Au centre de notre pays, on qualifie volontiers quelqu’un de « madré » lorsque - à force de ruses certes efficaces - il gagne mais seulement dans le domaine qu’il connait. Cette forme inférieure « d’intelligence » est limitée à la seule sphère du maquignon (le madré) : sortez celui-ci de son monde et il se retrouve perdu. Sortez Sarkozy de Neuilly (son terreau)...loin de la France d’en bas, poussez-le même hors d’elle et vous le verrez au premier bordel se prendre les pieds dans le tapis car il est inculte, en tout (il s’en vante) ! Le sens politique - que même Chirac possédait parfois (juste un petit peu)- lui fait défaut. Il n’est pas homme d’Etat, Neuilly, Malte et autres Las Vegas ne sont pas spécialement des universités conduisant ce prétendant à revêtir l’habit qu’exige sa fonction : son costume lui est trop grand ! Conquérir le pouvoir est une chose : gouverner est bien plus grave et l’on ne peut à ce sujet faire semblant durablement. Un proverbe souligne que si l’on peut tromper quelqu’un tout le temps on ne peut tromper tout le monde tout le temps. L’élastique qui retient le masque ne va pas tarder à lâcher dès que la réalité va évacuer, de force, les nuages de fumées sucrées. Dès lors, les trompettes de la renommée vont commencer à jouer...faux !!!
L’outrecuidance du personnage le pousse à confondre les 3% supplémentaires qui vous assoient sur le trône avec l’unanimité, son grave péché d’orgueil. La France a commis une erreur de casting mais elle s’en remettra...et pas forcemment dans cinq ans.