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Commentaire de Eric LAITAT

sur Aucun banquier représenté au Grenelle de l'environnement : un simple oubli ou une erreur de stratégie ?


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Eric LAITAT Eric LAITAT 10 août 2007 10:37

OOOUPS, ca m’a échappé.

Un mauvais copier/coller qui n’a pas pris en compte mes retouches de dernière minute. Votre indulgence pour cet esprit d’escalier car la conclusion sur la NECESSITE de vévelopper des produits financiers alternatifs est importante.

Bonjour Ikoff Vous êtes évidemment le bienvenu à commenter sur mon blogue (http://blog.ecopilot.be). L’outil le permet avec grande facilité. Merci à Wordpress.

J’y ai aussi reproduit la lecture que j’ai faite de votre article, en expurgeant certains points que je trouvais peu pertinents ou peu clairs. Certaines fautes typographiques aussi. Sous un même pseudo (et c’est mon vrai patronyme judel.66), car cette réflexion est le ’travail’ de ma vie. Et je n’ai pas de gêne à ’recycler’ les éléments que je collecte avec passion. Les éléments que je tente de rassembler dans une réflexion cohérente. Pour simplifier mon idée, j’utilise des mouchoirs en tissus. Pas de Cleenex ®. Comme je ne vivrai qu’une fois, autant en faire usage. Et comme je suis besogneux, ma production est relativement faible. J’incommode en définitive assez peu de monde.

Votre réponse me touche, Ikoff, par votre capacité à intellectualiser mon propos, et au delà. Je le limite, pour ma part, au pragmatisme du terrien. Je reviendrai sur quelques points de votre intervention qui me sont chers.

[« D’une manière générale, le développement durable va évoluer... »] 1987 Notre avenir à tous ! Gro Harlem Brundtland (DK). Tous les ’durabilistes’ connaissent cette référence. C’est pour moi la véritable première référence internationale au développement durable (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/leadership-europeen). Le faire remonter au Club de Rome (1972) donnerait encore un vertige plus grand. Cela fait déjà 20 ans (bordel) qu’on en DISCUTE. Je ne dirai pas que rien n’a changé... Mais de là à constater que l’adhésion de notre société à ces idées ’vertueuses à la base’ -je reprends ici vos propos Ikoff- est acquise, c’est franchir un pas vers la malhonnêteté intellectuelle. Gardons la définition adoptée par l’Union européenne : le produit d’une triple approche, économique, sociale et environnementale. Dans cet ordre, c’est important.

Discutons d’accord... Et agissons J’irai même plus loin. Si le développement durable reste au niveau du débat d’idée, c’est pure vanité. On ne PEUT plus pratiquer le business as usual. Le développement durable DOIT rentrer dans le système de développement de notre société. Je vous soumets ma formule à propos du développement durable. Je la limite au construire-durable dans mon cercle d’influence. Toute transposition aisée. ’Il y a y un intérêt, mais pas de demande’. C’est mon constat quotidien... Qui n’est pas soucieux de la qualité de l’environnement dans lequel il vit (sa propre maison) ? Les constructeurs vous diront TOUS que les clients ne sont pas prêts à payer ce que ça coûte. Et j’exclus ici les pionniers, qui ont fait le pas de longue date... quelque fois en se ruinant. Le marketing du développement durable est donc à faire pour que la majorité précoce (la première moitié de la population selon une courbe de Gauss) embraie dans le processus (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/le-batiment-vert-doit-simposer). L’environnement est la VALEUR additionnelle du mode de développement choisis en Europe (en plus de l’économie et du travail, ref- la définition ci-dessus).

Le développement durable est un enjeu majeur pour notre société. Pour tous. Les verts, les verts foncés, les verts pâles, les tachetés verts, les panachés , les un-peu-verts, les pas-très-verts... Je constate et déplore la crainte de certains ’Khmers verts’ à ce que d’autres accommodent le développement durable - voire la construction durable - ’à leur sauce’. Qu’en ont-ils fait en 20 ans ? Si c’est pour limiter l’es engagements aux ’happy few’ qui coulent des jours paisibles dans une maison passive à 1.000 lieues de toute zone polluée (habitée). Pure vanité. Que tout le monde s’engage ! Le politique dans sa politique, le banquier dans ses produits bancaires, le scientifique dans ses expérimentations, les écolos dans l’écologie, le cultivateur dans ses champs. Et le maçon dans ses maisons. Tous doivent maintenant inclure la VALEUR de l’environnement dans notre vie quotidienne pour un développement économique et social. Une plus-value pour plus de marché.

« Mais dans un même temps, ces idées du développement durable vont amener chaque agent économique à envisager leur action sur du long terme. »] Non Ikoff, elles ne VONT pas... C’est FAIT en grande partie pour les plus grosses entreprises. Elles savent que pour maximiser un profit, il faut aussi réduire les pertes. Des exemples à la pelle dans le secteur de l’automobile des photocopieuses, de l’énergie, de l’électronique, de la chimie..... A tous les niveaux. Pas seulement pour réduire le risque d’accident, aussi par soucis de a qualité de (leur) environnement, aussi par soucis de gestion en ’bon père de famille, aussi pour la ’good governance’... Plus le capital est important, plus le responsable y est attentif. Ce sont les moins nantis (nettement plus nombreux) qu’il faut maintenant sensibiliser. La tâche est rude.

« Que Jean Louis Borloo propose à la communauté internationale de créer une charte des droits de l’homme et du développement durable va sceller, dans quelques années » J’ai aussi lu ça récemment. La Noblesse de l’Intellect français, titille le pragmatisme du belge, suscite la jalousie. Les Droits de l’Homme, les Droits de l’enfant,... n’empêchent pas les dérives ! Non ! Ce sera un concept de plus. Pour les premiers (les plus fondamentaux 1791-1971. Deux siècles pour passer de la réflexion philosophiquee aux Nations-Unies. Ce n’est pas la gloire ! C’est d’ACTION urgente dont nous avons tous besoin. Non d’un processus aux faibles avancées, fussent-elles diplomatiques. Dans ce cas ci, grâce au lobying scientifique on a mis la charrue avant les boeufs. Le changement du climat est une réalité scientifique avérée et non démentie (par la communauté scientifique). Laissons leur faire leur boulot. Même les politiques et diplomates endossent collectivement ces acquis dans des documents de consensus. Laissez donc vos académiciens rédiger leur train de sénateur. Ce sera certainement un chef-d’oeuvre intellectuel. Ce ne sera pas le best sellers des plages qui fera que tout le monde se dira, ’je vais le faire pour moi’. Combien ça coûte, je le veux !

J’en reviens ainsi à la conclusion de mon propos précédent... Un marché c’est un client et un fournisseur qui s’entendent sur un produit et un prix... Les mécanismes financiers sont à élaborer pour internaliser cette plus-value de l’environnement dans le produit pour permettre un nouveau développement de notre société. Combien ca coûte ? Comment financer ces coûts ? Banquier, actuaire, sociologue, à l’ouvrage. Faites œuvre de créativité.

La ‘vieille Europe’ est le berceau du développement durable’. N’en déplaisent aux autres. N’est-il pas paradoxal de constater, les avancées pragmatiques outre-Atlantique, alors que nous tergiversons souvent dans nos réflexions ? Le Protocole de Kyoto n’est pas endossé par le Gouvernement américain. L’activité économique de sociétés américaines importantes confirme des réductions significatives d’émissions de gaz à effet de serre. Ben tient, là aussi le pétole coûte cher (moins cher que chez nous). Pour développer un marché, il faut de nouveaux produits bancaires. Le Canada nous en présente un... Et pourquoi pas. Allez donc le découvrir les sUperpointsvertscanade http://superpointsvertscanada.deficapresse.ca/articles/917/. Je trouve ca simplement génial !

Et pour terminer Ikoff, je préfère le développement durable de lièvre, que je trouve plus goûteux, au rable de lapin. http://agoravox.fr/smileys/sourire.png


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