j’ai une question à poser aux anti-nucléaire :
pourquoi quand ils affirment qu’il faut sortir du nucléaire, n’adjoignent-ils pas une phrase :
à condition que toute tranche de nucléaire supprimée ne soit remplacée par rien -efficacité énergétique- ou que par des énergies renouvelables -respectueuses de l’environnement donc pas l’hydraulique qui inonde des régions entières et fait croupir l’eau- c’est à dire pas ce qui se fait en Allemagne, en Australie, aux USA, où le charbon est brûlé, participant à l’effet de serre et à la pollution toxique de l’atmosphère pour satisfaire la pseudo bonne conscience écologique de certains anti-nucléaires ;
le cas de l’Australie est particulièrement passionnant ;
cette île-continent a tout pour produire de l’électricité, du charbon dont elle se sert déraisonnablement actuellement, de l’uranium dont elle va probablement se servir dans 10 ans pour remplacer le charbon par le nucléaire, des déserts au soleil intense, du vent, des courants marins ;
le débat y fait rage en ce moment, les écologistes se divisant, certains associés à Greenpeace préférant le nucléaire à l’intolérable statu quo qui fait qu’un australien pollue plus qu’un américain, d’autres évoquent la possibilité d’installer du solaire dans le centre du pays pour produire toute l’électricité du pays, arguant que la perte de courant sur 1000 km n’est que de 3%, que la chaleur produite par le solaire peut être stockée pour continuer de produire de l’électricité la nuit, et que l’eau salée utilisée par les centrales pourrait être convertie en eau douce, très utile dans un pays très sec ;
la diabolisation du nucléaire est difficile à comprendre, la pollution du nucléaire français est locale et contrôlée, et à proximité des sites nucléaires la radioactivité est moins forte que dans les régions granitiques comme dans le Massif Central, en Corse ou en Bretagne, là où la pollution des centrales à charbon allemandes, australiennes, américaines, est globale et incontrôlable, de la quantité de CO2 émise participant à l’effet de serre aux produits toxiques qui se libèrent dans toute l’atmosphère ;
cette diabolisation ne résiste pas à l’analyse des faits et relève d’une attitude parareligieuse ;
enfin, il y a trois urgences écologiques véritables, la maîtrise démographique, la sortie de la société de consommation « consumation », et le respect de la nature par le prédateur humain, conditions majeures à la survie de la biodiversité sur cette planète ;
à côté de cela le problème nucléaire est bien négligeable, et ne mérite pas cette hystérie dans le débat public