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Commentaire de Christian Pradel

sur La fraternité en peine


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Christian Pradel Christian Pradel 6 septembre 2006 11:18

Négatif !

Ce genre de globalité que vous dressez pour l’associer à ce désir, ce souhait de voir le respect et la paix concrets être vécus ne me satisfait pas. Ce n’est pas avec ce regard imbécile, comme vous le dites, que je le conçois.

Je pense que l’homme peut encore réagir, agir même et cela pour « imposer » d’autres voies que celles qu’il doit subir sans cesse ! C’est toute la tension entre le déterminisme et la liberté ! Bien sûr on est ici dans le domaine de l’aspiration. « I have a dream » était du domaine de l’aspiration et un jour cela s’est concrétisé.

Mais évidemment il ne faut pas être niais au point de croire que tout peut changer d’un seul coup en zappant l’humanité tel qu’il est ! Elle est complexe et fragile. Faut nuancer vos propos : par exemple lorsque vous citez pour une même comparaison ces deux événements : la pluie qui tombe le week-end et la mort qui fait partie de notre vie. Je ne peux rien contre cette mort naturelle ( en tout cas à ce jour) mais contre la mort « guerrière », certainement je peux contribuer à diminuer la quantité de sa production ! la pluie le week-end ... vous trouvez pas le rapport légèrement scabreux ?

Un jour, un jeune homme relancait dans la mer des étoiles de mer qui s’étaient échouées très nombreuses sur la plage. Un homme s’approcha de lui pour lui demander pour quelle raison il faisait cela, sachant qu’il y en avait trop et que son action ne suffirait pas pour les sauver toutes. Il répondit : « Je le sais...mais toutes celles que j’aurai jetée à la mer resteront vivante » Je trouve ce genre d’action motivante, positive et laissant un modèle d’espoir face aux difficultés insurmontables de notre humanité...

Chaleureusement,

Christian


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