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Bonjour à tous,
Vous levez Osiris un point d’action politique hautement stratégique. Relayer le débat du Grenelle de l’environnement au niveau européen est un enjeu stratégique pour la France. Nul doute que les succès du Grenelle de l’environnement seront capitalisés à Bruxelles. Comprenez aussi qu’un échec en sonnerait le glas.
Le Président Sarkozy a pesé de tout son poids pour relancer le projet de Traité européen instituant la Constitution européen.
Je n’ai rien vu récemment sur le contenu du projet de constitution européenne. J’ai personnellement regretté l’abandon du précédent texte, qui sur un point de vue du moins enfonçait un coin déterminant en faveur du Développement durable. Le développement durable figurait dès le préambule de ce projet de Constitution, parmi les valeurs européennes. L’environnement faisait l’objet de l’Article 3.
Cela vous a peut être échappé. Mais dans ce genre de littérature, peu de choses sont laissées au hasard ! Plus c’est important, plus c’est proche de la racine de l’arborescence. Aucune chance de mettre un point de consensus mou en si bonne place ! Développement durable dès le préambule et environnement en Art. 3... difficile de faire mieux.
Travaillez un maximum pour le succès du Grenelle de l’environnement. Lobbyez à mort pour que le développement durable et l’environnement ne rétrogradent pas dans la hiérarchie des enjeux de société. Toute l’Europe vous regarde et attend que vous ayez essuyé les plâtres pour prendre le relais. Le Président Sarkozy et Mr le Ministre Borloo seront certainement de bon ambassadeurs pour faire entendre le voix de la France sur la scène européenne..
A un niveau nettement plus modeste, je poursuis ma veille sur le Grenelle de l’environnement et je ne manquerai pas de vous faire part de mes réflexions sur http://blog.ecopilot.be http://agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png C’est silence radio sur le sujet ces jours-ci. Blackout pour ne pas déflorer les cartes maîtresses ? Sûr que la météo ne génère ni torpeur, ni endormissement ! Vivement la rentrée politique. Ceci est un sujet passionnant
GRRR, Ikoff - Kconseil se double d’un psy-pragmatique, un pied dans les Pyrénnées Orientales l’autre en Belgique (partim) http://agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png LOL
Attention un train peu en cacher un autre. Cette formule qui vous semble banale au passage à niveau me fait toujours sourire lors d’une incursion en France. On est parti de l’absence des banquiers au Grenelle de l’environnement. Je découvre le How to des passerelles et de la gestion du changement.
Le marketing durable devrait endosser les règles du marketing : un Produit, un Prix, une Place et une Promotion. J’imagine difficilement le CEO de Total plus vert que vert au point d’imposer - il lui aurait fallu un sacré pouvoir de persuasion http://agoravox.fr/smileys/clin_d-oeil.png-, par une soudaine conscience, l’essence sans plomb à son CA... puis à toute l’industrie automobile. J’ai tout autant de doutes sur l’existence d’une Directive européenne, à l’insu des lobbies pétrolier ou automobile. Une prise de conscience environnementale ? Je n’y crois pas. Des opportunités de marché, oui. Une nouvelle offre de produit pour une nouvelle niche de clients.
Le développement durable en Europe ajoute l’environnement au développement économique et social. Ce flux de valeur additionnelle est supposé stimuler le marché, renforcer l’emploi et améliorer la qualité de l’environnement. C’est le développement économique qui incorpore l’environnement comme nouvelle valeur. La conscience dans tout ça ?
Les passerelles et de la gestion du changement en entreprise, c’est un métier ? C’est ton métier Ikoff ? C’est une clé de toute évidence. J’ai en charge la promotion de la construction durable dans le secteur du BTP en Région wallonne. Et je tourne en rond. L’histoire de la poule et de l’oeuf. J’apprécierais lire comment s’engager dans une spirale vertueuse.
Un autre article peut-être, Ikoff ? Merci pour ce long échange.
OOOUPS, ca m’a échappé.
Un mauvais copier/coller qui n’a pas pris en compte mes retouches de dernière minute. Votre indulgence pour cet esprit d’escalier car la conclusion sur la NECESSITE de vévelopper des produits financiers alternatifs est importante.
Bonjour Ikoff Vous êtes évidemment le bienvenu à commenter sur mon blogue (http://blog.ecopilot.be). L’outil le permet avec grande facilité. Merci à Wordpress.
J’y ai aussi reproduit la lecture que j’ai faite de votre article, en expurgeant certains points que je trouvais peu pertinents ou peu clairs. Certaines fautes typographiques aussi. Sous un même pseudo (et c’est mon vrai patronyme judel.66), car cette réflexion est le ’travail’ de ma vie. Et je n’ai pas de gêne à ’recycler’ les éléments que je collecte avec passion. Les éléments que je tente de rassembler dans une réflexion cohérente. Pour simplifier mon idée, j’utilise des mouchoirs en tissus. Pas de Cleenex ®. Comme je ne vivrai qu’une fois, autant en faire usage. Et comme je suis besogneux, ma production est relativement faible. J’incommode en définitive assez peu de monde.
Votre réponse me touche, Ikoff, par votre capacité à intellectualiser mon propos, et au delà. Je le limite, pour ma part, au pragmatisme du terrien. Je reviendrai sur quelques points de votre intervention qui me sont chers.
[« D’une manière générale, le développement durable va évoluer... »] 1987 Notre avenir à tous ! Gro Harlem Brundtland (DK). Tous les ’durabilistes’ connaissent cette référence. C’est pour moi la véritable première référence internationale au développement durable (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/leadership-europeen). Le faire remonter au Club de Rome (1972) donnerait encore un vertige plus grand. Cela fait déjà 20 ans (bordel) qu’on en DISCUTE. Je ne dirai pas que rien n’a changé... Mais de là à constater que l’adhésion de notre société à ces idées ’vertueuses à la base’ -je reprends ici vos propos Ikoff- est acquise, c’est franchir un pas vers la malhonnêteté intellectuelle. Gardons la définition adoptée par l’Union européenne : le produit d’une triple approche, économique, sociale et environnementale. Dans cet ordre, c’est important.
Discutons d’accord... Et agissons J’irai même plus loin. Si le développement durable reste au niveau du débat d’idée, c’est pure vanité. On ne PEUT plus pratiquer le business as usual. Le développement durable DOIT rentrer dans le système de développement de notre société. Je vous soumets ma formule à propos du développement durable. Je la limite au construire-durable dans mon cercle d’influence. Toute transposition aisée. ’Il y a y un intérêt, mais pas de demande’. C’est mon constat quotidien... Qui n’est pas soucieux de la qualité de l’environnement dans lequel il vit (sa propre maison) ? Les constructeurs vous diront TOUS que les clients ne sont pas prêts à payer ce que ça coûte. Et j’exclus ici les pionniers, qui ont fait le pas de longue date... quelque fois en se ruinant. Le marketing du développement durable est donc à faire pour que la majorité précoce (la première moitié de la population selon une courbe de Gauss) embraie dans le processus (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/le-batiment-vert-doit-simposer). L’environnement est la VALEUR additionnelle du mode de développement choisis en Europe (en plus de l’économie et du travail, ref- la définition ci-dessus).
Le développement durable est un enjeu majeur pour notre société. Pour tous. Les verts, les verts foncés, les verts pâles, les tachetés verts, les panachés , les un-peu-verts, les pas-très-verts... Je constate et déplore la crainte de certains ’Khmers verts’ à ce que d’autres accommodent le développement durable - voire la construction durable - ’à leur sauce’. Qu’en ont-ils fait en 20 ans ? Si c’est pour limiter l’es engagements aux ’happy few’ qui coulent des jours paisibles dans une maison passive à 1.000 lieues de toute zone polluée (habitée). Pure vanité. Que tout le monde s’engage ! Le politique dans sa politique, le banquier dans ses produits bancaires, le scientifique dans ses expérimentations, les écolos dans l’écologie, le cultivateur dans ses champs. Et le maçon dans ses maisons. Tous doivent maintenant inclure la VALEUR de l’environnement dans notre vie quotidienne pour un développement économique et social. Une plus-value pour plus de marché.
« Mais dans un même temps, ces idées du développement durable vont amener chaque agent économique à envisager leur action sur du long terme. »] Non Ikoff, elles ne VONT pas... C’est FAIT en grande partie pour les plus grosses entreprises. Elles savent que pour maximiser un profit, il faut aussi réduire les pertes. Des exemples à la pelle dans le secteur de l’automobile des photocopieuses, de l’énergie, de l’électronique, de la chimie..... A tous les niveaux. Pas seulement pour réduire le risque d’accident, aussi par soucis de a qualité de (leur) environnement, aussi par soucis de gestion en ’bon père de famille, aussi pour la ’good governance’... Plus le capital est important, plus le responsable y est attentif. Ce sont les moins nantis (nettement plus nombreux) qu’il faut maintenant sensibiliser. La tâche est rude.
« Que Jean Louis Borloo propose à la communauté internationale de créer une charte des droits de l’homme et du développement durable va sceller, dans quelques années » J’ai aussi lu ça récemment. La Noblesse de l’Intellect français, titille le pragmatisme du belge, suscite la jalousie. Les Droits de l’Homme, les Droits de l’enfant,... n’empêchent pas les dérives ! Non ! Ce sera un concept de plus. Pour les premiers (les plus fondamentaux 1791-1971. Deux siècles pour passer de la réflexion philosophiquee aux Nations-Unies. Ce n’est pas la gloire ! C’est d’ACTION urgente dont nous avons tous besoin. Non d’un processus aux faibles avancées, fussent-elles diplomatiques. Dans ce cas ci, grâce au lobying scientifique on a mis la charrue avant les boeufs. Le changement du climat est une réalité scientifique avérée et non démentie (par la communauté scientifique). Laissons leur faire leur boulot. Même les politiques et diplomates endossent collectivement ces acquis dans des documents de consensus. Laissez donc vos académiciens rédiger leur train de sénateur. Ce sera certainement un chef-d’oeuvre intellectuel. Ce ne sera pas le best sellers des plages qui fera que tout le monde se dira, ’je vais le faire pour moi’. Combien ça coûte, je le veux !
J’en reviens ainsi à la conclusion de mon propos précédent... Un marché c’est un client et un fournisseur qui s’entendent sur un produit et un prix... Les mécanismes financiers sont à élaborer pour internaliser cette plus-value de l’environnement dans le produit pour permettre un nouveau développement de notre société. Combien ca coûte ? Comment financer ces coûts ? Banquier, actuaire, sociologue, à l’ouvrage. Faites œuvre de créativité.
La ‘vieille Europe’ est le berceau du développement durable’. N’en déplaisent aux autres. N’est-il pas paradoxal de constater, les avancées pragmatiques outre-Atlantique, alors que nous tergiversons souvent dans nos réflexions ? Le Protocole de Kyoto n’est pas endossé par le Gouvernement américain. L’activité économique de sociétés américaines importantes confirme des réductions significatives d’émissions de gaz à effet de serre. Ben tient, là aussi le pétole coûte cher (moins cher que chez nous). Pour développer un marché, il faut de nouveaux produits bancaires. Le Canada nous en présente un... Et pourquoi pas. Allez donc le découvrir les sUperpointsvertscanade http://superpointsvertscanada.deficapresse.ca/articles/917/. Je trouve ca simplement génial !
Et pour terminer Ikoff, je préfère le développement durable de lièvre, que je trouve plus goûteux, au rable de lapin. http://agoravox.fr/smileys/sourire.png
Bonjour Ikoff, boujour à tous, Vous êtes évidemment le bienvenu à commenter sur mon blogue (http://blog.ecopilot.be). L’outil le permet avec grande facilité. Merci à Wordpress.
J’y ai aussi reproduit la lecture que j’ai faite de votre article, en expurgeant certains points que je trouvais peu pertinents ou peu clairs. Sous un même pseudo (et c’est mon vrai patronyme judel.66), car cette réflexion est le ’travail’ de ma vie. Et je n’ai pas de gêne à ’recycler’ les éléments que je collecte avec passion et que je tente de rassembler dans une réflexion cohérente. Pour simplifier mon idée, j’utilise des mouchoirs en tissus. Pas de cleenex (R). Comme je ne vivrai qu’une fois, autant en faire usage. Et comme je suis besogneux, ma production est relativement faible.
Votre réponse me touche, Ikoff, par votre capacité à intellectualiser mon propos. Je le limite, par mes capacités propres et mon cercle d’influence, à beaucoup plus de pragmatisme. je reviendrai donc sur quelques points de votre intervention qui me sont chers.
[« D’une manière générale, le développement durable va évoluer... »] 1987 Notre avenir à tous ! Gro Harlem Brundtland. Tous les ’durabilistes’ connaissent cette référence. C’est pour moi la véritable première référence internationale au développement durable (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/leadership-europeen). Le faire remonter au Club de Rome (1972) donnerait encore un vertige plus grand. Ca fait déjà 20 ans (bordel) qu’on en discute. Je ne dirai pas que rien n’a changé... Mais de là à constater que l’adhésion de notre société à ces idées ’vertueuses à la base’ -je reprends ici vos propos Ikoff- est acquise, c’est franchir un pas vers la malhonnêteté intellectuelle.
Discutons d’accord... Et agissons J’irai même plus loin. Si le développement durable reste au niveau de l’idée. C’est pure vanité. On ne PEUT plus pratiquer le business as usual. Le développement durable DOIT rentrer dans le système de développement de notre société. Je vous soumets ma sentence lapidaire a propos du développement durable. Je la limite au construire-durable dans mon cercle d’influence. Toute transposition aisée. ’Il y a y un intérêt, mais pas de demande’. C’est mon constat quotidien... Qui n’est pas soucieux de la qualité de l’environnement dans lequel il vit (sa propre maison) ? Les constructeurs vous diront TOUS que les clients ne sont pas prêts à payer ce que ca coûte. (et j’exclus ici les pionniers, qui ont fait le pas de longue date... quelque fois en se ruinant). Thomas et Piron, le plus grand constructeur de la Région wallonne (plus de 700 foyers par ans), l’équivalent local de votre Bouyges ou Maison Phénix me le répétait hier encore ! Le marketing du développement durable est donc à faire pour que la majorité précoce (la première moitié de la population selon une courbe de Gauss) embraie dans le processus. (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/le-batiment-vert-doit-simposer) L’environnement est la VALEUR additionnelle du mode de développement choisis en Europe.
Le développement durable est un enjeu majeur pour notre société. Pour tous. Les verts, les verts foncés, les verts pâles, les tachetés verts, les panachés , les un-peu-verts, les pas-très-verts... Je constate et déplore la crainte de certains ’Khmers verts’ à ce que d’autres accommodent le développement durable - voire la construction durable - ’à leur sauce’ . Qu’en ont-ils fait en 20 ans ? Si c’est pour limiter l’es engagements aux ’happy few’ qui coulent des jours paisibles dans une maison passive à 1000 lieues de toute zone polluée (habitée). Pure vanité. Que tous le monde s’engage. Le politique dans sa politique, le banquier dans ses produits bancaires, le scientifique dans ses démonstrations, les écolos dans l’écologie, le maçon dans ses maisons. Tous à inclure la VALEUR de l’environnement dans leur vie quotidienne pour un développement économique et social. Une plus value pour plus de marché.
[« Mais dans un même temps, ces idées du développement durable vont amener chaque agent économique à envisager leur action sur du long terme. »] Non Ikoff, elles ne VONT pas... C’est FAIT en grande partie pour les plus grosses entreprises. Elles savent que pour maximiser un profit, il faut aussi réduire les pertes. Des exemples à la pelle dans le secteur de l’automobile des photocopieuses, de l’énergie, de l’électronique, de la chimie..... A tous les niveaux. Pas seulement pour réduire le risque d’accident, aussi par soucis de a qualité de (leur) environnement, aussi par soucis de gestion en ’bon père de famille, aussi pour la ’good governance’... Plus le capital est important, plus le responsable y est attentif. 20% du capital d’Axa en Belgique est placé dans les bâtiments. Vous pensez qu’ils ne sont pas attentifs à l’évolution à terme du marché de l’immobilier, aux futurs certificats de la Procédure d’Avis Energétique ? Oui Ikoff, ils ont les meilleurs matheux au monde, les actuaires. Ils savent compter et évaluer le risques. C’est leur métier.
[« Que Jean Louis Borloo propose à la communauté internationale de créer une charte des droits de l’homme et du développement durable va sceller, dans quelques années »] J’ai aussi lu ça la semaine passée. La Noblesse de l’intellect français, titile le pragmatisme du belge, avec une pointe de jalousie. Les Droits de l’Homme, les Droits de l’enfant, n’empêchent pas... Non ! Ce sera un concept de plus. Pour les premiers, les fondamentaux droits de l’homme 1791-1971. Deux siècle pour passer de la philosophie aux Nations Unies. Ce n’est pas la gloire ! C’est une ACTION urgente dont nous avons tous besoin. Non d’un processus aux faibles avancées, fussent-eles diplomatiques. Dans ce cas ci, grâce au lobying scientifique on a mis la charrue avant les boeufs. Le changement du climat est une réalité scientifique avérée, que même les politiques et diplomates endossent collectivement dans des documents de consensus. Laissez donc vos académiciens rédiger leur train de sénateur. Ce sera certainement un chef d’oeuvre intellectuel. Pas le best sellers des plages qui fera que tout le monde se dira, ’ca je le veux et je vais le faire pour moi’.
Et pour terminer Ikoff, je préfère le développment durable de lièvre, que je trouve plus goûteux au rable de lapin.http://agoravox.fr/smileys/sourire.png
Ikoff porte une vision précise et correcte sur le secteur de la construction durable. C’est d’abord un engagement politique : le changement du climat est le défi N°1 de notre société. Le changement du climat est reconnu le défi N°1 de la politique de développement des pays les plus industrialisés. Le processus d’Heiligendamm dans la politique internationale, et le Président Nicolas Sarkozy donnent le niveau de reconnaissance politique plus élevé pour le Construire-Durable. Cela va paire avec une réduction nette de la consommation énergétique dans l’habitat. Ces décisions politiques prises, il faut maintenant s’engager réellement dans le processus. Le Grenelle de l’environnement stimulera le développement de l’économie française. Il est suivi de très près dans les pays voisins !
La construction durable a la sympathie de tous. Elle doit s’imposer sur le marché. Pour l’heure, seuls quelques pionniers ont essuyé les plâtres, construisant, souvent à la campagne, des maisons à basse énergie ou des maisons passives. Plus rares encore, des éco-quartiers ou des éco-cités, visent aussi à juguler la question du transport vers les lieux de travail ou de scolarisation. La majorité précoce, au sens de Kotler & Dubois (Marketing management, Publi Union Edition) doit maintenant s’engager dans le construire durable. Des objectifs clairs, des produits de qualité, des délais, des prix, des produits, des objectifs de performance, des labels et certification... C’est là que le véritable engagement dans le construire durable sera pris. C’est cela qui fera l’avènement du marché.
Construire est un réel projet d’entreprise. Un enjeu politique majeur de l’après-guerre fut d’élargir l’accès à la propriété. Il est toutefois paradoxal de constater (et ceci est un vrai paradoxe Ikoff), que le projet est saucissonné en de multiples phases qui en font perdre de vue la globalité. Y compris jusqu’à fractionner les coûts et refuser d’intégrer le montant de la facture de chauffage au débours liés au paiement de l’habitation. Dès le premier mois pourtant le propriétaire paie son banquier ET son chauffage. Cumulez les deux sur la durée de votre prêt et vous ne parlerez plus jamais de ’surcoût’ de constructions peu énergivores. J’ai développé un petit calculateur pour vous permettre de jouer avec VOS propres chiffres (Lire aussi http://www.construire-malin.be/finance/internaliser-lenergie-3.html)
L’argent est la question clé. Nul doute que Sir Nicholas Stern, qui préside ce premier groupe de travail du Grenelle de l’environnement, ancien Conseiller du Gouvernement britannique sur le changement du climat, ancien économiste en chef et vice-Président de la Banque Mondiale, auteur du rapport inaugural de la Conférence des Nations Unies de NAIROBI, veillera à la qualité des estimations économiques.
L’offre précède toujours la demande. Le secteur de la construction n’est pas réceptif MAINTENANT (proactif, contraint ou incité) à ouvrir de nouveau produits sur le marché. Le tassement dans la conjoncture du secteur de la construction ce premier semestre s’inscrit à la suite d’une série impressionnante de périodes de croissance record, frôlant les 10% (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/conjoncture-batiment-2006). En clair ? Les carnets de commande des entrepreneurs sont pleins. L’intérêt du public pour la construction durable n’est pas encore une demande solvable. Oui Ikoff, ca coûte plus cher de construire durable,... Mais le produit acheté (la maison) est de qualité supérieure. Et cette qualité supérieure a un prix. Plus économe en énergie certes, les bâtiment neufs répondent en effet à de nouveaux critères puisqu’on leur assigne des objectifs performentiels au travers de la transposition en droit national de la Directive-PEB-2002/91/CE du 16 déc 2002 sur la Performance énergétique des bâtiments. Un seul bémol à l’article, la formule marketing de la construction durable doit encore être inventée. Il me semble évident que toute tournure négative soit être proscrite (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/vocabulaire-developpement-durable).
Délais de mise en oeuvre ? Les plus enthousiastes diront hic et nunc ! Ben tient ! Le bâtiment est un bien de consommation qui se renouvelle très lentement. 2008-2012 ? La première période d’évaluation du Protocole de Kyoto. Le secteur des professionnels de la construction n’est pas directement éligible. Rien ne l’aiguillonnera à court terme dans cette voie. Seuls les efforts individuels seront soldés par une diminution des émissions de gaz à effet de serre. Les ’décideurs’ pour ces efforts sont multiples. Une politique massive est difficile à mettre en place à l’échelle nationale. 2012-2020 ? L’Union européenne a voté le paquet énergie lors du Sommet de printemps (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/energie-paquet-energie-union-europeenne-2020). Un effort significatif sera certainement amorcé dans cet horizon temporel. 2050 : un horizon peut être réaliste pour une mise en oeuvre effective de l’objectif ’Facteur 4’, pointé par le label Effinergie (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/effinergie-label-france). En 2050, ce sera banal !
Le Grenelle de l’environnement n’ambitionne pas la révolution verte. Le Grenelle de l’environnement mettra en place un contexte pour promouvoir la nécessaire évolution vers une rupture de notre ’business as usual’ et la mise en place du développement durable et du construire-durable : le produit d’une triple approche, économique, sociale et environnementale (Lire aussi http://blog.ecopilot.be/construction-durable)
Politicien et banquier sont des corps d’états bien établis, derrière lesquels il y a des hommes, avec une sensibilité propre, y compris une sensibilité environnementale. Il n’y a pas d’incompatibilité. Chacun son métier. Oui Ikoff, « les banquiers [...] permettent à chacun d’entreprendre : prêter de l’argent pour créer, innover, construire. » Une fois qu’ils connaîtront les montants financiers requis, nul doute qu’il proposeront sur le marché des produit qui permettent de répondre à ces demandes. Leur réactivité au marché est de loin supérieure aus délais de mise en œuvre présentés ci-dessus !
Au Canada, par exemple, j’ai vu une initiative réellement innovante en terme de Partenariat Public Privé centré exclusivement sur des bénéfices environnementaux http://superpointsvertscanada.deficapresse.ca/articles/917/
Son but : nouvelle source de financement pour l’environnement. Son opération : un programme de points dans la consommation. Ses bénéfices : une participation directe de l’ensemble de la population et des agents économiques en termes de partage de coûts et avantages immédiats et à moyens et longs termes pour un objectif donné de réduction de XX Mt de Gaz à Effet de Serre (GES).
Un Modèle financier dont on parlera peut être aussi un jour en France et en Belgique
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