Ben effectivement, si la chaîne de confiance est rompue, il est possible que certains contenus DRMisés ne passent pas.
Cela dit, déjà aujourd’hui, vas lire un WMA DRMisé sous Linux, je te souhaite bon courage ! Donc je pense qu’au fond, ça ne change rien de fondamental si ce n’est que les fournisseurs de contenus risquent d’utiliser de plus en plus ce genre de « coffres forts », d’autant plus qu’ils leurs paraissent sûrs (ce qui n’est pas évident... ).
Pour revenir à la rétroingénirie : c’est autorisé en France. Même si ça débouche sur la divulgation d’un secret industriel.
Si je ne me trompe pas, les industriels ont basiquement deux manières de protéger leurs inventions : le secret et le brevet. Le secret ne donne aucune garantie légale mais sera éventuellement difficile à percer. Le brevet est lui nécessairement documenté et public, mais toute utilisation est soumise à autorisation du détenteur du brevet et négociation de royalties.
En l’occurence on cherche à remplacer un BIOS par un autre. Donc seules les interfaces ont besoin d’être comprises, donc nul besoin d’utiliser les brevets déposés (bon, on peut peut-être aussi breveter des interfaces... ), et si on utilise les secrets industriels dévoilés, ben c’est tant pis pour leur pomme : z’avaient ka breveter !
Bon sauf que le bios c’est du logiciel et que le brevet logiciel n’est pas valide en Europe. Donc c’est uniquement si on copie du code qu’on est fautif de contrefaçon. La réutilisation d’algorithmes étant elle autorisée.