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Commentaire de esperantulo

sur 1887-2007 : Une histoire très belle


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Hermes esperantulo 11 août 2007 22:51

Texte : « Humankybernetik », revue internationale pour l’application des modèles et de la mathématique en sciences humaines, a publié, dans son numéro de mars 1998, le résultat d’une expérience d’enseignement d’orientation linguistique, financée par le ministère des Sciences de Slovénie, qui s’est déroulée entre 1993 et 1995 sur la base du modèle élaboré par l’Institut de Cybernétique de Paderborn.

Le but était de démontrer que des élèves qui abordent l’apprentissage des langues étrangères par la Langue Internationale espéranto apprennent ensuite beaucoup plus rapidement l’anglais et l’allemand.

Afin de prouver que cette thèse était valable aussi pour d’autres pays, et de mesurer le gain de temps ainsi réalisé, il a été nécessaire de mener l’expérience avec des classes où n’était appris que l’anglais, d’autres où n’était appris que l’allemand, et d’autres enfin où un enseignement de 70 heures de l’espéranto précédait celui de l’anglais ou de l’allemand, ceci dans des écoles d’au moins trois pays de langues différentes :

Autriche (Hauptschule II, Deutschlandsberg)

Croatie (École Alojzije Stepinac, Zagreb)

Slovénie (École Pre ihov Voranc, Maribor, école élémentaire de Radlje ob Gravi)

Trois tests réalisés à trois périodes différentes dans ces quatre écoles ont porté :

sur 33 élèves qui ont appris l’espéranto, puis l’anglais, et 32 qui n’ont appris que l’anglais,

sur 7 élèves qui ont appris l’espéranto, puis l’allemand, et 7 qui n’ont appris que l’allemand, soit au total 40 élèves qui ont appris l’espéranto et 39 qui ne l’ont pas appris.

Par rapport aux élèves qui, en deux années d’étude, n’avaient pas appris l’espéranto, il apparaît que le gain de temps de ceux qui l’avaient appris en premier durant 70 heures était respectivement de 25-30% pour l’anglais et l’allemand, c’est-à-dire que leur connaissance était supérieure de 50-60%.

Comme la langue étrangère est apprise à raison de 3 heures par semaine, donc 120 heures dans l’année ou 240 heures en deux années, le gain de temps est de plus de 120 heures. Par conséquent, les 70 heures investies dans la Langue Internationale sont déjà compensées en moins de deux années d’apprentissage de la langue étrangère.

Post-scriptum : Remarque : La première expérience de ce genre a été menée de 1922 à 1924 en Angleterre à l’école « Green Lane » d’Auckland où 76 élèves avaient appris l’espéranto, et 76 autres le français. L’année suivante, le français fut enseigné à ceux qui avaient appris l’espéranto. A la fin de la seconde année scolaire, les élèves qui avaient commencé par l’espéranto étaient très supérieurs à ceux qui, durant deux années, n’avaient appris que le français. Inspecteur Royal des Écoles (Oxon), A. Parkinson reconnut les bienfaits de cet enseignement préparatoire : « L’expérience de l’école »Green Lane« a abouti d’une façon indubitable à un succès évident. Au début de l’expérience, je n’avais aucune connaissance pratique de l’espéranto, bien que j’en eusse entendu parler. J’ai été tellement stupéfait des progrès faits par les enfants que je me suis décidé à l’apprendre pour mieux juger de leur travail. En étudiant moi-même la langue, j’eus encore l’occasion de constater sa grande valeur pédagogique et éducative. »"

« L’enseignement de l’Espéranto est un tremplin idéal pour celui des langues. Le profit que l’on tire d’un début avec l’Espéranto a été démontré par une étude importante d’enseignement de l’Espéranto dans les seconds cycles et les universités d’Amérique, conduite à l’École Normale de Columbia sous la direction du pédagogue et éducateur renommé Edward Thorndike [2]. La conclusion de cette recherche, c’est qu’une année d’Espéranto à l’Université équivaut à quatre années de français ou d’allemand en matière de niveau d’acquisition. Les caractéristiques particulières de l’Espéranto (régularité, racines invariables, orthographe phonétique) amènent rapidement l’étudiant à un niveau de maîtrise de la langue qui lui permet d’accéder à la créativité orale et écrite, débarrassée de toutes les contraintes arbitraires si communes dans les langues nationales. Ce niveau si rapidement atteint contraste avec les études prolongées que demandent les langues nationales avant que l’on puisse s’en servir convenablement, et l’on en tire non seulement satisfaction et stimulation, mais maniement et accès rapide à des études supérieures comme celles du style et des normes d’emploi. » 2 « Apprendre une langue ». Résumé d’un rapport à l’I.A.L.A. (International Auxiliary Language Association). Section Psychologie, Institut de recherches pédagogiques, École Normale, Université Columbia (1933, New York).«  »

« http://claudepiron.free.fr/articlesenfrancais/tremplin.htm » une petite explication avec une réference en bas de page.

Bon sinon pour ce qui reste de la neuro, cherchez un peu sur le web car ses informations je les ais eut principalement par les cours universitaire en médecine et dans les congrès


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