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Commentaire de masuyer

sur Suisse : grandes banques et PME, le mépris total


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masuyer masuyer 9 août 2007 13:14

Merci à l’auteur,

il y a effectivement un problème au niveau des banques en France autant qu’en Suisse.

Le refus du risque, les frais de gestion de compte (dissimulés sous l’appelation de « services »).

Quand les banques vendent des produits d’épargne basés sur la Bourse et les actions, elles prennent toujours leur part, que les placements qu’elles ont réalisées se soient révélés fructueux ou non.

En France, elles profitent de l’obligation qui est faite aux particuliers de posséder un compte pour recevoir son salaire. Il serait donc facile aux gouvernements d’agir sur les abus en suspendant cette obligation.

Mon ex-femme a travaillé dans une banque. Lors d’un stage de formation interne, le formateur a classifié les clients en trois catégories. Ceux qui ont de forts revenus et qui placent leur argent (clients intéressants), ceux qui ont des revenus moyens et qui gèrent en « père de famille » (pas très intéressants) et la dernière catégorie, qu’il appelait « les véreux ». Ceux-là sont très intéressants, ils ont des revnus moyens ou faible et ils sont souvent à découvert. Ceux sont des proies faciles. Après une petite leçon de morale sur leur « mauvaise gestion », on leur colle des produits qu’ils n’osent pas refusé (crédits revolving notamment pour combler les découverts, qui contribuent à les enfoncer un peu plus). Les AGIOS assurent les rémunérations des salariés des banques.

Autre scandale le jeu sur les dates de valeur.

Et les pseudo services. Une ami qui s’est mise à son compte n’a obtenu un prêt que parce qu’elle avait une caution solidaire. Chaque année, cette caution reçoit une lettre-type, pompeusement appelée « Information caution ». Tarif de ce « service », 50€. Sans parler des tarifs appliqués aux comptes pro.

Mais visiblement, ça ne choque personne.

Pour l’entrepreneur la partie bancaire est bien plus délicate que la partie administrative.

Mais, il ne semble pas de bon ton de le dire.

Quant à la concurrence libre et non faussée, en ce qui concerne les banques, je m’esclaffe.

Merci Kalvin.


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