Bonjour claude.
Je suis bien d’accord avec toi, mais nous pouvons nous interroger plus loin.
Tous ceux qui tentent ce type de procès je ne crois pas que ce soit seulement l’appât du gain. Dans notre Europe un certain nombre de sujets son extra sensibles des qu’on les évoque comme ceux tenant au nazisme et leurs corollaires.
Si j’indique cela c’est, sans porter de jugement, qu’après la guerre une chasse sans merci à était livré à tous les auteurs et fomenteurs actes de tueries industrielles.
J’utilise sciemment ce terme pour ce qu’il a de choquant à l’employer au regard de la situation des camps de la mort, car les tueries égrainent l’histoire humaine de l’ancien testament à aujourd’hui pour ne parler que de l’occident.
Nous avons nationalement et internationalement légiféré pour le respect de la dignité humaine ce qui se comprend, et même défini la notion de crime de guerre et d’imprescriptibilité de certains crime, deux notions délirantes tu m’excusera de ne pas t’expliquer le pourquoi ce serait trop long.
D’autres réclament avec leurs raisons, que je ne juge pas, la reconnaissance de telle ou telle situation antérieure et se posent en victime de situations qu’ils n’ont parfois pas connu, parce qu’en leurs temps ces situations n’étaient pas politiquement adéquates avec l’histoire du moment.
Ensuite nous avons une consommation d’information spéculative et « audiomatique » (je penses que tu saisiras le sens de ce néologisme) faramineuse où le meilleur y côtoie le pire.
Egalement une information médiatique majoritairement sécuritaire, où si l’on ne choisit pas de se faire réveiller par l’éloge du savoir sur France culture, il faut se farcir sur les autres ondes tous les faits divers et toutes les recommandations qui rappellent que la vie est mortelle à heure régulière.
Alors tous ces gens, qui du passé tirent leur raison d’être du moment, ne sont pas en désaccord avec notre manière d’aborder l’existence présente exempte d’espérance mobilisatrice ou utopique et qui ne scrute que son instant pour n’en retenir que ce qui sert sa tendance.
Il n’y a en cela aucun complot obscur d’une main invisible, seulement un engendrement de faits environnementaux qui engendrent une stabilité de comportements en attendant de s’expurger des élément d’évolution de transformation ou de désordre suivant ses propre concepts.
Ainsi donc ce jeune, dans le cadre de la réhabilitation de la dignité humaine avec les raisons que lui seul connaît, ne déroge pas à l’ambiance globale de victimisation en tous genres.
Cela nous donne l’image de ce que nous générons et auquel nous contribuons sans le savoir,
Pourtant c’est de lui que nous faisons le procès.
Mais cette ingratitude est notre lot.
Cordialement.