Tout cela s’inscrit dans une tendance de plus en plus marquée à la dé-responsabilisation. C’est toujours de la faute de « l’autre ». Et quand cet autre ne peut être identifié, c’est la collectivité ou l’institution qui est mise en cause. Cela commence à l’école, on est pas un cancre parce qu’on ne fout rien, mais parce que les profs sont mauvais, ou que le programme ne nous plait pas.
si on se met à dealer du shit, là encore, c’est la société qui est fautive.
Mais, si cette attitude est assez répandue chez les glandeurs et les petits voyous de bas-étage, on la retrouve également chez nos élites auto-proclamée.
Nos politiciens on recours au sempiternel « c’est la faute à Bruxelles (ou à l’OMC, au cours du pétrole etc...) » Bref, bien, sur eux ils n’ont jamais rien signé, il ne sont responsables en rien de la situation qui, parait-il, leur lie les mains. Et si ce n’est pas une institution supra nationale qui est mise en cause, c’est la faute des fonctionnaires, des syndicats, voir de la « mentalité des français »...
Idem chez nos grand « capitaines d’industrie ». Toutes les conneries dont ils sont capables ne sont jamais de leur faute. Ils ont toujours « été mal informé », ou « victime de a conjoncture mondiale », voir de « l’état ». Et de toutes façons, leurs erreurs ne leur couteront pas tant que ça, golden parachute oblige...
« C’est pas moi, c’est les autres ». On devrait rajouter ça au fronton de nos mairies.