises (et dans la fonction publique) ?

                                                    La montée en puissance du rôle des représentants syndicaux nécessiterait une formation approfondie, des conseillers ad hoc ainsi q’une vision globale de l’entreprise - n’y a-t-il que le MEDEF pour s’y opposer ? je rougis pour eux en pensant à mes amis des centrales syndicales

                                                    3) Sommes-nous prêts à défendre un style de vie, plus rustique, plus collectif, moins esclave des objets et de leur support premier, la TV ?

                                                    Avez-vous vu passer une pétition pour que les gens s’engagent à fermer définitivement leur TV ?

                                                    J’arrête là, j’espère qu’il y a des penseurs et des chercheurs qui vont nous aider, mais on ne les entend pas encore et le soleil du capitalisme sauvage et triomphant cogne dur !


                                                    • frédéric lyon 10 août 2007 09:03

                                                      Je m’aperçois que je me suis mal expliqué.

                                                      Je voulais dire qu’il suffira d’instiller une dose suffisante de proportionnelle (environ 20%) pour qu’un parti politique (le PS) qui ne rassemble même pas 30% des voix ne puisse, en aucun cas, obtenir une majorité de députés à la Chambre sans l’apport du Modem.

                                                      Dans un scrutin avec une dose suffisante de proportionnelle, c’est le PS qui sera le perdant, car le Modem lui piquera des sièges. En revanche l’UMP ne perdrait pas beaucoup de sièges et il garderait sans doute la majorité à la Chambre, si le scrutin avait lieu aujourd’hui.

                                                      Et pour l’avenir, l’UMP ne pourra perdre la majorité que contre une alliance programmatique entre le PS et le Modem. C’est à dire dans le cadre d’une alliance de premier tour entre le centre et le PS, telle que l’a définie Michel Rocard.

                                                      C’est pourquoi le débat sur la « rénovation » du PS n’a strictement aucun sens : le PS est un condamné à mort en sursis et sa « rénovation » n’est pas à l’ordre du jour.

                                                      Ce qui est à l’ordre du jour c’est la séparation à gauche entre, d’une part, la gauche sociale et démocrate qui s’alliera avec le Modem, et, d’autre part, une « gauche » collectiviste, antisémite et antieuropéenne qui ira à la poubelle.

                                                      C’est cette séparation que semble anticiper les « déserteurs » aujourd’hui et les insultes qu’ils doivent supporter de la part des vichystes de l’extrème gauche ne peut que les conforter dans leur analyse et les amener à se demander pourquoi cette séparation n’a pas eu lieue plus tôt.

                                                      Le brave Hollande a louvoyé et noyé tous les poissons depuis 2002, pour parvenir à ce résultat. On a même susciter la candidature confusionniste et péroniste de Ségolène Royal pour tenter de sauver un parti moribond.


                                                      • chmoll chmoll 10 août 2007 09:35

                                                        Etre de gauche a-t-il encore un sens ?

                                                        bien sur, c’est un tremplin pour aller sur la voix de droite


                                                        • docdory docdory 10 août 2007 10:58

                                                          @ Philippe Nogues

                                                          Le problème pour les électeurs de gauche dont je fais partie , c’est que la gauche a oublié ses fondamentaux , et donc n’est plus à gauche , comme j’ai tenté de le démontrer dans l’article suivant :

                                                          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=23959

                                                          Bonne lecture !


                                                          • keiser keiser 10 août 2007 11:11

                                                            Il est quand même interessant de noter que l’effondrement de la gauche et de ses idées , peut se retrouver dans le vieillissement de la population . Tout ces Babys boomeurs ont quand même pour une partie , un jour , voté et pensé à gauche . On peut même dire que cette subtile pensée que la gauche ayant deçu leur aspirations profondes , ne vaut pas mieux que la droite , leur est en partie imputable . Bien qu’ils aient (encore) bien profités des 39-35 heures , des congés payes , etc ...

                                                            Hors , cette population est maintenant bien installée dans la vie et profite au maximum de leurs avantages sociaux : retraite forte , secu interessante . Ils ont aussi profité du boom economique , de la montée des salaires , des avantages sociaux , des credits immobilier à des taux minimes et stables . Sans compter qu’à leur epoque il etait encore possible de partir d’un c.a.p pour finir cadre .

                                                            Maintenant que leur vie est faite , que la peur du lendemain n’est plus un probleme grace à quelques bons placements immobiliers encore possibles à l’epoque .

                                                            Et bien maintenant , on crache dans la soupe et on rallie le parti qui , toujours dans l’instant et à court terme nous sert le mieux dans notre peur de l’insecurité avec un homme providentiel et fort .

                                                            Alors quand la balance ideologique se tient à ce niveau , quand des gens qui n’attendent plus rien de la vie aprés en avoir profité au maximum en ne laissant que des miettes aux suivants . Et bien , il n’y a pas grand chose à attendre des notions de partage , de solidarité et de foi en la jeunesse que l’on traite si aisaiment de racaille .

                                                            Mais peut etre que quand , un jour malade , ils se rendront à l’hopital et qu’aprés , faute de fonctionnaire suffisant mais tellement feignants , ils auront attendu la journée pour se faire faire un pansement au papier hygienique avec une aspirine ( faute de moyens) .

                                                            Peut etre que là , ils ne seront vraiment , mais alors vraiment , pas content .


                                                            • taktak 13 août 2007 12:02

                                                              Je suis assez d’accord avec keiser... L ’ « avenir » à la sarkosy pour lesquels on voté les vieux (à près de 70%) et ceux qui sont en pleine possesions de leur moyens (trentenaire) est assez navrant mais logique. Les parents de 1968 (ceux qui ont voté De Gaulle après...) et les enfants de mai 68 sont ceux qui sont les plus réactionnaires. Les premiers car de la vielle réacitosn( ah non pas une femme, bouh, j’ai peur des voyous etc...) les seconds car ils n’on récupéré de la fin des trentes glorieuses et de mai 68 que le pire individualisme de la société de consomation.

                                                              A contrario ceux qui ont fait 1968 et les enfants de la génération précarité, mais aussi les employés et ouvriés ont voté contre Sarkosy.

                                                              Il reste donc belle et bien un clivage droite/ gauche en france


                                                              • taktak 13 août 2007 13:24

                                                                Pour répondre plus à l’article lui même :

                                                                si la gauche perd, si il y a des transfuge au ps (mais pas seulement, gaissot a été approché par exemple), c’est parcequ’elle n’est plus de gauche.

                                                                Vous écrivez que le monde a changé. Certe nous subissons une contre révolution depuis la défaites du camp socialiste. Contre révolution qui s’accompagne d’abord de défaite idéologique (lorsque le PS puis le parti communiste abandonne et combat ce que le marxisme a apporté en économie, il n’y a plus rien pour résister au libéralisme, d’ailleurs on entenda plus parler du tout de Marx dans les écoles... par contre Schumpeter...), et maintenant de défaite électorale.

                                                                Et ce n’est pas en se décomplexant vers la droite que les valeurs de gauche seront défendu.

                                                                La solidarité, l’égalité, le droit pour tous de vivre une vie libre, où on ne chosit pas uniquement en fonction de ce que l’on a comme argent, l’humanisme, la création, l’épanouissement de tous... c’est ça que la gauche doit défendre. Et cela passe par être ferme avec nos valeur :

                                                                oui il doit y avoir un secteur publique garantissant l’accés au besoin fondamentaux (et donc pas de privatision d’edf comme l’avait signé Jospin..) oui la santé et la retraite doivent être garantie et payé par la solidarité nationale oui un patrimoine ne peut être transmis en totalité

                                                                bref, la gauche doit elle aussi être décomplexée.

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