A vous lire fouadraiden, vous me rappelez les commentaires de ma fille encore adolescente quand elle sortait avec sa meilleure amie qui était d’origine magrébine. Quand elles se faisaient draguer par les garçons, plus d’un garçon a a été surpris de constater qu’en se basant sur le physique il y avait plus de chance de considérer ma fille comme magrébine et son amie comme une petite bien de chez nous.
Oui un noir est un noir, un jaune est un jaune, un blanc est un blanc, un rose est un rose, un petit est un petit, un frisé est un frisé, un vieux est un vieux mais avant d’être une couleur, une taille, une chevelure,un âge, ils appartiennent tous à la communauté des humains, faut-il le rappeler ?
Pour moi la question à se poser est la suivante : à quel moment pour un individu la taille, la couleur, le sexe,le métier, la maladie de l’« Autre » devient un problème pour lui ? Et pourquoi ?
Même chose dans la société :à quel moment la société a t-elle besoin de bouc émissaire ? Qui en a besoin ? Pourquoi faire ?
L’individu n’arrive pas au monde « raciste », il le devient par acculturation.
Avez-vous remarqué que parmi les élites économiques, politiques et culturelles(pas seulement en France) on ne parle jamais de racisme. Les blancs, les jaunes, les verts et les violettes vont tous à la même table, sur les mêmes plages, dans les mêmes avions, dans les mêmes magasins, sur les mêmes bâteaux, les mêmes spectacles, etc...
Etonnant, non !