Dans loisir de masse, il y a la masse.
Les parents qui croient qu’éduquer leurs enfants c’est leur coller une bonne torgnole sans penser à leur expliquer pourquoi ce qu’ils viennent de faire est une bêtise -parce que souvent ils ne se sont pas eux même posé la question de « est ce une bêtise ? Pourquoi ? »- sont ceux qui offrirons à ces mêmes marmots un jeu avec des images ou des actions inutilement violent.
Ensuite ces parents se rendrons compte de la bête conséquence de leur bête achat sans avoir bêtement lu la PEGI, ni rien d’autre que l’avis « vu à la télé ! ». Et là, les parents se plaindrons d’avoir été dupés, ce qui n’est pas totalement faux car ils n’avaient pas les capacités intellectuelles de faire leur achat, leur cadeau à leur enfant en toute connaissance de cause et en maitrisant leur actes.
Bref, un jeu « de masse » doit aussi savoir qu’il tombera statistiquement dans des mains « inadaptées ». Et fatalement les victimes ou les proches des victimes de cette erreur se plaindrons en termes extrèmes car ils auront vécu une situation qui leur paraît extrème. L’impact d’un jeu est indéniablement amplifié par l’interractivité. Vous qui pratiquez et appréciez ces jeux êtes bien placé pour le savoir.
C’est pourquoi votre article -applaudi par des gens proches de votre profil qui semblent être les seuls à réagir ici- ne peut être accepté en l’état. Il existe, et il existera un public qu’il faudra protéger avec une grande force du contenu de certains jeux. Il semble plus faisable à quelqu’un de motivé et connaissant son affaire d’acquérir un jeu à distribution limitée -en magasins spécialisés, sur présentation d’une carte d’identitée, que sais-je ?- qu’a un gamin mal immature de se faire choquer par un jeu avec une coquarde « déconseillé aux moins de 16ans » pris dans un supermarché par des parents inattentifs.
Voilà, votre article a le mérite d’apporter au débat. Mais non, le jeu vidéo n’est pas à distribuer en vente totalement libre.