@ bozz
Mon expérience avec la conseillère d’oirentation a été bénéfique de même qu’elle l’a été pour plusieurs amis. Si je regarde autour de moi, ceux qui y sont aller ont aujourd’hui de meilleurs boulots que ceux qui n’y sont pas allé.
En ce qui concerne les emplois qui ne trouvent pas preneur, sachez que les banques ont actuellement du mal à recruter, que les SSII sont en pleine galère pour recruter et qu’il en va de même pour les assurances car le personnel qualifié vient à manquer dans ses métiers. L’hotellerie a également beaucoup de mal à trouver du personnel, qualifié ou non mais vu les difficultés du secteur et le manque de perspective d’avenir pour un non qualifié dans ce milieu, oui les chômeurs ne s’y précipitent pas.
Pour qu’un maçon ouvre sa boîte il lui faut expérience et savoir faire. Allez dire au plombier, au soudeur, à l’électricien, au chauffagiste... que leur métier s’apprend du jour au lendemain.
Globalement, le fait qu’il y ait des emplois disponibles tient à plusieurs phénomènes :
- existence d’emplois qualifiés et manque de personnes répondant aux critères des postes disponibles
- existence d’emplois non qualifiés refusés par le chômeurs ayant une qualification
- existence d’emplois non qualifiés refusés par des chômeurs sans qualification.
C’est cette dernière catégorie qui est condamnable, et encore faut il prendre en compte la géographie. L’ANPE considèrant désormais que tout emploi en Ile de France correspond à une seule et même zone géographique. Dès lors, ils peuvent proposer à un chômeur un emploi qui implique 4h de transport par jour voir plus. Alors oui, que l’on condamne ceux qui refusent un travail sans prétexte valable de qualification et/ou de géographie, d’accord. Ils n’ont pas à profiter du sytème. Pour les autres, le système doit leur permettre de rebondir et d’accéder à un emploi qui corresponde à leurs attentes raisonables.